Auteur: Hadés hiei
Origine : yuyu hakusho
Disclamer : fin de la deuxième partie comme pour la première, les perso sont pas à moi et je gagne pas d'argent ( je suis pas un négrier, je les fais pas travailler pour moi)
Genre : Heu…. Yaoi ça vous suffit ?
Couples : hum pour quoi pas une boulle de glace fraise Kurama coller à une boulle de vanille Hiei surmonté de crème fraîche Miami
Remarque : J'espère que vous allez aimer ;;
hiei refléction
suite de kurama love hiei
Hiei courait d'arbre en arbre, les mots de Kurama résonnaient dans sa tête comme des échos. Ils le paniquaient, il ne les comprenait pas.
" Tu veux quoi, Hiei ? Qu'est-ce que tu cherches ? A me faire du mal ? A me blesser ? Comme si je ne soufrais pas assez ! "
Non, il n'avait pas voulu ça, non, pas à son seul vrai ami. Kurama était la personne en qui il avait le plus confiance, la seule personne autorisée à s'approcher de lui dans le périmètre de défense qu'il avait érigé.
Comment avait-il pu lui faire du mal ? Comment avait-il fait ça à celui qui avait veillé sur son sommeil durent tout le tournois contre Toguro et qui l'avait toujours écouté et conseillé quand il ne savait que faire avec sa sœur !
Hiei qui sautait d'arbres en arbres, tellement plongé dans ses pensées qu'il rata une branche et, comme au ralenti, se vit tomber au même moment que la dernier phrase, la plus dure à comprendre pour lui, celle qui se répétait dans sa tête.
« Oui, je t aime, oui, je pense à toi tous les soir ! Cet amour impossible me fait si mal… Te savoir si loin de moi, savoir que je ne pourrai jamais te toucher ou te serrer contre moi… »
" Oui, je t'aime. "
"Je t'aime, je t'aime, je t'aime… "
Ce mot… Que voulait-il dire ? Hiei se reçut douloureusement sur le sol, essoufflé, le regard perdu. Il se redressa doucement. Il avait parcouru quelques kilomètre en un rien de temps.
La buée sortait de sa bouche, il sentait son sang bouillir en lui. Quel baka sama ce Kurama ! pensait-il. Pourquoi le tourmentait-il comme ça ? Que lui avait-il fait et ces mots… Que voulaient-ils signifier ? Pourquoi lui faisaient-il si peur ?
Ils le terrorisaient, il avait peur de les comprendre de les interpréter…
" Je m'appelle Hiei, je suis l'enfant maudit du makai, démon de feu et de glace. J'ai été élevé dans un monde noir et sans amour. J'ai toujours cru que personne ne m'aimerait et jusqu'a aujourd'hui, ça a toujours été le cas pourquoi ça changerait ! "
Hiei pouvait entendre son cœur battre au niveau de ses tempes.
Il fallait qu'il détruise ou broie quelque chose… Cette folle envie de tuer, de voir du sang…Il ne l'avait plus ressentie depuis si longtemps…
D'un coup de poing, il fit craquer l'arbre qui s'effondra.
« Eh mais ça va pas ! »
Cette voix… Hiei, sur la défensive, manqua de décocher un coup de poing à Yusuké.
Celui-ci l'évita d'ailleurs, de justesse. Le petit démon semblait encore avoir gagné en rapidité.
« J'étais sûr que c'était ton aura que j'avais sentie… »
Hiei ecarquila les yeux découvrant Yusuké non ce n'était vraiment pas le moment de tomber sur lui pas après ce qui venait de se passer il n'était pas en état
hiei reprit son masque froid et impassible, remit ses mains dans ses poches, essayant de concentrer cette rage, cette incompréhention dans ses poings serrés dans les poches
« Qu'est-ce qui se passe, il t'a rien fait cet arbre .. »
« C'est pas tes affaires »
« Oh excuse-moi… »
Yusuké, avec son sourire et son innocence, avait toujours le don de faire ce genre de remarque qui vous mettait encore plus mal à l'aise.
« T'es rentré du makai pour faire une petit visite… Dis, tu comptais pas partir sans nous dire bonjour à moi et à Kurama ? »
Comme un chat, Hiei eu l'impression que son dos se hérissait au nom de Kurama et il fit une grimace, si ça n'avait pas été Yusuké, elle aurait été tout suite comprise par la personne face à lui… Quoique ni Botan, ni Kuwabara ne l'auraient comprise
« Hum. »
répondit Hiei dans un grognement.
