Droit d'auteur : Harry Potter est une suite romanesque fantastique comprenant sept romans, écrits par J. K. Rowling et parus entre 1997 et 2007. Donc ce n'est pas à moi, je ne gagne pas d'argent, et bla, et bla, et bla.
L'idée de base de cette histoire est de Nahel. Je l'ai reprise avec son accord. Et voilà.
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/!\ Vocabulaire vulgaire
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- Blablabla : pensées
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Chapitre 23 : Ceux qui cogitent.
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Léo s'éloigna en saluant le Professeur de Sortilèges. Il avait profité de le croiser pour lui poser une question sur le chapitre en cours. L'Héritier Potter s'engagea dans l'escalier qui descendait au deuxième étage. Il sauta la marche piégée par réflexe.
Léo se demandait comment son frère et lui allaient convaincre les Elfes de Maison de verser la potion dans le jus de citrouille lorsqu'un encrier et des rouleaux de parchemins le dépassèrent en dévalant l'escalier.
Le brunet se retourna vivement et découvrit Grégory Goyle, la jambe coincée dans la marche escamotable que lui-même avait évité juste avant. Le Serpentard remonta rapidement l'escalier pour venir en aide à son camarade qui tentait de sortir du piège.
Grâce à leurs efforts conjoints, Grégory parvint à s'extirper de son piège de pierre.
- Merci souffla-t-il à Léo.
Le Serpentard lui sourit en retour avant de l'aider à rassembler ses affaires. En effet lors de la chute du Serdaigle, son sac avait dégringolé l'escalier en semant livres, plumes et parchemins. Léo qui avait encore une bonne heure avant son prochain cours partit en chasse des affaires fugueuses.
Le frère du Survivant, en ramassant l'encrier, heureusement incassable, de son camarade, mit également la main sur un livre aux pages cornées par de multiples relectures.
- Tu lis « Les Joyeuses Commères de Windsor » ?
Dès que Léo prononça le nom du livre moldu, le visage plutôt joyeux de Grégory se ferma. Le Serdaigle s'empara du livre d'un geste sec et le fourra dans son sac avant de quitter les lieux quasiment en courant.
Léo resta un moment statufié par la fuite de son ancien ami/nouveau camarade de classe. Quelle mouche avait bien pu le piquer ?
Puis il réalisa. Grégory Goyle était un Sang-Pur. Son père était un Mangemort. Toute sa famille faisait parti des Puristes du Sang. Et il lisait une œuvre de William Shakespeare, un pur Moldu. Autant dire que papounet ne devait pas être au courant les lectures de son fiston.
Léo eut un grand sourire. Il savait comment il allait faire pour se rapprocher à nouveau de Grégory Goyle. Le Potter savait très bien qu'il avait été infecte avec ses « gardes du corps » lorsqu'il était Draco Malfoy. Mais il savait aussi que, même s'il ne le montrait pas, il tenait à eux.
Le brunet fila en direction de la volière. Il avait une lettre à envoyer !
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- Non, vous ne pouvez pas.
Léo jeta un regard purement glacial à sa Professeur.
- Pourquoi ?
- Monsieur Potter, si nous sommes capables de rester debout et de marcher sans tomber, c'est grâce à un système d'équilibration. Celui-ci est comparable à un tabouret à trois pieds. Le premier pied représente les récepteurs de la plante des pieds qui transmettent au cerveau des informations sur nos mouvements et notre position dans l'espace.
La professeur reprit sa respiration, s'assura qu'elle n'avait pas complètement perdu son élève dans son début d'explication avant de reprendre son discourt.
- Le second pieds est le sens de la vision qui informe notre cerveaux sur ce qui nous entoure ainsi que sur la position des différentes parties du corps. Et le troisième et le plus important pied est le vestibule de l'oreille interne. C'est le véritable centre de l'équilibre qui se cache dans l'oreille interne et est formé de trois canaux semi-circulaires disposés dans les trois directions de l'espace : si on avance, si on recule ou si on descend.. C'est l'action des trois pieds qui nous maintient en équilibre. Si l'un des trois flanche, on vacille comme un tabouret et on peut même tomber.
Léo resta un instant muet de stupeur devant les connaissances poussées de Madame Bibine sur le sujet. Il se reprit rapidement, releva la tête de la feuille que la Plume enchantée noircissait d'explication et reprit la parole d'une voix traînante.
- Oui. Et ?
