Disclamer et notes : cf. avant -propos, svp.
Remerciements : Merci à Artoung, Crazysnape, Cyzia et Ishtar205. Mais que ferai-je sans elles ?
Dédicace à Emma parce que j'espère que plus tard, elle sera une fan de HP. Et comme je suis la meilleure amie de sa mère, je ferai tout pour que ça arrive (astique son bazooka) ! loool
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RAR :
Normalement, j'ai répondu à tous les reviewers enregistrés.
Je remercie aussi tous ceux qui ont laissé une review anonyme. Ceux qui m'ont laissé leur mail ont reçu un petit message de ma part, normalement. Pour ceux qui n'ont pas laissé leur mail, je vous dis merci, ici.
Si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse et je vous remercie d'avoir lu puis reviewé.
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Note de Reyn : Il y a quelques mois, ma bêta a gentiment organisé un sondage pour savoir si les gens me croyaient quand je disais que je posterai ce chapitre à l'heure. Hélas, une énorme majorité montra un grand dédain et me tourna le dos en disant « je ne le croirai que quand je le verrai ». (Reyn aimerait souligner qu'elle a TOUJOURS tenu parole quand elle donnait une date bien précise). Bref, à cause de ce vote, j'avais l'intention de retarder ce que je croyais être un cadeau pour mes lecteurs mais malheureusement, un lecteur anonyme a gardé confiance en moi.
Donc me voila, postant ce chapitre pour cette seule personne même si tout le monde en profite.
Maudit sois-tu, lecteur qui a confiance en moi. Maudit, sois-tu !
Je ne pourrai jamais déversé ma colère vengeresse, maintenant.
(Tout ça a été dit tandis que j'agitais mon poing, FURIEUSE)
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Note de Quiproquo : Big Mea Culpa, j'ai mis pas mal de temps à poster la VF de ce chapitre, pardon. Mais j'ai une bonne excuse, je traduisais en même temps Worth the Wait donc si vous suivez aussi cette fic, vous serez content(es) d'apprendre que la 2ème partie est en ligne. Mais que ça ne vous empêche pas de lire ce qui suit ! loool
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CHAPITRE VINGT-DEUX :
Traductions et une Surprise Sortant du Placard
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- Ha ! Ha ! Ha ! Malfoy t'a branlé ! taquina Peeves d'un ton triomphant en apparaissant au détour d'un couloir et en pointant un doigt accusateur.
Bizarrement, ce fut cette image qui flasha dans l'esprit de Harry quand il faillit mouiller son pantalon à cause du ronflement d'un des portraits du couloir qui était pourtant désert.
Pour résumer, le Gryffondor se la jouait carrément parano. Il avait l'impression que sur son front était écrit en lettres de feu : « Je Viens Tout Juste De Prendre Mon Pied ! ». Et il avait peur, de croiser un élève, même à cette heure tardive, et que cette personne lise la phrase et comprenne que Malfoy avait touché son pénis. Le pire serait de croiser une fille. Il avait entendu ces horribles histoires à propos des filles qui ne craignaient pas de parler de ce genre de choses.
Mais pour l'instant, le Golden Boy avait de la chance. Il passa devant la porte de la classe des Sortilèges qui était décorée de vert et d'argent (et d'après le bruit, il était pratiquement sûr que des élèves y faisaient la fête). Il continua son chemin, sans bruit et se dirigea vers l'escalier. Le samedi, le couvre-feu n'avait pas vraiment cours… ce qui voulait dire que les couloirs n'étaient pas aussi vides que Harry l'aurait souhaité. Mais de toutes façons, peu d'étudiants traînaient encore à cette heure, de toutes façons, car les professeurs avaient tendance à les renvoyer dans leur salle commune. Mais cela n'empêchait pas certains d'entre eux, assez braves, pour se promener :
- Salut, Harry ! Tu vas encore faire un tour aux cuisines ? Les filles ne vont pas aimer que tu prennes du poids ! s'exclama un des garçons qui le croisaient.
