Auteur: Hadéshiei

Origine : gundam wing

Disclamer : j ai pris ma cane a péché mon épuisée et je me suis dit que j aller matraqué a un plus petit poisson que kurama et hiei j ai donc penser à yusuké et oui pas bête le gas si j attrape yusuké et que je le garde ligoté les autre vont venir le sauvé et la pouf je les attrape tous d un coups plan génial pas vrais … bas il y avais un hic et oui comme toujours le hic ses que j ai pas penser que yusuké me ferais goûté sont rayon astrale massette sa fais mal ses pire que le fulguro poins de goldorak

Genre : Heu…. Yaoi ça vous suffit ?

Couples : hum pour quoi pas une boulle de glace fraise Kurama coller à une boulle de vanille Hiei surmonté de crème fraîche Miami

Remarque : J'espère que vous allez aimer ;;

Retrouvaille suite

Bip bip bip bip biiiiiiiip biiiiiiiib…

Shiori ouvrit ses yeux.

Sortant délicatement de son lit, elle posa la main sur le réveil pour couper l'alarme qui venait de la libérer des bras de Morphée, découvrent ainsi l'heure sur l'affichage de Celui-ci :

7h du matin… Et, comme chaque matin, la jeune femme devait se préparer pour partir à son travail. Abandonnant son lit et son réveil, elle se dirigea vers sa penderie pour y sélectionner les vêtements qu'elle comptait porter pour la journée : un pantalon noir et une chemise blanche.

Elle se dirigeait vers la salle de bains, mitoyenne de sa chambre, quand elle entendit les pas pressés dévaler les escaliers. Elle resta un moment interloquée : qui pouvait bien descendre si tôt ? Shuichui-kun était le seul à la maison, il n'avait pas cours aujourd'hui et, ces derniers temps, il ne sortait pas… La porte d'entrée claqua.

Shiori s'approcha de la fenêtre, écartant les rideaux, découvrant, dans la rue ensoleillé, un petit garçon aux cheveux noirs en épis au centre de celle-ci, il semblait attendre quelqu'un, sûrement Shuichui…

Shiori le connaissait sans le connaître : elle l'avait souvent vu raccompagner Shuichui-kun quand il revenait de l'école. Elle s'était souvent demandé ce que ce petit garçon faisait avec son grand fils… Il devait avoir quoi ? 11ans, pas plus…

Elle s'était dit qu'il devait bien se sentir seul pour toujours être avec un jeune homme au lieu de jouer avec des enfants de son âge… Et, connaissant la gentillesse de son fils, celui-ci devait l'avoir pris sous son aile, comme le ferait un grand frère.

Quelques secondes plus tard, la jeune femme put voir son grand garçon dont elle est si fière rejoindre le petit garçon. Il lui souriait, ce beau sourire radieux qu'elle aimait tant voir sur le visage de son fils. Elle ne l'avait d'ailleurs plus vu depuis quelques temps et se faisait beaucoup de soucis pour lui. Il semblait avoir perdu le goût de vivre mais, apparemment, ça allait mieux…

Elle put voir les deux amis s'éloigner et disparaître au coin de la rue. Le cœur soulagé, la femme quitta la fenêtre pour reprendre ses activités, ne se doutant pas qu'elle venait d'assister à un instant d'intimité privilégié de son fils, laissant, pour seule preuve de ce regard indiscret sur sa vie privée, une petit trace de buée sur la vitre.

Une fois habillée, elle descendit déjeuner, trouvant les mots de son époux et de son fils.

L'un lui souhaitait une bonne journée, l'autre l'avertissait qu'il allait voir son ami Yusuké

Et, c'est soulagée et heureuse quelle commença sa journée.


« Bonjour, je suis Shiori, la mère de Shuichui que vous connaissez plus sous le nom de Kurama. Je l'ai élevé pendant 15ans et j'ignore qui il est vraiment… Pour moi, Shuichui est mon fils et je l'aime plus que tout et, même si j'apprenais que c'est un démon, ça ne changerait rien ! Depuis peu, notre famille s'est agrandie : je me suis remariée et j'ai donc apporté à mon fils un beaux-père et un demi-frère : Shuichui-chan. Tout se passait bien… Normal avec un fils aussi doux et aimant que Suichui-kun… Je ne souhaite qu'une chose : le voir heureux et qu'un jour, il me présente celle qu il aimera… »


Une fois les chamailleries terminées entre Hiei et Kuwabara, les garçons avaient eu le plaisir de revenir sur leurs bons souvenirs et les heures avaient filé comme s'envolent les fleurs de cerisier au grés des caprices du vent.

