JOURNALISTE : Bonjour mesdames et messieurs, ici Journaliste, envoyée de ffnet pour couvrir la soirée organisée pour fêter les 233 reviews récoltées par « HP et les Enfants du Futur ». Alors, je suis en ce moment tout en haut de l'escalier que vont franchir les différents invités et d'ailleurs, une première voiture s'arrête… Qui est-ce ? C'est… Je ne distingue rien…impossible de voir d'ici à cause de tous ces gardes du corps, ça doit être quelqu'un de très important ! (Journaliste toute excitée). Aha, voila, c'est, c'est … (ton déçu) le disclamer. Mais approchons-nous pour recueillir ses impressions. M. le disclamer, vos impressions quant à cette fête ? (sourire ultra hypocrite)

DISCLAMER (blasé): Oh, moi, vous savez, ce genre de fête, j'y vais tout le temps. Il faut dire que je suis incontournable : sans moi, pas de fiesta.

JOURNALISTE: En effet, vous êtes un invité de marque. Hum… Rappelez-nous pourquoi vous êtes là, déjà ? (sarcastique)

DISCLAMER (les dents serrées) Pour dire que tous les perso de l'univers potterien appartiennent à JK Rowling. L'histoire est de Ahja Reyn. Ceci est une traduction, par conséquent rien n'appartient à Quiproquo.

JOURNALISTE (ironique) : Vous avez raison. Une fête sans vous ? Quelle horreur !

Et tandis que Disclamer, vexé, entre dans le bâtiment, Journaliste se tourne vers les nouveaux arrivants qui ont déchaîné les cris hystériques de la foule et cette fois, ce sont vraiment des invités grave importants :

JOURNALISTE (bondissant sur place) :Mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Mesdames et messieurs, ce ne sont rien d'autre que les membres du HCL qui viennent d'arriver : Anagrammes, Artoung, Baud, Crazysnape (merci pour tes suggestions), Cyzia (merci encore pour les corrections !)et Léviathoune. Malheureusement, s'agissant de sommités, je ne peux m'en approcher mais je suis sûre que si Quiproquo était près de moi, elle dirait « Merci les filles ! Sans vous, je ne serai pas là »

Alors que les membres du HCL entrent à leur tour dans la salle, Journaliste accueille les invités qui ont eu la gentillesse de laisser une review:

JOURNALISTE : C'est incroyable, nous n'avons que du beau monde. Malheureusement, la nouvelle politique de ffnet m'empêche de répéter les remerciements de Quiproquo. Normalement, chacun des reviewers enregistrés a reçu une réponse. Pour ceux qui ne sont pas enregistrés, Quiproquo m'a chargé de vous lire ce message : « Merci beaucoup pour vos reviews qui m'ont fait chaud au cœur ! J'espère que la suite vous plaira autant ». Enfin, si jamais Quiproquo a oublié quelqu'un, elle m'a chargée de vous dire ce qui suit : « Si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse et je vous remercie d'avoir lu puis reviewé ». Sur ce, je vais de ce pas faire la fête qui bien sûr commence par la dédicace lue par Quiproquo.

Dans la salle où tout est prévu pour une soirée de folie, Quiproquo s'approche du micro :

QUIPROQUO : Je dédicace ce chapitre à vous chers lectrices et lecteurs. C'est grâce à vos encouragements et compliments que j'en suis ici aujourd'hui. Et puis surtout je ne vous remercierai jamais assez pour votre soutien : 233 reviews ! Je n'en attendais pas tant. Merci, merci, mille fois…. MERCI !Et maintenant, assez de bla bla, place au chapitre, précédé comme d'hab de la note de Reyn, l'auteur de génie de cette fic!


Note de Reyn Si jamais vous avez l'impression que ce chapitre manque de consistance, je m'en excuse. J'ai eu beaucoup de mal avec les pensées de Draco et je sais que cette partie est pourrie, soyez indulgents, s'il vous plait. J'ai failli pleurer à la fin de chaque phrase que j'écrivais parce que je n'arrivais pas à donner la tournure que je voulais.

CHAPITRE DIX Annonces.

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Harry se réveilla le matin suivant en se demandant pourquoi il se sentait si déprimé. La confusion fit très vite place à la colère quand il se remémora les évènements de la nuit dernière.

