Disclamer et notes : cf. avant -propos, svp.
Remerciements : Merci à Artoung, Cyzia, Ishtar205 et Léviathoune.
Dédicace : Je dédicace ce chapitre à mes très chers membre du HCL, c'est -à -dire à mes bêtas : Artoung, Baud, Crazysnape, Cyzia, Ishtar205 et Léviathoune parce que chacune a su, à un moment ou à un autre, trouver un moment pour me corriger, me conseiller et m'encourager. Je me rends bien compte de la chance que j'ai, donc encore merci les filles !
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RAR :
Normalement, j'ai répondu à tous les reviewers enregistrés.
Je remercie aussi tous ceux qui ont laissé une review anonyme. Ceux qui m'ont laissé leur mail ont reçu un petit message de ma part, normalement. Pour ceux qui n'ont pas laissé leur mail, je vous dis merci, ici.
Si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse et je vous remercie d'avoir lu puis reviewé.
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Note de Reyn : Et oui, le chapitre précédent se terminait par un sacré cliffie, hein ? Ouais et je parie que vous pensiez tous qu'il aurait encore fallut attendre trois mois avant de savoir ce qu'il allait se passer ensuite. N'est -ce pas ? Ha ! Tenez, c'est pour vous ! J'espère que les crises cardiaques que vous avez eues en lisant le dernier chapitre n'étaient pas trop graves !
En tous cas, ne vous attendez pas à ce que j'update aussi vite la prochaine fois. J'ai failli en mourir. Deux fois. (pleurs)
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CHAPITRE VINGT -TROIS : La Voie du Futur.
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Harry cligna des yeux une fois. Deux fois. Pour être sûr que ses yeux ne l'abusaient pas.
Des deux hommes qui se tenaient devant lui, le Blond était, sans erreur possible, Malfoy et Harry était sincèrement surpris de voir que sa version adulte n'était pas le portrait craché de son père, Lucius. En fait, ce Malfoy plus âgé avait, en quelque sorte, échappé à la malédiction qui frappait cette famille : au lieu d'avoir peint sur le visage cet air de condescendance, il avait plutôt une figure agréable à regarder. Il avait quand même cette expression qui semblait dire « tu m'ennuies, sale ver de terre et je préfèrerais perdre mon temps ailleurs », une expression que le Malfoy d'aujourd'hui affichait, lui aussi. D'ailleurs, Harry jurerait que le Serpentard avait dû s'entraîner cet été à donner une telle expression à son visage car il ne l'avait jamais remarquée les années précédentes.
Mais malgré ce masque d'indifférence, le Malfoy du futur avait des yeux toujours aussi expressifs. En ce moment, on pouvait y lire un sentiment de contentement et Harry serait même prêt à parier que cet homme était très heureux d'avoir quatre enfants et d'être profondément amoureux de son rival.
Franchement, mais où allait le monde ? Ce Draco Malfoy n'était absolument pas intimidant ! L'image même du père de famille... Et cette impression était renforcée par le fait que Lief, dans un accès soudain de timidité, s'accrochait à la luxueuse robe de sorcier de son père qui posait une main sur sa tête blonde, comme pour le rassurer.
Et l'autre homme… l'autre homme, c'était… lui.
Pas un héros, genre Golden Boy. Ni un clone de James Potter. Pas l'exemple parfait du mec supra cool non plus. C'était lui, tout simplement. Harry Potter.
En tous cas, ce fut la première pensée qui traversa l'esprit du Gryffondor quand ses yeux croisèrent ceux de son vis -à -vis. Mais au fur et à mesure qu'il détaillait l'apparence de l'homme en face de lui, il fut obligé de revoir son jugement.
Jamais de sa vie, il ne s'était vu avec une telle prestance et ce, malgré le fait que ses cheveux soient toujours aussi désordonnés comme si les peignes n'existaient pas. Il n'avait aucune cicatrice à part l'évidente exception sur son front qui ne s'était pas effacée après toutes ces années.
Apparemment, il avait aussi grandi de plusieurs centimètres, merci Merlin et son corps paraissait plus musclé que maintenant, sûrement dû à un entraînement journalier ou truc dans le genre.
Et ses vêtements ! Douce Rowena ! Jamais il n'avait vu un ensemble qui paraissait aussi élégant. Cette chemise ! Ce pantalon ! Et cette robe ! Il ne dépenserait jamais autant d'argent pour de simples habits, n'est -ce pas ?
- Est -ce que je choisis moi -même mes vêtements ? balbutia Harry qui ne pensait pas réellement poser la question à voix haute.
- Ça m'étonnerait, répliqua Malfoy.
Ce dernier avait parlé d'un ton appréciateur car il contemplait avec gourmandise la version plus âgée de Harry, ce qui eut pour résultat de faire rougir l'homme debout en face d'eux.
