L'Univers n'est pas à moi ! On s'en doute. Je ne fais que m'amuser avec !

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blablabla : Pensées

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Bonne lecture !

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Chapitre 53 : C'est la rentrée !

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Léo officiellement Potter, officieusement Black, regardait le paysage défiler sans vraiment le voir. Tout était noyé dans un océan de vert et de brun. Il était de toute façon bien trop plongé dans ses pensées pour en profiter.

Sa rencontre avec Sirius Black avait bien plus perturbé Léo que ce à quoi il s'attendait. Le jeune Serpentard avait été heureux de voir son parrain. Mais il avait été gêné par les ombres qui obscurcissaient régulièrement les iris de l'homme.

Léo et Harry avaient passé un long moment avec Sirius, à discuter de tout et de rien, de la maison et de Poudlard, de leur nouvelle famille et de leurs amis. Ils n'avaient jamais évoqué la famille de Sirius, la Guerre ou l'attaque du 31 octobre.

Les jumeaux avaient également soigneusement éviter le sujet de la gérance de la Famille Black. Sirius ne savait pas que son « mignon petit Bambi » était le nouveau Lord Black. Et plus longtemps il l'ignorerait, mieux cela vaudrait pour les jumeaux et leurs plans. Que Sirius pense que les Black étaient morts avec Walburga. Léo s'occuperait de ses petites affaires en coulisses jusqu'à ce que le rideau se lève.

Et puis pour être parfaitement honnête, Léo ne savait pas comment réagirait Sirius à la nouvelle. Harry lui même l'ignorait. Il avait toujours eut du mal à anticiper les réactions de SON Sirius, alors avec celui-ci… Un Sirius qui n'avait pas vécu Azkaban mais une épreuve tout aussi horrible, si ce n'était pire. L'homme flirtait avec la folie. Comme Bellatrix ou même Narcissa. Plus que la douleur, la consanguinité avait fait des ravages chez les Sang Purs.

C'était quelque chose que Draco avait toujours refusé de voir, mais sa nouvelle vie l'avait obligé à ouvrir les yeux sur cette réalité. L'apport de sang neuf, surtout dans une société aussi fermée que celle des Sorciers était nécessaire. Léo le savait. Il ne s'était jamais senti aussi puissante que depuis qu'il était devenu le fils de Lily Potter née Evans. Plus puissant… et plus équilibré mentalement aussi.

La Société Magique Anglaise était moribonde. C'était désormais une certitude pour le nouveau Lord Black. Il fallait que les choses changent. Léo fit tourner entre ses doigts la petite amulette de chance que lui avait offert Victoria Frobisher pour ses douze ans. C'était un tic qu'il avait lorsqu'il réfléchissait. Harry le lui avait fait remarqué en riant peu avant leur anniversaire.

Léo était désormais Lord Black. Il avait le pouvoir et l'influence qui allait avec. Son siège au Magenmagot était resté inoccupé depuis la mort de Orion Black. Mais dès qu'il le pourrait, dès ses quinze ans, Léo l'occuperait. Et il en faisait la promesse, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour faire bouger les choses et sauver son monde. Entre son talent naturel et ses alliances politiques, il y parviendrait !

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Confortablement allongée, la tête posée sur les jambes de Harry, Sue lisait un épais rouleau de papier de riz jaunis et craquelant. C'était Baa-Chan qui le lui avait donné en lui ordonnant d'apprendre tout son contenu par cœur. Elle devait le connaître sur les bouts des doigts et savoir le réciter à la virgule prêt.

Sue n'avait jamais vraiment su ce qu'elle voulait faire de sa vie. Puis il y avait eut la possession de Ginevra Weasley et la révélation de Harry sur la suivie de Voldemort. Depuis lors la jeune Serdaigle avait prit sa décision. Elle apprendrait les techniques familiales ancestrales et prendrait la suite de sa grand-mère pour devenir « Ekusoshisuto » et aider ses amis dans leurs combats.