Putain de Serpentard!

Heureusement, Ron choisit ce moment pour entrer dans la chambre en dansant, à demi nu, à peine vêtu d'une serviette. Apparemment, il sortait de la douche et son arrivée réussit à distraire son ami de ses tristes pensées.

- Bon, soit les Canons de Chudley seront présents au petit-déjeuner soit Hermione t'a vu sous la douche et s'est jetée sur toi… Alors ? demanda Harry.

- Et bien, ce n'est pas la première proposition, balbutia Ron tandis que son visage rougissait légèrement.

Sous le choc, la mâchoire de Harry tomba.

- Alors, elle t'a vu sous la douche et…

- Non ! Non ! Ce n'est pas ça non plus ! coupa Ron. Maintenant, tu vas te taire, oui !

- Que se passe-t-il ? s'enquit un Seamus encore en un peu endormi, toujours derrière ses rideaux fermés.

- Ron était dans la douche quand… Mmmmmhh…

Harry fusilla du regard son meilleur ami qui avait posé la main sur sa bouche puis il se mit à la lécher.

- Berk ! C'est dégueulasse ! hurla Ron en retirant sa main. Je ne sais même pas où ta langue a traîné !

- Ah ouais ? Ben, je ne sais même pas où ta main….

Harry ne termina pas sa phrase quand il réalisa que Ron sortait de la douche. Ensuite, il s'était mis à danser, tout en pensant à Hermione. Il sortait de la douche. Il pensait à Hermione. La douche. Hermione.

Harry eut un haut-le-cœur puis courut vers la salle de bain afin de se brosser les dents, laissant derrière lui un dortoir où résonnaient les rires de ses camarades.

- Je suis droitier, idiot ! cria Ron quand il vit Harry quitter la chambre.

-Alors, pourquoi es-tu si heureux, ce matin ? demanda Néville d'une voix timide en attrapant ses chaussettes.

Il ne savait toujours pas ce que Ron pensait de son mariage avec Ginny. Et il trouvait le Roux plutôt intimidant en ce moment malgré sa bonne humeur.

Ron se contenta de sourire en se dirigeant vers son armoire pour sortir son uniforme.

- Ne sois pas bête, Néville, dit Dean en lançant un oreiller dans sa direction. Il ne dira rien tant que Harry ne sera pas revenu.

- T'as tout compris, confirma Ron en s'habillant.

- Au fait, dit Seamus en se levant, c'est vrai ce qu'a raconté ce garçon, hier soir ? Harry a épousé Malfoy ?

Ron se retourna brusquement, son humeur s'assombrissant dangereusement.

- Pas un mot de ça en présence de Harry ! Vous entendez ? C'est un sujet assez sensible comme ça ! Si jamais vous en reparlez, je vous casse la figure !

Néville gémit d'effroi et se cacha sous ses couvertures alors que Dean et Seamus dévisageaient Ron, la bouche grande ouverte.

- Hum… Je suppose que c'est vrai, alors, déclara Seamus avec un sourire en coin.

- Qu'est-ce qui est vrai ? voulut savoir Harry, de retour de la salle de bains.

- T'en as mis du temps ! fit remarquer Dean en refermant son armoire avec plus de bruit que nécessaire. Ron peut enfin nous annoncer sa bonne nouvelle.

- Oui, vas-y, Ron, dit Harry en riant. J'espère que ça vaut le coup de t'avoir vu vêtu en tout et pour tout d'une serviette !

- Ok, les amis. Si vous tenez tant à le savoir, je (se tient bien droit) ne suis plus célibataire, dit Ron d'un ton dramatique.

Il y eut quelques félicitations mais les garçons se turent rapidement pour permettre à leur camarade de continuer :

- Et la petite chanceuse qui aura désormais toute l'attention de ces magnifiques yeux bleus, reprit Ron, tout en évitant un oreiller qu'on lui avait lancé à la figure, n'est autre que la charmante Hermione Granger.

- C'est pas trop tôt ! dirent les autres d'une même voix avant d'exploser de rire.

- Hé, vous êtes censés me féliciter pas vous moquer, se plaignit Ron en fronçant les sourcils.

