Disclamer et notes : cf. « avant -propos », svp.

Remerciements : Merci à Artoung et à Cyzia pour m'avoir donner leurs avis d'auteuzes talentueuses ! (avec la rime, s'il vous plait ! lol)

Dédicace : au Marchand de Sable qui, décidément m'en veut, ces temps -ci ! Quand vous le verrez dites -lui bien que je suis désolée (même si j'ignore pourquoi il est fâché !) et surtout insistez sur le fait que je ne dirai pas non à des heures de sommeil supplémentaires ! J'en ai grave besoin… ; -)


RAR :

Aujourd'hui pas de rar, désolée sinon j'aurais été encore plus en retard !

Donc un millier de mercis à : Suzaku no miko 1, Lilounatic, Oxaline, Artoung (toutes mes félicitations à Harry ! Et Fred ? Pas trop déçu ? Biz et encore merci.), Lee -NC -Kass (Monica Bellucci ? Oh oui ! Au fait, j'ai bien compris ? C'est juste un délire et en fait, Lee -NC -Kass est une seule et même personne ?) inouko, crystal d'avalon, Vif d'or (Ding -dong ! Il est 23h ! Cool !), Luna Tachibina (la même idée de scénario ? C'est dingue ! Et tu continues à l'écrire ?), eliane, Llily B. (c'est pas que les chibi eyes n'ont pas marché mais en ce moment je dors debout… j'ai pas dû les voir ! lol), lily's flowers, tchaye, ayame, Shima -chan, zaika, Cyzia (j'ai bien eu les correction ! Merci encore.), lilly.malefoy, ayuluna, onarluca, Milii.

Et en plus des mercis, je vous fait un max de poutoux à tout le monde!(oh la, j'aurais besoin de mon labello après ça ! lol)

Si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse et je vous remercie d'avoir lu puis reviewé.


Note de Reyn : Beaucoup de gens se sont plaints en disant que les pensée de Potter ressemblaient tellement à celles de Malfoy que c'était comme lire deux fois le même chapitre et que donc c'était chiant. Je vais juste me contenter de froncer les sourcils parce que forcément ces gens n'ont pas compris qu'elle était mon intention pourtant évidente.


CHAPITRE SEPT : Un Serpent !

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-

A 23h20, Malfoy poussa la porte de la Salle sur Demande.

- C'est pas trop tôt, la fouine ! On était sur le point d'organiser une battue !

La tête de Malfoy se tourna vivement du côté d'où venait la voix de Weasley.

- Qu'est -ce qu'ils font ici ? demanda -t -il, énervé.

Ron ignora la question et continua à se plaindre.

- Gabe avait dit 23h. Tu as vingt minutes de retard !

Malfoy eut un petit sourire dédaigneux :

- C'est là où tu te trompes, la belette ! Il a dit vers 23h. Et il me semble bien que 23h20 se situe dans ce laps de temps.

- Il a raison, dit Gabe en souriant.

Lui -même utilisait souvent cette excuse à la maison mais cela ne l'empêchait pas d'avoir quand même des ennuis. Le fait de voir son père l'utiliser aujourd'hui lui donnait un sacré avantage pour plus tard !

- Bon dépêche -toi et ferme cette porte, Malfoy, soupira Harry. On va pas y passer la nuit.

Cependant, le Serpentard ne bougea pas.

- Vous n'avez pas répondu à ma question. Qu'est -ce qu'ils font ici ?

Harry regarda Ron, Hermione et Mack. Ce fut Hermione qui répondit:

- Nous sommes ici en tant que soutien moral.

- Foutaises. Si j'avais su que toute la maison Gryffondor était invitée, je serai venu accompagné, moi aussi. Mais comme personne n'a pris la peine de me prévenir, je pense que je vais partir.

Sur ce, Malfoy se retourna mais avant qu'il ne puisse franchir la porte, quelqu'un tira sur sa robe. Il fit volte -face pour lancer un sort à l'insolent mais il se retint quand il vit que c'était son fils.

