Disclamer et notes : cf. avant -propos, svp.

Remerciements : Merci à Crazysnape, Cyzia et Léviathoune… au fait, vous verrez que j'ai laissé le mot que vous aimiez tant ! loool

Dédicace : À Ahja Reyn…. j'espère qu'à ce niveau de l'histoire vous savez que je parle de l'auteur…. une petite dédicace donc car grâce à elle je suis passée pour une mauvaise langue (lol): et oui, je vous disais que l'on devrait attendre 4 mois avant d'avoir ce chapitre et tadam…. il est là 2 mois plus tôt! Cool !


RAR :

Normalement, j'ai répondu à tous les reviewers enregistrés.

Je remercie aussi tous ceux qui ont laissé une review anonyme. Ceux qui m'ont laissé leur mail ont reçu un petit message de ma part, normalement. Pour ceux qui n'ont pas laissé leur mail, je vous dis merci, ici.

Si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse et je vous remercie d'avoir lu puis reviewé.


Note de Reyn : Pour ceux qui lisent ces mots, sachez que ce chapitre a une fin différente avec un peu plus de sexe. Pourquoi cette fin n'est -elle pas postée alors que le chapitre contient déjà pas mal de sexe ? Et bien parce que Reyn est une fille bizarre. Si vous voulez lire le chapitre entier ainsi que sa fin juteuse, cliquez sur le lien homepage de mon profil.

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Note de Quiproquo : Pour ceux qui auraient lu la note de Reyn, ci -dessus, je tiens à préciser qu'avec l'accord de Reyn, j'ai traduit et posté la fin qu'elle avait coupée. Donc si vous avez lu la VO, ne soyez pas étonné(es) si la VF est un peu plus longue, c'est normal et surtout ça vient bien de Reyn !


CHAPITRE VINGT ET UN : Libidos.

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Gabe savait qu'il devait ressembler en tout point à ce fameux tableau moldu « Le Cri » : ses yeux avaient sans aucun doute la taille des deux souaffles et il était quasiment sûr que c'était le sol en pierre qu'il sentait sous sa mâchoire.

C'était officiel, il était traumatisé à vie. Ils pouvaient l'envoyer à St Mangouste maintenant, avant qu'il ne craque et qu'il ne se comporte comme si la fin du monde approchait. Le genre de comportement qui ferait que votre tête explose et pour lequel il n'existait aucun traitement approprié. Le genre de comportement connu comme le degré de folie ultime atteint uniquement quand vous tombiez sur vos parents en pleine action.

Son père léchait la baguette de son papa, pour l'amour de Merlin ! Mais qu'est -ce qui ne tournait pas rond chez ce type, à la fin ? Il ne savait même pas où avait traîné cette baguette ! Il devait RETIRER sa bouche de là, immédiatement ! Il pourrait se faire un bobo magique

- Un « bobo magique » ? T'as quel âge ? 6 ans ? demanda Mack sur un ton incrédule.

Il tourna la tête pour dévisager Gabe qui ne s'était pas rendu compte qu'il maugréait à voix haute.

- Est -ce que ton père a pour habitude de lécher les baguettes, comme ça, au hasard ? s'enquit Rama, sans bouger de son poste d'observation (c'est -à -dire dans un recoin du couloir) pour garder un œil sur la dite action parentale.

- No comment, répondit Gabe avant de grogner et s'éloigner du coin pour s'adosser au mur.

- Bon, au moins, il ne la suce pas, dit Mack d'un ton rassurant, parce que je suis sûr que dans ce cas, la baguette réagirait et….

- Tais -toi. Tais -toi. Tais -toi. Je ne veux PAS en parler, s'écria Gabe en secouant furieusement la tête de gauche à droite.

- Hé, regarde, Harry l'a stoppé! déclara Rama, content. Gabe, tu peux regarder maintenant, c'est bon…. quoique, attends….

- Quoi ? Qu'est -ce qui se passe ?

- Draco l'a plaqué contre le mur… Wow, il est plutôt doué de ses mains !

- Ah oui ? s'enquit Mack, désormais curieux. Laisse -moi voir !

La mâchoire de Gabe tomba.

- Mais qu'est -ce qui vous prend ? Ce sont mes parents qui sont là -bas !

