Disclamer et notes : cf. avant -propos, svp.
Remerciements : Artoung, Baud et Cyzia… merci pour tout et gros bisous !
Résultat : J'ai la joie de vous annoncer que j'ai réussi l'épreuve écrite de mon concours ! Yess ! Je suis admissible : sur 3600 candidats inscrits, 1500 se sont présentés et sur ces 1500, ils en ont pris 67 (je sais, c'est bizarre comme nombre) et je fais partie du lot ! Bon, c'est vrai, il faut encore réussir l'oral mais, quand même, c'est génial, non ? Je suis tellement heureuse que j'en parle à qui veut l'entendre ! loooool.
RAR :
Normalement, j'ai répondu à tous les reviewers enregistrés.
Je remercie aussi tous ceux qui ont laissé une review anonyme. Ceux qui m'ont laissé leur mail ont reçu un petit message de ma part, normalement. Pour ceux qui n'ont pas laissé leur mail, je vous dis merci, ici.
Si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse et je vous remercie d'avoir lu puis reviewé.
Note de Reyn : Coucou les amis ! J'ai enfin créé un yahoogroup ouvert aux lecteurs de tout âge. Bien qu'il ne parle pas que de « HP et Les Enfants du Futur », il contient tout ce que le groupe « Les Enfants du Futur » possède (enfin, tout ce qui n'est pas interdit aux mineurs). Vous pourrez aussi recevoir des alerts de ce groupe. Si vous voulez rejoindre le groupe, allez sur mon profil et cliquez sur le lien homepage.
Et…. JOYEUX ANNIVERSAIRE, RAMA ! Et oui, aujourd'hui, 13 avril, c'est l'anniversaire du petit loup -garou. Eclate -toi, Rama !
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Note de Quiproquo : Un mois entre deux chapitres ! Record battu ! Et y'a pas de quoi être fière ! Toutes mes excuses, chers lecteurs. Cela dit, l'attente valait le coup : ce nouveau chapitre de « HP et les Enfants du Futur », à mon avis, va vous plaire mais chut, j'en dis pas plus… (clin d'œil)
CHAPITRE VINGT : Passer à l'action.
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- Ok, voici les explications pour bien servir le repas de mon père, dit Gabe en tendant à Wolcott un morceau de parchemin.
- Des explications ?
- Oui. Mon père commande toujours la même chose et il y tient donc tu devras faire très attention à ce que tu fais. Si jamais tu te trompes, il ne mangera pas, il te balancera son verre à la figure avant de faire un scandale et d'obtenir ton renvoi… ce qui serait gênant vu que tu ne travailles pas ici.
- T'es sérieux ?
- Bon, il ne te balancera peut -être pas son verre à la figure, mais il ne mangera pas, ça, c'est sûr. Au mieux, il va picorer et peut -être pousser les légumes sur le côté pour faire croire qu'il les mange.
Wolcott jeta un coup d'œil sur le parchemin.
- Rajouter un peu de sucre sur le saumon juste après la cuisson, lut -il, cuire le brocoli avec du fromage qu'il faudra retirer dès que le brocoli est prêt… une touche de… Berk ! Rappelle -moi pourquoi j'ai accepté de vous aider, déjà ?
- Parce que tu es mon frère et que tu m'adores, déclara Rama.
Un regard noir fut lancé dans sa direction.
- Ok, ok ! Tu nous aides parce que tu en as marre que je me plante à chaque fois à cause de mes « plans foireux ». Et donc, si tu nous aides, tu nous éviteras de nous faire prendre et puis tu n'auras pas besoin de nous engueuler plus tard, dit Rama.
- Et ben, vous nous devrez une SACREE chandelle, après ça, grogna Wolcott.
- Cela dit, tout ça n'explique pas ce que je fais ici, fit remarquer d'un ton sec Bakura Higurashi, le meilleur ami de Wolcott.
- Tu es là parce que tu aimes mon frère si profondément que tu le suivrais jusqu'au bout du monde, répondit Rama d'une voix légèrement moqueuse.
- Qu'est -ce que tu viens de dire ? Répète un peu pour voir, espèce de sale gosse !
- Oh, arrête un peu… tout le monde sait que tu baves devant mon….
Rama ne put terminer sa phrase car Bakura avait attrapé le devant de sa chemise.
- C'est à cause de toi, petit con, que Cindy m'a plaqué. Elle a cru à tous tes délires !
- Hé, les mecs ! Taisez -vous ! Et putain, Rama, arrête d'emmerder Bakura avec tes fantasmes ! dit Gabe, d'une voix sifflante. Vous allez nous faire repérer !
- Mes fantasmes ? Je… s'écria Rama qui eut la décence de paraître scandalisé.
- Sans oublier qu'on risque de se faire jeter dehors, coupa Mack.
- Entre nous, je préfèrerais me faire jeter dehors maintenant, plutôt que de nous faire prendre plus tard, dit Wolcott d'un ton dramatique.
- Ouais… d'un autre côté, on t'a pas amené ici pour te demander ton avis, n'est -ce pas ? ironisa Gabe d'une voix traînante avant de se pencher pour jeter un coup d'œil sur les clients du restaurant depuis leur poste d'observation à savoir une plante très large.
- Ok, ok, ok…. Est -ce que tu as apporté ce que je t'ai demandé ?
- Oui, répondit Gabe en prenant une petite fiole dans sa poche.
- C'est le cheveu du professeur Malfoy -Potter ? s'enquit Wolcott, un peu sceptique et en prenant la fiole.
- Oui.
- Tu es vraiment sûr que c'est le cheveu de ton papa ? insista le plus vieux des frères Lupin.
- Oui.
- Parce que si ce n'est pas le sien…
- Bordel ! OUI, c'est bien le sien ! Mack a été assez con pour aller l'arracher directement de sa tête ! s'écria Gabe avec impatience.
- Hé, ce n'était pas con ! s'exclama Mack, indigné. C'était une idée géniale puisqu' Oncle Harry nous a jeté dehors ensuite. Il ne pourra pas nous en vouloir s'il nous cherche plus tard !
- Ben voyons… Fais pas comme si ça faisait partie de ton plan !
Wolcott ignora la dispute et tendit la fiole et le parchemin à Bakura avant de le pousser en avant.