Visiblement, l'autre Draco n'appréciait pas trop ce genre de remarques. Son aura avait changé d'un coup : de sympathique, Harry trouvait qu'il était devenu assez menaçant.
- Tu seras gentil de détourner tes yeux de pervers de mon mari, grogna -t -il.
A ces mots, le jeune Draco haussa un sourcil :
- C'est mon mari, aussi, fit -il remarquer.
- Non, répliqua l'autre Blond, têtu. Il est à moi et tu ne l'auras pas. Pas avant quelques années, en tous cas.
- Mais….
- Stop ! interrompit Gabe. Arrêtez ! Tous les deux ! Je n'ai pas besoin d'ajouter à ma liste de traumatismes que mon père se dispute avec lui -même pour décider à quel point Papa est sexy !
- C'est lui qui a commencé ! s'exclamèrent, en boudant, les deux Draco en même temps, ce qui sonna comme un étrange écho aux oreilles de Harry.
Le Harry adulte leva les yeux au ciel
- Il n'y a qu'un Malfoy pour être jaloux de lui -même, soupira -t -il et le Harry plus jeune approuva d'un hochement de la tête. Bon, les garçons, vous êtes prêts à rentrer à la maison ?
- Quoi ? Maintenant ? gémirent à l'unisson Mack et Rama.
- Bien sûr ! Pourquoi serions -nous là, sinon ? J'ai besoin que vous réunissiez tous les élèves de notre époque dans la Grande Salle. Vous pouvez faire ça pour moi ? demanda Harry en retirant sa robe pour la rouler en boule entre ses mains au grand déplaisir de son mari.
- Ok, on s'en charge, répondit Mack en donnant une petite tape sur l'épaule de Rama. Je m'occupe des Gryffondors.
- Allez, Lief, tu viens avec moi, dit Rama en prenant le gamin par la main pour l'entraîner. On va s'occuper des Serdaigles et des Pouffsouffles.
- Mais je veux rester avec Gabe, se plaignit Lief sans rien faire pourtant pour se dégager.
Gabe, lui, resta là où il était.
- Alors, pourquoi Lief est ici ? s'enquit -il. Je croyais que les voyages dans le temps étaient dangereux.
- Oui et pourtant, toi et tes amis vous avez réussi, d'une certaine façon, à faire remonter quinze ans en arrière tous les élèves de l'école, sans risque et par accident, rétorqua le Harry adulte d'une voix ferme et le sourcil levé.
- Par accident ? Mais il a dit que Poudlard n'était plus un endroit sûr à son époque ! accusa Malfoy.
- Euh… Surprise ? tenta Gabe, plutôt nerveux, parce que tous ses pères le fixaient d'un regard noir.
- Gabe, est -ce que tu as la moindre idée de la panique ressentie par les professeurs quand les élèves ont commencé à disparaître sous leurs yeux ? s'énerva l'ex -Gryffondor. Sans parler des lettres que nous avons dues envoyer aux parents : « Nous avons le regret de vous informer que votre enfant a disparu de Poudlard pour une raison inconnue à l'heure actuelle. PS : s'il vous plaît, n'en parlez qu'aux membres proches de votre famille et n'alertez pas les médias ». Merlin, quelle horrible journée ! La seule raison qui a fait qu'on vous ait trouvés aussi rapidement, c'est parce que les portraits se sont dépêchés de parler !
- Des balances ! murmura Gabe d'un ton sombre. Ça ne me dit toujours pas ce que Lief fait ici.
Son papa soupira.
- Il est ici parce que quand il a découvert que tu avais disparu, il a fait plein de cauchemars et il était tellement inquiet qu'il n'arrêtait pas de pleurer. Nous avons dû lui promettre de l'emmener avec nous pour lui prouver que tu allais bien.
- Ah. Et où sont Jasmine et Rose ?
- Elles dorment chez une amie, répondit le Draco plus âgé. Elles ont dit que tu pouvais rester là où tu étais, comme ça elles pourront aménager ta chambre en une deuxième salle de jeux.
- Quoi !
- Ça suffit ! interrompit le Harry du futur en agitant la main avec impatience. Va regrouper les Serpentards. Plus tôt nous aurons regroupé tous les élèves, plus tôt nous pourrons partir et commencer à parler de votre punition.
- Mais c'était un accident ! s'écria Gabe. Tu ne peux pas nous punir à cause d'un accident.
- Gabe, lors de ma deuxième année, on m'a puni parce que j'avais accidentellement encastré une voiture volante dans un arbre. Cet accident n'a impliqué que Ron, l'arbre et moi -même. Ton accident, d'un autre côté, a impliqué tous les élèves de l'école et inquiété des centaines de parents. Donc oui, il y aura une punition, rétorqua Harry d'une voix stricte.
- Tu as encastré une voiture dans un arbre ? demanda Gabe qui n'avait pas dû bien comprendre pourquoi son papa lui racontait cette anecdote.