- Oui et étant donné la façon dont Oncle Draco se frotte contre la jambe d'Oncle Harry…

Gabe plaqua ses deux mains sur ses oreilles et ferma les yeux :

- Non, non, non, non, non, non, non, non…..

- Il plaisantait, Gabe ! Personne ne se frotte contre personne… pour l'instant.

- C'est vrai ? Qu'est -ce qui se passe, alors ? voulut savoir Gabe malgré lui.

- Je crois qu'ils arrêtent….

- Vraiment ? dit Gabe dont la joie et l'espoir atteignirent des sommets.

- Ouais… euh, rectification…. Ils s'embrassent !

- QUOI ?

Mack et Rama se tournèrent dans un même mouvement pour essayer de faire taire leur ami.

- Est -ce que tu as envie de te faire prendre et donc de mourir prématurément ?

- Comment ça, « ils s'embrassent » ? Tu m'avais dit qu'ils avaient arrêté !

- Et bien, il semblerait que Harry ait donné son accord.

- QUOI ? Pourquoi a -t -il fait ça ? Il est fou ?

- Tu préfèrerais peut -être qu'il ne soit pas consentant ? fit logiquement remarquer Mack.

- Oui ! Parce que comme ça, nous aurions une bonne raison de les interrompre.

- Ce qui veut dire que tu n'as pas l'intention de les interrompre maintenant ?

Gabe grogna avant de glisser au sol tout en marmonnant une longue liste de jurons.

Cela n'aurait pas dû se terminer ainsi. Ils étaient censés trouver son papa avant le retour de son père, s'excuser pour leur comportement de tout à l'heure et ensuite se cacher dans la salle commune des Gryffondors jusqu'au matin. Peut -être jouer à une ou deux parties de bataille explosive. Une soirée, normale et sans danger entre élèves et sans rien de sexuel.

Par Merlin, pourquoi n'avait -il pas cherché à connaître la nature exacte de la potion avant ? N'était -ce pas son propre père qui avait pour règle de conduite de ne jamais faire confiance à une potion tant qu'il n'en connaissait pas tous les effets ? Pourquoi n'écoutait -il jamais son père ? Pourquoi ? Surtout quand ses sœurs avaient pour habitude d'expérimenter leurs différentes mixtures sur tout être vivant qui avait le malheur de croiser leur route (en d'autres termes, leurs cochons d'Inde). Enfin quoi, il était plus intelligent que ça, putain !

Dans sa tête, il joignit les mains et tenta de faire un deal avec n'importe quelle entité supérieure qui écouterait. S'il s'en sortait avec l'esprit intact, il promettait de toujours écouter ses parents et ce, jusqu'à la fin de sa vie. Et il serait plus gentil avec ses sœurs Jasmine et Rose. Et il chérirait son frère Lief bien plus qu'il ne le faisait déjà. Et il jurait de ne plus chiper des biscuits dans le boite à biscuits…. Bon, peut -être qu'il allait continuer, mais il promettait de ne plus accuser Dobby. Et en plus de ça, il jurait de ne plus lancer des sourires aguicheurs à Désirée, en présence de Parker, dans le seul but d'énerver le garçon. Et puis, il ferait de gros efforts en cours de potion ! Promis, juré !

- Et ben, ils sont à fond dedans, commenta Rama dont l'attention était toujours captivée par les deux étudiants de 7ème année. Oh, regarde ! Maintenant, ils se frottent l'un contre l'autre ! Par les couilles de Merlin, c'est comme s'ils ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre !

- Ils n'arrêtent pas une seconde ! dit Mack en se joignant au commentaire direct live.

- Wow, Draco a vraiment du talent, Gabe ! Il vient de défaire la ceinture de Harry et de plonger une main dans son pantalon sans même perdre le rythme !

Ce fut à ce moment -là que Gabe cessa d'écouter. Il se roula en boule et plaqua ses mains sur ses oreilles avant de commencer à réciter les règles de Quidditch et comment les contourner.

- Hé, Rama, est -ce que c'est toujours aussi intense ? demanda Mack, songeur tandis qu'ils voyaient Malfoy se mettre à genoux. Je ne parle pas que d'eux mais le sexe… en général ?

- Ben, ça dépend avec qui tu es, répondit Rama en secouant la tête. Tu penses qu'ils sont toujours comme ça, à notre époque ?

- Comment le saurais -je ? Demande à Gabe !

- Gabe ! Hé, Gabe ! appela Rama en se tournant l'air interrogateur. Gabe ?