- Hé ! Pourquoi tu lui as donné tout ça ? voulut savoir Rama.
- Que tu le croies ou non, je n'ai pas traîné Bakura jusqu'ici pour ses beaux yeux, répondit Wolcott qui se renfrogna quand Rama émit un son moqueur. Il va jouer le rôle du serveur.
- Quoi ! Mais je croyais que ce serait toi, le serveur !
- Et risquer de me faire griller ? T'es fou ?
- Comment ça, « te faire griller » ?
- Draco Malfoy pourrait me reconnaître, dit tout simplement Wolcott.
- Nous sommes dans le passé, abruti. Il ne sait même pas encore que tu existes !
- C'est vrai mais il te connaît et comme nous nous ressemblons….
- Qu'est -ce que tu racontes ? On ne se ressemble pas du tout !
Wolcott se contenta de lever les yeux au ciel pour toute réponse.
- Mais si Bakura est là pour verser la potion et faire tout le travail, qu'est -ce que tu fais ici ?
- Je vais distraire leur serveuse, dit Wolcott avec un sourire carnassier.
Ses habits se métamorphosèrent en uniforme de serveur et il se retourna, prêt à entrer en scène.
- Attends… est -ce qu'on ne devrait pas revoir le plan une dernière fois ? demanda Rama dans un chuchotement.
Mais son frère l'ignora et sortit de leur planque.
- Il n'y pas grand -chose à revoir, après tout, dit Mack. Nous attendons ici, ils versent la potion et nous partons d'ici. Quoique… perso, ça ne me dérangerait pas de partir maintenant.
- Pourquoi ? C'est quoi, cette potion, exactement ? demanda Gabe avec curiosité.
- Inutile de se préoccuper de ce genre de détail, dit Rama, tout sourire. Ce qui est important, c'est que mon plan va marcher. Tu as ma parole.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
- ….. toujours est -il qu'en tant que Préfet en Chef, tu ne devrais même pas recevoir de retenue.
Draco cacha son air renfrogné en buvant une gorgée de vin. Il n'arrivait pas à y croire : son père lui parlait encore de ça ! Et puis, ce n'était pas comme s'il était le premier Préfet en Chef à être puni. D'ailleurs, s'il se souvenait bien, le père de Potter, James, était connu justement pour avoir été puni quand il était Préfet en Chef. Le problème c'était qu'il était aussi connu pour se tirer des pires embrouilles.
Mais bon, il est vrai que c'était un peu honteux de voir le meilleur élève de l'école en retenue, non pas une fois mais deux ! Et l'année avait commencé depuis à peine deux mois.
Pour être tout à fait honnête, sa première retenue résultait d'une négligence de sa part. Il n'avait pas pensé à vérifier les alentours quand il était allé se vanter de sa nomination auprès de Potter. Et bien sûr, McGonogall s'était méchamment énervé avant de les mettre tous les deux en retenue (Malfoy parce qu'il ne s'était pas comporté comme un Préfet en Chef digne de ce nom et Potter parce qu'il avait été assez stupide pour répondre à la provocation). Ils avaient dû rester debout pendant une bonne heure et demie à l'écouter leur faire la morale sur le comportement attendu des élèves modèles.
La seconde retenue était entièrement de la faute de Weasley et pourtant Potter et lui avaient écopé de la punition, allez savoir pourquoi ! Il ne savait plus trop comment c'était arrivé, mais il savait qu'entraient dans l'équation du rouge à lèvres, un string et quelques vagues insultes à propos de tâches de rousseur.
Draco grimaça, de nouveau énervé. S'il continuait à être puni à cause du Trio Parfait, la prédiction de Gabe à propos « d'amour » semblait impossible à réaliser.
…. Non pas qu'il voulait tomber amoureux de l'idiot aux cheveux noirs.
Draco préféra ne pas s'attarder sur le sujet et reporta son attention sur Lucius qui semblait l'étudier de près. Loin d'être intimidé, il planta son regard dans celui de son père.
- Tu sais à quel point ta mère et moi sommes fiers de ta nomination au poste de Préfet en Chef, n'est -ce pas ? commença Lucius en choisissant ses mots avec soin. C'est un poste à responsabilité et il serait tout à fait indiqué si tu décidais à suivre mon exemple quant au soutien que tu pourrais apporter.
Draco nota la pause et en profita pour hocher la tête, indiquant qu'il avait parfaitement compris de qui parlait son père.
- Cependant, le fait que tu sois Préfet en Chef minimise ta chance de recevoir la Marque des Ténèbres avant la fin de l'année.
- Quoi ? Pourquoi ? demanda Draco.
- Parce que, maintenant, tu es beaucoup trop proche de Dumbledore et inexpérimenté pour mener à bien les missions qu'on pourrait te confier. Il va te surveiller, c'est certain et le moindre changement dans ton comportement ou tes habitudes risquerait de l'alerter, répondit Lucius d'un ton docte.
- Donc je n'ai plus le droit de choisir un camp parce que j'ai fait de mon mieux pour être le meilleur élève, ce qui, d'ailleurs, fait de moi un très bon candidat pour le job, dit Draco, quelque peu furieux. Si j'ai bien compris, je n'aurais pas dû travailler si dur. Exact ?
- Non, c'est plutôt une erreur de ma part. Tu n'as tout simplement pas l'expérience requise pour déjouer la surveillance de Dumbledore. Si je t'avais poussé à accepter la Marque deux ans plus tôt, les choses auraient été plus faciles aujourd'hui.
Draco se mit à réfléchir en fronçant les sourcils tandis qu'on plaçait leurs assiettes devant eux. Les deux hommes se renfrognèrent quand ils virent que leur serveuse avait été remplacée par un garçon asiatique dont les cheveux noirs avaient été teints en rouge et ramenés en une simple queue de cheval. Ce n'était pas dans les habitudes du restaurant de changer le service pendant le repas mais étant donné que leur précédente serveuse était complètement incompétente, aucun d'eux ne se plaignit.
Et ils restèrent silencieux tandis que le garçon faisait son travail.
Draco jeta un coup d'œil sur son assiette et remercia mentalement Merlin que ce serveur soit capable de faire exactement ce qu'il avait demandé. En fait….