- Salut… hum, hé, hé, hé ! Le… oui, Quidditch donc j'y vais… réussit à bégayer Harry, tout en faisant de vagues gestes de la main en directions des cuisines puis de son ventre avant de dire au revoir.
Traduction (pour ceux qui ne parlent pas la langue J'ai-perdu-la-capacité-d'aligner-plus-de-deux-mots-depuis-que-Malfoy-a-touché-mon-pénis) : « Salut les mecs ! Franchement, comme si quelques pâtisseries pouvaient me faire grossir ! Je joue au Quidditch, vous vous rappelez ? Je vais garder ces muscles pendant un certain temps, croyez-moi ! Surtout, n'oubliez pas de venir nous soutenir lors du prochain match ! »
Le temps que son groupe d'amis ait compris ce que Harry avait essayé de dire, ce dernier avait disparu depuis longtemps.
Le Gryffondor accéléra le pas et se demanda s'il ne devrait pas passer par derrière pour rejoindre sa salle commune. C'était une bonne idée, il risquerait moins de se faire accoster, ainsi. Le problème était qu'à cette heure, la salle commune était bondée de couples qui souhaitaient rester seuls et il ne voulait pas se faire taxer de voyeur.
Un bruit de pas pressés sortit Harry de ses pensées. Il leva les yeux. Oh non. Une fille.
Il frotta son front, au cas où.
- Salut, Harry ! Tu vas bien ? Tu devrais faire gaffe. Rogue était censé surveiller ce couloir et celui d'à côté. Mais il n'est pas venu et McGonagall est obligée de le faire à sa place donc elle n'est pas trop contente.
Harry se mit à rougir. Pourquoi parlait-elle de Rogue ? Savait-elle que le Maître de potion avait été retenu par Malfoy et lui ?
- Hmmm, ouais… C'est…. Au revoir, baragouina Harry en pointant un doigt avant d'agiter la main.
Traduction : « Hum ? Oh ouais, je vais bien, j'ai juste un peu mal à la tête. Merci de me prévenir. Je ferai attention. Oh, en parlant de McGonagall, ton groupe a terminé le devoir qu'on doit rendre mercredi ? Mon groupe est coincé sur l'ornithorynque, c'est un des sujets les difficiles. On n'a pas eu de chance, hein ? On a essayé de demander de l'aide à Hermione, mais elle refuse de nous aider, car apparemment, son groupe aussi rencontre quelques problèmes. Je te demanderai bien conseil mais vous travaillez sur le porc-épic, n'est-ce pas ? Je sais que vous avez pas mal de boulot, vous aussi. Ok, on se voit plus tard. Bon courage pour le devoir. »
Et la fille avait entendu : « Hmm… Ouais, merci, au revoir. »
Et le temps qu'elle comprenne si oui ou non, elle venait de se faire jeter, elle était seule dans le couloir.
Bon, finalement, le chemin par l'arrière n'était pas une si bonne idée. McGonagall serait sûrement là pour….
- M. Potter ? Je suppose que vous allez vous coucher.
Harry rougit. Pourquoi McGonagall avait-elle arqué son sourcil de cette manière ? Est-ce que Rogue l'avait vue et lui avait dit pourquoi il était en retard ?
-Oui, euh… j'y… j'y vais, déclara-t-il d'un ton hésitant, la tête baissée, en pointant le doigt devant lui sans même s'arrêter.
Traduction : « Bonsoir, Professeur. J'ai dû allé à la bibliothèque récupérer quelques livres (même si ses mains étaient vides et que la bibliothèque avait fermé depuis belle lurette). Justement, j'avais l'intention de vous parler du devoir qu'on doit rendre mercredi. Mon groupe travaille sur l'ornithorynque or nous avons quelques difficultés avec son bec et nous n'arrivons pas à le faire pondre. Serait-il possible de vous en parler un peu plus tard pour nous aider à comprendre ce qui ne va pas ? A la place d'un bec, il a une souricière et nous ne savons pas trop comment le nourrir sans nous faire pincer les doigts. De plus, il est incapable de se nourrir tout seul. On peut vous voir lundi avant le dîner ? C'est parfait, j'en parlerai aux autres. Merci, Professeur. Ah, au fait, je pense qu'il y a une fête organisée dans la salle des Sortilèges. Est-ce que le professeur Flitwik est parti en week-end ? Il ne faudrait pas que certains en profitent. Bonne nuit. »
Bah, McGonagall avait de bonnes chances d'interrompre la petite sauterie, de toutes façons et le groupe avait toujours eu l'intention d'aller voir McGonagall lundi avant le dîner donc tant que la fin justifiait les moyens, tout allait bien, ok ? Ok.