- Vous êtes sourd Monsieur Potter ! S'exclama la professeur de vol. D'après votre dossier médical, les médecins ont été incapables de définir votre type de surdité. S'il s'agit d'une surdité de perception, et que votre oreille interne est déficiente, si je vous laisse monter sur un balais vous allez tomber ! Je ne veux pas d'un nouveau blessé dans mon cours. Mr Longdubat l'an dernier me suffit bien !
Léo grogna et alla s'asseoir dans l'herbe. Non, il ne boudait pas, il extériorisait son énervement. C'était différent.
Putain, ca l'énervait de voir les autres s'élever dans les airs avec des grands et stupides sourires heureux ! Surtout qu'il savait qu'il ne tomberai pas. Son vestibule d'oreille interne était parfait ! C'était juste la magie des trois grognasses qui l'empêchait d'entendre ! Pas un problème physique ! Léo ouvrit son sac avec énervement et sortit son cahier de Métamorphose. Puisqu'il n'avait pas le droit de voler autant faire quelque chose de constructif.
Léo, assit dans l'herbe verte, laissa rapidement ses pensées vagabonder. Harry lui avait raconté sa première année d'étude à Poudlard, la pierre philosophale, le cerbère, la licorne, Quirell possédé.
La mise en lumière des événements qui avait valut à Serpentard de se faire voler la coupe sous le nez confortait son opinion du Directeur. Il était taré. Fallait être méchamment siphonné pour garder un truc qui attirait autant de convoitise dans une ECOLE ! Et puis un cerbère et un Troll… Et s'ils s'échappaient ? Et puis c'était quoi ces épreuves à la con ? Un bon coffre-fort protégé par une pléiade de sortilèges c'était quand même vachement plus sécuritaire !
Mais ce serait demander aux sorciers d'être logiques… Ce qui strictement impossible !
Léo s'allongea dans l'herbe verte. Il n'arrivait pas se concentrer sur la métamorphose. Mieux valait profiter du soleil sans se prendre le chou sur un cours qu'il maîtrisait depuis quasiment un siècle.
Ses pensées repartirent vagabonder sur les chemins tortueux de la planification.
Voldemort voulait la Pierre. C'était un fait quasiment certain. Il possédait pour cela un vaisseau. Harry pariait sur Quirrel, Léo était moins certain. Les événements ne pouvaient se reproduire à l'identique. Leurs venues dans ce nouvel univers avait très certainement changer cela car pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué ?
Bref. Voldy voulait la Pierre, il était à Poudlard, squattant le corps d'un autre. ET il fallait éviter qu'il ne mette la main sur ce qu'il convoitait. Sinon ce serait une PUTAIN de CATASTROPHE !
Léo avait bien proposé de prévenir Dumby, mais Harry ne voulait pas causer la mort d'un des plus grand Alchimiste du monde. Lorsque le Survivant lui avait sortit ca, Léo s'était étouffé. Casser la Pierre Philosophale ?! Criminel ! Impie ! Hérétique !
Harry voulait subtilisé le cailloux avant sa Némésis. Et pour cela il fallait franchir les épreuves des profs. Le survivant savait quels pièges allaient être tendus par l'équipe professorale. Et il savait comment les franchir. Magiquement.
Léo lui avait dit que ca manquait vraiment de subtilité. S'il voulait absolument agir dans le dos de Dumby, de Sev, des parents et d'à peu près tous les adultes responsables, autant le faire avec classe et distinction. C'est à dire à la manière serpentarde et non pas en fonçant dans les murs comme des Rouges et Ors.
Harry avait longuement bougonné mais il avait accepté que Léo s'occupe du plan. Et donc qu'ils attendent un peu avant d'agir.
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Pétunia ouvrit la fenêtre et la chouette s'engouffra en vitesse dans l'appartement. La propriétaire du Black Bee détacha la lettre, donna de l'eau et des friandises au rapace blanc avant d'ouvrir le message de ses enfants.
Elle lut rapidement les quelques lignes de son fils en haussant un sourcil. Pourquoi donc lui demandait-il des pièces de théâtre ?
Pétunia haussa les épaules. Franchement entre son époux qui vivait pour prendre des photos, sa fille qui était plus bornée qu'un troupeau de mule, son fils aîné qui était capable de prénir l'avenir et deux jumeaux bien trop intelligents pour leur bien, elle s'était faite aux excentricités de sa petite famille.
La mère de famille glissa dans un carton les gants de cuir d'Hermione, un pack de stylos neufs, un tupperware remplit de gâteaux à la noix de coco de la part de France ainsi que trois pièces de théâtre : Antigone, Le Médecin malgré lui et Cyrano de Bergerac.