« Bah, dis donc, t'es de mauvais poil ! On te nourrit pas bien chez ta fiancée ! »
Là, c'en était trop : le poing de Hiei partit sur Yusuké qui ne comprit pas que son camarade, certes excessivement irascible, réagisse aussi vite à ses plaisanteries. Il était trop tard pour réagir : Yusuké était au tapis, se tenant la joue.
Et Hiei s'éloignait…
« Eh mais quelle mouche t'a piqué ! »
Hiei, une fois assez loin et sûr que ce crétin de Yusuké ne le suivait pas, repensa à Kurama.
Avait-il prononcé le mot « aimer » comme Yusuké l'employait en parlant de Keiko ?… Et comme Yusuké le sous-entendait, pour qualifier sa relation avec Mokuro ?
Non, pas possible ! De toute façon, Yusuké se trompait lourdement : il n'y avait rien entre lui et Mokuro et sa relation avec Kurama ne ressemblait en rien à celle que le jeune homme entretenait avec Keiko.
Hiei essayait de procéder par comparaison, comme Kurama le lui avait appris.
Celui-ci s'était rendu compte que la brusquerie et la mauvaise humeur de Hiei étaient souvent dûes à une mauvaise compréhension de ce que voulaient sous-entendre les gens alors il lui avait expliqué comment faire la part des choses, un jour privilégié où ils avaient pu se balader seuls en ville
flash back
Ca c'était passé peu de temps après leur rencontre.
Si on avait demandé à Kurama, il aurait répondu q'il était tombé sous le charme du démon de feu dès le premier regard.
Quant à Hiei, dans toute sa fierté, il aurait maugréé quelque chose comme :
« Pfffffffff ! Il m'a semblé si faible ! »
Kurama et Hiei se connaissaient depuis peu et Kurama avait déjà compris comment passer outre le mauvais caractère de son nouvel ami.
Quelque part, il aimait ce caractère beaucoup plus en harmonie avec sa personnalité de démon qui sommeillait en lui. Très vite, Hiei devint son seul vrai ami car trop calme et supérieur par ses capacités démoniaques. Kurama n'avait jamais réussi à vraiment frayer avec les autres.
Et c'est pour ça qu'il traînait de plus en plus avec Hiei.
Et c'est aussi comme ça qu'il avait compris que celui-ci avait quelques difficultés avec la subtilité et les phrases détournées.
Il profita d'une escapade en ville que Hiei avait prévue, dans le but de trouver le troisième comparse pour ses méfaits, afin de lui enseigner un peu cette subtilité.
Quelque part, il aurait voulu rendre Hiei humain pour le garder près de lui mais, d'un autre côté, il l'aimait bourru et vif comme il l'était.
« Hiei ? »
« Quoi ? Ne me perturbe pas ! »
Tu devrais éviter de t'emporter à tout bout de champ. C'est le troisième démon que tu tues parce qu'il dit une bêtise et, à ce rythme, on trouvera personne.
« C'étaient des cons ! »
« Certes mais on a besoin d'un troisième ! »
Hiei lança un regard noir à Kurama ; mais qu'est-ce qu'il était énervant ce kitsune !
« Me regarde pas comme ça, je dis ça pour toi : tu es trop soupe au lait, tu devrais plus réfléchir ! »
« Ah ! Et c'est toi qui comptes m'apprendre peut-être ? »
« oui, si tu veux.. »
Mais quel effronté ! Il le cherchait ou quoi !
Hiei était sur le point de s'énerver mais les grand yeux verts et le sourire de Kurama le calmèrent. Il détestait ça, il détestait l'idée que le roux aie une influence sur lui !
Kurama s'assit, laissent pendre ses jambes dans le vide.
« Hum, alors je t'écoute. »
Bah ça, pensa Kurama, s'il avait su que le youkai l'écouterait, il aurait pensé à préparer le coup .
« Bon, on commence alors. »
Hiei s'attendait à devoir se battre contre lui ou à devoir se défendre mais Kurama se contenta de lui sourire.
« Assieds-toi ».
« Pourquoi faire ? »
« Pour qu'on commence, bêta ! »
« Quoi ? bêta, toi-même »
Hiei sentait déjà que ça allait mal finir si Kurama l'appelait encore bêta.