L'endroit le plus risqué se trouvait maintenant à un corridor. La salle commune des Gryffondors. Harry savait qu'elle serait pleine à craquer d'élèves refusant d'aller se coucher. S'il pouvait la traverser sans croiser le regard de quiconque ou sans parler à personne, il pourrait tranquillement rejoindre son dortoir. Il touchait pratiquement au but, il voyait le portrait de la Grosse Dame quand :
- Papa ! Merci MERLIN ! Je t'ai trouvé !
Une telle quantité de sang monta au niveau des joues de Harry qu'il crut que sa tête allait exploser.
- Et merde !
Traduction : « Et merde ! »
Evidemment, Gabe ne comprit pas de quoi il parlait.
- Est-ce que tu vas bien ? Vraiment bien ? Parce que je ne sais pas ce que j'aurais fait si…
- Ou…ouais, je vais b… bien. Pour… pourquoi cette question ?
- Et ben, quand Rogue est… AÏE ! Putain, mais qu'est-ce qui te prend ? cria Gabe quand Mack lui donna un coup de pied dans le tibia. Aïe, aïe, aïe ! Bordel ! Aaargh….
- Rogue ? Quoi, Rogue ? Pourquoi me parles-tu de Rogue ? demanda Harry en plissant les yeux. Qu'est-ce que tu sais ?
- Rien, répondit Mack rapidement, en agitant la main. Nous ne savons rien, n'est-ce pas, Rama ?
Rama, cependant, n'écoutait pas. En fait, il observait avec attention son autre ami qui boitillait jusqu'au mur le plus proche avant de s'y adosser tout en se plaignant de sa douleur à la jambe, bien entendu.
- Je crois que tu l'as cassée, dit Rama d'un ton émerveillé en se dirigeant vers Gabe pour l'aider.
- Il va bien, contra Harry d'une voix détachée.
Dans un même mouvement, Mack et Rama se tournèrent vers lui pour le dévisager :
- Tu es son père et pourtant….
- Faites-moi confiance, il va bien. C'est le fils de Malfoy, après tout.
- C'est vrai. Allez, Gabe, debout. On ne peut pas rester ici toute la nuit, dit Mack en tendant la main vers Gabe.
Ce dernier se contenta de fixer durement le Roux, toujours agrippé au mur.
- Ma jambe est morte, imbécile. Aaarrgh ! Je ne pourrai pas marcher pendant une semaine !
- Ouais, c'est vraiment un Malfoy, rétorqua sèchement Harry.
Gabe, en réponse, poussa un gémissement sonore pour bien démontrer qu'il souffrait atrocement.
Mack leva les yeux au ciel et attrapa son ami par le bras pour le relever.
- Conduis-toi en homme, chochotte !
Gabe grogna mais se laissa faire sans broncher plus que ça.
- Sinon, les mecs, qu'est-ce que vous faites ici, à cette heure ? s'enquit Harry, d'un ton désinvolte.
- Nous te cherchions, évidemment. Sinon, pourquoi on serait en train de se balader dans ce château débile ? répliqua Gabe de mauvaise humeur à cause de sa jambe douloureuse.
- Vous me cherchiez ? Pourquoi ? Je suis tout à fait capable de me débrouiller tout seul.
- Et bien, nous avions envie de jouer à un jeu, dit Mack rapidement, évitant à ses amis de répondre.
- Ah bon ? s'étonna Rama.
- Oui, nous voulions jouer à… hésita Mack avant de réfléchir à toute vitesse. Hocus Pocus !