Avec ca Léo aurait de quoi se divertir pendant un petit moment.
- Tu te sens de tous porter ou tu désires l'aide de Mentos ?
Le regard absolument scandalisé d'Hedwige répondit à la question de Pétunia qui rit.
- Repose toi ma belle, tu porteras ça à tes petits maîtres demain.
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- Je suis choqué à vie.
Hermione releva la tête de son devoir de Runes pour voir son plus jeune frères se laisser tomber sans aucune grâce sur une chaise. Elle déblaya vaguement un coin de sa table pour faire de la place pour Harry.
- Pourquoi ? Et fais moi passer le dictionnaire s'il te plaît.
Harry se leva en ronchonnant, attrapa le livre sur le rayonnage de la bibliothèque avant de se ravachir sur sa chaise.
- En revenant de ma retenue avec Quirrel, il m'a fait faire des lignes ! j'ai entendu Rusard chanter !
Hermione, surprise fit une grosse tache sur sa copie. Elle jura à voix basse avant de fouiller dans sa trousse.
- T'es sérieux ?
- Oui.
- Et il chante comment ? Questionna Hermione en sortant, victorieuse, un petit scalpel de sa trousse.
- Plutôt bien. C'est ça qui est choquant. Fit Harry en ouvrant un livre sur les enchantements maya. C'était un très bon ouvrage offert par Alice à son dernier anniversaire.
- Il chantait quoi ? Demanda le dragon Granger en grattant le parchemin avec son outil.
- La Isla Bonita. Répondit Harry.
Ayant réussi à supprimer une grosse partie de la tache, Hermione reprit l'écriture de son devoir.
- Tu sais ce que tu voudrais faire comme activité ? questionna la frisée en changeant de sujet. Elle voulait absolument se sortir de l'esprit l'image du concierge chantant du Madonna.
Harry se gratta la nuque pensif.
- Je sais pas trop encore. Le Quidditch me tenterai bien, mais j'ai pas l'age. La natation aurait été marrante mais le couloir est pas fini. J'aime beaucoup le basket et je t'adore mais je n'ai absolument aucune envie de t'avoir comme capitaine. Je pense que je vais aller faire de l'Escalade.
- De l'escalade ? Demanda Hermione, clairement sceptique.
- Mais oui !
- Harry, tu sais que Papa va hurler.
- Mais non !
Voyant l'air très dubitatif de sa sœur le Potter se dit qu'il avait certainement fait une connerie. Une grosse connerie.
- Tu me protégeras ? Demanda-t-il avec une petite voix.
- De la colère de Papa ? Non. Je tiens à la vie.
Harry blêmit. Il savait que Marc Granger avait un très mauvais passif avec la discipline mettant en relation des parois vertigineuses, des cordes et des baudriers. Mais à priori c'était bien pire que ce qu'il avait imaginé.
- Tu veux quel bois pour ton cercueil ? Demanda très sérieusement l'aînée Granger en mettant le point final de son devoir de Runes.
- Tu ne me rassures absolument pas.
- Ce n'était pas le but.
Harry joua nerveusement avec un élastique trouvé dans la trousse de sa sœur. Il allait devoir envoyer une longue lettre à son père pour lui parler de son envie de faire de l'escalade. Ce n'allait pas être une partie de plaisir…
- Et sinon, c'est bien les Runes ?
Hermione sourit au changement brutal de sujet.
- Oui. C'est vraiment passionnant. La magie runique est pleine de mystères. Ce qui est vraiment dommage c'est que on a perdu énormément de connaissance dans ce domaine au fil des siècles. Par contre, le Professeur Sowelo est étrange cette année. Elle sursaute au moindre bruit. C'est drôle au début mais fatigant à la longue.
Harry acquiesça. Ce devait être aussi pénible que les cours avec le pauvre et bégayant Professeur Quirrel. Comment un mage Noir pouvait être aussi mauvais pour enseigner sur les Forces du Mal ?
- Je vais envoyer une lettre à Papa. Vu qu'Hedwidge va faire un trajet, tu veux envoyer un truc ?
- Pas particulièrement. Dis leur que je les embrasse et remercie maman pour les gants.
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Léo griffonna rageusement sur son cahier. C'était déjà le troisième plan qu'il mettait sur pieds pour coincer Grégory Goyle. Comment un gars de sa stature parvenait-il à disparaître aussi vite ? Une vraie anguille ! A croire que Goyle le fuyait exprès.
C'était vraiment rageant.
