Auteur: Hadés hiei
Origine :yuyu hakusho
Disclamer : bon bé voilà la première partie de cette fanfiction et, comme toute fanfic, il faut dire ceci : les personnages ne sont pas à moi même si j ai essayé de les adopter, kidnapper, et cetera, ils restent à leur propriétaire ; je ne gagne pas d'argent avec eux, voilà qui est fait merci particulier à Anardil, ma première lectrice et correctrice
Genre Heu…. Yaoi ça vous suffit ?
Couples : hum pour quoi pas une boulle de glace fraise Kurama coller à une boulle de vanille Hiei surmonté de crème fraîche Miami
Remarque : J'espère que vous allez aimer ;;
kurama love hiei révélation
première partie
Dans sa chambre, le jeune homme aux longs cheveux rouges s'était penché sur ses devoirs.
Il rédigeait sa dissertation pour le lendemain. Tout était redevenu calme. Ca faisait plus de deux mois qu'il était revenu de makai. Yusuké et lui avaient repris les cours. Yusuké ne s'était pas marié avec Keiko mais semblait vivre une idylle comme avant. Kuwabara s'était enfin déclaré à Yukina de manière claire et avait reçu une réponse favorable : la jeune fille, trop douce, n'avait sûrement pas assez le cœur à le repousser. Quant à Kurama, il s'était jeté dans ses études pour oublier qu'il se voyait séparé de celui qu'il désirait depuis tant d'années et qui aujourd'hui était dans le makai .
Il avait hésité lui aussi, un moment, à rester là-bas mais il y avait sa mère… Il n'avait pu se résoudre à la quitter. Et puis, pourquoi ?
Ho, il avait une raison : le petit démon de feu d'ailleurs avait été sa seule raison d'hésiter, mais, il ne se doutait même pas de ses sentiments à son égard et s'il aurait eu le malheur de se dévoiler, Kurama aurait risqué de tout perdre. Et ça lui aurait fait encore plus de mal.
On frappa à sa porte et celle-ci s'entrouvrit, laissent apparaître une jeune femme souriante.
Kurama releva son visage de son cours.
« Ne veille pas trop tard, Shuichi-kun. »
« Non Kaasan. Je finis cette page et je vais me coucher. »
Elle déposa un baiser sur son front et s'éloigna. Il attendit que la lumière du couloir s'éteigne pour se remettre à son travail mais ses idées vagabondaient.
Je m'appelle Shuichi Minamino. La femme que vous venez de voir est ma mère. Elle s'appelle Shiori. Je l'adore. En fait, mon vrai nom est Yokho Kurama. Je suis un célèbre bandit du makai. J'ai dû fuir ce monde et trouver refuge ici, sur terre, dans le ventre de cette femme que j'appelle mère. Elle m'a appris l'amour et je lui suis dévoué, mais, aujourd'hui, mon cœur se déchire entre cet amour et celui que j'éprouve pour la personne dont je suis tombé amoureux. Enfin, vous verrez…
Le jeune homme, de toute façon, n'aurait pas pu écrire plus d'une page. Il avait trop de mal à se concentrer. Cela faisait deux mois qu'il laissait sa fenêtre grande ouverte, espérant voir arriver son ami mais il ne venait pas… Il ne viendrait plus, pensa Kurama. Il leva les yeux. Au dessus de son bureaux était posé un cadre dont la photo était celle de tous ses amis. Il se souvenait parfaitement de ce jour… C'était au temple de maître Genkai, après le tournoi contre Togouro…
On pouvait voir Yusuke taquiner Keiko et Kurama courir partout car Hiei lui avait enflammé les cheveux parce qu'il avait approché de trop près Yukina et Hiei qui avait son sourire diabolique et un tel amusement dans le regard…
Kurama caressa la petit silhouette sur la photo, une larme roula sur sa joue et vint s'écraser sur la dernière ligne de sa rédaction, diluant l'encre.