- Hocus Pocus ! répéta Harry, sceptique. Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Tu n'as jamais joué à Hocus Pocus ? s'écria Rama, incrédule et oubliant qu'il y a une seconde à peine, il ne savait pas de quoi parlait Mack. C'est tout simplement le jeu le plus cool de la Création.
- Le plus stupide, tu veux dire, murmura Gabe, d'un ton sombre.
- Pas du tout ! La ferme ! s'exclama Rama. Tu détestes ce jeu tout simplement parce que tu perds à chaque fois.
- Tout ça ne m'explique pas en quoi consiste Hocus Pocus, interrompit Harry, ignorant pourquoi il cherchait à faire de l'humour.
- Alors, avant tout, il faut réunir plusieurs personnes, commença Mack. Plus vous êtes nombreux, mieux c'est. Ensuite tu prends le Lexifug… Rama, tu as toujours le Lexifug, n'est-ce pas ?
- Euh… Non, pas vraiment, répondit humblement Rama.
- Quoi ! Mais tu trimbales toujours cette chose avec toi, accusa Gabe. Ne me dis pas que tu l'as laissé à notre époque !
- Non. C'est que, quand nous sommes allés voire Wolcott pour, euh… lui demander de l'aide, il a pris le Lexifug, au cas où.
- T'es sérieux ?
- Et bien, entre autres choses….
- Ooh, mince ! gémit Harry, faussement désolé. On dirait bien qu'on ne va pas pouvoir jouer ce qui veut dire que je peux m'en….
- Non ! cria Gabe, en s'accrochant à la robe de son papa. Nous jouerons à un autre jeu. Ou alors, Rama peut demander à son frère de lui rendre le Lexifug, hein, Rama ?
Il se tourna vers son ami mais ce dernier ne l'écoutait pas. Toute son attention était concentrée sur le bout du couloir :
- Quelqu'un approche.
Gabe oublia aussitôt sa jambe douloureuse. Il réagit instantanément et prit la direction des opérations :
- Vite ! Cachons-nous ! C'est peut-être mon père !
Et Harry, à son grand regret, se retrouva poussé et tiré dans la direction opposée à sa salle commune.
- Hé ! Pourquoi devrions-nous nous cacher de Malfoy ? s'enquit-il en se libérant de l'emprise des trois garçons.
Gabe eut l'air vexé par une telle question.
- Tu as envie d'aller à sa rencontre ? En ce moment ?
Harry écarquilla les yeux tandis qu'il se souvenait de ce qu'il s'était passé un peu plus tôt.
Ta virginité, tu y tiens
- Allons-y ! s'écria-t-il en prenant la tête du groupe, cette fois.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
- Est-ce qu'ils sont partis, Rama ? murmura Mack.
- Ouais. Pour l'instant, en tous cas.
- Bien. Et maintenant, bouge-toi : tu m'écrases le pied.
- Hé ! Me pousse pas ! Je bouge ! Je bouge !
- Franchement, à chaque carrefour, on est tombé sur des élèves… Plus jamais, je ne suivrai Papa.
- Aïe ! Bordel ! Quelqu'un m'a donné un coup de coude au visage !
- Pardon, Papa !
- Ne m'appelle pas comme ça !
- Oh, non. Est-ce que tu vas recommencer à tout renier ?
- Pour ton information, sache que je n'ai jamais arrêté de tout renier !
- Harry Potter, le Fou, toujours prêt à nier l'évidence ! Tu parles d'un exemple à suivre !
- La ferme ! Pour l'instant, j'essaie de m'imaginer au lit plutôt que coincé dans un placard à balais avec trois mecs.
- Dit comme ça, ça fait très vicieux.
- La ferme, Rama ! s'exclama plus d'une voix.
- Pourquoi sommes-nous toujours dans le placard ?
- Qui est le plus près de la porte ?
- Mes fesses.
- Quoi !
- Je déconne pas, les mecs ! Je suis carrément assis sur la poignée. Et je peux vous dire que ce n'est pas très confortable !
- Et ben, éloigne-toi de cette poignée !
- Dans ce cas, il faudrait que vous vous tassiez un peu et que tu retires ce genou coincé dans mon esto….