« Comme tu veux »
« Bon d'abord, il faut apprendre à te maîtriser ! »
« Je me maîtrise très bien. »
« Ah bon ! Et si je te dis que tu n'es qu'une petit crevette insignifiante de par ta petit taille ? »
Hiei sauta au cou de Kurama mais celui-ci, au lieu de prendre peur, se mit à rire.
« Tu vois que tu perds ton calme ! »
Hiei le lâcha, les yeux écarquillés : le bougre se moquait de lui !
« Grrrrrrrrrrr »
« Ne t'énerve pas, je ne le pense pas, j'ai juste dit ça pour te montrer que tu perdais vite ton contrôle . »
Le beau sourire de Kurama calma Hiei mais il n'était pas près de lui pardonner sa petite plaisanterie.
« Tu devrais, en premier, écouter et comprendre ce que disent les gens et aussi décortiquer leurs expressions… On refait un essai. »
Kurama, toujours un sourire aux lèvres, lui dit d'une voix douce et amusée :
« Tu es trop drôle avec tes cheveux en épis. »
Hiei sentait la rage bouillir : s'il continuait à se moquer, il ne répondrait plus de rien ! Quelle idée débile lui avait traversé l'esprit quand il avait voulu essayer ce truc !
Voyant l'expression de Hiei, Kurama reprit : pas question de le laisser filer maintenant qu'il avait daigné l'écouter !
« Tu vois, je t'ai dit quelque chose de gentil là mais tu l'as mal pris »
« En quoi c'était gentil ? »
demanda sèchement Hiei.
« Bah, si tu avais regardé mon visage, tu aurais vu que même si je disais que tes cheveux en épis étaient drôles, c'est que, en fait, je les trouvais mignons. »
Hiei n'avait rien cormpris : pour lui, drôle signifiait « il se fout de ma gueule, je vais lui casser la sienne ! »… Ces humains étaient trop complexes pour lui…
« Tu verras, tu finiras par comprendre. »
Et Kurama, à force de persévérance et de patience, avait réussi à lui faire réfléchir à deux fois avant de prendre les mots au pied de la lettre. Pourtant, Hiei avait plus d une fois faillit le trucider et, même si aujourd'hui Kurama pouvait se permettre ce genre de taquineries avec Hiei, il était le seul toléré pour les faire.
fin du flash back
Après ces quelques souvenirs, Hiei essayait d'appliquer cette méthode avec les mots de Kurama, essayant de comparer ça avec Keiko et Yusuké, le seul couple qu il connaissait et, surtout, pour éviter de se comparer à Kuwabara.
Kurama avait dit « je t'aime » avec des larmes dans les yeux et la voix étranglée par le chagrin. Quand Keiko ou Yusuké se disaient « je t'aime », ils ne pleuraient pas.
Ca commençait mal.
Plus Hiei retournait le problème, plus il se disait que ça n'avait rien à voir.
La relation entre Keiko et Yusuké était toujours faite de taquineries et petit chamailleries
tandis que Kurama était, lui, toujours bienveillant et affectueux, calme et plutôt discret.
Tant de réflexions lui donnaient mal à la tête : il finit par s'étendre et ferma les yeux pour trouver le sommeil, tournant sa pierre dans ses mains.
Le jour pointait son nez à l'horizon, Kurama était resté pleurant sous le vent froid de la fenêtre ouverte, espérant voir revenir la petit silhouette.
Les bras recroquevillés sur son torse nu et de larges sillons laissés par les nombreuses larmes versées sur ses joues, il regarda le soleil se lever, éternuant.
Tout ce qu'il avait réussi à attraper, c'était un bon rhume. Il se leva : même si son cœur était brisé, il fallait continuer d'avancer. Il savait que dans moins d'un heure sa mère frapperait à la porte pour savoir s'il descendait déjeuner.
Il se dirigea vers sa salle de bains et fit couler l'eau bouillante de la douche, se dévêtissent et entra sous le jet. Il fallait éviter que les gens ne se rendent compte du cauchemar qu'il avait vécu la veille
Il se faisait violence pour ne plus penser à Hiei, de peur de refondre en larmes.
Au bout d'une heure, après avoir mis son uniforme rose et rangé ses affaires dans son sac de cours où pendait une queue de renard, il descendit prendre son petit-déjeuner en famille, entre son beau-père, son demi-frère et sa mère, se forçant à rire aux blagues de son beau-père.