- Félicitations, mec ! dit Harry en lui donnant une petite tape dans le dos. Et si tu nous donnais les détails croustillants ?

- Et ben, après m'avoir traîné hors de la salle, elle s'est mise à me hurler dessus, commença Ron d'un ton penaud.

- Tiens, c'est nouveau, ça ! coupa Seamus, ironique.

Ron attendit patiemment que les rires se calment pour reprendre la parole.

- Quand elle a fini de hurler, nous ne nous sommes pas quittés comme nous le faisions toujours. Cette fois, nous sommes restés, tous les deux et je lui ai demandé, tout simplement.

- Et elle a dit oui ? demanda Néville.

- Bien sûr qu'elle a dit oui ! s'écria Dean. Alors, c'est tout ? Pas de pelotage ?

- Je ne suis pas du genre à embrasser une fille et à tout raconter ensuite, contra Ron, les joues un peu rouges.

- Aha ! Il y a eu pelotage !

Les joues de Ron devinrent de plus en plus rouges.

- Beaucoup de pelotage, apparemment, renchérit Seamus en riant.

- Et alors ? Elle est comment ? interrogea Dean.

- Oh la ! coupa finalement Harry. Vous parlez de ma meilleure amie ! Encore une question de ce genre et je serai obligé de me fâcher !

- Désolé, Harry, s'excusèrent-ils.

A ce moment-là, la porte s'ouvrit et Mack entra.

- Salut, les mecs ! Quelqu'un a faim ?

- J'ai une excellente nouvelle, fils ! s'exclama Ron en nouant sa cravate. J'ai enfin demandé à ta future mère de sortir avec moi !

- Super ! ironisa Mack en roulant des yeux.

- Hé ! Tu devrais être content pour moi ! J'ai dû faire preuve de courage ! dit son père.

- Ok mais à quoi bon ? Vous allez tous tout oublier, à la minute où nous nous en irons, rappela Mack.

La bouche de Ron s'ouvrit démesurément avant qu'un chapelet de jurons n'en sorte tandis que les autres descendaient l'escalier à la suite de Mack.

- Attends, ne t'énerve pas ! dit Mack, précipitamment. Maman est quand même heureuse. Elle est dans la salle commune, elle t'attend, regarde.

Les joues de Ron se colorèrent de rose quand il vit Hermione bondir de son siège et s'approcher de lui d'un pas vif.

- Salut.

- Euh… salut, bafouilla Ron.

Harry ne put s'empêcher de sourire tandis que ses yeux passaient de l'un à l'autre.

- Vraiment, tous les deux, vous êtes si…

- Si quoi ? demanda Hermione, le sourcil levé.

- Rien, ricana Harry. Mais je dois le dire : je suis content pour vous. Un futur plein de joie s'offre à vous et comme vous ne vous souviendrez pas de ce moment, vous devriez en profiter.

- Oh, Harry. A propos de…

Hermione se tut quand elle croisa le regard de son ami. Il y avait de la joie certes, mais aussi un peu de peine.

- Franchement, Oncle Harry ! interrompit Mack en lui prenant le bras pour lui faire franchir le portrait. On aurait dit un toast à leur mariage. Ils sortent ensemble, c'est tout. Et pour pas longtemps, probablement.

Harry eut un sourire léger et se retourna. Il vit que Ron et Hermione avaient tous les deux les joues légèrement roses. Il se demandait vaguement pourquoi jusqu'à ce qu'ils remarquent qu'ils se tenaient par la main.

Merci Merlin, j'échappe à tout ça!

Cependant, il fronça les sourcils quand il se souvint ce à quoi il n'échappait pas. Et il se maudit aussitôt d'y avoir pensé. Il s'était promis des pensées positives cette année, putain ! Ça, vous pouviez compter sur Malfoy pour bousiller sa bonne résolution !

En soupirant, Harry se força à oublier tout ça quand il nota qu'il n'avait pas vu sa petite boule d'énergie de la matinée.

- Hé Mack ! Tu as vu Gabe ? demanda-t-il.

- Pas depuis que je vous ai quittés hier soir, répondit Mack d'un ton nonchalant.