- Il est en train de le sucer ! J'arrive pas à le croire, il l'a vraiment mis dans sa bouche ! s'exclama Mack tout à coup, les yeux grands ouverts sous l'effet d'un étonnement sans borne.

Rama prit le temps de se retourner pour jeter un coup d'œil sur ce qu'il avait manqué avant de reporter son attention sur son ami traumatisé.

- Hé, Gabe ! Allez, mon pote, arrête de marmonner !

- … est -ce que c'est fini ? voulut savoir Gabe en baissant lentement ses mains.

- Euh… pas vraiment.

Apparemment, ce n'était pas la réponse attendue.

- Comment ça, « pas vraiment » ? Est -ce qu'ils remettent ça ? Oh, par Merlin, ne me réponds pas, s'il te plait. S'il te plait, dis -moi qu'ils ont décidé de se trouver un endroit tranquille. Ou qu'ils ont disparu. Non, mieux : dis -moi que tout ça n'était qu'un mauvais rêve !

- Gabe, coupa Mack, désormais concentré sur son ami. Tu parles trop.

- Je sais, c'est voulu, expliqua Gabe. Parce que ça veut dire que je fais du bruit continuellement et que donc je ne vous entends pas discuter et surtout je n'entends aucun des sons que mes parents pourraient faire là -bas dans le couloir. Donc aussi longtemps que je ne fais attention qu'au son de ma voix, tout ira bien. Vous comprenez ? C'est ma méthode pour éviter de me retrouver en hôpital psychiatrique. Génial, non ?

Mack et Rama échangèrent un regard.

- Je dirais plutôt que c'est le meilleur moyen de te retrouver dans un hôpital psychiatrique…. murmura Mack.

- Gabe, si tu ne veux vraiment pas que tes parents se mettent ensemble comme ça, tout ce que nous avons à faire c'est de les interrompre, déclara Rama.

- Et ce sera suffisant pour arrêter mon père, étant donné son état actuel ?

- Euh…. Je suis sûr que si nous faisons assez de bruit, cela va attirer d'autres élèves et peut -être que ça, ça sera assez suffisant pour stopper ton père… et il y aura assez de raffut pour qu'on puisse s'échapper avec Harry.

Les trois garçons bondirent quand un gémissement plutôt bruyant se fit entendre.

- Est -ce qu'on ne pourrait pas tout simplement s'en aller, s'il vous plait ? supplia Gabe en posant sa tête sur ses bras croisés.

- Ok, on s'en va, déclara Mack en se levant avant de tendre une main vers le jeune Malfoy -Potter.

- Par St Mangouste !

Gabe, Mack et Rama se figèrent tous en entendant la voix qui hurlait, une voix plus terrifiante que la mort elle -même.

- Mais qu'est -ce…..

Jamais, auparavant, on avait vu trois garçons courir aussi vite.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

-… aurait rendu ma vie beaucoup plus facile s'il vous avait renvoyé quand je l'avais suggéré….

Harry fit la grimace, faisant de son mieux pour donner l'impression d'écouter ce que Rogue hurlait. Cependant, c'était plutôt difficile étant donné qu'il avait toujours une érection et qu'il était très excité. S'il ne s'occupait pas de son problème très vite, ce ne serait pas du plaisir qu'il allait ressentir à chaque fois qu'il gigoterait sur sa chaise.

Et pour empirer les choses, Malfoy savait. Et il ne s'en cachait pas, à en juger les regards qu'il lançait à Harry tout en se léchant doucement les lèvres tandis qu'il jouait avec sa baguette magique qu'il avait sortie pour la placer sur ses genoux. Et le Gryffondor n'arrivait pas à détourner les yeux du spectacle.

Un mouvement particulièrement provocant obligea Harry à reporter son regard sur ses propres genoux et là, ses joues se colorèrent d'un rouge vif. Il avait pu clairement voir sa queue vibrer à cause du mouvement dont il avait été témoin.

Merlin, il fallait qu'il sorte d'ici à tout prix.

- Professeur ? dit Malfoy d'une voix tellement prétentieuse qu'il coupa effectivement Rogue dans sa diatribe. Potter a l'air un peu mal en point, vous ne trouvez pas ?

Pour toute réponse, Rogue se contenta de soulever un sourcil et d'observer son élève qui était très embarrassé.