- Va faire ce que je t'ai dit ! Maintenant !
Gabe s'en alla en boudant.
- Je m'en vais, je m'en vais !grogna -t -il.
- C'était quoi, l'accident ? s'enquit le Harry de 17 ans quand Gabe tourna le coin du couloir. Comment a -t -il fait pour faire voyager autant d'élèves dans le temps ? Il est si puissant que ça ?
- Euh, non… dit l'homme plus âgé, un peu embarrassé. Les garçons sont juste tombés sur un Retourneur de Temps cassé.
- Vous êtes sérieux ?
- Quoi ! explosa Malfoy. Vous êtes en train de me dire que, durant ces derniers jours, ma vie,
mes convictions, mon putain de statut social ont été complètement chamboulés parce que vous avez laissé quelques gamins jouer avec un Retourneur de Temps cassé ! Je n'arrive pas à le croire ! Je ne peux pas…. C'est pas possible, bordel ! Je pensais que je pouvais supporter l'humiliation d'être lié à Potter si c'était pour protéger mon fils mais…. !
- Ça veut dire quoi « l'humiliation d'être lié à Potter » ? voulut savoir Harry, en colère. Ce n'est pas comme s'il avait demandé à Gabe de jouer avec le Retourneur de Temps !
- Tu le défends parce que c'est le toi du futur ! Tout est de ta faute, comme d'habitude ! Sauf que cette fois, tu n'as encore rien fait !
- Ma faute ? Ma faute ? Je te rappelle que depuis que ce fiasco a commencé, ma vie n'a pas été rose, non plus !
- Comme si ce que tu as enduré peut être comparé à l'horreur que j'ai vécue !
- Ah oui ? Et que dis -tu de la honte que j'ai ressentie quand tout le monde a découvert que j'étais homosexuel avant que je ne le découvre moi -même ? Sans parler du fait que c'est toi, mon partenaire !
- Ne fais pas comme si c'était une mauvaise chose ! Tu sais très bien que mon talent est la meilleure chose que tu aies expérimentée jusqu'à maintenant ! Et je suis sûr que Sexy Potter sera d'accord avec moi, là -dessus !
- Ce… ce n'est pas le sujet ! rétorqua Harry, tout rouge.
- J'ai été surveillé par des adultes depuis le début de cette histoire et j'ai dû te couvrir ! répliqua Malfoy, revenant à la discussion. Et toi, qu'est -ce que tu as fait à part te cacher derrière tes amis ?
- Je ne me suis pas caché !
- On a toujours été aussi terribles ? s'enquit à voix basse Harry Malfoy -Potter tandis que la dispute se poursuivait.
- De quoi tu parles ? s'étonna son mari. Je me rappelle très bien que durant notre septième année, nous nous battions assez souvent… sans parler d'autres activités tout aussi passionnées.
- Mmmm, ouais… murmura Harry, pensif. A ton avis, comment réagira Binns si on lui laisse un mot lui conseillant de nettoyer à fond son bureau le premier jour des vacances de Pâques ?
- Bah, rien de dramatique vu qu'il est déjà mort, fit remarquer Draco d'un ton ennuyé. Par contre, Trelawney….
- Qu'est -ce que tu racontes ? On n'a jamais rien fait dans la classe de Trelawney. Rien que monter dans sa classe nous aurait demandé trop d'effort !
- Tu crois qu'on pourrait y faire un tour vite fait ? proposa Draco avec un grand sourire. Et quand on retournera à notre époque, on fera quelques allusions devant elle.
- Non, dit Harry d'un ton ferme.
- Ok et si…
- Non.
- Mais….
- Non.
- Mais, Haaaarryyyyy, gémit Draco. On n'a rien fait depuis que tous les élèves ont disparu ! Et maintenant, on les a retrouvés et tout le monde va bien ! Il faut fêter ça !
- Nous n'avons pas encore terminé.
Draco ouvrit la bouche pour protester mais il la referma aussitôt en voyant le regard noir que lui lançait son mari.
- Argh… je suis une mauviette, gémit avec horreur le Serpentard de 17 ans, sa dispute avec Potter étant finie depuis longtemps.
- Quoi ?
- Vous ! s'écria Malfoy en pointant un doigt accusateur vers sa version adulte. Vous vous laissez complètement marcher sur les pieds par Potter !
- Absolument pas !
- Oh que si ! contra Malfoy. Vous étiez en train de le supplier pour qu'il couche avec vous ! Bon sang ! C'est lui qui devrait vous supplier, pas le contraire ! Comment osez -vous me laisser devenir aussi soumis ?
- Je ne suis pas soumis ! s'exclama le Draco plus âgé. J'essaie tout simplement de satisfaire mes instincts primaires. Moi, au moins, je ne suis pas devenu un sale gosse pourri gâté !
- Euh, Draco… J'ai quelque chose à te dire… commença le Harry du futur.