En y regardant de plus près, le Serpentard remarqua que tout était parfait, au détail près : il y avait même la tomate coupée en cinq tranches placées sur le côté et avec un filet d'huile d'olive. Il était vraiment impressionné. Malgré le standing élevé du Nocturnal, il y avait toujours quelque chose qui clochait dans sa commande mais aujourd'hui….
Si Draco n'avait pas été Draco, il aurait remercié le serveur et l'aurait félicité pour son service parfait. A la place, il émit un son de satisfaction et ignora l'air mécontent de son père, pas vraiment concerné par le fait que la commande de Malfoy Senior n'ait pas reçu autant d'attention que la sienne.
Ils mangèrent en silence pendant un moment avant que Draco ne se décide à aborder un sujet auquel il avait pensé plus tôt :
- Et si je n'étais plus Préfet en Chef….
- C'est hors de question ! s'écria Lucius d'un ton autoritaire.
Bon, autant oublier cette idée…
- Je ne veux pas que tu t'abaisses pour ça.
Draco resta silencieux et prit une gorgée de vin mais il n'en pensa pas moins : « Vous êtes vraiment un hypocrite, Père ! ». Ses pensées durent se lire sur son visage parce que l'expression de Lucius s'assombrit alors qu'il posait sa fourchette sur la table. Mais avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche, Draco se dépêcha de parler :
- Vous m'aviez dit que, pendant ce dîner, nous allions discuter de la possibilité que je soutienne le Seigneur des Ténèbres avant d'obtenir mon diplôme. Et maintenant, vous me dites que je ne suis pas autorisé à rejoindre la cause, que je ne peux même pas la soutenir !
- Réfléchis une minute, Draco. Tu ne t'es jamais dit que Dumbledore t'avait nommé Préfet en Chef au lieu de Potter pour garder un œil sur toi et éviter une attaque des élèves eux -mêmes ?
- Quoi ? Et mes notes et…. ?
Lucius leva la main, réduisant immédiatement au silence un Draco très agacé, tout à coup.
- Je n'ai jamais dit que c'était la raison, j'ai simplement dit que c'était une possibilité. Mais si nous considérons cette possibilité alors ta destinée est bien plus grande que je ne l'espérais. Enfin, ce sera le cas, si tu fais les bons choix.
Draco faillit grogner tant il était confus.
- Plutôt que de te vautrer dans les avantages que t'apporte ta nouvelle position, j'aimerais que tu aides les élèves, tenta d'expliquer Lucius.
- Aider… les élèves ? répéta Draco après un moment de surprise.
Il avait parlé lentement comme si ces mots -là étaient étrangers à son vocabulaire… ce qui n'était pas faux.
-Oui. Utilise ta positon pour gagner le respect de tes pairs. Même la Préfète en Chef, née de famille moldue doit douter de tous les a prioris qu'elle aurait pu avoir auparavant à ton sujet.
- Granger ? Vous voulez que je me lie d'amitié avec Granger ?
- Non. Quand le moment sera venu, je veux qu'elle ignore à quel camp tu appartiens. Il faut que les gens pensent que tu es neutre dans cette guerre.
- Et quel bien cela va -t -il nous apporter ? Potter me soupçonnera toujours, quelque soient mes actions.
- Oublie Potter. Tu t'attaques à un morceau plus gros que Potter.
- Plus gros que Potter ? voulut savoir Draco, sceptique et en prenant une autre bouchée de son repas.
Pendant une seconde, Draco s'amusa à imaginer que cette conversation avait pour sujet la taille des pénis. Mais, au fait, est -ce que Potter en avait une grosse ? Ce serait vraiment drôle s'il avait une toute petite queue… de quoi être totalement embarrassé et puis, ce serait une excellente raison pour se moquer de lui. Le Petit Zizi de Potter. Ah ah ah.
Mais d'un autre côté, selon Gabe, ils étaient censés rester ensemble pour toujours et pour des raisons pratiques, Draco refusait d'être coincé avec quelqu'un qui avait un sexe de la taille d'un cornichon.
En fait, le Parfait Potter avait sûrement une énorme queue, ce qui, en plus d'être très excitant pour une raison qu'il ignorait en cet instant, pouvait s'avérer frustrant quelque part. Et oui, Draco était plutôt fier de ses mensurations et si jamais son sexe était plus petit que celui du Gryffondor, ce serait une autre situation où le Balafré sortirait vainqueur. Peut -être qu'il était nul au pieu… seulement, connaissant sa chance, Potter risquait de s'avérer être une bête de sexe ! (Etait -ce une bonne chose, pour autant ? Le Blond avait dû mal à se décider).
Très bien. Si jamais Potter avait une grosse queue, il la couperait !
- Tout ça est bien plus important que Potter.
Ah. Cool. Le pénis de Potter n'avait rien à craindre en fin de compte. Minute. Hein ?
- Potter n'est qu'un garçon dont la réputation peut être souillée par un simple tabloïd. Toi, tu règneras sur la population sorcière tout entière.
Ah oui. La conversation. De quoi parlaient -ils, déjà ?
- Alors…
- Alors, ce que tu obtiendras, éventuellement, c'est un pouvoir qui ira au -delà de la notion de bien et de mal, expliqua Lucius. Le pouvoir le plus pur. Les gens vont à la fois te craindre et te respecter. Certains penseront que tu es puissant et généreux quand d'autres soutiendront que tu es puissant mais maléfique. Vois -tu où je veux en venir ?
- Oui, répondit Draco.
Il aimait assez l'idée d'être plus puissant que le Seigneur des Ténèbres quand il s'agissait d'influencer l'opinion de toute une population.
- Et tout ce que j'aurai à faire, c'est de prétendre aider les gens et rester neutre tout en soutenant, secrètement, le Seigneur des Ténèbres.
- Quelque chose comme ça, oui.
- Je ne pense pas que Potter tombera dans le piège, même si c'est un imbécile, fit remarquer Draco d'un ton presque boudeur.
- Tout cela n'a rien à voir avec Potter, rappela Lucius.
- Mais, Père, Potter est un élément clé de cette guerre et si je pouvais…
- Draco, tu n'as pas été capable de le battre ces six dernières années ! Il est temps que tu oublies ce crétin et que tu te consacres à des choses plus importantes.