- Peut -être vaudrait -il mieux que je l'accompagne à l'infirmerie, non ?

Bon, Rogue n'était pas quelqu'un de stupide, surtout après avoir été proche de la famille Malfoy depuis plus longtemps qu'une personne normalement constituée aurait accepté. Sans parler du fait qu'il avait connu Draco quand le garçon portait des couches et qu'il savait toujours ce que son élève manigançait. Il avait toujours choisi de ne rien dire mais là….

Le regard de Sévérus passa de Potter à Draco et il eut le temps de voir le Blond se lécher les lèvres, la mine gourmande. Laisser Potter se faire accompagner par ça ? Je ne crois pas, non….

- Potter va bien.

- Mais il est fiévreux.

- Je ne suis pas fiévreux, s'énerva Harry.

- Potter, c'est mon devoir en tant que Préfet en Chef de m'assurer du bien -être des étudiants. Et si je dis que tu es fiévreux, alors tu es fiévreux.

- Et moi, je dis que tu délires si tu crois que je vais te laisser m'accompagner quelque part. Je peux parfaitement prendre soin de moi -même, merci.

- Très bien. Reste ici. Ça me va. Et vois, si oui ou non, je me soucie que tu te tordes de douleur. Si tu avais appris à accepter mon aide, tu te tordrais de plai….

- Je vais bien.

- Tu es en sûr ? demanda Malfoy, certain de la réponse. Après avoir expérimenté un truc pareil, tu penses vraiment pouvoir finir le job toi -même ?

C'était dans des cas comme celui -ci que Rogue regrettait de ne pas être sourd. Surtout qu'il vit Potter hésiter à répondre :

- Je… Je n'aurais qu'à trouver quelqu'un d'autre pour m'aider, dit Harry d'un ton incertain.

Malfoy plissa les paupières, l'air dangereux.

- Je t'interdis de faire ça.

- Ah oui ? Et comment comptes -tu m'arrêter ? défia Harry.

- J'enverrai un maléfice au type et il verra ses parties se détacher.

Jamais le Blond n'avait paru si sérieux. Rogue eut le sentiment qu'il serait bien capable de mettre sa menace à exécution si on ne le surveillait pas.

- Quoi ! Attends, qu'est -ce qui te fait croire que j'irai voir un mec, bordel ? voulut savoir Harry, clairement horrifié.

- Parce que tu ne veux pas voir ce que je fais pour faire pleurer une fille, déclara Malfoy d'un ton tranchant.

En entendant ces mots, Harry se rappela les rumeurs qui courraient sur Draco et son éducation baignant dans la magie noire. Le Gryffondor sentit un frisson parcourir son corps.

- Vous avez bientôt fini ? s'enquit Rogue, rappelant sa présence aux deux élèves.

L'effet fut instantané : les deux garçons se turent immédiatement. Harry parce qu'il était extrêmement mortifié que le professeur qu'il détestait le plus ait entendu tout ce qu'ils venaient de dire et Draco parce qu'il était extrêmement furieux que Harry pense ne serait -ce qu'à suggérer qu'il trouverait quelqu'un d'autre pour finir ce qu'ils avaient commencé.

- Bien, reprit Rogue, une fois qu'il fut clair que les deux garçons n'avaient plus rien à se dire. Bon, bien que je déteste ça, je suis obligé de savoir ce qui s'est passé avant de décider quelle punition donner.

Harry cligna des yeux, surpris. Est -ce que Rogue lui donnait une chance de se défendre ? Il jeta un coup d'œil nerveux vers le Blond pour voir si ce dernier allait sauter sur une telle opportunité, mais il fut étonné de voir que Malfoy boudait toujours à cause de sa menace d'aller trouver un autre partenaire.

- Euh… et bien, je me promenais dans les couloirs quand Malfoy est apparu tout à coup et euh… il s'est mis à m'embrasser.

Même à ses propres oreilles, c'était carrément nul. Pourquoi la vérité n'était -elle pas plus excitante quand il le fallait ?

Rogue plissa les paupières, l'air incrédule :

- M. Malfoy ?

Le Serpentard leva les yeux avec un désintérêt tellement évident qu'il frôlait l'ennui.

- C'est comme Potter l'a dit. Il se promenait dans les couloirs quand je suis apparu de nulle part et j'ai décidé de le sauter.