L'après-midi était déjà bien avancé quand Yusuké pris congé de ses amis : celui-ci venait de se rendre compte de l'heure et, surtout, de se rappeler le rendez-vous fixé avec Keiko.

En effet, le pauvre jeune homme avait délaissé la pauvre Keiko qui faisait le pied de grue depuis une heure devant la salle de cinéma. Quand elle vit Yusuké arriver, elle fut soulagée de voir qu'il n'avait rien.

Celui-ci, se croyant sorti d'affaire, sourit à la jeune femme mais il se trompait : il eu droit à une magistrale gifle et dû faire pénitence tout le long du trajet de retour, lui expliquant qu'il était désolé.

Il ne restait plus que Kurama, Hiei et Kuwabara.

Ils étaient au milieu du parc, Hiei assis sur le banc, ne disant mot, écoutant le grand crétin de rouquin discuter de ses études avec Kurama. Il bailla.

Qu'est-ce que les humains étaient ennuyeux !

Hiei, excédé de cette conversation qui ne l'intéressait pas du tous, lança un regard noir à Kurama qui frissonna en croisant les yeux du youkai.

« Bon ben, moi je vais y aller ! On se voit demain Kurama, salut Hiei ! »

Il s'éloigna. Hiei leva les yeux sur Kurama dans une expression qui semblait dire

'' tu l'as vu ce poltron ? Il se carapate ! ''

En effet, Kuwabara avait préféré battre en retraite et sauver le peu de cheveux qui n'étaient pas calcinés, laissent le pauvre Kurama avec ce petit démon et, surtout, en plein milieux de leur conversation…

Kurama regarda la silhouette s'éloigner, les yeux ronds : mais quelle mouche l'a piqué ? Comme s'il l'avait deviné, il se retourna vers Hiei et, au regard que celui-ci lui faisait, pas besoin de chercher plus loin !

« Hiei ! »

lança Kurama sur un ton doux mais qui se voulait choqué, comme lui seul savait le faire.

Hiei changea d'expression… A croire qu'il en avait une palette à son actif…

Il prit la moue de « ben quoi ? J'ai rien fait moi » et c'est ce qu'il clama.

« Quoi ? J'ai rien dit ! »

« Hiei, tu l'as fait fuir… »

« J'ai rien fait, je te dis ! »

Kurama ne pouvait pas en vouloir à Hiei… Non, en fait, il était heureux de se retrouver seul avec lui …..Seul…. A cette idée, il se mit à redouter, la peur l'envahissant, sentant que le moment fatidique qu'il avait redouté toute la journée : celui de l'explication… Qu'allait-il dire ?

Un grand silence s'installa, sans même que Kurama ne le remarque. Hiei, lui, semblait être à son aise, installé sur le banc. Il s'amusait à regarder le vent qui jouait

dans les cheveux de Kurama… Ca lui rappelait les feuillage des arbres rouges du Makai, là où il dormait la plupart du temps

Kurama, se sentant observé, sentit ses joues se piqueter de rouge.

Il fallait qu'il lance la conversation pour briser la glace, pour couper court à ce malaise.

Il avait voulu ce moment… Il avait désiré pouvoir expliquer à Hiei ce qu'il avait vu, pourquoi il lui avait dit ça… Mais, maintenant qu'il en avait la possibilité, les mot s'étranglaient… Pourtant, il avait imaginé cette scène des dizaine de fois et jamais il n'avait été a court d'arguments pour crier son amour… Avec un rire nerveux, il lâcha :

« Bon, ben, nous voilà seuls… »

Hiei quitta sa contemplation pour revenir sur les yeux de Kurama… Ces grands yeux verts opalins qui semblaient trembler d'appréhension… Pourtant, Hiei n'avait pas l'intention de lui faire du mal…

« J'ai remarqué. »

Coupa-t-il sur un ton qui voulait dire '' t'as rien de plus stupide à me dire ?''

Kurama rougit un peu plus : quel idiot il faisait… Un démon de son âge à court de conversation et gêné comme un adolescent face à celui qu'il aime… C'était vraiment le comble du ridicule ! Il en avait eu des aventures pourtant ! Mais jamais il n'avait ressenti cette peur d'être repoussé… C'était si nouveau… Si effrayant…

Hiei commençait à remuer sur le banc, ce qui annonçait qu'il comptait bouger et s'en aller, ce qui poussait Kurama à parler pour le retenir mais que dire ! Comment expliquer CA avec des mots que le youkai puisse comprendre… ?