Les mots « Rien n'est plus important que Potter » faillirent échapper au Serpentard qui resta silencieux, agacé par le fait qu'il ait pu pensé une telle chose et même faillit la dire !
Il compta jusqu'à trois dans sa tête et il fut heureux de constater qu'il pouvait tenir plus de deux secondes sans penser à Potter. Oublions, voulez -vous, le fait qu'il ait compté comme s'il s'était transformé en un lutin frappé par le sort hurry. (1)
Draco savait que le peuple sorcier était facilement manipulé si vous étiez assez puissant. Il savait aussi que Potter était une exception à cette règle.
Pourquoi ? Parce que cet imbécile n'était qu'un crétin complètement borné, voila pourquoi ! Si vous essayiez de le pousser dans un sens, il risquerait de tirer dans l'autre sens, juste histoire de vous énerver !
Donc pour résumer, Potter aurait tendance à le repousser de toutes ses forces si Draco se décidait à être quelqu'un de bien. Mais si le Blond ne faisait rien pour se rapprocher de lui, qu'elle serait la réaction du Golden Boy ?
Il trébucherait. Il trébucherait parce qu'il n'aurait aucun adversaire à repousser. Si Draco le laissait tranquille assez longtemps, Potter avait de bonnes chances de venir le voir pour lui demander ce qui se passait.
Et si, pour toute réponse, Draco se contentait de hausser les épaules et d'ouvrir les bras, Potter risquerait de trébucher, une fois de plus.
Et pendant cette petite seconde de doute et de confusion, Draco ferait en sorte qu'après avoir trébuché Potter atterrisse, à coup sûr, dans son lit. Là, il pourrait lui faire l'amour avec passion jusqu'à ce que le Gryffondor ne soit plus capable de marcher… pendant au moins une semaine !
Il y avait juste un petit problème : Potter clamait haut et fort qu'il était hétéro, il n'en démordait pas. Donc, toute tentative de relations sexuelles serait plutôt considérée comme une tentative de viol. Et violer Potter risquerait d'être, sans aucun doute, plus dangereux pour Draco que pour le Golden Boy si jamais la magie primaire et défensive entrait en jeu….
Le Blond fronça les sourcils, arrêtant là, le fil de ses pensées. Bordel ! Il n'était pas un violeur ! Alors, pourquoi, envisageait -il les risques d'une approche, putain ? En pensant à Potter, en plus !
En fait… Draco remonta le cheminement de ses pensées…. Et d'abord, pourquoi envisageait -il de coucher avec cet idiot, de toutes façons ?
Pour être tout à fait honnête, maintenant qu'il était conscient de la tournure que prenaient ses réflexions, coucher avec Potter était plutôt tentant….
« Non ! Pas du tout ! » se dit Draco avec fermeté. Il était censé être toujours en colère à cause des mots que lui avaient balancés Potter tout à l'heure. Donc il était hors de question qu'il récompense cet homme de Neandertal par une partie de jambes en l'air torride et débridée. Il ne méritait même pas d'avoir le plaisir de contempler le corps nu et parfait du Serpentard. Hors de question !
Mais d'un autre côté, s'il devait utiliser le sexe comme une arme alors c'était lui qui aurait le plaisir de voir le corps nu et (vraisemblablement) parfait de Potter.
Draco réussit à retenir un gémissement en prenant une autre bouchée de son plat. Merlin, mais qu'est -ce qui n'allait pas chez lui ? Pourquoi était -il sexuellement obsédé par Potter, tout à coup ?
Potter était on ne peut plus virginal ! Il avait intérêt à y aller doucement s'il voulait avancer avec le Balafré ! Mais comment séduire Potter en douceur tout en évitant de se prendre un maléfice ?
Telle était la question….
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Pendant ce temps -là, à Poudlard….
- TU AS DONNE A MON PERE UNE POTION DE LUXURE ! Wiglaudius ! (2)
- Hé ! Oh, allez Gabe ! Sois un peu raisonnable ! plaida Rama alors qu'il se cachait derrière un bureau pour éviter le sortilège. Tu te plains tout le temps que tes parents sont toujours en chaleur ! Donc je me suis dit….
- Waddiwassi !
-…. je me suis dit pourquoi ne pas commencer l'allumage tout de suite ?
- Espèce d'IDIOT ! Mes parents n'ont pas besoin d'une potion de luxure ! Ils sont déjà assez intenables comme ça !
- Mais c'est toi qui te plaignais parce qu'il fallait les forcer pour qu'ils passent du temps ensemble ! En fait, tu devrais me remercier pour mon idée de génie !
- Ton… ton idée de…. Toi ! GRRR ! Mack, est -ce que tu arrives à le croire ? cria Gabe en pointant un doigt accusateur vers Rama.
Le Roux, confortablement installé sur une chaise dans un coin de la pièce, leva les yeux :
- Considérant la façon dont fonctionne son cerveau ? Oui, j'arrive à le croire.
La mâchoire de Gabe tomba.
- Comment peux -tu rester aussi calme ? Mon papa va se faire violer !
- Ce n'est pas un viol si la personne est consentante, déclara Mack, l'air de s'ennuyer comme un rat mort.
- Quoi ? Comment ça, « consentante » ? Vous n'avez quand même pas donné la même potion à mon papa, n'est -ce pas ? N'est -ce pas ? Oh, Merlin, je vais mourir ! Rama, s'il te plaît, dis -moi que tu n'as pas donné à mon papa une de tes potions !
- Calme -toi, Gabe. Rama n'est pas idiot à ce point -là, dit Mack d'un ton rassurant. De toutes façons, il n'avait pas la possibilité de le faire.
- Quoi ? Comment le sais -tu ? demanda Gabe.
Il ouvrit la bouche démesurément tandis qu'il comprit tout à coup :
- Tu savais !
- Et ben, ce n'était pas trop difficile de devi…
- Stupéfix !
Mack rejoignit Rama derrière le bureau tandis que les sortilèges pleuvaient de nouveau.
- Hé ! T'es malade ? Ce sort est dangereux !
- Mieux vaut que ce soit toi, mec, dit Rama en se cachant derrière un autre bureau alors que Mack évita de justesse un petrificus totalus.
- Pourquoi est -ce que tu m'envoies les sorts les plus dangereux ? se plaignit Mack. Ce n'était même pas mon idée !