- Tu n'es pas inquiet ? s'étonna Harry en le dévisageant.

- Pas vraiment. Il a dû aller chez les Serpentards avec Oncle Draco.

- Mais c'est un Gryffondor, non ?

- Ouais, dit Mack en haussant les épaules. Mais nous avons le droit d'aller dans les autres maisons si nos parents appartiennent à une maison différente de la notre. Pour avoir un peu de réconfort, quoi.

- Oh, se contenta de dire Harry.

Il se demandait plutôt quel réconfort on pouvait trouver quand on dormait dans les sous-sols.

- En parlant de ça, je n'ai pas vu Rama depuis que nous sommes arrivés, marmonna Mack.

- Qui est Rama ? s'enquit Harry, décidé à ne penser à rien qui serait lié aux Serpentards.

- Mon meilleur ami.

- Et tu ne l'as pas vu depuis que tu es arrivé ici ? s'écria Harry qui trouvait que c'était une bonne raison de s'inquiéter.

- Non. Je pensais qu'il resterait avec nous, vu que son père a terminé sa scolarité depuis longtemps. Il n'a pas d'autre endroit où aller.

- Et tu ne t'inquiètes pas plus ? Et s'il y avait eu un problème pendant le voyage dans le temps ?

- Oncle Harry ! Tu devrais avoir plus confiance en tes capacités ! Je suis sûr qu'il est avec son grand frère, un Serdaigle, je crois, déclara Mack. Et puis, si jamais il atterrit au mauvais endroit, il est tout à fait capable de se débrouiller.

- Mais s'il n'est pas arrivé au bon endroit, on aura du mal à le localiser, non ?

- Le pourcentage de risque qu'un élève parmi 300 se perde est infime. Tu ne devrais pas t'en faire. Je suis sûr qu'il fera bientôt une apparition. Au fait, comment ça s'est passé après mon départ ?

- Je n'ai pas envie d'en parler, répondit Harry dont l'humeur s'assombrit.

- Oh, allez, ça ne devait pas être si terrible !

- Et bien si, ça l'était ! Je t'assure, certaines des choses que Malfoy a dites…

- Comme quoi ? interrompit une voix stridente derrière eux.

Le groupe se retourna pour voir nul autre que Pansy Parkinson qui tremblait visiblement de rage.

- Oh, attends, je sais ! Je parie qu'il a dit qu'il t'aimait et qu'il avait envie de te baiser sauvagement !

- Ce n'est pas…

- Tu te crois tellement cool parce que tu as réussi à me piquer mon Draco ! hurla Pansy, rameutant plusieurs élèves qui passaient par là et qui s'arrêtèrent pour observer la scène.

- Pas du…

- Nous étions supposés obtenir notre diplôme puis nous marier ! Il était censé passer sa vie avec moi !

- Et bien, tu…

- Mais au lieu de ça, coupa encore Pansy dont la voix devenait de plus en plus forte, je suis coincée avec Goyle et j'ai un bon à rien pour fils !

- Pourquoi te marier avec un gorille incapable d'aligner plus de deux mots à la suite ? demanda Ron.

- VA TE FAIRE FOUTRE, WEASLEY ! CE N'EST PAS COMME SI J'AVAIS LE CHOIX ! DRACO ETAIT SUPPOSE ETRE AVEC MOI ! NOUS ETIONS DESTINES L'UN A L'AUTRE !

- Apparemment, non… commença à dire Mack.

- MAIS IL A FALLU QUE TU T'IMICES ET… ET…

Sur ce, Pansy, en larmes, s'éloigna en courant.

Harry, stupéfait, écarquilla les yeux. Il avait essayé de dire à Pansy qu'elle pouvait prendre Malfoy puisque lui n'avait pas l'intention de rechercher la compagnie du Serpentard. Mais elle ne lui avait pas laissé en placer une et ensuite, elle s'enfuyait. C'était exactement pour ça qu'il ne draguait pas les filles. Elles envisageaient les choses selon leur logique bien mystérieuse, tiraient des conclusions quand, vous, vous essayiez de comprendre ce qu'elles essayaient de vous expliquer. Et après, elles s'en allaient, furieuses.