« Hiei … »

Il revint plonger ses grands yeux rouges dans ceux de Kurama. Celui-ci sentit le feu de ses joues augmenter et baissa ses yeux vers le sol.

Hiei fut surpris de l'attitude de Kurama : pourquoi baissait-il les yeux ? C'était le seul qui soutenait ses regards, d'habitude… Qu'est-ce qu'il avait à agir comme ça ?…

Hiei sentit son cœur accélérer : et s'il comptait lui parler de la dernière fois ? Lui faire encore le reproche de le faire soufrir… Non, pas ça ! Il n'avait toujours pas trouvé de réponse à ses questions… Et les réponses lui faisaient peur, de toute façon…

Kurama inspira un bon coup : par où commencer ? Ah oui ! Par m'excuser de lui avoir crié dessus…

« Hiei … Pour ce qui s'est passé, je suis désolé… »

« Désolé... »

répéta Hiei, en fait plus pour que son cerveau imprime l'information qu'autre chose.

Une fois l'information emmagasinée, il réfléchit : pourquoi Kurama s'excusait-il ? Il l'avait pourtant accusé de lui avoir fait du mal… Alors c'est à lui normalement de s'excuser… Il allait finir par le rendre dingue ce kitsune !

Hiei sembla attendre la suite qui ne venait pas…

Kurama avait envie de hurler son amour pour Hiei mais il était complètement paniqué :

la peur avait envahi son corps, il ne pouvait pas lui dire ! Non ! Hiei allait le repousser, il en était sûr ! Comment le youkai pourrait-il comprendre son amour, lui qui ne savait pas ce que c'était !

« Tu n'as rien d'autre à me dire ? »

dit Hiei, sortant Kurama de sa léthargie.

Il fallait qu'il parle ou le petit démon de feu allait fuir…

Kurama articula une phrase qu'il n'entendait pas.

« Tu veux dormir à la maison ? »

Hiei manqua de tomber du banc …. Mais quel crétin ! Il le faisait exprès ou quoi !

Hiei allait répondre « non » d'emblée mais il remarqua que Kurama se mordait la lèvre inférieure, comme s'il se rendait compte de l'ironie de ce qu'il venait de dire…

Hiei se leva, s'éloignant de Kurama.

«Hiei, attends ! Hiei… »

Kurama se laissa tomber sur le banc : la silhouette avait déjà disparu, il sentait son cœur exploser et les larmes perler sur ses joues. Il avait tout gâché : Hiei attendait des réponses et il n'avait pas pu les lui donner… Non, il ne voulait pas lui mentir et il n'avait pas trouvé le courage… Et voilà ! Il se retrouvait dans le même état que la nuit où sa vie était devenue aussi compliquée ! Il se souvenait parfaitement de ce jour où il avait compris que ses sentiments pour Hiei étaient plus forts que l'amitié…

/Flash back/

C'était peu après leur rencontre avec Yuzuké, juste après le combat entre Hiei et Yusuké… Celui-ci avait été sonné par surprise par le rayon astral et Kurama qui était intervenu avait été lui aussi blessé. Ils avaient été amenés à Enma junior qui les avait faits soigner dans l'infirmerie. Kurama s'en voulait d'avoir laissé tomber Hiei dans ses desseins mais il aimait sa mère et aurait tout fait pour elle et Yusuké l'avait aidé au moment critique… Alors, il se devait de l'aider à son tour… Mais quand il avait vu les yeux de Hiei au moment où l'épée l'avait transpercé à la place de Yusuké, il avait vu de la peine et de la colère.

En effet, à ce moment-là, Hiei s'en était voulu d'avoir blessé Kurama mais en voulait encore plus au kitsune d'être intervenu…

Kurama s'était levé durant la nuit pour aller voir Hiei qui grondait, attaché sur son lit.

Celui-ci semblait délirer… C'est aussi ce jour-là que Kurama avait appris pour la sœur de Hiei, comprenant mieux ses motivations…

Il avait veillé sur Hiei, lui murmurant dans son sommeil combien il était désolé d'avoir du le trahir et que plus jamais il ne le trahirait, que plus jamais il ne le laisserait…

Il s'était saisit de la petite main de Hiei, son cœur battait si fort… Il avait si peur pour le petit démon…

Hiei avait murmuré son nom dans son sommeil et Kurama avait senti son cœur bouillir de plaisir : le korime pensait à lui dans son sommeil…

C'était là qu'il avait senti le désir de l'embrasser et qu'il avait du admettre qu'il l'aimait… Ca n'avait pas été facile car Hiei n'avait pas pardonné tout de suite sa trahison mais il ne lui en avait pas voulu énormément…

Puis, Kurama s'était battu pour lui, tout le temps, comme le jour où il était parti sauver sa sœur : il l'avait suivi dans l'ombre pour le protéger…

/fin du flash back/

Kurama rentra chez lui, il portait la terre sur ses épaules…

Il soupa et discuta de tout et de rien avec sa mère et son beaux-père.