- Parce que tu savais et que tu n'as rien fait pour l'arrêter !
- Pourquoi m'aurait -il arrêté ? C'est un très bon plan, se défendit (stupidement) Rama.
- Un très bon… un très bon plan ? Mes pères en train de baiser ? C'est ça, un très bon plan ? TU L'AURAS VOULU !
Gabe jeta sa baguette au sol avant de pousser un cri de guerre :
- CREVE ! hurla -t -il en sautant par -dessus le bureau pour se jeter sur le Brun qui ne s'y attendait pas.
Mack sortit de sa planque avec précaution pour observer la bagarre qui faisait rage. Il savait qu'il aurait dû aider son ami mais comme la colère de Gabe n'était plus dirigée contre lui, il n'était pas trop motivé pour faire cette belle action.
- Il s'agit de mes pères !
- Et alors ? Ils sont jeunes ! Ils ont des désirs et des besoins à satisfaire !
- Ils ont toujours eu des désirs et des besoins à satisfaire !
- Quoique, en ce moment, je suppose que ce sont plutôt leurs hormones qui les démangent !
- Et c'est EXACTEMENT pour ça qu'ils n'ont pas besoin d'une potion de luxure ! Surtout mon père ! On a l'impression que ses hormones n'ont jamais cessé de le démanger !
Avec un soupir, Mack considéra qu'il était temps qu'il intervienne. Franchement, pourquoi le loup ne se défendait pas ? Par Salazar, il était tout bleu.
- Gabe, t'as pas l'impression d'exagérer ? fit -il remarquer.
- Non, grogna Gabe. Je trouve que vous tuer tous les deux est totalement justifié.
Mack leva les yeux au ciel.
- Ce n'est pas comme si Oncle Draco et Oncle Harry allaient faire quelque chose qu'ils n'ont pas l'habitude de faire ! Ouvre un peu les yeux !
Gabe se retourna vers Mack pour le fusiller du regard, relâchant, de ce fait, sa prise autour du cou de Rama.
- « Que j'ouvre les yeux » ? Mes yeux ont vu assez de choses comme ça à cause de ces deux -là ! Hé, j'ai une idée ! Et si nous ouvrions les yeux de notre petit génie ! Qu'est -ce que tu en dis, Rama ?
- T'as…
- Tu vois ? Il est d'accord avec moi, coupa Gabe.
C'était probablement une bonne chose que Rama n'ait pu terminer sa phrase car ce qu'il avait voulu dire était : « t'as complètement pété les plombs ! »
- Qu'est -ce que tu veux dire par « m'ouvrir les yeux » ? s'enquit Mack, en fronçant les sourcils. Je ne suis pas naïf.
- Ah oui ? dit Gabe, un grand sourire aux lèvres. Dis -moi, Mack, tu ne t'es jamais demandé pourquoi tes parents disparaissaient à tout bout de champ depuis qu'ils sortent ensemble ? Où ils vont et pour faire quoi ?
Mack cligna des yeux avant de comprendre :
- Oh. Oh Merlin ! cria -t -il en se prenant la tête entre les mains. Berk ! Enfoiré ! Tu m'as pollué l'esprit ! Argh ! Par les couilles de Godric, je suis traumatisé à vie ! Gabe, t'es qu'un salaud ! Rappelle -moi de ne jamais te pardonner ce coup -là !
Le jeune Malfoy -Potter se contenta de sourire d'un air supérieur avant de reporter son attention sur Rama. Les yeux du Brun s'ouvrirent sous l'effet de l'appréhension.
- Inutile d'essayer de me retourner le cerveau ! Je suis immunisé.
- Ou alors, tu es trop stupide, se moqua Gabe.
- Dixit l'idiot qui m'a fait confiance aveuglément pour concocter un plan, répliqua Rama.
- En parlant de ton plan, comment comptes -tu arranger la situation ?
- Euh… en espérant que Draco ne remarque pas qu'il a bu une potion de luxure ? proposa Rama.
Mais quand il vit l'expression du visage de Gabe, il jugea préférable de changer sa réponse :
- Ou alors… en prévenant ton papa qu'il doit éviter Draco à tout prix. Ensuite, nous chercherons Draco et quand nous l'aurons trouvé, nous l'attacherons à une chaise avec les chaînes de Rusard… chaînes qu'on nous devrons récupérer dans son bureau.
- La potion est si puissante que ça ? voulut savoir Mack d'une voix incrédule.
- Pas tant que ça, répondit Rama. Harry ne risque pas de se faire violer… enfin, je crois.
Les yeux de Gabe se plissèrent en entendant les derniers mots.
- Comment ça, « tu crois » ?
- Euh… et bien, tu sais que nos profs nous répètent sans arrêt qu'il faut toujours considérer la théorie du chaos magique. N'est -ce pas, Mack ?
- Laisse -moi en dehors de ça, veux -tu ? déclara le Roux.
- Rama, dis -moi, exactement, quelle potion de luxure tu as administré à mon père, dit Gabe sur un ton dangereux.
- Et bien… euh, je… Je ne sais pas ? Qu… quelque chose qui nécessitait l'essence de vélane mais nous n'avions pas cet ingrédient sous la main. Donc, nous avons improvisé en recueillant l'essence requise à partir de Wolcott et moi. Et…
- Tu as fait quoi ?
- …. et comme nous sommes aussi en partie loup -garou…
Rama ne finit pas sa phrase quand il vit Gabe s'approcher de lui.
- Vous savez, s'interposa Mack pour éviter le désastre, au lieu de se disputer au sujet des détails techniques, on devrait plutôt partir à la recherche d'Oncle Harry.
Les deux autres garçons s'immobilisèrent tandis que la tension, la colère et la peur s'évaporèrent.
- Par la barbe de Merlin ! Mack, tu as raison ! s'exclama Gabe en se précipitant vers la porte. Tiens bon, Papa ! Je vais protéger ta vertu !
- Euh… dit Rama en se relevant lentement.
- Je pense qu'il ne vaut mieux pas demander, déclara Mack tandis qu'ils suivaient Gabe.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Harry éternua tandis qu'il tournait le coin pour se retrouver dans un autre couloir vide. En y réfléchissant, ce n'était peut -être pas une bonne idée d'avoir dit aux trois garçons de déguerpir vu que maintenant, il ne savait pas où ils étaient.