Rogue fit une grimace de dégoût. Il n'avait vraiment pas envie de demande ça mais :

- Vous étiez consentant ?

Harry pâlit quand il réalisa que la question lui était destinée.

- Bien sûr qu'il était consentant, s'écria Malfoy, furieux, bondissant presque de sa chaise. Sinon comment aurais -je réussi à enfoncer sa queue dans ma bouche, bordel ? De quoi m'accusez -vous, exactement, Professeur ?

« A part de vous être pratiquement abaissé au niveau de « traînée » étant donné la position dans laquelle je vous ai trouvés, Potter et vous ? »

Sévérus jugea qu'il valait mieux pour toutes les personnes présentes qu'il ne dise pas le fond de ses pensées. Au lieu de ça, il déclara :

- En tant que Professeur, j'ai certaines obligations et je me dois de poser ce genre de questions dans certaines situations. Comme celle que j'ai eu le malheur de voir.

- Il était consentant, grogna Draco avant de lancer un regard dur à son rival comme s'il le défiait de dire le contraire.

Cependant, Harry ne faisait plus attention à la conversation. Les mains plaquées entre les jambes, il était occupé à ne faire aucun mouvement.

Maudit soit Malfoy et sa langue trop gourmande. Les langues, c'était fait pour parler et goûter la nourriture. Pas pour laisser des sillons de feu sur le ventre ou souligner la veine qui courait sur le dessous du pénis avant de s'arrêter juste sous le gland que le prépuce ne recouvrait plus et plonger la dite langue afin d'appliquer une pression à cet endroit ce qui lui procurait des sensations déli…. Putain de bordel de merde !

- Monsieur, puis -je aller aux toilettes, s'il vous plait ? supplia presque Harry, coupant la conversation dans laquelle Rogue et Malfoy étaient engagés.

Malfoy l'observa et eut un sourire supérieur.

- Tu as besoin d'un coup de main, Potter ? proposa -t -il, la colère disparaissant de sa voix pour faire place à des sous -entendus, bien sexuels.

- Non.

- Non ? Et pourquoi pas une bouche alors ? Ou peut -être une… baguette ?

Harry lui balança le regard le plus meurtrier qu'il pût malgré son état actuel, refusant de répondre à ça.

Le Préfet en Chef eut un grand sourire (il souriait ! Putain, est -ce que tout ça n'était qu'un jeu pour lui ? ) avant de reporter son attention sur le maître de potion :

- Professeur, je dois aller aux toilettes, moi aussi.

Harry sentit sa mâchoire tomber sous l'effet de la colère :

- C'est faux !

- Et comment le sais -tu ? Tu penses honnêtement que tu es le seul à souffrir ?

- Oui, répondit sincèrement Harry. A la moindre gêne, tu te plains et tu gémis comme si c'était la fin du monde.

- Je te ferai remarquer que j'ai la gaule depuis le dîner alors que toi, tu ne bandes que depuis…

- Est -ce qu'aucun de vous deux n'a appris à se taire ? interrompit Rogue.

Il était presque sûr qu'il allait avoir un hernie ou toute autre maladie douloureuse juste en entendant tous ces détails, absolument pas nécessaires, que son meilleur et son pire élève avaient besoin de partager.

- J'enlève un point à Serpentard, M. Malfoy pour ne pas avoir su contrôler votre libido et j'enlève vingt points à Gryffondor, M. Potter, parce que vous êtes un garçon facile. Et maintenant, disparaissez, tous les deux.

Harry lança un regard nerveux vers le Blond :

- Euh… « tous les deux »… Monsieur ? répéta -t -il d'un ton hésitant, sans même faire attention à l'insulte, à peine voilée et qui aurait dû l'énerver.

A la place son subconscient préféra s'inquiéter car il s'imaginait encore qu'il fallait qu'il protège sa masculinité.

- Vous préférez peut -être rester ? dit Rogue dont le ton indiquait clairement qu'il ne permettrait pas une telle chose.

Le Gryffondor jura mentalement. Si cela avait été un autre professeur, il aurait supplié pour qu'ils sortent séparément. Que Malfoy l'attende près de la porte était une chose….

….. qui ne risquait pas d'arriver.

Harry regarda autour de lui, complètement confus. Est -ce que Malfoy était déjà parti ? Il observa attentivement les alentours et put voir qu'en effet c'était le cas. Malfoy était parti. Hum. Peut -être qu'il avait caché à quel point il avait envie de jouir.