- Ne dis rien, Harry. Ne dis rien.
- Berk ! Une vie de pouvoir et de renommée ruinée parce que je deviens…. ça, soupira Malfoy d'un ton dramatique en agitant la main. Père va forcément me déshériter quand ça se produira.
Comme un silence tendu suivit sa remarque, le Serpentard s'inquiéta :
- Il ne m'a pas… vraiment déshérité, n'est -ce pas ?
Le Blond du futur émit un son moqueur tandis que les deux Harry lui lancèrent un regard nerveux.
- Bien sûr que non.
L'élève de 7ème année plissa les yeux, effleuré d'un affreux soupçon :
- Un peu plus tôt, Gabriel a dit qu'il n'avait pas vu Père depuis qu'il était tout petit. Pourquoi ?
- Ecoute, dit l'autre Draco en plissant les yeux, lui aussi, ce n'est pas parce que tu es moi que tu peux te permettre ce genre de ton avec toi -même !
- Vous ne répondez pas à la question, le défia Malfoy ce qui lui valut un regard assassin qu'il ne connaissait que trop bien.
- Est -ce vraiment vital que Malfoy sache tout des relations…. existantes ou non qu'il entretient avec son père dans le futur ? demanda le jeune Harry, exaspéré.
- Oui ! s'exclamèrent les deux Draco.
- Quoi ? Mais puisque vous êtes d'accord avec moi, pourquoi ne répondez -vous pas à la question ?
- Ce n'est pas parce que Potter ne comprend pas l'importance d'être accepté par son père que c'est aussi mon cas, rétorqua le Draco âgé d'un ton hautain.
- Ce n'est pas vraiment de ma faute, fit remarquer le Harry adulte d'une voix dangereuse.
- Ah, oui, c'est vrai… Désolé, amour, les vieilles habitudes ont la peau dure, s'excusa son mari.
- Evidemment, ironisa sèchement Harry sans changer de ton.
- Donc si vous me comprenez, pourquoi ne rien dire ? se plaignit Malfoy.
Draco fixa sans mot dire sa version plus jeune puis ses lèvres s'étirèrent en un sourire supérieur :
- Parce que je ne t'aime pas, répondit -il.
- Quoi ? Comment ça, vous ne m'aimez pas ? Je suis vous ! s'écria Malfoy. Je vous ferais remarquer que je suis apprécié de tous.
- Je ne t'aime pas, moi, souligna d'un ton sérieux le Harry de 17 ans.
- La ferme, Potter ! Je ferai en sorte que tu m'apprécies, déclara Malfoy d'une telle façon que le Gryffondor ignorait s'il s'agissait d'une promesse ou d'une menace.
- Vous savez, vous êtes en train de vivre un moment extraordinaire, un des ces moments qui n'arrive qu'une fois dans la vie et pourtant, vous ne posez pas les bonnes questions, dit le Draco adulte avec ennui en retirant une poussière invisible sur sa manche.
- Et quel genre de questions devrions -nous poser ? s'enquit Malfoy, sarcastique.
- Oh, je ne sais pas… vous pourriez commencer par de petites choses, comme demander qui va gagner la prochaine Coupe du Monde de Quidditch… et à partir de là, continuer sur votre lancée, continua Draco, évasif.
Les deux élèves, confus, froncèrent les sourcils avant que Malfoy ne comprenne et ne demande :
- Qui va gagner la prochaine Coupe du Monde de Quidditch ?
- L'Italie.
- L'Italie ? Vraiment ? s'étonna le jeune Harry. Contre qui ?
- Le Brésil.
- Vous plaisantez ! Le Brésil ? Intéressant… dit Malfoy, songeur. C'est une équipe assez faible sur qui personne ne va parier… ce qui veut dire que la côte sera très profitable.
- Draco ! s'écria le Harry âgé car il avait enfin compris de quoi il retournait.
- Et alors ? Il n'y a aucun mal à s'informer à propos d'un investissement garanti ! s'exclamèrent à l'unisson les deux Draco, ce qui sonna une fois encore comme un étrange écho.
Hum, la nuit promettait d'être longue…..
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Gabe se tenait debout devant le mur qui marquait l'entrée de la salle commune des Serpentards, regrettant vaguement d'avoir laissé partir Rama avec Lief quand il aurait pu l'emmener ici, avec lui.
Qu'on se comprenne bien. Il n'avait pas peur d'entrer dans l'arène aux serpents pour donner des ordres à tout le monde. Oh non. Il pouvait se défendre tout seul contre eux tous, sans problème.
C'était juste que… et bien, aujourd'hui, il y en avait deux fois plus à se coltiner. Ce qui voulait dire que ceux qu'il fréquentait et qui étaient déjà des connards en temps normal, risqueraient de se montrer encore plus imbuvables maintenant qu'ils avaient à leur côté une génération plus âgée, prête à les soutenir.
