Droit d'auteur : Harry Potter est une suite romanesque fantastique comprenant sept romans, écrits par J. K. Rowling et parus entre 1997 et 2007. Donc ce n'est pas à moi, je ne gagne pas d'argent, et bla, et bla, et bla.
L'idée de base de cette histoire est de Nahel. Je l'ai reprise avec son accord. Et voilà.
/!\ Vocabulaire vulgaire
Bonne lecture !
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Chapitre 4 : Snape et Gornuk
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Les deux Granger après avoir réussi à reprendre leur calme, ils s'étaient penchés sur les notes de Marc. Le dentiste pensait qu'ils trouveraient des pistes pour se dégoter un sorcier. Ils avaient tous les deux pensé à l'ami d'enfance de Lily. Pétunia avait complètement oublié son nom.
Elle était partie chercher les vieilles affaires de sa sœur pendant que Marc s'occupait des jumeaux. Le grand brun les avait fais manger, les avait changés et les avaient installés sur le tapis du salon avec les peluches d'Hermione.
Les enfants étaient calmes, trop calmes. Leurs parents étaient morts, ils avaient été balancés sur un perron, se retrouvaient dans un lieu inconnu, avec des inconnus. Et ils ne semblaient pas perturbés. C'était étrange. Peut-être étaient-ils encore sous le choc. Marc ignoraient comment était morte Lily Potter. Est-ce un accident, un assassina, une explosion ? Peut-être les enfants en avaient-ils été témoins ?
Il fallait qu'ils en sache plus sinon ils allaient se faire bouffer par les événements !
- J'suis rentrée !
Pétunia traînait derrière elle une énorme malle usée. La malle de Lily. Marc grimaça en voyant l'antiquité. Ça devait peser une tonne !
La blonde jeta la malle dans la cuisine avant d'attraper un de ses neveux qui gazouilla. Elle en était complètement gaga. L'autre bambin couina en voyant son frère partir. Marc l'attrapa et s'installa sur son genou.
Tenant Léo d'un bras, Pétunia ouvrit la malle. Un nuage de poussière s'en éleva les faisant tous tousser abondamment. Les jumeaux furent reposés au milieu des peluches. Il ne fallait pas qu'ils choppent une saloperie avec toute cette poussière.
La malle contenait des parchemins, des bouquins, de l'encre séchée, des plumes brisées, des vieux uniformes trop petits, des cours et des photos, le tout entassé en vrac et couverts de poussières. La blonde grogna en voyant le boulot qu'ils allaient avoir pour trier tout ça.
Dans la cuisine, sur la table, Pétunia avait fait plusieurs piles. Marc l'avait aidée avant d'aller faire des courses pour acheter des couches, quelques vêtements, du lait et des petits pots. Hermione et Dudley avaient respectivement 5 et 4 ans, donc ils n'avaient plus besoin de matériel de puériculture et les Granger avaient tout prêté à des amis. Résultat, ils étaient un peu prit de cours.
La blonde avait séparé les cours, les manuels d'école, les livres autres, les journaux de Lily et les photos. Elle avait retrouvé le nom de l'ami de sa cadette. Severus Snape. Le nom avait remué des souvenirs d'enfance. Il avait un grand nez et des yeux noirs. Son père était un alcoolique brutal et sa mère une femme au foyer.
Et c'était un sorcier. Le seul que Pétunia connaissait, un peu… vaguement… de vue. Mais dans tout les cas, c'était le seul qu'elle pouvait espérer joindre. S'il n'avait pas déménagé. Abrutis de sorciers qui ne lui laissaient même pas un moyen de communication.
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Toc. Toc. Toc.
- Oui ?
- Severus Snape ?
- Oui.
- J'ai à vous parler.
- J'ai pas le temps.
Pétunia jeta son pied dans l'embrasure de la porte, empêchant l'homme de la lui claquer au nez. Il voulait la jouer ainsi ? Et bien soit.