Après tout, il y avait tant d'endroits où se cacher à Poudlard où un Weasley, un loup -garou et un garçon en partie Malfoy pouvaient traîner. Sans oublier que sa carte des Maraudeurs avait disparu.
Harry se demanda s'il devait s'inquiéter à cause du sentiment qu'il ressentait en ce moment, un sentiment qu'un désastre se préparait.
Oubliant ça pour l'instant, il se mit à vérifier toutes les salles de classe et les cachettes possibles du corridor. Quand il se rendit compte qu'il n'y avait personne, le Gryffondor décida qu'il était temps qu'il utilise ses cordes vocales.
- Gabe ? appela -t -il alors qu'il descendait un escalier menant à une autre partie du château. Mack ! Rama ? Je ne vous en veux pas pour toute à l'heure, promis ! Gabe, j'ai…
Harry se tut le temps de fouiller dans ses poches puis :
- J'ai des chocogrenouilles ! On pourrait les manger après avoir joué au Quidditch, si tu veux !
- Potter !
Harry s'arrêta net au son de la voix de Malfoy avant que son cerveau ne se remette en route et lui suggère de trouver un endroit où se planquer, même s'il n'y en avait pas. La dernière chose qu'il voulait, c'était une confrontation avec le Blond surtout quand il ignorait où se trouvait leur fils.
Cependant, étant donné le ton de Malfoy, ce dernier devait déjà être au courant.
Ok, c'était le moment de jouer son rôle de l'Idiot Qui Nie Tout.
- Tu as besoin de quelque chose, Malfoy ? demanda Harry d'un ton tranquille, se préparant à….
- Comment suis -je censé te séduire, bordel ?
… pas à ça, en tous cas !
- Euh… quoi ?
- C'est impossible ! tempêta Malfoy en agitant la main d'une façon théâtrale. J'ai essayé d'imaginer tous les scénarios possibles mais ils finissent toujours mal. Même les plus lubriques où j'arrive presque à te faire me supplier !
Le Serpentard se passa la main dans les cheveux en poussant un soupir de frustration avant de se retourner pour donner un coup de pied dans le mur.
En dépit du bon sens, Harry se sentit un peu inquiet :
- Malfoy ? Tu vas bien ? voulut -il savoir avant de tiquer. Attends une seconde ! Qu'est -ce que tu veux dire par « te suppli… »
- Est -ce que j'ai l'air d'aller bien ? s'écria Malfoy en se retournant pour s'adosser au mur. Doux Merlin, je n'ai jamais autant bandé sans avoir été au moins touché ! Jamais !
Les yeux de Harry s'agrandirent démesurément en entendant la phrase crûe et bien malgré lui, son regard tomba sur le pantalon du Serpentard. En effet, il pouvait voir, à gauche de la braguette, la bosse, plutôt impressionnante, que formait le pénis dur et (sans aucun doute) douloureux comme s'il cherchait à s'échapper de sa prison de tissu.
Tout à coup, la température interne du Gryffondor monta de dix degrés et ses joues se colorèrent d'un rouge vif qui, bizarrement, flattait ses yeux verts.
Harry détourna les yeux en se raclant la gorge.
- Tu… euh, tu devrais peut -être aller quelque part pour… t'occuper de ça.
- M'occuper de quoi ? s'enquit Malfoy en arquant un sourcil, l'air interrogateur.
- Ton problème, grogna Harry en lui lançant un regard assassin.
Draco eut un sourire narquois alors qu'il se redressa avant de se diriger lentement vers son rival.
- Oh ? De quel « problème » parles -tu ?
Harry sortit sa baguette en un éclair et la planta sous la mâchoire imberbe du Blond.
- Touche -moi avec cette chose et je te balance un maléfice qui la fera tomber !
Draco se renfrogna puis bougea sa tête sur le côté pour éviter tout danger immédiat. Cependant, il n'allait pas déclarer forfait aussi facilement ! Pas tout de suite.
- Qu'est -ce qui ne va pas, Potter ? Tu étais plutôt d'accord tout à l'heure.
- Ouais mais tu m'as eu par surprise, contra Harry en replaçant sa baguette pour viser le visage de Malfoy.
Draco prit un moment pour froncer les sourcils à cause de cette baguette offensante quand ses yeux s'illuminèrent parce qu'il eut soudain une idée.
Pour Harry, c'était plus une lueur machiavélique qu'autre chose.
- Allez, Potter, dit Draco en osant franchir un autre pas en avant. Est -ce que tu n'es pas un peu curieux ? Tu ne veux pas savoir à quel point quelqu'un peut te faire du bien ? A quel point, je peux te faire du bien ?
- Non. Maintenant, tu vas…
Mais Harry ne termina jamais sa phrase. A la place, ses yeux sortirent de leurs orbites sous l'effet du choc.
Après avoir parlé, Malfoy s'était mis à cajoler sa baguette avant d'ouvrir la bouche pour sortir sa langue et la faire glisser du milieu jusqu'à la pointe d'une façon très, très provocante.
Malfoy léchait sa baguette.
Malfoy léchait sa baguette comme si c'était un objet sexuel bien précis.
Malfoy léchait sa baguette comme si c'était…. !
La mâchoire de Harry se fracassa par terre tandis que tout son sang se dirigeait vers le sud.
- Ma… Malfoy ! cria -t -il, arrachant sa baguette désormais violentée pour l'essuyer sur sa jambe gauche. Mais qu'est -ce qui te prend, bon sang ?
Draco plaqua le Gryffondor contre le mur, le piégeant de son corps.
- Juste une fois, Potter. C'est tout ce que je demande. Juste une chance et ce sera tout. Une fois, sans conséquence.
- Ecoute, je ne pense vraiment pas que… Mais, que… qu'est -ce que tu fais avec tes mains ?
- J'essaie de te convaincre de façon subtile, murmura Draco dans l'oreille de Harry.
Ses mains caressaient le ventre du garçon aux cheveux noirs avant de se déplacer vers le bas.
- Tu sais… commença Harry avant de déglutir bruyamment. Ce n'est pas très subtil si je les ai déjà remarquées, ajouta -t -il la voix coassante.