Gabe soupira. En ce moment, il ne dirait pas non à la présence intimidante d'un loup -garou à ses côtés.
- Ça te prend souvent de fixer un mur comme un attardé mental ou tu trouves l'architecture particulièrement fascinante ?
Grognant mentalement, Gabe se retourna pour regarder d'un air renfrogné le garçon brun qui se tenait derrière lui.
Vega Falken. Un 3ème année, comme lui. Falken était aussi aristocratique qu'on pouvait l'être : sa famille était l'une des plus vieilles du monde sorcier (elle remontait jusqu'aux prêtes druidiques si vous tenez tellement à savoir et si vous avez l'impression que vous ne pouvez pas vivre sans cette info). Et en tant que tel, il avait été élevé pour combler toutes les espoirs qu'on avait placés en lui et donc il n'avait pas été gâté comme les autres enfants issus de milieu aisé. Il n'avait jamais pris la peine de s'écarter du chemin pour faire chier les autres. Au lieu de ça, il était froid, distant et sarcastique ce qui faisait de lui un emmerdeur de première, selon Gabe.
- Falken, salua -t -il tandis que l'autre soulevait un sourcil. Si tu veux savoir, je considère ce mur comme le pire exemple d'architecture. T'es pas d'accord ?
- Si j'étais d'accord, je ne serai pas un Serpentard, n'est -ce pas ? répondit Falken, laissant glisser l'insulte comme si de rien n'était.
- Pas vraiment, maugréa Gabe. Dis, Falken, ça te dérangerait de me faire une faveur ?
- Oui, pour être honnête, ça me dérangerait.
Sous l'effet de la colère, la mâchoire du Gryffondor tomba :
- Mais tu ne sais même pas ce que je vais te demander !
- Peu importe. Il n'y aura aucun bénéfice pour moi donc pourquoi perdrais -je mon temps à t'écouter ? fit logiquement remarquer Falken.
Vous voyez ? Un emmerdeur de première ! Vous ne pouviez même pas commencer à essayer d'être ami avec ce mec !
Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que Gabe ne fasse une nouvelle tentative :
- Tu ne vas pas entrer, alors ?
- Pour que tu me suives comme si je t'avais invité ? Je ne crois pas, non, ironisa Falken. Ton père n'est pas là, si tu tiens tant à le savoir.
- Je suis au courant ! J'ai besoin de parler aux autres Serpentards.
- Huumm… non, déclara Falken avec un petit sourire en coin. Les sentiments que nous nourrissons à ton égard nous interdisent de t'écouter.
A peine le Serpentard eut -il fini de parler que le mur s'ouvrit sur le passage menant à la salle commune. Et merde ! Il avait dû prononcer le mot de passe mais Gabe n'avait pas fait attention à ce que l'autre élève disait !
- Falken ! appela -t -il tandis que le mur se refermait. Putain, Falken, laisse -moi entrer ! C'est important ! Hé ! Est -ce que quelqu'un m'entend ? Je dois entrer !
Il cria et tambourina contre le mur pendant cinq bonnes minutes avant d'obtenir une réponse.
- Gabriel, mais qu'est -ce que tu veux, bordel ? Ton père n'est même pas là ! Si ça te dérange pas, y'en a qui essaie de dor…..
- Parker ! Merci Merlin ! s'écria Gabe. Tu écouteras ce que j'ai à dire, n'est -ce pas ?
Confus, Parker fronça les sourcils et pendant un bon moment, il dévisagea le Gryffondor sans comprendre avant de décider qu'il préférait ne rien savoir. Il se retourna pour aller se coucher.
Gabe poussa un soupir frustré. Oubliant sa fierté et sa réputation, il attrapa la robe du Serpentard.
- Merde, pourquoi faut -il que tu te comportes comme un con quand, pour une fois, j'ai quelque chose d'important à te dire ?
Soufflant avec impatience, Parker lui fit face de nouveau et croisa les bras :
- Très bien. Je t'écoute.
- C'est vrai ? dit Gabe, étonné par la complaisance inhabituelle de son rival. Tu ne vas pas me balancer un de tes commentaires pourris pour m'énerver et ensuite t'enfuir à toutes jambes ?
- Je peux faire ça, si tu veux, proposa Parker.
- Ben, c'est ce qui se passe avec toi, en général.
- Ok. Puisqu'il se fait tard, on va sauter la partie où je te balance un de mes commentaires pourris et on va passer directement à la partie où je me casse, ok ?
- Non ! Non, ne fais pas ça ! Je faisais une remarque, c'est tout. On peut savoir pourquoi vous, les Serpentards, vous donnez toujours l'impression d'avoir un balai dans le cul ? gémit Gabe.
- Qu'est -ce que tu veux, Gabriel ? demanda Parker d'un ton brusque, choisissant de laisser passer l'insulte sur les Serpentards.