- Père, s'il te plait, reste et écoute -moi. Mack est ici pour m'aider. Oncle Ron et Tante Hermione sont là pour soutenir papa.

- Et pour nous assurer que tu ne vas pas lui effacer la mémoire, ajouta Ron.

- En fait, nous sommes ici pour maintenir la paix, précisa Hermione. C'est vrai que depuis que tu es Préfet en Chef, tu es plus calme en présence de Harry mais nous avons remarqué que cette histoire de paternité était un sujet sensible entre vous. J'ai l'impression que tu as gardé ton calme dans la Grande Salle à cause de tous les professeurs présents. Mas ici, il n'y a personne pour vous retenir. C'est pourquoi nous sommes là.

- Pourquoi ? Pour mieux prendre le parti de Potter si les choses tournent mal ? s'enquit Malfoy avec un soupçon.

- En fait, Ron sera du côté de Harry tandis que je serai de ton côté. Non seulement pour te soutenir mais aussi pour être sûre que Ron reste tranquille, ajouta la jeune fille en jetant un petit coup d'œil vers le Roux. Je pense que ça équilibre les choses.

Malfoy fronça les sourcils alors qu'il réalisait qu'Hermione avait raison. Ils étaient de retour à Poudlard depuis quelques mois seulement mais il s'était habitué au fait d'être souvent d'accord avec elle, sûrement parce qu'ils étaient tous les deux Préfets en Chef. Mais être habitué à cet état de chose ne voulait pas dire qu'il appréciait.

- S'il te plait, Père ? supplia Gabe en tirant de nouveau sur la robe du Serpentard.

- Gabriel, les Malfoy ne supplient pas, soupira ce dernier.

« Je reste seulement par ce que je suis curieux » pensa -t -il.

Malfoy regarda autour de lui pour la première fois et nota qu'il n'y avait aucun objet lourd, coupant ou contondant. En fait, il semblait qu'il y avait de la moquette au sol et aux murs. A part la grande table au milieu et les chaises autour, la salle était complètement vide.

« Comme par hasard, le Trio Parfait a pensé à tout, putain ! Comme si j'allais faire quoi que ce soit ! C'est cet enfoiré de Weasley qu'il faut surveiller » songea Malfoy en soupirant, agacé.

- Ok, maintenant que nous sommes tous là, je suppose qu'on peut commencer, déclara gaiement Gabe.

- Une minute ! coupa Ron. Et sa baguette ?

Malfoy le fusilla du regard.

- Ron a raison, approuva Harry. Je propose que tout le monde à part Gabe dépose sa baguette.

Ron, la mâchoire pendante, dévisagea Harry, furieux.

- Ok, dit Malfoy en haussant les épaules. J'accepte dans ce cas.

Il se saisit de sa baguette et la lança sur la table devant lui, bientôt imité par Hermione, Harry et Mack. Puis tous les regards se tournèrent vers Ron.

Ce dernier grogna et jeta sa baguette sur la table avec une expression de défaite. Mack se leva précipitamment et réunit les baguettes avant d'aller les déposer dans un coin.

Gabe s'assit en face de ses parents, un sourire aux lèvres et engagea la conversation :

- Alors, avant que je ne commence, avez -vous des questions ?

- Oui ! répondit Ron d'une voix forte.

- Je crois qu'il s'adressait à Malfoy et moi, souligna Harry calmement.

Ron fit la moue et s'affaissa sur sa chaise.

- En effet, la belette, tu devrais savoir rester à ta place et te taire, ajouta Malfoy avec dédain.

- Malfoy ! gronda Hermione.

Ron, lui, se contenta de faire un doigt d'honneur au Serpentard.

- Ron !