- Je m'en fous pas mal que tu ai pas le temps. Tu vas ouvrir car j'ai à parler de Lily et de son monde. Et tu es bien le seul sorcier que je connaisse.
Pétunia avait réussi à attirer l'attention de son vis-à-vis car il ne retint pas la porte lorsqu'elle força l'entrée. L'habitation était sordide, sombre et puait le renfermé. Un peu à l'image de l'habitant. Sombre, triste, avec teint pâle et maladif des gents qui restaient cloîtrés chez eux.
- Pétunia Evans.
- Granger s'il te plaît.
- Que veux-tu ?
- Parler de ton foutu monde de bâtards magiques. Car figure-toi que j'ai trouvé deux bébés sur mon paillasson hier matin. Les fils de Lily. Avec cette lettre.
Pétunia lui jeta la lettre. Elle était énervée. Vraiment énervée. Mais Snape pourrait l'aider. Lui coller une baffe pour passer sa frustration de toute la race sorcière était une très mauvaise idée. La blonde pensa à Léo et Harry. Pour eux, elle se retiendrait et harcèlerait Snape jusqu'à ce qu'il cède et l'aide.
Pétunia observa le brun pâlir au fur et a mesure de sa lecture. Il était encore plus blanc qu'avant. Elle ne pensait pas cet exploit possible. Snape posa la lettre sur la table, et sorti deux verre et une bouteille de whisky d'un placard. Il remplit les deux verre avant de vider le sien cul-sec.
- Le bâtard.
Séverus s'était vautré dans un fauteuil déglingué. Il fit signe à son invitée de prendre le verre et de s'asseoir. Il avait beaucoup à raconter. La blonde acquiesça, sorti un petit dictaphone, un carnet de feuille et un stylo.
- Dis moi tout.
Severus lui avait tout dit. Il lui avait parlé de Poudlard, du Seigneur des Ténèbres, de la prophétie entendue par Evan Rosier et lui, de la chasse des Potter, de l'attaque de l'avant-veille. Les Potter avaient été tués. Assassinés. Et le potioniste savait pertinemment qui avait déposé les enfants. Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. Le Directeur de Poudlard, l'homme pour qui il espionnait et le principal opposant au Seigneur sombre.
Pétunia était choquée. Comment un type avec autant de responsabilité pouvait laisser deux mômes à des gens avec une simple lettre ?! Ça la dépassait. Franchement cons ces sorciers.
- Lily avait les pieds sur terre. Elle a dut faire un testament. Je t'emmène à Gringotts.
Severus se leva et tendis sa main à Pétunia. La jeune femme haussa un sourcil. Il lui pondait quoi là le sorcier ?
- Gringott est la banque des Sorciers. On va dans « mon » monde. Et on y va en transplanant. Allez, donne moi la main Pétunia.
La grande blonde rassembla ses papiers, les fourra dans son sac avec le dictaphone et prit la main du sorcier. Le monde se mit à tourner, elle eut l'impression de passer sous un rouleau-compresseur. Elle inspira une grande goulée d'air. Elle était ailleurs et elle avait envie de vomir.
Snape parut s'en rendre compte car il lui tendis une petite fiole. Pétunia refusa. Elle ne voulait pas prendre des trucs sorciers. Pas confiance. Elle se redressa.
- Où va-t-on ?
Severus lui indiqua un grand bâtiment d'une blancheur de neige, avec un portail en bronze étincelant et des marches de marbre blanche. La banque sorcière. Pétunia remarqua une inscription gravée sur le marbre.
Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse.
Joyeux. Vraiment très joyeux. A peu près autant que les créatures armées qui gardaient les portes. Selon les chuchotements de Severus, c'étaient des Gobelins, les banquiers du monde magique. Pétunia se demanda s'il n'existait qu'une seule banque chez les sorciers et si ceux si se rendaient compte du danger que cela pouvait représenter pour leur économie.
Les Gobelins étaient des créatures humanoïdes de petite taille, au teint basané, avec des longs doigts et des oreilles pointues. Ils avaient un air intelligent et vicieux. Et c'était avec eux qu'elle allait devoir négocier. Elle sentait le mal de crane venir.
