Disclaimer : Magnificent Century est l'oeuvre de Meral Okay et de Timur Savci.

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques (46/50) + Soliman le Magnifique

Tu vas avoir un petit-frère ou une petite-soeur

-Mère, est-ce que vous vous sentez mieux ? Vous étiez fort pâle ce matin.

La question de Selim tourne les regards vers lui. Le sultan a eu le désir de manger avec sa famille, son haseki a donc fait préparer ses plats préférés et ils sont réunis, tous les six, autour de la table, à profiter d'un moment en famille trop rare et d'autant plus précieux.

-C'est vrai Mère ? S'inquiète aussitôt Bayezid.

C'est l'un des rares points sur lesquels les frères ne se querellent pas. Mihrimah n'est pas rassurée, Mehmed lui frotte le dos avec douceur. Même Soliman ne semble pas au courant, car ses yeux bleus se posent sur sa femme, l'air inquiet.

-Hürrem, si tu étais malade, nous aurions repoussé le dîner.

Elle leur sourit à tous.

-Ne vous inquiétez pas, je me sens bien mieux ce soir. Cela m'est passé. Je voulais vous annoncer la nouvelle un peu plus tard, mais c'est l'occasion.

L'épouse légale du padichah rayonne.

-Mes enfants chéris. Vous allez avoir un nouveau frère !

Très vite, l'angoisse fond alors que les sehzades et la petite sultane viennent embrasser leur mère. Le souverain, lui, a la joie d'un enfant à qui l'on offre le plus beau des cadeaux.

-Est-ce bien certain, Hürrem ?

-Le médecin me l'a confirmé ce matin même.

Il prend la main de sa femme, la baise avec chaleur.

-C'est peut-être une fille. Déclare Mihrimah

Il est vrai qu'elle se sent un peu seule dans une fratrie exclusivement masculine.

-Et si c'est le cas, je serai aussi heureux que si le bébé était un garçon. Assure son père

Il fait appeler la garde et ordonne que l'on distribue du serbet au harem afin de célébrer l'heureuse nouvelle.

-Avec votre permission, Majesté, j'aimerais également organiser des donations auprès de mes charités en l'honneur de ma grossesse.

-J'allais te le proposer, Hürrem. Et je le financerai. J'insiste. C'est un cadeau du sultan à son peuple.

Elle porte une main à son ventre encore plat et elle espère que son enfant, si petit soit-il, sent combien il est déjà aimé.

FIN