Juste au moment où une dispute entre les trois semblait sur le point d'éclater, Gabe bondit de son siège en criant avant de tapoter son corps. Le groupe cessa toute activité pour le fixer comme s'il était devenu cinglé.

Gabe plongea la main dans sa robe, retira rapidement quelque chose de l'intérieur et le balança sur la table.

Hermione poussa un petit cri alors que les autres reculèrent leur chaise.

- Tout va bien, les rassura Gabe. C'est Nyoka. Elle a entendu la voix d'Oncle Ron et…

- Qu'est -ce que c'est ? demanda Malfoy en se penchant vers la table.

- C'est un serpent, répondit Harry, en se penchant encore plus.

Hermione et Ron, eux, préféraient restés éloignés.

- Gabe, qu'est -ce que tu fais avec un serpent dans ta robe ? s'enquit la jeune fille d'une voix lente.

- Elle est moi, répondit Gabe, sur la défensive alors que le serpent se dirigeait vers Harry.

- Salut, dit Harry en tendant la main pour caresser la tête du reptile.

- Ah. Tu dois être Père Harry. Je ne t'ai pas encore rencontré dans le futur. Je m'appelle Nyoka. Heureuse de te rencontrer, répondit le serpent.

- Gabe, les serpents ne sont pas autorisés en tant qu'animal de compagnie à Poudlard. Ils ne figurent pas sur la liste, fit remarquer Hermione, les yeux toujours sur le serpent.

- Je l'ai trouvée. Elle était blessée. Je ne pouvais pas la laisser là -bas, contra Gabe.

- Où l'as -tu trouvé ? demanda Ron, curieux tout en observant Harry et le serpent discuter.

- Elle vient de la Forêt Interdite, expliqua Harry, interrompant sa conversations avec le reptile. Gabe l'a trouvée à l'orée du bois pendant un de ses cours de Soins aux Créatures Magiques.

Les yeux de Malfoy passèrent de Nyoka à son fils.

- Tu es un fourchelang, n'est -ce pas ? dit -il d'un ton accusateur.

- Bien sûr, répondit Harry, tout fier. Ça vient de moi, ajouta -t -il en rendant le serpent à son maître.

Le Blond se renfrogna tandis que Nyoka se déplaçait de Gabe vers Ron.

- En fait, ça vient de vous deux, dit Gabe en regardant ses parents.

Harry fronça les sourcils.

- Comment ça ? Malfoy n'est pas un fourchelang. Tu en es un ? lui demanda -t -il.

- Absolument pas. Je ne sais pas de quoi parle Gabriel, déclara Malfoy, un tantinet en colère.

- Vraiment ? insista Harry, soupçonneux.

- Ecoute, Potter, je pense que je suis au courant de mes compétences magiques. Parler aux serpents n'en fait pas partie, dit Malfoy en croisant les bras.

- Bizarre… coupa Gabe. A mon époque, tu es capable de parler aux serpents. Peut -être que Harry te l'a appris.

Ce dernier ouvrait la bouche pour faire remarquer qu'il doutait que le fourchelang puisse être enseigné quand Ron l'interrompit :

- Euh… Qu'est -ce qu'il fait ? s'enquit -t -il nerveusement parce que le reptile se glissait à l'intérieur de sa manche.

- Franchement, Oncle Ron… C'est « elle », pas « il ». Et puis elle vient te voir parce qu'elle t'aime bien.

Harry, Malfoy et Mack explosèrent de rire en voyant le teint verdâtre de Ron qui fit un bond avant de secouer ses vêtements pour se débarrasser de l'intrus.

Mais Hermione, elle, fronça les sourcils quand elle remarqua le regard de connivence que s'échangèrent Harry et son fils.

- Harry James Potter, rappelle ce serpent tout de suite ! cria -t -elle avant de se lever pour aider Ron.

- Ce n'est pas moi qui l'ai envoyée après lui ! C'est Gabe ! s'exclama Harry en tendant un doigt accusateur.