- Je peux être beaucoup plus démonstratif, si tu préfères, dit Draco en écartant les jambes de Harry avec son genou pour mieux se coller contre lui.
Harry poussa un halètement surpris quand son corps se retrouva parfaitement aligné avec celui de Draco. Leurs torses, leurs ventres, leurs hanches se touchaient comme s'ils avaient été créés pour fusionner dans la plus parfaite harmonie. Enfin, si vous considériez l'harmonie comme étant cette vibration au niveau de son entrejambe qui semblait saper toute la force de ses genoux.
Draco poursuivit ses effleurements en mordillant doucement le lobe de l'oreille de Harry avant de lécher son cou. Ses mains commencèrent à explorer la poitrine encore vêtue du Gryffondor avant de s'arrêter brusquement au niveau de son ventre pour serrer la chemise entre ses poings.
- Potter… Harry, se corrigea Draco, la voix tremblante de désir. Est -ce que tu en as envie ?
Harry ouvrit la bouche pour répondre mais sa voix semblait avoir disparu. Est -ce qu'il avait vraiment envie de dire non ? Après tout, ce n'était qu'une fois. En cet instant, la tête de Draco était posée sur son épaule mais Harry savait qu'il avait ce même regard au fond des yeux. Cette passion tout juste contenue qui faisait étinceler un peu plus ses yeux gris.
Le Serpentard perçut l'hésitation de Harry et s'immobilisa. Il retint son souffle quand le Gryffondor leva lentement, très lentement, les bras pour attraper les manches de Draco.
- Malfoy… souffla Harry d'un ton hésitant parce qu'il ne savait pas quoi dire d'autre.
Mais ce fut suffisant. Draco se contenta de ce timide consentement et dévora la peau du cou du Golden Boy. Merlin, jamais il ne se lasserait de ce goût. Ses mains remontèrent sous la chemise du Gryffondor. Cette fois, son toucher n'était plus tendre ou subtil, non, il était désespéré et impatient, ses doigts traçant des sillons de feu sur la poitrine musclée.
Harry en avait le souffle coupé. Il avait l'impression que ses forces allaient le lâcher d'une seconde à l'autre et qu'il allait s'étaler par terre mais, honnêtement, il s'en fichait. Jamais, il n'avait ressenti un tel plaisir.
Et puis Draco bougea ses hanches vers l'avant.
Tout à coup, Harry voulait plus. Tellement plus. Il bougea ses hanches à son tour, répondant à la demande tacite du Serpentard et poussa un gémissement quand son érection entra en contact avec celle de Draco. Cela ne fit qu'embraser un peu plus le Blond qui passa du cou aux lèvres de Harry. Ils échangèrent un baiser passionné, une bataille féroce pour la domination mais aucun d'eux ne se souciaient de savoir qui serait le vainqueur.
Harry attrapa la tête de Draco pour être sûr que le Blond ne mettrait pas fin au baiser avant que, lui, ne soit prêt. Les mouvements de leurs corps se firent saccadés, des gémissements de plaisir s'échappant de leur gorge à intervalles irréguliers.
Draco recula un peu et ses mains se posèrent sur la ceinture de Harry avant de se démener avec le ceinturon et la braguette. Ensuite, une main plongea, glissa le long des poils bruns et attrapa fermement le sexe vibrant. Il était dur au -delà des mots et déjà moite.
Presque aussitôt, Harry poussa un halètement bruyant qui se transforma en grognement faisant écho à celui de Draco quand les muscles du Gryffondor se contractèrent et qu'il bougea ses hanches vers l'avant. Il voulait ressentir plus encore ce plaisir grisant qui roulait dans ses veines. Ses mains se précipitèrent en avant, tirant Draco par la ceinture afin de sentir sa queue dure contre la sienne.
Draco était on ne peut plus d'accord pour accéder à cette requête. Il plaqua ses hanches contre celles de Harry, une fois de plus, tandis qu'il se permettait de savourer l'extase brûlante que chaque coup de rein faisait monter.
- Oui, siffla -t -il. Oh, oui… oui… oui… mmmmh….
Draco s'attaqua de nouveau au cou de Harry et enleva l'horrible uniforme des Gryffondors pour mieux arracher la chemise de l'autre garçon. Le Serpentard, en cet instant, se moquait complètement des boutons. Il avait essayé de faire de son mieux et avait même réussi à en déboutonner au moins deux malgré ses doigts tremblants mais il laissa tomber et préféra ouvrir d'un coup le vêtement. L'idiot qui avait inventé les boutons méritait d'être torturé de la pire des façons !
Il avait envie de toucher le torse de Harry, le goûter, le marquer, putain, il voulait tout ! Ses lèvres descendirent, léchant et embrassant la clavicule, ses doigts titillèrent les tétons tandis que sa langue se frayait un chemin entre les pectoraux bien dessinés d'une poitrine qui se soulevait à un rythme fou. Puis, il souligna de sa langue les muscles d'un ventre tremblant, mordilla la peau juste sous le nombril avant de souffler doucement le long de la ligne de poils fins et noirs qui menait à son but ultime. Il s'arrêta un moment alors qu'il tendit la main vers l'élastique du boxer, fronçant les sourcils à cause de l'obstacle. Puis, il leva les yeux et croisa un regard vert si intense que son sexe vibra d'anticipation.
Après s'être assuré que ce regard ne quittait pas le sien, Draco ralentit soudainement ses mouvements effrénés et plongea la main, presque avec amour, pour sortir son nouveau jouet préféré.
Ce fut à ce moment -là que le Serpentard baissa les yeux pour pouvoir contempler avec soin ce que personne n'avait eu la chance de contempler avant lui, il en était certain.Durci par la passion et pourtant plus doux que du velours, tel était le sexe de Harry et Draco devait reconnaître qu'il méritait vraiment qu'on lui voue un culte. Il le caressera doucement pendant un moment avant qu'il ne lève de nouveau la tête pour être sûr que les yeux verts étaient toujours posés sur lui. Alors, il se pencha en avant, ouvrit la bouche et fit glisser sa langue de la même façon qu'il l'avait fait avec la baguette.