Le frère du Survivant voulait renouer des liens avec ses anciens amis. Avec Blaize, c'était déjà fait. Avec Théo c'était… en cours. Avec Vincent c'était au point mort et avec les filles… Disons que ce n'était pas sa préoccupation première.
Bref. Vincent et Grégory. Le seul moyen d'atteindre le premier était de sympathiser avec le second. Et Greg était plus fuyant qu'une savonnette trempée. La looze.
Pourtant Léo avait trois jolis appâts dans son sac. Trois très intéressantes pièces de théâtre. Trois pièces très certainement inconnues du Serdaigle. Léo avait tablé sur l'intolérance des parents Goyle et sur la difficulté de se procurer de la littérature moldue chez les sorciers pour créer son appât.
Mais bon, pour que ça marche, il fallait déjà qu'il ai le temps de le lancer son fameux appât. Et la fuite perpétuelle de Grégory ne l'aidait pas.
Raaah ! Il revenait toujours au même point !
Plan D, Stupéfier Greg, l'embarquer dans une salle abandonnée, le ligoter pour l'empêcher de fuir, le réveiller et ensuite…
Une main sur son épaule le fit sursauter. Millie, le visage fermé, les sourcils froncés venait de le sortir de ses pensées. La meilleur amie de Léo lui pointa un coin de la Salle Commune d'un geste sec de la tête.
« Les deuxièmes années s'agitent en te regardant, je n'aime pas ça » articula-t-elle silencieusement.
Léo la remercia d'un geste de tête avant de fixer son regard sur les Serpentards de deuxième année et particulièrement sur Draconis Malfoy.
Le fils de Lucius et Narcissa Malfoy.
Son double.
Des cheveux blond platine tirés en arrière avec un sort coiffant, des yeux gris acier, un nez pointu et une peau très pale.
C'était celui qu'il aurait put être. C'était celui qu'il avait été. C'était celui avec qui il avait évité tout contact.
Léo sortit sa plume à papote et la posa en équilibre sur son cahier. Si l'autre venait, il serait prêt.
Depuis son intégration chaotique à la Maison de Salazard Léo avait évité autant que faire ce peut son double. Il ne voulait pas lui parler. Pas immédiatement.
L'Héritier Potter l'avait observé, étudié. Il l'avait écouté parler, avait analysé ses gestes, ses relations, ses amis. Cette attitude obsessionnelle était aussi inquiétante que néfaste. Harry lui avait déjà dit plusieurs fois qu'il fallait qu'il arrête, mais Léo en avait besoin !
Besoin de se revoir jeune, innocent, insouciant.
Il avait besoin de se rappeler une époque où Voldemort ne planait pas sur la tête de sa famille en une terrible épée de Damoclès. Il avait besoin de se souvenir qu'il avait su rire, plaisanter, s'amuser sans avoir à se battre pour redorer le blason bien abîmé de sa Famille.
Étant naturellement parfais, il était mort uniquement après avoir redonner son influence et sa gloire à la famille Malfoy. Il savait que quelque part dans une autre dimension son fils ou son petit fils continuait à faire prospérer la Famille.
Il était fier de ce qu'il avait accomplit. Mais parfois, il aurait préféré ne pas avoir à se battre toute sa vie, il aurait préféré être juste un Héritier normal n'ayant pas à lutter toute sa vie contre la Société à cause de ses erreurs, des positions de son père et d'un Mage Noir fou.
Il avait besoin de savoir que Draconis, que lui d'une certaine façon, avait encore la possibilité d'être ce qu'il n'avait pas pu être. Besoin de savoir que Draconis avait encore le choix.
Et lorsqu'on parle du loup…
Draconis Malfoy s'était levé de son fauteuil et s'avançait, résolut, vers la table de Léo.
- Je m'appelle Malfoy, Draconis Malfoy. Déclara le blond platine en tendant sa main à Léo.
Par Merlin, Murphy et Morgane réunis, que cette scène lui en rappelait une autre, particulièrement ancienne, lorsqu'il avait proposé son amitié à Harry Potter.
Léo sourit et serra la main de son vis-à-vis. Draconis sourit en retour avant de le saluer d'un geste de tête et de repartir vers ses connaissances de deuxième année. Millie lui lança un regard indéchiffrable avant de replonger dans son devoir de potion, laissant le Potter jubiler intérieurement.
Le brunet connaissait les code des Sang-Purs et des Vieilles Familles. Il avait baigné dedans toute sa première vie. Cette culture faisait partit de lui au même titre que les cheveux en pétard, le sarcasme et l'amour du Nutella.