Peut-être devrait-il être reconnaissant du fait que Malfoy disait clairement ce qu'il pensait et qu'il ne s'en allait pas, furieux. Mais, au fait… n'était-ce pas Harry qui s'en était allé, furieux ? Merde, est-ce que ça voulait dire que c'était lui la fille ?

Harry s'arrêta d'un coup et pâlit.

Est-ce que c'était lui qui était en dessous ?

Heureusement, Harry fut tiré de ses pensées quand il s'assit à la table du petit-déjeuner. Il n'avait pas beaucoup mangé hier soir et il se rendit compte qu'il était affamé.

Ron détacha son regard de son petit tas de saucisse pour voir que Harry se cachait derrière une large portion d'œufs brouillés.

- T'as faim, mec ?

- Laisse-le tranquille, Ron. Il n'a pas bien dîné, hier soir, dit Hermione.

- Ah ouais, approuva Ron. Tu crois que Harry et Gabe mangent leur petit-déjeuner de la même façon ? Mais au fait, où est-il ?

Au lieu de répondre, les yeux de Harry parcoururent la table des Serpentards. Très vite, il localisa Malfoy et Gabe, assis l'un à côté de l'autre, le même air renfrogné sur le visage alors qu'ils donnaient des coups de couteau dans leur nourriture.

Harry se demanda alors si le fait de côtoyer la famille Malfoy obligeait votre visage à se crisper en une expression désagréable et surtout si cela lui arriverait s'il devait passer réellement le reste de sa vie avec Malfoy.

Secouant la tête afin de ne plus y penser, Harry reporta son attention sur l'assiette devant lui.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

L'air découragé, Draco donna un coup de fourchette dans ses œufs brouillés et regarda avec une certaine satisfaction le jaune s'écouler.

Potter… espèce d'enfoiré!

Les mots que Gabe avait dits hier soir, l'avaient touché plus qu'il ne l'aurait souhaité. Il aurait pu les ignorer s'il s'était retrouvé seul mais le garçon avait insisté pour rester près de son père et dormir dans sa chambre.

Avec la douce respiration de Gabriel en bruit de fond, Draco n'avait pas pu s'empêcher de repenser à ce qui s'était passé moins d'une heure auparavant.

Ses pires craintes étaient fondées : Harry Potter et lui étaient amoureux l'un de l'autre. Mais le fait que tout cela avait été confirmé ne prouvait pas que c'était vrai. Fronçant les sourcils tout en regardant le dais de son lit, Draco avait décidé que jamais il ne croirait une idiotie pareille tant qu'il n'en aurait pas eu la preuve sous les yeux.

Satisfait sur ce point, Draco avait ensuite médité sur la phrase que Gabe lui avait criée, une phrase qu'il n'arrivait pas à oublier :

Parce qu'il est le seul capable de te donner la seule chose qui te manque!

Est-ce que Draco désirait une telle chose de la part de Potter ? Apparemment oui, si on en croyait son futur. Mais malgré ça, Draco n'arrivait tout simplement pas à croire que de tels évènements pourraient avoir lieu, surtout étant donné les circonstances actuelles.

Il était censé devenir Mangemort et Potter devait être son ennemi juré. Ils étaient supposés être en guerre et s'opposer sur le champ de bataille ensanglanté. Comment était-il passé de ça à une vie paisible durant laquelle il élevait une famille avec l'ennemi en question ?

En plus de ça, qu'est-ce qui pourrait convaincre Potter de lui donner une chance ? Non pas qu'il en voulait une, attention, il était juste curieux. Toute cette histoire lui donnait mal à la tête, franchement.

Hier soir, Draco avait été incapable de trouver des réponses à ces questions, c'est pourquoi il se retrouvait à y réfléchir au petit-déjeuner alors qu'il massacrait ses œufs brouillés. Rien de tout cela n'avait de sens et ça l'énervait au plus haut point. Ce n'était pas un problème qu'il pourrait résoudre en rôdant dans le château, ce que le Blond regrettait beaucoup.

Alors qu'il repensait à la conversation d'hier soir pour essayer de comprendre, l'esprit de Draco se concentra sur un point précis. Potter avait dit qu'il le trouvait beau.

Un petit sourire apparut sur les lèvres de Draco.