Baa-Chan avait accepté de lui enseigner. Sue avait passé l'été à apprendre auprès de son aïeule. Cela n'avait pas été facile, loin de là. La Grand-mère était exigeante, mais elle avait ses raisons. Être Ekusoshisuto était dangereux. Les yōkai n'étaient pas toujours bienveillants. Certains étaient même franchement dangereux.

Il en existait une grande variété. Certains étaient même connus des moldus. Parmi ceux-ci, Sue pouvait nommer les yōkai animaux comme les Tanukis, les serpents, les araignées et les chiens. Il y avait également des Yokai humanoïdes.

Le plus connu était l'Oni, une sorte d'ogre descendant des montagnes, ayant une peau rouge, bleue, marron ou noire, deux cornes sur la tête, une large bouche remplie de crocs et qui seulement revêtu d'un pagne en peau de tigre. Il portait souvent un kanabō en fer ou une épée géante. Les oni étaient la plupart du temps décrits comme des êtres démoniaques dans les récits folkloriques moldus, mais ils pouvaient occasionnellement personnifier une force naturelle ambivalente. Celui que Sue avait rencontré avec Baa-Chan avait été très sympathique et avait partagé la cérémonie du thé avec elles.

Les cousins des Onis étaient les Tengus. Ressemblant quelque peu aux gobelins, ils avaient plusieurs pouvoirs surnaturels et des connaissances particulièrement poussés en arts martiaux. C'étaient des démons extrêmement dangereux, rusés et cruel. Mieux valait ne jamais avoir affaire à eux.

D'autres yokai étaient des humains ordinaires à l'origine. Ils avaient été transformés en quelque chose d'horrible, de grotesque à cause d'un état émotionnel extrême ou d'une malédiction des Kamis. La dernière catégorie était, aux yeux de Sue, les plus amusants. C'était les tsukumogami, des objets domestiques prenant vie lors de leur centième anniversaire. Il y avait des sandales de paille, des lanternes en papier, des vieux parapluies et même des bouilloires ! A quand l'horloge de grand-mère ?!

Lorsque Sue connaîtrait tout des Yokai, leurs noms, origines, aliments favoris, alors à ce moment là, et seulement à ce moment là, elle pourrait, sous la surveillance de Baa-Chan essayer de prendre contact avec un Yokai. Peut-être un esprit protecteur des rizières ou des foyers. La grand-mère déciderait.

De toute facon, Sue avait encore du boulot avant d'en etre là.

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Harry, les yeux dans le vide, son casque audio fermement fixé sur son crane, ACDC à fond dans les oreilles laissait ses pensées vagabonder. Jusqu'à présent le voyage s'était très bien passé. Pas de pluie, pas d'arrêt anormal, pas de Détraqueurs. Pas de Rémus Lupin non plus d'ailleurs… En même temps, Dumby n'avait aucune raison de l'appeler étant donné que Sirius ne s'était pas évadé d'Azkaban…

Si Rémus n'était pas là, il ne rencontrerait jamais Tonk.. Et le petit Teddy ne viendrait jamais au monde ! Foutu effet Papillon.

Distraitement, le Poufsouffle jouait avec une mèche des très longs cheveux de Sue. Son amie le prenait pour un oreiller depuis le début du voyage.

Peut-être que cette année, il pourrait avoir une scolarité tranquille. Sans monstres, sans Voldy, sans fous furieux… Tranquille. Juste les études, les amis, les sorties à Pré-au-lard et le Quidditch. Mouais. Enfin… Si les magouilles des jumeaux réussissaient, la fin d'année serait marquée par le passage des BUSEs de Runes et Sortilège pour Harry et de Métamorphose pour Léo.

Cela allait être fun. Surtout la tête des examinateurs lorsqu'ils verraient débarquer deux gamins de treize ans. Harry laissa échapper un ricanement tandis que dans ses oreilles, ACDC laissait place à Suzette de Dany Brillant.