- MOI ? C'est toi qui discutais avec elle tout ce temps !

- Ce n'est pas parce que je discutais avec elle que…

- AAAHHHH ! hurla Ron. Il se glisse dans mon pantalon. Rappelez -le ! RAPPELEZ -LE !

Malfoy tomba de sa chaise tant il riait. Entendre la belette crier comme une fille c'était trop !

Quant à Harry et Gabe, ils rigolaient trop pour pouvoir donner un ordre en fourchelang et s'étaient résignés à maintenir Ron afin de chercher le serpent pour le déloger.

Malfoy, lui avait l'impression de mourir à cause du manque d'oxygène étant donné qu'il n'avait plus la force de respirer convenablement entre deux éclats de rire.

Après plusieurs moments intenses, Nyoka comprit enfin que sa présence n'était pas voulue et elle ressortit par le bas du pantalon de Ron avant de se diriger vers un coin d'où elle pouvait fixer le Roux méchamment.

- Oncle Ron, regarde ce que tu as fait ! Tu l'as vexée ! Tu devrais t'excuser, râla Gabe.

- Il est HORS DE QUESTION que je m'excuse auprès de cet animal REPUGNANT ET VISQUEUX ! SURTOUT qu'il m'a VIOLENTE d'au moins DIX FAÇONS DIFFERENTES ! Et si JAMAIS tu envoies cette CHOSE après moi ENCORE une fois, je….

Malfoy se plaça entre lui et Gabe en un instant.

- Je t'interdis de le menacer, la belette, surtout quand tu sais parfaitement bien que c'est Potter qui est à blâmer, dit le Serpentard d'une voix tranchante.

- Bouge de là, la fouine ! Pour une fois, cela ne te concerne pas !

Ron plaça sa main sur l'épaule de Malfoy pour le pousser sur le côté mais Harry le stoppa en secouant la tête.

Malfoy fit un pas vers Ron.

- Tu as tort, Weasley. Si tu provoques quelqu'un de ma famille, tu me provoques aussi. Compris ?

Là, Ron était vraiment en rogne. Il se dégagea de la prise de Harry pour balancer son poing dans la figure de Malfoy mais il fut arrêté par Hermione, cette fois.

- RON, NON ! cria Harry en se plaçant devant le Serpentard.

- MAIS BORDEL, QU'EST -CE QUE TU FOUS, HARRY ? EST -CE QUE TOUT LE MONDE A PERDU LA BOULE ? CE N'EST PAS PARCE QU'UN GARÇON DIT ETRE TON FILS ET CELUI DE MALFOY, QUE TU DOIS PROTEGER CE CONNARD !

- Ce n'est pas ça, dit Harry d'un ton calme en restant toujours devant Malfoy et Gabe. C'est juste que Nyoka appartient à l'une des espèces les plus mortelles au monde et si tu frappes Malfoy… Et bien, regarde -la, Ron !

Tout le monde baissa les yeux vers l'endroit qu'indiquait Harry et vit le serpent en position d'attaque à quelques centimètres de la cheville de Ron.

Avec un cri, Ron sauta sur la chaise la plus proche sous les sifflements furieux de Nyoka.

- Elle a dit qu'elle nous considère tous les trois comme ses maîtres, même Malfoy, bien qu'il ne parle pas encore sa langue. Et si jamais tu touches à l'un d'entre nous, tu es mort, déclara Gabe d'un ton tranquille comme s'il décrivait la météo.

- Tu as laissé un serpent venimeux se glisser dans les vêtements de Ron ? s'écria Hermione, furieuse.

Gabe haussa les épaules en s'installant sur son siège.

- Enfin, ce n'est pas comme si elle allait le blesser. Elle jouait, c'est tout. Tu sais, Tante Hermione, les animaux ne sont pas aussi stupides que les gens veulent bien le croire. Elle ne l'aurait jamais mordu en sachant que c'était l'ami de mon père.