Poussé dehors par le regard assassin de Rogue, Harry se dirigea vers les toilettes les plus proches avec la ferme intention de soulager cette tension entre ses jambes qui le faisait marcher comme un vieil homme constipé.

Il entra en un coup de vent dans la pièce et s'assura qu'il était complètement seul dans ces toilettes obscures et pleines d'ombres. Il se retourna pour fermer la porte à clé avant de se diriger vers l'urinoir le plus proche. Vu son état, tant pis pour les cabinets.

Tout en défaisant son pantalon avec des doigts tremblants, il se dit qu'il ne faisait pas ça parce qu'il en avait envie, mais parce que c'était devenu une absolue nécessité. Parce que Malfoy l'avait chauffé à cause de ses mots torrides et ses caresses sensuelles.

Note : penser à Malfoy tout en se donnant du plaisir était strictement interdit. Punition : prise de tête plus tard si tu n'arrêtes pas ça tout de suite.

En gardant cette idée à l'esprit, Harry fit une pause, la main serrant son sexe alors qu'il essayait de se concentrer sur une image plaisante pour se branler (rien qui n'incluait le Prince de Glace). Le problème, c'était qu'étant donné son expérience plutôt limitée, la chose la plus plaisante à laquelle il pensait c'était l'incident d'aujourd'hui avec Malfoy.

Oh, Merlin, il allait en perdre le sommeil, n'est -ce pas ?

Soupirant mais déterminé, Harry ferma les yeux tandis qu'il tentait de conjurer les images qu'il utilisait habituellement. Il aimait beaucoup cette brunette pulpeuse et plutôt souple qui posait dans un des magazines que Seamus lui avait prêtés une nuit. Harry ricana à cause du souvenir. Ce jour -là, les garçons du dortoir avaient appris que Néville utilisait un catalogue de lingerie que sa grand -mère avait reçu par erreur.

Tout à coup, le Golden Boy fut tiré de sa rêverie par deux mains qui serpentèrent autour de sa taille, puis sous son t -shirt pour se poser sur son ventre. Une poitrine dure se colla contre son dos et un souffle chaud caressa son oreille.

- Qu'est -ce que tu attends, Potter ? Mon aide, peut -être ?

- Seignueur, Malfoy ! s'exclama Harry en bondissant presque tandis qu'il essayait de rentrer son sexe dans son pantalon.

Mais cette tâche s'avéra difficile à cause de la bataille qu'il devait livrer contre une main pâle qui se dirigeait vers le bas pour mieux le tâter.

- Qu'est -ce que tu fais ? Comment es -tu entré ici ?

- J'étais ici. La prochaine fois, tu devrais vérifier les cabinets avant de supposer que tu es seul.

- Enculé ! jura le Gryffondor, énervé à cause de sa propre stupidité et aussi parce que la main de Malfoy avait gagné et que désormais elle jouait librement avec sa queue.

- Mmmm, pourquoi pas… (1)murmura le Serpentard, ses lèvres effleurant la peau bronzée juste sous l'oreille. Merlin, tu es tellement bandant !

- Malf… attends, coassa Harry.

Il essayait de se souvenir comment respirer quand une seconde main disparut dans son pantalon pour jouer avec ses testicules. Il prit une profonde inspiration et :

- Tu… Tu as promis, juste une fois.

Pendant une seconde, tous les mouvements cessèrent et Harry pensa qu'il avait gagné grâce à cet argument. Mais c'était bizarre quand même. Habituellement, gagner ne s'accompagnait pas d'un tel sentiment de déception. Mais ensuite, les mains se remirent en mouvement et Harry fut obligé de s'appuyer contre le mur face à lui car ses jambes faiblissaient à cause de la bouche qui ne faisait que se déplacer doucement contre sa peau.

- Tu penses vraiment que ce qui s'est passé dans le couloir peut être considéré comme une fois, malgré l'interruption, Potter ?

- Oui, réussit à articuler Harry entre deux halètements.

Il fut déçu de se rendre compte qu'il n'avait pas l'air très sûr de lui, en tous cas pas autant qu'il aurait souhaité.

- Ah oui ? Imaginons que tu es sur ton lit en train de te branler, tu y es presque quand tout à coup, tes potes entrent dans le dortoir et ils t'appellent. Tu es donc obliger d'arrêter ce que tu fais pour les rejoindre. Dirais -tu que c'est quand même ta « branlette » du jour ?