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Se rasseyant après avoir acheter un paquet de Dragées surprises, Milli jeta un coup d'œil dans son compartiment et sourit. Blaize était allongé de tout son long, chouté aux somnifères, les jambes dans le vide et la bouche ouverte. Léo avait quitté son observation de la fenêtre et lisait désormais un épais bouquin de cuir rouge dont le titre commençait par « Lord o... ». Harry, perdu dans ses pensées, écoutait sa musique en laissant parfois échapper un ricanement diabolique et flippant. Sue apprenait par cœur un pavé écrit en idéogrammes et squattait les jambes de son ami.

Leur Quintet ne collaient pas franchement aux habitudes des étudiants de troisièmes années, piailleurs et bruyants qui jouaient aux cartes en braillant et qui échangeaient souvenirs et photos de vacances.

Non, ils n'étaient pas comme les autres.

Mais c'était cool et Milli ne changerait cela pour rien au monde.

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Flora était tendue. Ses entrailles étaient nouées depuis qu'elle avait franchis les grandes portes du Hall et depuis lors, la jeune fille était tendue comme la corde d'un arc. Elle savait, sans même la regarder que sa jumelle était dans le même état qu'elle.

Tentant de calmer son stress montant Flora repensa aux conseils de son père. Elle n'avait rien fait de mal et n'avait rien à craindre. Le sang ne faisait pas tout, loin de là. L'important était de faire bonne impression et de rester calme dans toute circonstance.

Flora sentit une main se poser sur son épaule et sursauta assez violemment. Elle se retourna et vit la mine inquiète de Anna. La jeune Née-de-Moldue avait fait la rencontre des jumelles dans le train et avait immédiatement sympathisé.

- Ca va aller ?

Flora hocha doucement la tête en offrant un tout petit sourire à sa nouvelle amie. Elle avait l'impression que si elle ouvrait plus la bouche, l'angoisse allait la faire vomir.

L'arrivée des fantômes et la chanson du choixpeau ne permit pas à Flora de se détendre. Au contraire, elle commença à trembler sous le stress et la peur.

Les premiers élèves furent appelés et répartis. L'ambiance était festive, les applaudissements résonnaient sous le ciel enchanté.

- CARROW, Flora !

Tremblant sur ses jambes, la première année s'installa sur le tabouret. Elle n'aperçut pas le sourire encourageant du Professeur Macgonagall. Elle se concentrait uniquement sur les portes de la Grande Salle et le nœud de bois en forme d'étoile qu'il y avait sur l'un des battants. Cependant, malgré toute sa volonté pour ne pas regarder les élèves, Flora vit les visages fermés et les reflets haineux dans les prunelles des plus âgés.

Lorsque le Choixpeau lui tomba sur les yeux Flora maudit une énième fois les aînés de son père.

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- Je suis heureux d'accueillir parmi nous deux nouveaux enseignants. Tout d'abord le professeur Lupin qui a bien voulu se charger des cours de Défenses contre les Forces du Mal.

Il y eut quelques applaudissements plutôt tièdes. Forcément, après le génialissime Professeur Brook, Les attentes des étudiants étaient très hautes. Les élèves craignaient d'être déçus et de retrouver des bouses comme Lockard, Quirrel ou même Al'Raloff que Neville avait dut supporter lors de sa première année.

Cependant certains élèves applaudirent de bon cœur. Parmi ceci, le quatrième année remarqua qu'il y avait les jumeaux Potter. Neville s'interrogea vaguement sur enthousiasme de ses amis d'enfance mais relégua cette pensée au fond de son esprit dans la boite déjà bien pleine, regroupant les bizarreries Potteriennes.

Remus Lupin était un homme mince et sec. Ses yeux ambrés étaient soulignés de larges cernes bleuâtres. Ses cheveux châtains aux reflets miels à la lueurs des bougies étaient ébouriffés. Neville lui trouvait l'air d'un homme qui vient de passer la nuit à faire la fête…

Son long manteau noir à l'encolure finement brodée de fils pourpre étaient entrouvert sur une chemise gris perle et une cravate noire tout ce qu'il y avait de plus moldu. Cela fit sourire Neville.

-Hey, regarde Snape souffla Dennis à Neville.