Harry se retint de sourire alors qu'Hermione ouvrit et referma la bouche, incapable de trouver une répartie.

Malfoy, lui, n'avait aucune raison de se cacher et il se mit à rire ouvertement.

- Franchement Granger, même moi, je le savais. Les livres ne peuvent pas tout t'apprendre, n'est -ce pas ? Peut -être que si tu élargissais ton horizon au -delà de la bibliothèque, Weasley aurait une chance de te demander de sortir avec lui. Surtout qu'il ne peut trouver personne de mieux.

A ces mots, les joues d'Hermione se colorèrent d'un ton rouge tout nouveau qu'on n'avait encore jamais vu avant alors que Ron, lui, prenait l'air d'un psychopathe.

- Bon, pourrai -je enfin poser ma question ?

- Bien sûr, Oncle Ron. Que veux -tu savoir ? demanda Gabe.

- Qu'est -ce que vous faites tous, ici ? Je veux dire, je pensais que les voyages dans le temps étaient interdits. Et pourquoi avez -vous tous été envoyés à Poudlard ? Compte tenu qu'ici, il y a beaucoup de gens qui seraient plus qu'heureux que de contacter La Gazette du Sorcier.

En disant cela, Ron jeta un regard en biais vers Malfoy qui se contenta de l'ignorer.

- Euh… commença Gabe en jetant un coup d'œil vers Malfoy et Hermione. J'ai juré le secret sur ce type d'informations.

- Quoi ? Pourquoi ? demanda Ron.

Il se tourna vers les autres et nota qu'Hermione faisait tout pour éviter son regard tandis que Malfoy arborait un sourire bien méprisant.

- Vous savez ! accusa -t -il.

- Etre Préfet en Chef donne bien des avantages… bien plus qu'être Préfet. T'es pas d'accord, Granger ? déclara Malfoy d'un ton moqueur.

- Donc Harry et moi sommes les seuls à ne pas savoir ce qui se passe ? J'exige que vous nous disiez tout, maintenant !

- Weasley, tu n'es pas en position de faire de telles exigences !

- Je m'en moque ! s'écria Ron avant de se retourner vers Harry. Allez, mec ! Toi aussi, tu détestes ne pas savoir ! Tu t'énerves toujours quand Dumbledore te cache des informations !

- Bon, ok, soupira Harry. Ce n'est pas comme si on allait tout raconter autour de nous. En plus, je suis sûr que Dumbledore sait déjà tout à propos de Gabe, Malfoy et moi.

- Il a raison, dit Gabe en lançant un regard suppliant du côté de sa tante et de son père.

- Je suppose qu'on ne risque pas grand -chose, admit lentement Hermione.

- Super ! s'exclama Gabe alors que Mack lui jeta un regard entendu. Ok… euh, en fait, si tout le monde est ici, c'est un peu de ma faute.

- Notre faute, tu veux dire, corrigea Mack.

- Tu as hérité de Potter le besoin de jouer les héros ? voulut savoir Malfoy.

- Pas du tout ! Les problèmes ont tendance à me tomber dessus ! Bref, je ne peux pas vous donner tous les détails mais ce qui est important à savoir c'est que Poudlard n'est plus sûr à mon époque.

- Quoi ! Pourquoi pas ? s'exclama Ron. Qu'est -ce que vous avez fait, tous les deux, bon sang ?

- Rien du tout ! En fait, le problème nous est tombé dessus alors qu'on était là par hasard et nous avons prévenu Dumbledore avant qu'il ne soit trop tard. Nous envoyer ici était une décision de dernière minute pour sauver les étudiants du désastre, expliqua Mack.

- Où sommes -nous quand tout ça se passe ? s'enquit Harry.