« Oh non ! »
Kurama s'empressa d'essayer d'arranger les dégâts quand il releva la tête sur la photo. Dans le reflet de la glace, il crut voir une ombre entrer dans la pièce. Se retournent vivement, le cœur battant, mais ce n'était que les rideaux qui jouaient dans le vent.
Il se leva, éteignant la lampe de bureau, se dirigea vers la fenêtre et, sûr et certain qu'il ne servait à rein d'attendre plus, ferma celle-ci mais il ne se résolut pas à fermer les rideaux. Non, il voulait voir les jeux de la lune dans les branches qui lui rappelaient tant son aimé…
Il se laissa tomber sur son lit, la main sur ses yeux clos, et se mit à repenser à ce fameux tournoi. Il avait été très proche de Hiei à ce moment : il avait pu l'observer dormir près de la fenêtre, la main sur son sabre. Il ne semblait pas paisible dans son sommeil mais était si beau dans toutes ses expressions.
Sans même s'en rendre compte, l'autre main de Kurama était passée sous son pull, comme chaque soir, machinalement… Il se contentait de lui-même, rêvant à ce que pourrait être sa vie avec Hiei.
Sa main était arrivée à hauteur de son téton qu'il titilla et, à mesure qu'il voyait défiler les souvenirs de Hiei, il pouvait sentir son sexe gonfler dans son jeans trop serré. Sa main quitta ses yeux fermés, il se redressa, retirant son pull et déboutonnant son jean pour se laisser tomber sur le lit, lourdement. Une de ses mains continua de caresser son torse tandis que l'autre descendit tenir compagnie à sont sexe gonflé de désir pour Hiei.
Les images défilaient une à une devant ses yeux. Il leva ses hanches pour faire glisser à son tour son pantalon et son slip pour aller à la rencontre de la chair durcie et meurtrie par le désir inassouvi du jeune homme. Sa main empoigna sa verge et fit un mouvement de bas en haut, lui extirpant des râles et des soupirs, accélérant le mouvement au fur et à mesure que son excitation augmentait.
Il soupira encore plus et ses lèvres se desserraient, prononçant comme un appel le nom de Hiei assez faiblement pour que les humains ne l'entendent pas mais assez puissamment pour que les démons doués d'une bonne ouïe l'entendent à plus de deux kilomètres.
Une onde de plaisir parcourut son dos et il se crispa dans une expression mi douloureuse mi pleine de soulagement, inondant sa main et son ventre de sa semence blanche.
A court de souffle, il se relaissa tomber sur le lit. Il porta sa main à sa bouche, goûtant un peu de sa propre semence puis chercha à tâtons, dans le tiroir de sa commode, un mouchoir. Celui-ci trouvé, il essuyait son membre et son ventre quand il entendit frapper à la fenêtre.
Paniqué, il remonta vite sont caleçon et son jeans, s'asseyant sur le bord du lit, découvrant derrière la vitre deux yeux rouges feux qui semblaient l observer. Kurama rougit.
Hiei avait-il tout vu ? Rien qu'a cette idée, son cœur se serra : il fallait qu'il fasse quelque chose. Il se leva, tête basse, essayant de faire remonter Yokho à sa place pour calmer cette gêne qui était si visible sur le visage de Shuichi.
Il ouvrit la fenêtre et le youkai entra.
« Il t'en faut un temps pour ouvrir, baka sama ! »
Kurama avait les mots coincés dans la gorge.
Hiei qui était dans les environs, n'avait pas eu l'intention de venir ces jours-ci voir Kurama mais il avait été réveillé dans son sommeil par son appel. Celui-ci lui avait fait penser que son ami était en danger. Quand il était arrivé face à sa fenêtre, il n'avait pas compris ce qu'il faisait. Il semblait être mélangé entre souffrance et plaisir. Il n'avait pas osé frapper tout de suite, pétrifié et voulant comprendre ce qu'il se passait avant de foncer tête baissée.