Le beau-père de Neville, même si personne ne le savait parmi les élèves, regardait fixement Lupin. Il était de notoriété publique qu'il briguait le poste de DCFM mais même Neville -qui commençait à franchement bien connaître Severus- fut surprit de l'expression de son visage. Plus que la colère, c'était le dégoût qui déformait les traits de son visage maigre et pale.

- Quand à la seconde nomination, reprit Dumbledore lorsque les applaudissement se furent évanouis, je dois d'abord vous informer que le professeur Brulopot qui enseignait les Soins aux Créatures Magiques, a pris sa retraite afin de pouvoir préserver les derniers membres qu'il lui reste.

Neville laissa échapper un petit « Oh ! » désappointé. Il aimait beaucoup le vieux Professeur. Silvanus Brûlopot était excentrique, sympathique et aimé des élèves. Il est passionné des créatures magiques, mais il avait eu tendance tout au long de sa carrière à sous-estimer les créatures les plus dangereuses comme le Crabe de Feu ou l'Occamy. La dernière fois que Neville l'avait vu, en juin dernier, il ne lui restait qu'un bras et la moitié d'une jambe. Tout le reste était constitués de prothèses enchantées.

- Je suis cependant ravi de vous annoncer que cette discipline sera désormais enseignée par Rubeus Hagrid qui a accepté d'ajouter cette nouvelle responsabilité à ses fonctions de garde-chasse.

Neville, Dennis et Svetlana échangèrent un regard stupéfaits puis ils se joignirent avec enthousiasme aux applaudissements tumultueux qui accueillirent la nouvelle, en particulier à la table des Lions. Le Quatrième année se pencha pour mieux voir Hagrid : le teint écarlate, les yeux baissés sur ses énormes mains, il avait un large sourire qui dissimulait sa barbe noire et hirsute.

-On aurait pu s'en douter, s'exclama Dennis en frappant du poing sur la table. Qui d'autre aurait pu nous faire acheter un livre qui mord !?

Lorsque Dumby reprit la parole, les trois amis remarquèrent que Hagrid s'essuyait les yeux avec un coin de nappe.

- Je crois vous avoir dit l'essentiel, conclut Dumby. Que le festin commence !

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- Les Carrows ont tué mes oncles !

- Bordel Olivier ! Elles, elles n'y sont pour rien ! S'écria Percy, sérieusement fatigué par toute cette histoire.

- Alecto et Amycus Carrow…

- Ne sont pas HESTIA et FLORA Carrow, coupa Percy. Bon sang, mais écoute toi, on dirait un … un… J'ai même pas de terme pour décrire ca poliment ! Tu mets les gosses dans le même sac que leurs oncle et tante ! Réveille toi Olivier ! Elles n'étaient même nées quand les mangemorts ont attaqué ta famille ! La gamine en bas qui vient de s'effondrer en larme dans les bras de Longdubas est INNOCENTE du crime dont tu l'accuses !

- C'est une…

- Ne finit pas cette phrase Dubois, menaça Percy la main crispée sur sa baguette. Tu ne veux pas écouter ce que j'ai à te dire, soit. Mais réfléchit juste à cela. Ma grand-mère était une Black. Bellatrix Lestrange est née Black. Si elle est coupable, en suivant ton raisonnement, je suis coupable également car nous somme liés. Déclara très froidement et très calmement Percy avant de sortir du dortoir et de dévaler les escaliers.

Olivier l'avait franchement mis sur les nerfs. Ca lui donnait envie de frapper quelqu'un. Dans la Salle Commune, il ne restait plus que Neville avec la petiote de première année dans les bras. Lorsqu'il s'approcha, Percy s'appercut que celle-ci, les joues encore humides de larmes dormait, callée contre l'Héritier Longdubas.

- Comment va-t-elle ? Demanda le Prefet en Chef à voix basse.

- Épuisée et à bout de nerfs. Tu as accès au dortoir des filles ?

-Non. Pourquoi j'aurais… ?

- Préfet en Chef. Ca ne m'arrange pas du tout. La petiote s'est endormie sur moi et je peux pas aller la mettre dans son lit.