- Et bien, tu remplaces le professeur de Défense Contre les forces du Mal, répondit Gabe. Et c'est toi qui nous as tous envoyés ici. Je ne pense pas que Père sera très content parce qu'envoyer 300 étudiants à travers le temps est un sortilège très risqué… sans parler du fait qu'on peut se perdre dans l'espace -temps ou atterrir au un mauvais endroit.

- Mais ça a quand même marché au bout du compte, non ? souligna Harry.

- Ouais. Mais ça n'empêchera pas Père d'être en colère après toi. Tu prends toujours des risques stupides, d'après lui.

Harry se retourna vers Malfoy.

- Je ne prends pas de risques stupides !

Malfoy tourna la tête pour lui faire face.

- Je n'ai jamais dit ça ! Mais maintenant que j'y pense, certaines des choses que tu as faites étaient particulièrement stupides !

Harry rougit légèrement tandis que Gabe se mit à rire.

- Vous voyez ! C'est exactement le genre de disputes que vous avez à la maison. Vous devenez déjà un couple !

Cette remarque attira l'attention de Harry qui sentit sa colère retomber.

- Alors… je suis vraiment homosexuel ? demanda -t -il en gardant les yeux baissés alors qu'il entendit Malfoy émettre un son moqueur.

- Non, dit Gabe avec un sourire. Tu n'as pas de préférence, en fait.

Harry releva la tête.

- Quoi ! Mais ça ne veut rien dire !

- Mais si Potter, ça en a, coupa Malfoy. Cela veut dire que tu n'as pas d'attirance sexuelle qui te restreindrait à ne courir qu'après les filles. Mais tu es sensible à la beauté et quand quelqu'un te tape dans l'œil, peu importe que ce soit une fille ou un garçon, tu restes fidèle à cette personne… ce qui te rend souvent stupide…. Et tu ne remarques absolument pas quand on flirte avec toi.

Harry resta sans voix.

- Ce n'est pas faux. Vous vous souvenez du bal de Noël ? Beaucoup de filles ont demandé à Harry si elles pouvaient l'accompagner mais il leur a toutes dit non parce qu'il ne pensait qu'à Cho. Cela dit, ce que tu dis à propos du désir sexuel non existant et des flirts, est faux, ajouta Hermione, en fixant Malfoy. Mais pour ce qui est de la fidélité et le fait qu'il apprécie ce qui est beau, tu n'as pas tort.

Harry ne dit rien tandis qu'il se remémorait sa 4ème année. Il avait été un peu idiot au sujet de Cédric et Cho. A tel point qu'il avait négligé un conseil pour la deuxième tâche.

- Alors, est -ce que ça veut dire que tu me trouves beau, Potter ? s'enquit Malfoy en interrompant les pensées de Harry.

Ce dernier fixa durement le Serpentard. Un moment, il fut tenté de ne pas répondre mais il réalisa que ce n'était pas la meilleure solution.

- Pour être tout à fait honnête, oui, dit -il d'un ton glacial.

Il ignora les sons écoeurés émis par Ron, le visage rayonnant de Gabe et l'expression abasourdie d'Hermione et de Malfoy et poursuivit :

- Mais il y a plusieurs types de beauté. Et je trouve que ta beauté est trompeuse.

Malfoy plissa les yeux tandis que son visage s'assombrit dangereusement. Mais avant qu'il ne puisse exprimer sa rage, Ron se fit entendre :

- Alors, est -ce que Gabe va commencer à nous raconter sa vie ? bougonna -t -il.

Il évitait de poser les pieds à terre car Nyoka était toujours sous sa chaise.


(A Suivre)
Alors qu'en dites -vous ?

Oui, je sais Reyn a l'art et la manière de couper ses chapitres au « bon » endroit… mais sinon, le chapitre vous a plu ? Ou peut -être déplu ?

S'il vous plait, donnez -moi vos impressions dans une petite review… maintenant que l'histoire redémarre vous avez sûrement plein de choses à me dire, non ?

Rendez -vous vendredi prochain… normalement.

Biz, Quiproquo.