A ces mots, Gabe eut un sourire en coin. Parker était vraiment accommodant ce soir et ce n'était pas dans ses habitudes. Ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. Après tout, ses pères ne partiraient pas sans lui ou le reste des Serpentards, n'est -ce pas ?
- Quoi, tu veux que je te dise tout, tout de suite ? Ça fait tellement longtemps que nous n'avons pas échangé des politesses, déclara Gabe d'un ton léger. Alors, quoi de neuf ? T'as une nouvelle petite amie ? Un flirt ? As -tu quelque chose d'important à m'annoncer ?
- Eh bien, Gabriel, si tu tiens tellement à le savoir, je suis fou amoureux de toi.
- Qu… QUOI ? s'étrangla Gabe, son attitude joyeuse s'effaçant sous le choc… un choc totalement paralysant.
- C'était une blague. T'avais pas compris ? se moqua Parker d'un ton insultant et en levant les yeux au ciel.
- La… la ferme ! Bien sûr que j'avais compris ! rétorqua Gabe, complètement mortifié parce qu'il avait mordu à l'hameçon justement. Je… je suis juste choqué que tu fasses une blague de ce genre, c'est tout. On pourrait se poser des questions sur ta sexualité.
- On pourrait, en effet, répondit Parker, pas dupe car le fils Malfoy -Potter était rouge comme une tomate. Mais bon, ça ne te regarde pas, n'est -ce pas ? Ok, maintenant que nous en avons terminé avec les soi -disant politesses, je…
- Merlin, tu ne devrais pas blaguer là -dessus, répliqua Gabe qui tentait toujours de s'en remettre. J'ai cru que j'allais avoir une attaque !
- Ne t'inquiète pas. Si la seule pensée de me savoir homo et amoureux de toi te dégoûte à ce point, je ne plaisanterai plus à ce sujet, c'est promis, dit Parker dont la patience avait atteint ses limites.
- Attends ! Le fait que tu sois gay ne me poserait pas de problème, reprit Gabe pour tenter de s'excuser. Regarde mes papas… ou plutôt regarde mon père car je crois que mon papa niera jusqu'au bout qu'il est homo. Et puis, ce n'est pas comme si je t'avais observé mais tu es plutôt beau gosse et si jamais… enfin, je ne dis pas que tu l'es mais si tu étais amou…
- Je t'en prie, ne finis pas cette phrase ! coupa Parker, totalement surpris. Tu donnes l'impression que c'est toi qui es amoureux de moi.
- Qu… ! Amou…. ! T'es malade ? Jamais de la vie ! s'exclama Gabe. Comme si je pouvais être amoureux de toi !
La conversation s'arrêta brusquement quand le mur s'ouvrit encore une fois et qu'un Falken très amusé apparut :
- Qu'est -ce qui se passe ? J'interromps une déclaration d'amour ? C'est pour ça que tu voulais tellement entrer dans notre salle commune ? s'enquit -il.
- Vega, sois gentil et ne plaisante pas à propos de ça, supplia Parker qui avait l'air un peu malade.
Falken leva un sourcil mais respecta le vœu de son ami et n'ajouta pas un mot.
Complètement estomaqué par le tour qu'avait pris la conversation, Gabe décida d'aborder le sujet qui l'amenait ici. Finalement, il était heureux que Rama ne soit pas venu. Il pouvait déjà l'entendre le vanner : « Wow, deux Serpentards sont prêts à t'écouter ? Tu devrais déclarer ton amour plus souvent ! »
Gabe chassa cette image de son esprit et commença le job que son pa… que le professeur Malfoy -Potter lui avait confié.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
- Aller au lit ? Ça veut dire qu'on ne pourra pas regarder ? s'enquit Harry.
- Et non, désolé, répondit sa version du futur qui paraissait sincèrement peinée.
- Mais il devrait y avoir des témoins, non ? Pour s'assurer que tout se passe bien.
- Dumbledore sera là donc nous sommes couverts.
- Mais…
- Ecoute, de nombreuses lois fondamentales ont déjà été violées et pas seulement par les garçons qui ont joué avec le Retourneur mais aussi par tous les autres élèves qui ont voyagé dans le temps. Ils ont rencontré leurs parents et ont échangé des informations à propos du futur comme s'il s'agissait de simples ragots, expliqua le Harry adulte.
Ils s'arrêtèrent au pied de l'escalier qui menait au corridor des Gryffondors pour laisser passer les étudiants qui se dirigeaient vers la Grande Salle.
- C'est vraiment très grave, reprit -il. Il n'existe même pas une punition pour un tel crime. Sans parler du fait que c'était un accident, perpétré par des mineurs alors qu'ils étaient à Poudlard. La tête de Hermione va sûrement finir par exploser à cause de tous les scénarios et toutes les hypothèses qui lui traversent l'esprit !