-Bonjour, je suis Pétunia Granger-Evans, la sœur de Lily Potter née Evans. Je viens voir le testament de ma sœur.
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Gornuk était en poste depuis de longues années à Gringott. Il avait vu bon nombre de clients passer dans son bureaux. Principalement des Sang-Purs hautains, des employés du Ministère orgueilleux, dans tout les cas des sorciers pédants. Mais là il était tombé sur cas le plus étrange de sa carrière.
En fin de matinée une moldue blonde avait débarqué chez lui en braillant qu'elle voulait voir le testament des Potter. Elle lui avait mis un carnet de famille moldue sous le nez. Elle était effectivement la sœur de Lily Potter et elle avait donc tout les droits de voir le testament.
La moldue avait été d'une honnêteté brute et franche. Elle l'avait longuement dévisagé avant de se mettre à parler. Elle se foutait allègrement qu'il soit d'une autre race. Elle n'était ni condescendante ni intimidée, elle lui avait parlé avec le respect dut à un notaire et banquier.
Ce rendez-vous avait été une très agréable surprise pour Gornuk. Il avait donc décidé de tout faire pour aider cette moldue. Il lui avait fait lire le testament, puis elle lui avait parlé des deux jumeaux Potter trouvé sur son paillasson.
Le Gobelin avait été choqué. Les enfants étaient des dons du ciel pour sa race. Voir que les sorciers avaient aussi peu de considération pour des petits l'avait écœuré. Du coup, sa résolution d'aider sa cliente qui s'impliquait autant pour ses neveux, s'était renforcée.
Madame Granger avait une longue liste de demande. Elle l'avait rédigé avec son époux. De plus, l'homme qui l'avait guidée jusqu'ici avait complété la liste déjà longue. Gornuk avait prit en compte toute les demandes de sa cliente et lui avait demander de repasser en fin d'après midi une fois qu'il aurait réuni toutes les réponses.
Severus Snape avait été surpris en voyant Pétunia ressortir de la banque avec un grand sourire. Il ne l'avait pas accompagné, ne voulant pas se mêler à des histoires de famille. La blonde lui avait dit qu'elle avait la journée à tuer et que le Gobelin lui avait donné rendez-vous en fin d'après-midi.
Le potionniste proposa de lui faire visiter le Chemin de Traverse. Puisque Pétunia acceptait de s'occuper d'enfants magiques, autant qu'elle ait toutes les cartes en mains. C'est pour cela que la première destination fut la librairie pour acheter des livres d'Histoire, de Lois et d'Étiquette. Potter senior était un salopard complet, il n'en restait pas moins un Lord et ses fils allaient hériter de sa charge.
- Je détestait Potter, je ne t'aime pas non plus. En fait, je ne sais même pas pourquoi je t'aide.
- Pour Lily, Snape, pour Lily.
La moldue avait raison. C'était bien pour Lily et pour payer la dette de vie qu'il devait à Potter, mais ca il ne l'avouerai jamais, qu'il aidait Pétunia. La blonde l'avait empêcher d'entrer dans une spirale d'autodestruction. Il était espion pour Dumbledore et avait été blessé lors d'une attaque. Il n'avait apprit la mort de Lily que quelques heures avant que sa sœur déboule chez lui. Il était alors à l'hôpital. Il était chez lui depuis 5 minutes lorsque Pétunia avait sonné. Elle avait fait voler son projet de se bourrer la gueule en éclat. Maudite bonne-femme.
Ils mangèrent au Chaudron Baveur avant de retourner dans l'allée marchande. L'après midi était passé très vite et Severus s'était surprit à sourire devant l'attitude de Pétunia face à la magie. Cette femme prenait tout avec un calme confondant. Et elle était une négociatrice hors paire. Le Potionniste l'avait vu marchander un prix jusqu'à le faire baisser de moitié. Effrayant. Puis ils étaient retournés à la Banque. Severus avait décidé d'aller faire un tour dans son coffre tandis que Pétunia repartait voir Gornuk.