Kurama arriva à articuler quelques mots.
« Bonjour que… Que fais-tu là ? »
Il s'écarta tout de suite de la fenêtre pour laisser Hiei entrer plus dans la pièce. Il ne comptait pas la refermer : il fallait aérer ou Hiei sentirait l'odeur du désir. Il se dirigea vers la salle de bains pour se laver les mains puis revint tout aussi vite, prenant soin d'éviter les yeux du démon qui suivait tous ses mouvement, et se mit à arranger son lit.
Hiei sentait le malaise de Kurama : il ne l'avait même pas regardé une fois, lui qui, d'habitude, était le seul à soutenir son regard.
« Je suis venu vous voir je m'ennuyais dans le makai »
C'était vrai, il s'ennuyait profondément d'eux et avait décidé de revenir voir comment ils allaient. Il s'inquiétait pour eux et il commençait à croire qu'il avais raison de s'inquiéter : quelque chose n'allait pas pour Kurama.
Kurama se détendit, Hiei ne semblait avoir rien remarqué. Mais il n'était pas question de le regarder ou il allait craquer, c'est sûr. Il sentait le regard pesant de son ami sur lui.
« C'est gentil de venir me dire bonsoir, il y a longtemps que tu es arrivé ? »
Hiei hésita mais là c'en était trop : sa franchise allait sortir, quitte à faire une bêtise. Pourtant, il avait fait des efforts depuis quelque temps.
« Je suis arrivé il y a deux heures. Je dormais dans un arbre pas loin d'ici mais tu m'as réveillé, baka sama ! J'ai cru que tu étais en danger, je suis donc venu aussi vite que possible. »
Kurama se remit à paniquer : il avait entendu son nom qu'il avait prononcé dans l'excitation !
Mais le yokho reprit son sang froid : oui mais il avait pris ça pour un appel à l'aide et puis il était venu pour l'aider aussi vite que possible… Il tenait donc à lui.
Kurama réfléchit à la vitesse de l'éclair.
« Heu oui, je parlais de toi avec ma mère… »
Hiei n'était pas prêt à gober ça : il était le roi des menteurs et il repérait les menteurs à des kilomètres.
« Ah et c'est pour ça que tu avais cette expression quand je suis arrivé
et que tu étais nu sur ton lit ? »
Hiei était loin de penser que Kurama était en train de se masturber en pensant à lui, il pensait que celui-ci était blessé et se soignait.
Kurama piqua un fard : il l'avait vu, il savait et il se jouait de lui pour lui faire avouer et après le détruire. C'était si cruel, c'était si inhumain, c'était si… hieique !
Kurama releva les yeux, plein de colère.
Hiei ne comprit pas ce regard.
« Tu veux quoi, Hiei ? Qu'est-ce que tu cherches ? A me faire du mal ? A me blesser ? Comme si je ne soufrais pas assez ! »
« Mais … »
Hiei ne put finir.
« Oui, je t aime, oui, je pense à toi tous les soir ! Cet amour impossible me fait si mal… Te savoir si loin de moi, savoir que je ne pourrai jamais te toucher ou te serrer contre moi… »
Hiei était apeuré. De quoi parlait Kurama ? « Aimer », ce mot, dans quel sens l'utilisait-il ? Pourquoi pleurait-il ? Non, il ne voulait pas lui faire de mal. Il était venu l'aider mais il ne comprenait pas et, comme à chaque fois quand Hiei ne comprenait pas, il préférait fuir et là encore plus que jamais. Il enjamba la fenêtre, lâchant d'une traite :
« Je comprend pas de quoi tu parles. »
Ses yeux étaient paniqués et Kurama comprit que Hiei n'avait rien deviné. Il n'avait pas compris du tout ce qu'il avait vu. A travers la vitre.
Kurama courut vers la fenêtre pour le rattraper mais, déjà, il était loin. Il s'effondra au bord de la fenêtre et déversa toutes les larmes de son corp