- Donc vous allez faire en sorte que tout le monde oublie ce qui s'est passé et…
- T'es vraiment idiot, Potter. Il n'existe aucun sort de mémoire assez puissant pour faire oublier à autant de personnes un tel évènement sans leur causer de sérieux problèmes mentaux, déclara Malfoy avec hauteur.
- Il a raison.
- Alors… ?
- Oh, pour l'amour de Merlin, dis -toi le secret ! s'énerva le Draco plus âgé. Tu sais bien que tu as toujours eu le chic pour te mêler de ce qui ne te regarde pas !
Avec un soupir, l'ex -Gryffondor sortit de sa poche un bocal qu'il montra aux deux élèves de 7ème année. Ils s'approchèrent et purent observer des centaines de minuscules lueurs bleutées qui virevoltaient à l'intérieur.
- Qu'est -ce que c'est ? demanda Malfoy en tapotant sur le verre, ce qui n'eut aucun effet sur les lueurs.
- C'est une variété de papillons : les Oublimoy, répondit le professeur. On vient tout juste de les découvrir et ils sont classés top secret. Seules quelques Langue -de -plomb sont au courant de leur existence et nous, bien sûr. On les trouve presque exclusivement près des passages qui mènent aux autres mondes magiques.
- Pardon ? coupa Malfoy, les yeux écarquillés.
- Vous savez que les enfants moldus lisent des contes de fées et des histoires avec des légendes magiques, n'est -ce pas ? Et bien, nous autres sorciers, avant, nous pensions que ces contes tiraient leurs origines de notre monde et que les histoires avaient été modifiées au fil du temps.
- Et ce n'est pas le cas ?
- Non. En fait, il existerait bien d'autres mondes magiques tels que décrits dans ces histoires.
- Et pourquoi nous n'en avons jamais entendu parler avant ? demanda Malfoy. La plupart de ces contes ont plus de 100 ans d'âge donc nous aurions dû en avoir des preuves depuis le temps.
- Pas avec ces insectes qui se promènent dans la nature. On a découvert qu'ils peuvent effacer de notre mémoire l'endroit où se trouvent ces passages et parfois ils peuvent même gommer les souvenirs précieux de toute une vie. C'est pour ça que ces mythes sont restés des mythes pendant si longtemps. Et le plus génial c'est que les effets peuvent être immédiats ou graduels.
- C'est ça qui est génial, selon vous ? Je n'ai jamais entendu parler d'un plan aussi merdique et risqué ! s'exclama Malfoy. Comment pourrez -vous contrôler ce qui sera supprimé de notre mémoire, bordel ? On se retrouvera peut -être avec des élèves qui auront oublié où se trouve leur salle commune pendant que d'autres auront carrément oublié leur propre identité !
- C'est vrai, il y a toujours un risque mais nous avons remarqué que ces papillons ont tendance à n'effacer que des souvenirs spécifiques. Nous ne savons pas trop comment ça fonctionne mais nous pouvons dire sans nous tromper que ce que tout le monde oubliera c'est la présence des enfants, ici. Ni plus, ni moins.
- Tout le monde ? Nous aussi ?
- Et oui, Potter, tu ne peux pas toujours être l'exception qui confirme la règle, grogna Malfoy ce qui lui valut un « Bien dit ! » de la part de sa version adulte.
- Bon, si nos souvenirs seront effacés, pouvez -vous répondre à quelques questions ? s'enquit Harry avec espoir.
- Quel genre de questions ? voulut savoir l'ex -Gryffondor, soupçonneux.
- Pourquoi lui ? s'écria Harry en tendant un doigt vers Malfoy.
- Hé ! protesta ce dernier tandis que le Brun plus âgé riait.
- Pour être honnête, je ne sais pas trop pourquoi. Mais il possède vraiment un côté adorable qui est enfoui très… très… très profondément en lui. Bonne chance pour le trouver, ajouta -t -il joyeusement et en ignorant le son indigné qu'avait poussé son mari.
- Ah ouais ? Dans ce cas, pourquoi lui ? demanda Malfoy à l'autre Draco en imitant le geste de Harry.
- Parce que c'est Harry Potter, répondit l'adulte avec ennui. Tu vois une meilleure raison ?
Au grand chagrin de Harry, Malfoy sembla accepter cette réponse sans vraiment y réfléchir.
- Je comprends, dit le Serpentard en haussant les épaules. Bon, je vous laisse vous débrouiller. Potter. Sexy Potter. Moi -même.
Il salua les trois autres d'un hochement de tête avant de s'éloigner, un petit sourire affecté aux lèvres.
- Draco, peux -tu te rendre à la Grande Salle et t'assurer qu'aucun élève de cette époque n'essaie de s'incruster ? demanda Harry Malfoy -Potter à son mari.
- Pourquoi ? Ils ne gagneraient rien à nous accompagner.