Et merde ! Malfoy marquait un point. Mais tout de même…

- C'est… C'est mal, tenta Harry.

- Je sais, fut la réponse saccadée.

- Nous ne devrions même pas faire ça.

- C'est pourquoi c'est encore mieux, rétorqua le Blond avec un sourire diabolique.

- Je ne devrais pas… Je ne devrais pas ressentir autant de plaisir.

- Et pourtant, susurra Malfoy tandis que Harry céda enfin et qu'il rejetait la tête en arrière, laissant le champ libre au Serpentard pour qu'il s'attaque à son cou.

Les deux garçons savaient, tous les deux, que leur deuxième entrevue ne durerait pas mais malgré ça, le mouvement des mains de Draco resta languide même s'il était incapable de retenir les mouvements frénétiques de son corps. Ses sens semblaient focalisés sur la tâche et il pouvait pratiquement sentir Harry se tendre vers le point de non retour.

C'en était trop : le son de leurs soupirs qu'ils faisaient de leur mieux pour qu'ils restent discrets, le goût un peu salé de la sueur contre ses lèvres et sentir le liquide qui coulait presque continuellement entre ses doigts…. La respiration de Draco se bloqua quand il réalisa qu'il serait capable de dire exactement à quel moment Harry allait atteindre l'extase.

Draco passa une main sur le torse du Gryffondor pour maintenir en place le garçon qui tremblait puis il commença à murmurer son prénom.

« Harry », dit -il tandis que ses doigts se promenaient sur le ventre de Potter. « Harry », gémit -il quand ses doigts touchèrent un téton. « Harry », grogna -t -il en resserrant sa prise autour du sexe dur comme du bois. « Harry ! », cria -t -il tandis que des hanches bougèrent en avant, amenant les premiers signes de l'orgasme.

Le monde était devenu blanc autour de lui. Tout ce dont Harry était conscient, c'était le plaisir qui roulait dans tout son être alors que ses genoux cédèrent tandis que son corps se pencha en avant et que ses muscles se contractèrent pour élever encore le plaisir, plus haut, toujours plus haut.

Tandis que son esprit redescendait doucement sur terre, il se rendit compte de deux choses. La première était qu'il était agenouillé sur le sol, ses mains serrant fortement le rebord de l'urinoir. La deuxième était que la main, qui tenait toujours son sexe, ne le pompait plus aussi vigoureusement que tout à l'heure mais qu'elle le massait tendrement pendant les dernières secousses de plaisir.

Il y avait une main chaude qui le tenait contre un torse encore plus chaud et tout ça était tellement bon. Si paisible. S'ils avaient été autre part que dans des toilettes, Harry n'aurait pas dit non à l'idée de se coucher et de dormir pour que ce sentiment de bonheur absolu puisse durer.

Mais il n'en restait pas moins qu'ils étaient dans des toilettes et comme tout dans sa vie, les bonnes choses avaient une fin.

Il prit une inspiration un peu tremblante avant de desserrer la main qui tenait la porcelaine au -dessus de lui et la posa par terre. Il essaya de se concentrer pour tenter de se relever.

- Ça va ? demanda doucement une voix à son oreille.

- Ouais, répondit Harry en rigolant.

Ça allait trop bien, en fait.

La chaleur qui l'entourait disparut quand Malfoy se recula pour lui laisser de la place avant de s'adosser au mur en pierre.

Alors que Harry essayait de se remettre de son orgasme, Malfoy ferma les yeux dans l'espoir de contrôler ses hormones qui le démangeaient. Il avait déjà joui deux fois (une fois, juste avant que Potter ne rentre ici et une deuxième fois, plus tôt, juste avant que Rogue ne les interrompe de façon si grossière) et déjà il se sentait prêt à exploser une troisième fois.

Et tout ça, à cause de Potter. L'entendre gémir, le goûter, le toucher… Merlin, ça le rendait fou. Il n'y avait rien de plus jouissif que de savoir que c'était lui qui avait rendu le Garçon -Qui -A -Survécu tremblant de désir.

Qu'est -ce qu'il ne donnerait pas pour faire crier son Golden Boy sans retenue ? Pour s'enfoncer dans la chaleur étroite de ce corps plus que consentant. Pour le voir se trémousser et supplier parce que ça devenait trop intense.