Potter trouvait que lui, Draco Malfoy était beau.

Mais bien sûr, le petit saint, cet imbécile avait besoin de tout gâcher et de l'insulter en disant que sa beauté était trompeuse.

Le sourire de Malfoy devint méprisant tandis qu'il se remit à déchiqueter sa nourriture. Son apparence n'était pas trompeuse ! Son apparence était tout ce qu'il y avait de plus vrai ! Rajoutez ses goûts aristocratiques et il était pratiquement un dieu ! Les filles et pas mal de mecs se jetaient à ses pieds pour avoir la chance de sortir avec lui !

Potter n'avait pas le droit de bousiller un tel compliment de cette façon !

- Euh… Père ?

Draco s'arracha à ses pensées pour fusiller Gabriel du regard.

- Quoi ?

En souriant légèrement, Gabriel tendit la main et la posa sur celle de son père qui tenait sa fourchette en l'air.

- Je suis sûr qu'ils sont morts, maintenant.

Draco fronça les sourcils avant de baisser les yeux pour voir que son plateau était maculé de jaune d'œuf et que son petit-déjeuner était si saccagé qu'il ne pourrait même pas le manger.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Malgré son appétit, Harry ne mangea pas de gaieté de cœur. La salle était bizarrement silencieuse pour une raison quelconque mais le Brun n'avait pas envie de lever les yeux pour en chercher la cause. Il savait qu'il verrait les gens murmurer tout en jetant des regards dans sa direction ou celle de Malfoy.

Alors, il garda les yeux fixés sur la nourriture devant lui tout en écoutant Hermione, Mack et Ron discuter.

- … je ne sais pas comment il pense garder le secret à moins qu'il ne décide de mettre un frein à…

- Est-ce qu'il a le droit de faire ça ? Il y aura forcément des plaintes. C'est une violation de nos droits ! déclara Mack.

- Qu'est-ce que tu veux dire par « nos droits » ? demanda Ron, d'un ton moqueur. A qui veux-tu écrire, putain ?

- Ron ! Fait attention à ta façon de parler en présence de notre fils !

- Oh, allez, Hermione ! Je parle comme ça depuis notre deuxième année !

- Oui mais toi, tu as grandi avec cinq grands frères ! Alors que Mack…

- Ne t'inquiète pas, Maman ! coupa Mack qui se sentait qu'une dispute s'annonçait. Papa est toujours adolescent, en ce moment. Et puis, mes amis et moi parlons comme ça, tout le temps !

Au lieu d'apaiser la colère de Hermione, l'intervention de Mack eut l'effet contraire.

- Ah oui ? s'écria-t-elle, vexée. Tu devrais peut-être changer de fréquentations. Ou alors, je devrais avoir une bonne discussion avec les parents de tes amis.

Mack se mit à rire.

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée vu que Gabe et moi nous nous connaissons depuis que nous sommes bébés. Le père de Rama est sûrement à l'autre bout du monde en ce moment. Et pour ce qui est de discuter avec Oncle Draco à propos de sa façon de parler… Bon courage !

Tous les garçons ricanèrent alors que Hermione lui lança un regard noir… avant que ses yeux ne s'écarquillent :

- Attends une seconde ! Tu as bien dit que Gabe et toi vous vous connaissiez depuis que vous êtes bébés ? demanda-t-elle.

- Ouais, répondit Mack en haussant les épaules. Nous avons été les meilleurs amis depuis toujours. Pourquoi ?

Hermione regarda Harry avec appréhension avant de poursuivre :

- Et bien, comment aurais-tu connu Gabe si Harry…. euh, si Harry n'était pas là ?

Désormais, Harry suivait la conversation avec attention tandis qu'il regardait Mack, attendant sa réponse.

Heureusement le Roux fut sauvé par la voix retentissante de Dumbledore.

- Chers élèves, pourrais-je avoir votre attention pour un petit moment ?

Le silence se fit dans la Grande Salle tandis que tous les yeux se tournèrent vers le Directeur.

- Comme certains l'ont peut-être remarqué, le courrier est en retard aujourd'hui. C'est parce que j'ai interdit toute communication avec l'extérieur via hibou postal.