Harry gémit tandis que son corps ressentait ce que sa baguette avait ressenti un peu plus tôt. Etait -ce normal de ressentir un tel plaisir né d'un toucher si léger ? Merde, était -ce même normal qu'il soit à deux doigts de…
- Ma… Malfoy ? appela Harry avant de déglutir bruyamment.
Pour toute réponse, Draco posa ses lèvres sur le gland avant de refermer complètement la bouche autour du membre vibrant.
- Ah ! cria Harry dont le corps se cambra.
Très bien, si Malfoy le prenait comme ça, le Gryffondor décida qu'il n'allait pas le prévenir.
Merlin, il n'arrivait pas à croire ce qui se passait. D'un autre côté, il s'en fichait royalement. Il voulait juste… juste… oh, oui… oui… presque…
Et soudain, résonnant dans tout le corridor, une voix se fit entendre, une voix si terrifiante que Draco resta figé :
- Par St Mangouste ! hurla Rogue.
Il fit volte -face pour partir avant de se souvenir qu'il était professeur. Il se retourna :
- Mais, qu'est -ce… POTTER ! RETIREZ votre appendice de M. Malfoy IMMEDIATEMENT !
Harry Potter, le Garçon Qui Avait Survécu et qui avait combattu, sans crainte, le Seigneur des Ténèbres en de nombreuses occasions fut sur le point de fondre en larmes quand Draco Malfoy, l'enfoiré connu pour ne respecter personne, obéit à cet ordre -là et recula jusqu'au mur opposé, se comportant exactement comme la victime qu'il n'était pas.
Je suis mort, pensa misérablement Harry alors que ses jambes ne le supportaient plus. Il s'effondra au sol et attendit la terrible punition qu'il allait devoir endurer, il le savait.
(A Suivre)
(1) : en VO, Reyn utilise le mot français «vite » donc je me suis dit qu'en VF, ce serait marrant de mettre le mot anglais « hurry ». looool. Bref, comme vous l'aurez compris, c'est un sort d'accélération que Reyn a inventé.
(2) : pour ce sort, Reyn s'est inspiré d'un dessin animé qui passe aux Etats -Unis « The Wiggles » où les perso s'amusent souvent à bouger leur bras pour imiter le mouvement des roues d'un train… donc ce sort ferait que la personne touchée, bouge ses bras de la sorte pour toujours… hum, c'est vrai que ça doit pas être pratique tous les jours ! loool. Elle est folle, cette Reyn ! looool
QUIPROQUO : AAAARGHHH….QUE…. QUOI…. CLIFFIE…. ENCORE ?
Comme vous avez le pu constater, Quiproquo a perdu l'usage de la parole suite à une crise de nerfs qui l'a secouée en arrivant à la fin du chapitre. Nous allons donc devoir demander l'aide de sa petite sœur, BAUD, passée maître dans le « décodage Quiproquo » :
BAUD (souriante) : Une traductrice pour traduire la traductrice ? Excellent ! Bonjour à tous, je ferai de mon mieux pour vous rapporter le plus fidèlement possible les propos de Quiproquo. Alors, voyons… que dit -elle ?
QUIPROQUO (regard flamboyant de colère) : ARRRGH ! ELLE… FAIRE… CLIFFIE !
BAUD (très pro) : Alors ici, Quiproquo nous dit… euh, nous crie : « Elle a OSE ! Un cliffie ! ENCORE !Et en plus, à CE moment -là ? ». Je suis plutôt d'accord avec Quiproquo mais passons… Ecoutons ce que ma sœur vocifère !
QUIPROQUO (yeux se révulsant de fureur): LEMON ! AARGH… QUE LE DEBUT…. ROGUE ! ROGUE ! GRRR ! TUER… ROGUE !
BAUD (toujours très calme) : Alors, traduit grossièrement, nous obtenons : « Que ceux qui, comme moi, ont hurlé « Nooooooonnnnn ! » en arrivant à la fin du chapitre lèvent la main…. ça vous dirait d'organiser une battue et de partir à la chasse au Rogue ? Personnellement, ça faisait longtemps que je n'avais pas utilisé mon bazooka, ça lui fera du bien ! ». Un bazooka ? Elle est pas géniale, ma sœur ? Mais attendez, elle n'a pas fini. Que se passe -t -il, elle pleure ?
QUIPROQUO (larmes de désespoir) : Bouhou ! Bouhou ! 4 mois… attente…. Bou -hou…. patience… Harry….. Bou -hou !
BAUD (compatissante et troublée, elle aussi) : Aïe, les amis, mauvaise nouvelle. Si j'ai bien compris, Quiproquo vous dit : « nous avons, hélas, rattrapé la VO donc il faudra patienter. En effet, Reyn update assez rarement… donc, nous ne saurons pas tout de suite ce qu'il va advenir de Harry ». Oh, c'est vrai qu'elle m'avait prévenue. Un exemple : en VO, il s'était écoulé 4 mois entre le chapitre d'aujourd'hui et le précédent… Enfin, c'était histoire de vous donner une idée…. hum, hum… Aaah, je vois que Quiproquo se reprend, elle pourra enfin vous parler normalement !
QUIPROQUO : Snif, oui, ça va mieux… Snif… D'abord, merci à Baud d'avoir jouer le jeu et puis, pour nous quitter sur une note joyeuse, dites -moi donc ce qui vous a plu dans ce chapitre. Il est trop drôle, non ? J'ai ri du début à la fin : les réflexions de Draco sur le sexe de Harry ou quand il se demande comment le mettre dans son lit… Gabe qui s'énerve et balance des sorts à tout va ! looool. Sans parler du début de lémon… trop torride ! Argh… mais pourquoi, pourquoi a -t -il fallu que Rogue débarque ? Enfin, bref…. à la prochaine. Je vous fais de très, très gros bisous.
BAUD : Moi aussi, je vous fais de très, très gros bisous et n'oubliez pas : une petite review pour réconforter Quiproquo….
QUIPROQUO : Mais arrête de pousser les lecteurs à laisser des reviews !
BAUD (hausse les épaules) : Pfff… comme si tu ne faisais pas la même chose….
QUIPROQUO : Quoi ? Mais non mais pas du tout !
BAUD : Très bien… Chers lecteurs, ne laissez pas de reviews !
QUIPROQUO (abasourdie) : …..
BAUD (sourire en coin) : Quelque chose à rajouter ?