- Et bien, Lief est là -bas avec eux et il y a des chances qu'il soit toujours avec Rama qui a dû rejoindre son frère, maintenant. Et comme il reste du jus sur son t -shirt, ils sont sûrement en train de le lécher avec soin à l'heure qu'il….
- J'y vais ! s'écria Draco, évitant à son mari de terminer sa phrase.
Il prit la même direction que le Malfoy de 17 ans, maudissant ces animaux qui ressemblaient à des chiens trop poilus ainsi que toute leur descendance.
Une fois que Harry fut certain qu'il était parti, il se tourna vers sa version plus jeune :
- Tu as l'air vraiment déprimé pour quelqu'un qui sait, sans doute possible, que sa vie se finit par un happy end.
- Et ben, je sais que c'est génial, et tout et tout mais… je ne m'attendais pas à ça ni au fait que je suis apparemment heureux de mon sort, confia l'élève de 7ème année.
- Ouais, je vois ce que tu veux dire. Mais prends la vie comme elle vient et tout se passera bien. Tu es un battant, ne l'oublie pas.
- Hé, ça me rappelle quelque chose. Comme je ne me souviendrai de rien, vous pourriez me dire comment je bats Voldemort, non ? fit remarquer Harry avec espoir.
A ces mots, les yeux de l'adulte se voilèrent de tristesse puis il se mit à sourire :
- Il est mort de rire, mentit -il.
Il savait que l'adolescent ne le croirait pas mais ce dernier ne chercha pas à approfondir le sujet.
- Ah, avant que je n'oublie, reprit l'ex -Gryffondor, Draco a… comment dire… une sorte de truc, de fétichisme, pour être plus précis.
- Un… fétichisme ? Vous parlez d'une habitude ou…. ?
Pour une certaine raison, cette question eut pour effet de faire rougir le professeur.
- Euh, une habitude… on pourrait dire ça mais ce n'est pas tout à fait exact. C'est un fétichisme du genre… euh, hum… c'est sexuel, quoi.
Tout à coup, Harry se retrouva avec une rougeur identique au niveau des joues.
- Euh… sexuel ?
- Oui. En fait, il aime bien utiliser des objets… pas ce genre d'objets mais des objets de tous les jours et faire en sorte qu'ils aient l'air bien plus sexuels qu'en temps normal… fut la piètre tentative d'explication. Je sais que ça ne fait qu'une semaine et que vous n'êtes pas encore ensemble mais est -ce qu'il a… euh, essayé ce genre de chose avec toi ?
Totalement déconcerté, Harry fut terrifié quand un certain objet flasha dans son esprit.
- Euh, et bien… il… il y a eu ma baguette. Pas… Pas ma baguette, enfin, je veux dire… vous voyez, quoi, ma baguette. Euh, ma baguette magique.
Harry se demanda s'il devait se sentir inquiet quand il vit les joues de sa version adulte rougir comme il n'était pas permis de rougir.
- Ah, je vois. Je vais m'assurer que les papillons lui fassent oublier ce genre d'associations d'idées. Ce ne sera pas difficile vu que ça vient de son subconscient. Bon, tu ferais mieux d'aller te coucher. Tu as une vie qui t'attend.
- Ok, dit Harry. Pas d'au revoir, alors ?
- Pas d'au revoir.
- Bien. A plus tard… ou pas. En fait, je… balbutia Harry avant de faire un geste vague de la main. Dites au revoir à Gabe et aux autres pour moi, conclut -il avant de se diriger vers sa salle commune.
Et tandis qu'il passait devant les lits de ses amis, Harry vit la traînée bleutée que laissaient sur leur passage les papillons qui avaient atteint leur taille réelle. Il ne put s'empêcher de sourire quand il réalisa que son futur ne semblait plus aussi prédestiné qu'avant.
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FIN.
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Et voila !!
Alors qu'avez -vous pensé de ce chapitre ? Plutôt marrant, non ? Je trouve qu'une fois de plus Reyn a fait montre de beaucoup d'humour !!
Les Harry et Draco du futur sont impayables, surtout Draco et j'aurais beaucoup aimé en savoir plus sur eux mais hé, je ne suis pas l'auteur et Ahja Reyn a malheureusement décidé d'achever ainsi la 1ère partie de sa trilogie. Faudra s'en contenter !!
Ah et puis j'ai adoré le passage où Gabe essaie de communiquer avec Falken et Parker !! Excellent, non ?
Pour ce qui est de la suite, Reyn nous prévient qu'elle ne la postera pas tout de suite car apparemment, elle doit remanier certains faits qui ne cadraient plus avec l'évolution de l'histoire. De plus, elle écrit d'autres fics en parallèle donc, au risque de me répéter, il faudra se montrer patient. Mais rassurez -vous, sauf cas de force majeure, j'ai bien l'intention de traduire la suite.
En attendant, j'ai hâte de lire ce que vous avez pensé de ce chapitre dans une petite review, merci d'avance.
Biz, Quiproquo.