Avant que le vénérable sorcier puisse finir, de nombreux cris de protestations s'élevèrent aux quatre coins de la salle.

- La raison étant, cria Dumbledore pour couvrir le bruit qui diminuait petit à petit, la raison étant qu'il faut éviter que la presse, le ministère ou d'autres… personnes, d'ailleurs, apprennent ce qui se passe. Les conséquences seraient en effet terribles.

Harry était certain d'avoir vu le regard de Dumbledore se poser sur lui, Malfoy puis Gabe avant d'observer de nouveau la salle entière.

- Maintenant que je vous ai dit ça, j'ai une annonce spéciale à faire qui, j'en suis sûr, vous ravira. En l'honneur des enfants venus du futur, les professeurs et moi-même avons décidé d'aider les futurs couples à se former grâce à l'organisation d'un Bal.

Cette fois, la réaction aux paroles de Dumbledore fut bien meilleure. Les filles se mirent à glousser aussitôt et commencèrent à discuter entre elle tandis que la plupart des garçons arborait un air sinistre.

La fourchette de Harry tomba dans son assiette alors qu'il ouvrait la bouche démesurément. De l'autre côté de la salle, le sourire hautain made in Malfoy fut remplacé par un air à la fois choqué et outré.

Quant à Gabe… et bien Gabe donnait l'impression que pour lui, Noël était arrivé en avance !

Dumbledore se racla la gorge afin d'obtenir de nouveau l'attention de ses étudiants.

- Le Bal aura lieu demain soir étant donné que nous ignorons combien de temps nos invités resteront parmi nous. Avec un peu de chance, cela vous laissera assez de temps pour trouver votre futur époux ou épouse. S'ils ne sont pas ici, vous avez bien sûr le droit d'inviter quelqu'un d'autre ou de venir seul. Quant à nos invités…

Dumbledore se tut et contempla les tables surpeuplées. Les enfants, eux, retenaient leur respiration.

- Ils sont les bienvenus et peuvent s'amuser comme si c'était une fête normale.

Les visiteurs du futur poussèrent des hourras. Harry, lui, remarqua à peine les regards belliqueux que les professeurs jetaient en direction du Directeur. Il avait mis son visage entre ses mains et grogna :

- Pourquoi moi ?


(A Suivre)
JOURNALISTE (plus que pompette) Salut à… hips ! tous… ouah, déjà la fin de la fête ? Trop dommage, jamais bu… je veux dire, vu… jamais vu autant de champagne… hips !Trop bon le champagne, je vais me resservir un verre !

Journaliste se dirige d'un pas chancelant vers le bar pour se servir un verre quand une idée lumineuse lui vient à l'esprit. Elle s'approche du micro:

JOURNALISTE : Hé, les amis… j'ai eu une super idée ! Et si on faisait une sorte de Livre d'Or pour dire ce qu'on a pensé de cette fête et du chapitre évidemment ?

Murmures étonnés dans l'assistance : comment une personne qui a bu autant d'alcool peut-elle encore tenir sur ses jambes. Serait-elle est immunisée contre la gravité ou quoi?

JOURNALISTE (qui s'est méprise sur la signification de ces murmures): Vous inquiétez pas, j'ai tout prévu : il suffit de cliquer sur le bouton violet « Go » et vous pourrez laisser vos impressions. Je suis sûre que ça plaira à Quiproquo. Hips! Mais… qui vois-je à l'horizon ? Hips! Le cul de… mais non bande de pervers ! Hips! C'est mon pote, Bonus ! Au fait, vous ai-je présenté mon pote Bonus ? Bonus, viens nous dire ce que tu fais ici…

BONUS:Et bien Quiproquo pour vous remercier de votre soutien a traduit un autre OS qui, ma foi est assez original et plutôt sympa à lire. Vous le trouverez dans son profil sous le titre « Une Très Mauvaise Idée ». L'auteur est Magic of Isis. Elle espère que cette nouvelle traduction vous plaira… enfin si vous le lisez bien sûr.

JOURNALISTE : Ok, merci encore à tout le monde… Hips! Je vais me coucher… j'm'sens pas bien… Hips! J'ai dû manger trop de petits fours… ouais ça doit être ça… Hips!