Le Gobelin avait était particulièrement efficace. Il avait une réponse pour toutes les demandes de Pétunia. Il commença par le cas des funérailles de Lily et James Potter. Les corps étaient actuellement à la morgue de Sainte Mangouste. Le professeur Dumbledore avait fait mettre les corps en stase, le temps qu'il trouve un créneau pour s'occuper de l'enterrement.
Pétunia s'était mise en colère. Mais pour qui cet abruti de sorcier se prenait-il ? C'était à elle d'organiser les funérailles de sa sœur ! Elle demanda à Gornuk quelles étaient les démarches pour récupérer les corps. Sa sœur seraient enterrée près d'elle. Et son époux aussi.
Le gobelin eut un grand sourire. Il adorait damner le pion aux sorciers et cette moldue abondait en son sens. Il lui dit qu'il avait commencer la démarche, prévoyant sa demande mais qu'ils en parleraient après.
Il lui parla ensuite des enfants Potter. Le Tuteur légal des jumeaux, l'adulte responsable d'eux, de leur héritage, de leur coffres était le Professeur Dumbledore. Et Pétunia n'avait strictement aucun droits sur ses neveux.
La moldue prit un air particulièrement sombre et Gornuk regretta de ne pas assister à la rencontre Madame Granger/ Albus Dumbledore. Le sorcier avait beau avoir vaincu un mage Noir, face à une mère en colère, il ne donnait pas cher sa peau.
- Mais il me prend pour qui ce sale con ?! Une vache à lait ! Merde ! S'il veut des droits sur Léo et Harry, il fallait les garder ! Le petit salopard, il mériterait d'être éventré avec une serviette en papier et une cuillère rouillée !
Gornuk laissa sa cliente rager contre le plus grand sorcier de Grande-Bretagne pendant quelques minute en savourant l'inventivité des menaces.
Il parla ensuite de l'application du testament et des dernières volontés des époux Potter. Pétunia l'avait déjà lu le matin, mais elle demanda à avoir une copie du testament et que les Gobelins lui laisse un peu de temps avant de l'appliquer. Elle voulait mettre sa sœur en terre avant. Gornuk lui accorda avec plaisir ce délais. De toute façon il ne comptait ouvrir le testament que un mois après la mort de ses clients. Pétunia avait juste de l'avance.
Ils remplirent ensuite une grosse vingtaine de papier visant à donner a garde des jumeaux Potter à leur tante. La loi Sorcière s'inclinait devant celle Moldue et c'est avec facilité que Pétunia devint Tutrice des jumeaux. Comme elle était moldue, il fallait que Harry et Léo aient aussi un représentant sorcier. Elle désigna Severus Snape. Et si le noiraud râlait elle le ferait taire à coup de poêle.
Gornuk adorait cette moldue. Si ils étaient tous comme ça, il allait demander à être muter au Service d'accueil des Nés-de-Moldus. Bien plus amusant que les crétins sorciers habituels.
Lorsqu'elle ressortie de la Banque, Pétunia retrouva son chauffeur particulier. Il avait une cage avec une minuscule chouette chevêche. Pour garder le contact si le couple Granger voulait de l'aide avec les petits.
Pétunia lui déclara qu'elle était la tutrice légale de ses neveux, qu'il était leur représentant magique et que Dumbledork, qui l'avait prise pour une conne pouvait se mettre sa prétention de tutorat sur les jumeaux bien profond dans un lieu qui ne voyait jamais le soleil.
Severus laissa échapper un rire clair. L'avenir allait être joyeux si Pétunia ne changeait pas d'attitude. Pourvu qu'elle n'en change pas, il avait vraiment besoin de rire.
- Je te dépose ?
- J'espère bien que tu me ramènes ! Stupide sorcier.
Blabla de fin de chapitre
Pétunia est complètement OOC mais bon, c'est un UA donc je fais bien ce que je veux !
Des com' ?