Percy leva les yeux vers l'horloge murale de la Salle Commune. A peine 10 heures. Pour un retour de vacances les gens étaient vraiment allés se coucher tot.

- Svetlana ne peut pas…

- On s'est engueulé à propos des Carrow.

- Toi aussi… soupira Percy. Bon, tu penses pouvoir la porter ?

Neville hocha la tête avant de se redresser. Percy l'aida à installer Hestia sur son dos avant de faire signe au quatrième année de le suivre. Puisqu'aucun d'etre eux ne pouvait aller coucher la petiote dans son dortoir, qu'il était hors de question de la laisser dormir seule dans la salle commune et que les canapés étaient beaucoup trop désagréables pour y dormir, Percy allait improviser.

Le rouquin aux lunettes en écailles de tortue quitta la Salle Commune et prit la direction du Hall. Il s'arrêta devant un tableau représentant une jolie nymphe accompagnée par une biche et murmura doucement le mot de passe.

Les Préfet et Préfète en Chef s'investissaient beaucoup plus que les « simples » préfets. Ils patrouillaient un peu plus et surtout devaient gérer les autres préfets, établir les rondes et participer aux réunions pédagogiques. Ils passaient donc beaucoup de temps hors de leurs dortoirs et rentraient régulièrement largement après le couvre feu.

Afin d'éviter de déranger tout leur dortoir à chaque fois, les Préfets en Chefs avaient chacun une chambre particulière à proximité du Hall. C'était là que Percy avait emmené Neville et sa charge.

Les deux garçons déchaussèrent l'enfant avant de l'allonger sous la couette. Sa robe serait toute froissée le lendemain, mais cela n'avait aucune importance.

- Je suppose que tu restes là ? demanda Percy à Neville.

- Vaut mieux qu'elle retrouve un visage amical demain, au lieu d'une pièce inconnue.

- Je me doutais que tu dirais ca, sourit Percy.

Il transforma le large fauteuil présent dans la pièce en matelas avant de changer les coussins en couvertures.

- Et voilà.

- Merci. Et toi ? s'inquieta Neville.

- Je vais faire une ronde dans le château et après je me débrouillerais, t'inquiète pas, répondit Percy avant de quitter la pièce.

Poudlard était un château magnifique, plein de couloirs et d'alcôves. Après avoir fait sa ronde, le rouquin s'installa dans un petit renfoncement et observa par la fenêtre le parc à la lueur de la Lune. Glissant la main dans son col, Percy en ressorti une chaînette d'argent au bout du quel pendant un petit scarabée de jade. Le pendentif lui avait été donné durant son voyage en Égypte par un vieil Égyptien alors que la famille Weasley sortait de la Grande pyramide de Gizeh. L'homme avait fourré le bijou dans la main de Percy avant de disparaître dans la foule.

Le Griffondor n'avait pas comprit pourquoi l'homme lui avait donné ce pendentif. Il n'avait pas eut le temps de lui demander.

Faisant machinalement roulé le scarabée entre ses doigts Percy replongea dans ses souvenirs d'été. Lorsque le port-au-loin International s'était posé en Egyspte, une sensation de malaise diffus avant envahis Percy. Ce sentiment n'avait cessé de grandis jusqu'à ce qu'ils visitent les Pyramides de Khéops.

Le Griffondor savait pertinemment que son esprit avait… « bugué », à défaut d'un meilleur terme lorsqu'il était entré dans la Pyramide. Il se souvenait être entré dans l'immense bâtiment et d'en ressortir. Entre les deux, c'était le vide absolut.

Il ignorait ce qui s'était passé. Aucun membres de sa famille n'avait dit quoi que ce soit dont le Prefet en chef supposait que … son corps… avait continué d'agir normalement.

Etait-ce une crise de somnambulisme, une possession ? Il l'ignorait. Le pire était que ces épisodes de « blanc » l'avaient frappé à plusieurs reprises durant son voyage en Egypte, sans que personne ne remarque quoique ce soit. Et cela terrifiait Percy.