Draco déglutit parce qu'il savait qu'il était à deux doigts de perdre le contrôle de sa libido encore une fois. La seule chose qui le retenait c'était que s'il insistait, ce serait un viol, il était bien obligé de le reconnaître. Il faisait tout, putain, pour ne pas effrayer Harry mais si cet idiot continuait à prendre tout son temps…

- Tu es toujours vierge, n'est -ce pas ? demanda Draco, une main descendant doucement pour couvrir la bosse que formait son pantalon.

Harry qui avait été sur le point de se lever, se figea et tourna ses yeux verts vers lui :

- Ouais.

- Tu y tiens ?

- A quoi ?

Draco résista à l'envie de lever les yeux au ciel. Franchement, c'était si difficile que ça pour Potter de suivre une conversation.

- Ta virginité, tu y tiens ?

- Oh. Euh… Je suppose que oui.

- Alors, qu'est -ce que tu fous encore là, bordel ?

Il fallut un moment à Harry pour qu'il comprenne tout le sens de ces mots. Et encore, il ne comprit vraiment que quand son regard tomba sur la main de Malfoy qu'il montait et descendait lentement et précisément sur la bosse plutôt impressionnante entre ses jambes.

Harry avala bruyamment avant de reculer tout doucement.

- Tu sais… il y a d'autres moyens de s'occuper de ça.

Un regard si tranchant qu'il aurait pu couper la pierre fut lancé dans sa direction.

- Je n'ai pas envie des autres moyens.

Tout à coup, le Gryffondor ne désirait qu'une chose : sortir le plus vite possible d'ici.

- Ok. Alors… euh, j'ai besoin de… Je crois que je devrais… m'en aller… partir, quoi, dit Harry tandis qu'il faisait de vagues gestes de la main.

Il tira sur la poignée de la porte et se rendit compte qu'elle était toujours fermée.

Appuyé contre le mur, Draco, amusé, observa Potter à qui il fallut encore bien des balbutiements, des hésitations et des phrases inachevées avant de réussir à sortir de la pièce.

- Idiot, murmura -t -il sur un ton qui n'était pas affectueux.

Il déboucla sa ceinture, ouvrit sa braguette et libéra son érection.

Il serra étroitement, passa le pouce sur le gland, tremblant violemment car cette simple action l'avait presque fait crier. Impossible de faire durer, cette fois.

Décidant de faire du mieux qu'il pouvait, il se remémora les sons et halètements de Potter quand il l'avait sucé et il commença à se branler. Une fois. Deux….

- Putain ! OuiiIIIIIII !


(A Suivre)
(1) : Alors en anglais, Harry dit « Fuck ! », ce qui peut être traduit, selon les circonstances, par « merde » ou « baiser ». En anglais, Draco sait que Harry l'a dit en tant que « merde » mais bien sûr, il s'amuse (en même temps, il n'a qu'une idée en tête à ce moment -là) et interprète le « fuck » comme « baiser » et il répond « Mmmmm, oui, ça serait bien…. ». Donc pour la VF, je ne savais pas trop comment traduire ce jeu de mot et finalement je me suis dit que ce qui serait le plus proche, c'est que Harry le traite « d'enculé ! » sans que Draco se vexe et en plus c'est dans le même ordre d'idée que « baiser ». J'espère que vous me pardonnerez ce petit écart mais je ne savais vraiment, vraiment pas comment traduire autrement.
A part ça, comment avez -vous trouvé le chapitre ? Perso, j'ai trouvé la scène de sexe sympa et le chapitre drôle mais…. Ne trouvez -vous pas que l'histoire stagne un peu ?

J'ai hâte de lire vos impressions via review… ça fait longtemps !

Sinon, je tenais à remercier tout ceux qui m'ont envoyé un mail pour me demander ce que je devenais et si j'avais l'intention de traduire une autre fic. Alors, je bosse en effet sur une autre traduction. C'est une fic à chapitre sans vraiment l'être… disons que ce sont 3 OS qui sont reliés dans un univers commun. J'ai presque terminé, je posterai bientôt. Le 1er a pour titre Attirance Mutuelle. Ce sera un HPDM mais est -ce une surprise ? loool

Sur ce, je vous laisse… pour cette fic, rendez -vous je sais pas quand, tout dépend de Reyn !

Biz, Quiproquo.