Cette bête poignée de main cachait bien des choses. Draconis, en tant qu'Héritier de sa famille venait tout bonnement de proposer une amitié entre leur deux Maisons. Et Léo, en tant qu'Hértier venait de l'accepter.
Autant dire que ses ennuis chez les Serpents étaient finis !
Évidement, le pouvoir des Héritiers s'effaçait devant celui du Chef de Famille. Et jusqu'à ce que Draconis prenne la place de son père, cet accort resterait parfaitement officieux. Mais Léo se fit la promesse qu'il ferait son possible pour permettre une entente durable entre les deux familles ennemies.
Il voulait que Draconis ai les choix dont il avait été privé par Voldemort et ses plans tordus. Et pour cela il fallait changer le passé dès le début. En acceptant l'amitié Malfoy-Potter notamment.
Oh putain, Harry allait hurler !
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- C'est bien.
- Tu n'es pas… pas content ?
Harry rit en entendant le ton incertain de son jumeau. Celui-ci venait de lui raconter sa poignée de main avec Draco-bis allias Draconis et les conséquences qu'elle aurait.
- Après tant de temps passé ensemble, je pensais que tu me connaissais mieux que ca ! S'exclama le Survivant. Je suis heureux que tu ais accepté cette amitié. Tu dois cependant me promettre que tu arrêteras ta surveillance !
- Promis ! déclara Léo en souriant.
Le lien entre les deux frères avait brusquement évolué la nuit de leur 10 ans. D'un échange purement et simplement audio, ils étaient passés à une communication visuelle. Le Survivant s'assit en tailleur et interrogea son jumeau.
- Tu as avancé dans ton plan ?
- J'ai plusieurs pistes pour le plan Carotte pas Cuite, mais j'ai surtout avancé sur le plan Purée.
Harry ricana. Le plan « Carotte pas Cuite » était le plan pour voler la Pierre Philosophale et shooter Voldemort cette année tandis que le plan « Purée » concernait les Horcruxes.
- Explique moi ca.
- Tu m'as déjà expliqué que Voldy a créé des Horcruxes. Huit Horcruxes. Toi, moi, le médaillon de Serpentard, le diadème de Serdaigle, la Coupe de Poufsouffle, le journal intime, la bague des Gaunts et Nagini.
- Oui et ?
Harry ne voyait pas où Léo voulait en venir.
- Et bien… En fait, avec les événements clés dont tu m'as parlé, on est sûrs de rien. On doit s'assurer du nombre d'Horcruxes et, idéalement, de leur nature. Rien ne nous assure qu'IL en ai déjà fait huit.
- Et je suppose que tu sais comment découvrir cela.
- Héla pourrait nous aider.
Harry laissa sa tête tomber lourdement sur la table mentale où ils étaient installés.
- Mais POURQUOI j'y ai pas pensé AVANT ! Mais quel abruti !
Harry, tout en maugréant dans sa barbe entendait Léo se moquer de lui. Il le méritait sur ce coup là. Franchement, avoir un tel atout dans sa manche et ne pas s'en servir… Andouille !
- Tu sais comment l'appeler ? questionna Léo.
- Oui. Mais elle ne pourra pas rester longtemps. On risque d'être juste niveau temps. Mieux vaut attendre la fête des Morts. Elle pourra rester plus longtemps déclara pensif Harry.
Léo approuva sa proposition avant de couper la communication.
Désormais seul dans sa tête Harry songea au rituel qu'il allait devoir mettre en place pour appeler celle dont il était, supposément, le maître. Comme si la Reine d'Helheim se laissait dicter sa conduite. La bonne blague.
D'ailleurs, en parlant de blague… Est-ce que les Elfes avaient accepté de marcher dans leur combine ? Faudrait qu'il demande à Léo.
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Blabla de fin de chapitre !
Un chapitre centré principalement sur Léo et ses soucis (qui se résolvent pour certains).
Petit point info :
La Isla Bonita de Madona est sortie en 1987. La chanson se classe numéro un dans plusieurs pays comme au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Au Royaume-Uni, la chanson est n°1 du UK Singles Chart pendant deux semaines.
Vous avez échappé à Rusard chantant du Lady Gaga… Pas certaine que Madonna ce soit mieux…
Appel aux lecteurs : si vous avez des idées de blagues faites par les jumeaux, je suis intéressée !
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Réponses aux anonymes :
Lady a : Merci pour ta review. J'espère que tu aimeras ce chapitre et la suite !
Serpent d'Argent : Pour l'intégration à serpentard Léo avait bien un plan. Mais il n'en a pas eut besoin !
Miss No Name : Je prends soin de mes lecteurs !