Percy expira lentement et profondément, évacuant l'angoisse qui l'avait saisi en même temps que ses souvenirs. Maintenant qu'il était de retour à Poudlard, Percy irait discrètement se renseigner sur ses symptômes. Et si ça recommençait, il en parlerait à quelqu'un.

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Pétunia mordillait le bout de son stylo. Elle était inquiète. Très inquiète.

Les finances du Black Bee étaient à la limite du rouge. Les clients se faisaient rares. Seuls les habitués restaient. Si la tendance ne s'inversait pas rapidement, elle ne pourrait plus payer Max,son cuisinier. Et si cela empirait, elle devrait même mettre la clé sous la porte.

C'était la merde. Carrément la merde.

Mais bon, c'était la rentrée, les étudiants ne connaissaient pas encore le coin. D'ici quelques semaines, la salle du Black Bee serait pleine de nouveaux clients qui renfloueraient les caisses, tenta de se rassurer Pétunia.

En attendant la situation était limite.

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Allongé dans son lit, Dudley relisait mollement son cour pour le lendemain. Mr Sintrak, le professeur de mécanique était un salopard complet qui collait systématiquement un putain de gros DS archi compliqué le premier jour de la rentrée.

Mais très honnêtement le voyant n'avait pas la tête à ça. Il connaissait de toute façon déjà le sujet. Non, ce qui prenait vraiment la tête à Dudley, c'était ce foutu acte de naissance qui le narguait depuis son bureau.

Si Marc Granger était le père de Dudley, l'adolescent savait qu'ils ne partageaient pas de sang. Cela n'avait jamais dérangé le voyant. En fait, il s'en foutait complément. Marc l'avait élevé, soigné, grondé, aimé, adopté. Le dentiste était son PERE.

Et cela faisait terriblement écho à Star Wars… songea Dudley en ricanant.

Cependant le jeune homme était curieux. Qui donc était son père biologique ? Qui donc était l'homme qui partageait la moitié de son patrimoine génétique ? D'où venait-il ? Que faisait-il ? Pourquoi était-il parti ?

Les questions et théories tournaient dans la tête de Dudley, depuis le commentaire de Hermione sur sa ressemblance avec Marjorie. Sa mère avait-elle été la maîtresse d'un homme marié qui l'avait laissé tombée lorsqu'elle était tombé enceinte ? Etait-il mort ou vivant ? Pourquoi le visage de sa mère se fermait-il lorsqu'il tentait, doucement d'amener le sujet sur la table ? Si son père biologique était vivant, Dudley avait-il des demi-frères ou sœurs ? Marge en savait-elle plus ? Avait-elle un lien avec son géniteur ? Et …? Si…? Où…? Comment…?

Grognant Dudley roula sur le ventre et se redressa. Il s'assit en tailleur sur son matelas et tira à lui la bougie de communication. Il fallait qu'il contact Gemna. Sa mentor dans l'Art ardu de la Divination saurait quoi faire. Avec son aide, il parviendrait à en savoir plus.

La flammèche crépita et dansa au bout de la mèche de la chandelle. Dudley y lancha une pincée de poudre de Cheminette.

- Gemna Pomfresh !

La flamme vira au vert un bref instant avant qu'un « Quoi gamin ? » résonne dans la pièce. Le jeune voyant sourit.

- Bonjour aussi la vieille.

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Blabla d'auteur :

BONNE ANNEE !

Oui, je sais, je devais poster pour Noël… Une petite dizaine de jours de retard, ca passe…

Merci à tous, lecteurs de toujours ou petits newbies qui viennent de prendre le train en route ! Vos reviews me font culpabiliser à mort pour ne pas poster plus vite… Mais ca me réconforte aussi. Malgré la lenteur des post, vous etes toujours là. Et de plus en plus nombreux ! C'est merveilleux.

Vocabulaire :

Un kanabō est un gourdin ou matraque pointu ou à pommeau utilisé dans le Japon féodal comme arme par les samouraï et leurs vassaux