A ce moment précis, la porte fut ouverte en grand et les quatre garçons tombèrent en avant, aux pieds de la personne qui les avait sauvés.
- Potter. Les autres, salua Draco, amusé.
- Que quelqu'un me remette dans le placard, grogna Harry.
- Quoi ? Après tous mes efforts pour t'en faire sortir ? se moqua Draco.
- Dégage, la Fouine ! rétorqua lamentablement le Gryffondor tandis que les quatre garçons se détachaient les uns des autres pour se relever.
Cependant, à peine étaient-ils tous debout que Gabe se retrouva par terre, plaqué par une petite chose qui poussa un cri exubérant :
- GABE !
- Hé, c'est le bout de chou ! s'exclama Rama, tout content, pendant que les autres prenaient le temps d'observer ce qu'ils regardaient.
La première chose qu'ils remarquèrent fut que Gabe était étalé au sol, le souffle court. Ensuite, ils remarquèrent que ce qui avait fait tomber Gabe était un petit garçon. Il avait des cheveux blonds, striés de mèches noires, il portait un pantalon noir et son pull gris paraissait trois fois trop grand pour lui. Il avait placé ses bras au niveau de la taille de Gabe et le serrait très fort.
- Lief ? s'étonna Mack qui avait du mal à en croire ses yeux.
- Li… Lief ? répéta Gabe en toussotant et en essayant de s'asseoir malgré le petit garçon qui serrait toujours sa taille. Qu'est-ce que tu fais i… Est-ce que c'est mon pull ?
- Euh… non ?
- Si, c'est mon pull ! T'es qu'un sale gosse ! Je t'ai déjà dit de ne pas toucher à mes fringues !
- Mais, j'aime bien ce pull, répliqua Lief en faisant une petite moue boudeuse. En plus, j'ai renversé du jus de citrouille sur mon t-shirt quand j'étais à Poudlard et Père m'a dit de mettre quelque chose par-dessus avant qu'on ne parte.
- S'il te plaît, grogna Gabe, dis-moi que ton t-shirt était sec quand tu as enfilé mon pull.
- Euh, je ne me rappelle plus. Au fait, regarde ! s'écria Lief, tout excité.
Il leva ses vêtements et découvrit son ventre sûrement pour montrer quelque chose que les autres ne purent voir de leur position.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Gabe en fronçant les sourcils.
- C'est un tatouage ! Je l'ai fait faire pendant la fête d'anniversaire de Madison Jenkin. C'était trop marrant ! Il y avait du gâteau, du punch aux fruits, un clown…
- Attends ! Père n'a rien dit pour le tatouage ?
- C'est un faux, expliqua Lief en touchant le dessin. Papa a dit qu'il s'effacera au bout de quelques jours et Père s'est calmé.
A cet instant, Rama, qui était resté silencieux tout en se dandinant d'un pied sur l'autre avec impatience, comme un chiot surexcité, commença à gémir :
- Liiiiiief ! Et moi, alors ? J'ai pas droit à un câlin ?
Lief leva les yeux, l'air distrait comme s'il voyait le Brun pour la première fois.
- RAMA ! cria-t-il en se jetant dans les bras déjà ouverts du loup-garou. Devine quoi ! J'ai un tatouage sur le ventre ! Je l'ai fait faire à la fête de Madison Jenkin ! Il y avait du gâteau, du punch aux fruits et même un clown !
- Ah ouais ? Moi, je me suis blessé en grimpant à un arbre, l'autre jour. Ça a saigné et avec un peu de chance, j'aurais peut-être une cicatrice.
A ces mots, Lief fit la grimace.
- Père dit que saigner, ce n'est pas bon et puis que les cicatrices sont disgraciantes.
Harry ricana et se pencha vers Malfoy :
- Je te vois bien dire ça !
- La ferme ! grogna Draco.
- Je crois que tu veux dire «disgracieuses », Lief, corrigea Mack.
- Mack ! salua Lief. Tu veux un câlin, toi aussi ?
- Ouais, pourquoi pas ? soupira le Roux, ouvrant les bras à contrecœur pour qu'il puisse se faire renverser, lui aussi.
Sa patience ayant atteint ses limites, Malfoy se racla la gorge ce qui eut pour résultat de porter l'attention de tous les autres sur Harry et lui.
- Alors, c'est un autre de vos amis ou quoi ? s'enquit Harry qui sentait qu'il se trompait.
- J'espère que non, dit Draco, j'ai déjà du mal à en supporter trois.
Comme s'il reconnaissait leurs voix, Lief leva la tête d'un coup pour les fixer, les yeux grands ouverts ce qui permit aux deux élèves de 7ème année de l'observer à leur aise pour la première fois.
Avec ses cheveux fins et son visage en pointe, il aurait pu être le petit frère de Malfoy, se dit Harry, ou même son enfant si…. Oh. Oh. Voila pourquoi le prénom de Lief lui disait quelque chose !
- Gabriel, qui est-ce ? voulut savoir Draco d'une voix calme.
Choqué, il contemplait le petit garçon qui se trouvait devant lui, complètement captivé par les yeux de l'enfant : un gris, un vert.
- C'est mon petit frère, Lief. Qui veux-tu que ce soit d'autre ? répondit Gabe comme si c'était la chose la plus évidente au monde.
- Ton frère… Une minute ! Est-ce que c'est mon fils ?
- Ouais.
- Tu veux dire que tu n'es pas enfant unique ?
Rama ricana.
- Apparemment, quelqu'un a oublié de dire à Draco qu'il était père d'une famille nombreuse !
- C'est Père et Papa ? demanda Lief à Gabe en désignant les deux élèves en question.
- Oui.
- Comment se fait-il qu'ils ne soient pas au courant de mon existence ?
- Euh…
Le visage de Lief rougit de colère quand Gabe n'ajouta rien de plus.
- Tu ne leur as pas parlé de moi ?
- Je suis pratiquement sûr de t'avoir mentionné à Papa… à un moment, déclara faiblement Gabe.
Cette réponse, apparemment, ne suffit absolument pas à calmer le petit garçon :
- T'es qu'un nul, Gabe ! cria-t-il en serrant les poings sur le pull, au grand dam de Gabe.
- Hé ! Ne fais pas ça ! Tu vas abîmer mon pull !
Harry observa la scène, les yeux écarquillés, tandis que Malfoy marmonnait à voix basse :
- J'ai un fils…. J'ai un autre fils… Pas un seul, mais deux ! J'ai fait des bébés avec Potter… deux fois….
- Euh, ce n'est peut-être pas le meilleur moment de te l'annoncer, l'interrompit Harry, mais il parait que nous avons aussi deux filles.
- Filles ? Deux filles ?
- Ouais, des jumelles, si je me souviens bien, répondit le Gryffondor en se grattant la tête.
- Deux garçons et deux filles ! répéta Malfoy, hors de lui. Mais ça veut dire que nous avons quatre enfants ! Quatre ! Pourquoi avons-nous besoin de quatre enfants, bon sang ? Nous ne sommes pas de la classe moyenne !
Malfoy s'arrêta d'un coup, pâlissant à cette idée.
- Nous ne sommes pas de la classe moyenne, n'est-ce pas ?
- Et si ! répliqua Mack d'un ton sérieux. Vous vivez dans une cabane et faites la manche, en hiver, pour pouvoir manger.
- Ce n'est pas drôle, rétorqua Draco, les yeux plissés.
- Qui a dit que je blaguais ? dit Mack, incapable de ne pas sourire, pourtant.
- Ecoute, tu… commença Draco.
Mais il fut coupé par des chuchotements : apparemment, deux personnes se disputaient à voix basse, dans le couloir d'à côté, juste après le carrefour :
- …… m'en moque… doit rester cachés…. a dit que nous sommes pauvres
- …… mentait, évidemment
- ……peu importe ! Il…… osé…… se moquer de moi
- Ce n'était pas toi…le toi du passé
-……
- …donc c'était toi… pas du tout le sujet
- Si
- Ecoute… a dit qu'on devait rester cachés
- Lief s'est montré
- Il a dix ans ! Franchement, tu …mpares à un gamin de dix ans
- … pas tenu sa promesse de rester caché
- Pour l'amour de….
- Papa ? appela Gabe.
Comme seul un silence profond lui répondit, il essaya encore :
- Papa, on sait que vous êtes là !
Comme ça ne marchait toujours pas, Mack décida de tenter sa chance :
- Si vous ne vous montrez pas, Rama va de nouveau lécher Lief !
- Qu… mmm !
Rapide comme l'éclair, Rama s'empara d'un Lief gigotant et fit de son mieux pour faire glisser sa langue le long de la joue du garçon mais comme ce dernier agitait sa tête et ses bras dans tous les sens, cela s'avéra assez difficile.
- Nooooon ! C'est dégueu ! Père, au secours ! Il va me refiler des microbes ! cria Lief.
- Microbes ? dit Rama, vexé. Je te ferai remarquer que je suis en parfaite santé !
- Comment ça, « de nouveau » ? voulut savoir Malfoy, un peu dégoûté. Tu veux dire que tu l'as déjà léché ?
- Je ne peux pas m'en empêcher, se défendit Rama. Parfois, j'ai envie de le dévorer tout cru !
A ces mots, Lief hurla et s'échappa avant de se précipiter au bout du couloir, là où se trouvaient ses parents.
- Donc… ouais, c'est Lief, déclara Gabe en réponse aux regards incrédules que lui lançaient Harry et Draco.
Tout à coup, il y eut un silence embarrassé. Gabe, Mack et Rama échangèrent des coups d'œil, pas trop sûrs de savoir quoi dire maintenant qu'ils savaient que deux vrais adultes pouvaient les entendre. Draco, lui, stressait toujours à propos du fait qu'il avait quatre enfants. Harry, pour sa part, trouvait vraiment déconcertant le fait que sa version plus âgée, et surtout plus mûre, se trouvait à quelques mètres de lui, observant ses moindres faits et gestes.
Avait-il beaucoup changé en quinze ans ? Avait-il grandi ? Ou était-il toujours maudit par cette petite taille qui faisait qu'il n'arrivait qu'au niveau du nez de Malfoy ? Avait-il une barbe ? Il en avait toujours voulu une, pas une grande, attention, quelque chose de discret, peut-être un bouc. Avait-il les cheveux longs qu'il attachait en queue de cheval ? Est-ce qu'il avait une boucle d'oreille avec un crochet comme Bill Weasley ? Est-ce qu'il était enfin devenu « cool » ?
- Est-ce que nous allons les rencontrer ? Nous rencontrer ? Enfin, je veux dire vos… euh, pères ? s'enquit Harry en pointant un doigt vers le bout du couloir. Ma version du futur, je suppose….
Harry se tut alors qu'il regardait dans la direction qu'il indiquait quand deux hommes adultes et un petit garçon émergèrent de l'ombre et s'approchèrent du groupe.
Mis à part la grande expérience et le pouvoir conséquent qui semblaient irradier d'eux par vagues, il n'y avait aucun doute que ces deux hommes étaient le Harry et le Draco du futur.
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(A Suivre)
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Alors ? Alors ?
Perso, j'ai trouvé ce chapitre très drôle, comme d'habitude… surtout Draco qui n'en revient pas d'avoir 4 enfants… pas un, pas deux, même pas trois… non, non, non ! Quatre gamins, il est excellent !
Ah et sinon, c'est la première apparition de Lief dans cette fic comment le trouvez-vous ? Il n'a pas l'air tout choupi, franchement ?
Mais et vous ? Qu'avez-vous pensé du chapitre ? J'ai hâte de lire vos avis !
J'ai une très bonne nouvelle : Reyn a posté TOUS les chapitres de sa fic, oui, vous avez bien lu « Harry Potter et Les Enfants du Futur » est TERMINEE donc si vous me laissez un peu de temps, vous aurez bientôt le fin mot de cette histoire. J'ai commencé à traduire le chapitre 23, la VF sera donc bientôt disponible… j'espère ! lool
Biz, Quiproquo.