Hiei ne comprenait plus rien : pourquoi les humains étaient-ils si bizarres ? Pourquoi Kurama était-il devenu aussi humain ? Grrrrrrrrrr !

Hiei flânait depuis plus de 6 heures dans les rues, la nuit était tombée.

Pourquoi n'arrivait-il pas à sortir Kurama de ses pensées ! Ca devenait horrible : tout plein de « si », tout plein de « pourquoi » et de « ce n'est pas possible » mais aucune certitude…

Hiei bouillonnait de rage : il fallait qu'il sache ! Il fallait qu'il comprenne !

Il se dirigea vers la maison de Kurama, grimpant dans le cerisier qui faisait face à la chambre de l'adolescent. Il se faufila à l'intérieur. Comme ce matin, il trouva Kurama recroquevillé sur lui-même. Il avait du pleurer car des traces larmes maculaient ses joues. Hiei avança la main, frôlant celles-ci.

« Hum, Hiei… »

Hiei recula d'un bond, tombant au milieu de la pièce, gêné du geste qu'il venait de faire et que Kurama avait du sentir puisqu'il semblait être réveillé…

Mais, en fait, après quelques minutes durant lesquelles Hiei n'osait plus bouger ni respirer, il se rendit conte que Kurama dormait profondément.

« Pffffffffffffff »

Le youkai était soulagé, sans vraiment savoir pourquoi.

Il se redressa et revint se pencher sur le jeune homme. Celui-ci avait ses longs cils qui dessinaient des ombres sur ses joues blanches, ses cheveux rouge tombant sur ses épaules, comme une cascade pourpre et sa bouche était muette dans une expression si triste…

Hiei le dévisageait. Se rendant compte de ce qu'il faisait, il secoua la tête violemment.

« Mais quel crétin ce kitsune…Merde ! »

Il avait parlé tous haut ! Il plaqua ses mains sur sa bouche mais Kurama avait ouvert ses grands yeux émeraudes qu'il tourna vers Hiei.

Abasourdi de voir le youkai si près de lui : il n'avait jamais été si près de lui, non jamais volontairement… C'était toujours Kurama qui s'approchait de lui…

On frappa la porte.

« shuichui …. Ca va ? »

Kurama avait le regard aussi effrayé que celui de Hiei qui ne semblait pas être en état de comprendre ce qui se passait.

La clinche s'abaissa : Shiori allait entrer… Que faire ?

Kurama bondit, ouvrant sa couette et attirant Hiei dessous puis fit semblant de dormir, Hiei, roulé en boule à côté de lui, près du mur, sous la couette.

Hiei réalisa où il était en voyant les jambes de Kurama bouger. Mais que ce passait-il ? Comment était-il arrivé là et pourquoi ?

Il entendit la voix de Shiori.

« Shuichui… Ca va ? »

faignant de n'être pas réveillé, Kurama répondit d'une petite voix ensommeillée.

« Humm… Quoi ? … »

La mère alluma la lampe, Kurama sentait son cœur battre plus fort…

Elle approchait : ho non, pas ça !

« Kasaan … ? »

« Tu as crié, tu as fait un cauchemar … »

Hiei n'osait pas bouger : Kurama se collait à lui de plus en plus…. Mais que faisait-il cette idiot de kitsune ! Hiei avait une folle envie de lui brûler les fesses mais il sentit le poids de quelque chose- où plutôt de quelqu'un- s'asseoir sur le lit. Son visage était contre le dos de Kurama, il pouvait sentir la délicate odeur de rose que dégageait la peau de son ami.

« Oui mais ça va maintenant ! »

Shiori posa la main sur le front de son fils.

« Tu n'as pas de fièvre pourtant ! Essaie de te rendormir mon grand… »

Elle déposa un baiser sur le front puis ferma la fenêtre. Pourquoi son fils avait-il toujours cette manie d'ouvrir la fenêtre de sa chambre ! Elle se dirigea vers la porte, fit un petit signe a Shuichui puis éteignit la lampe.

Il n'en fallut pas plus pour que Kurama sente une brûlure au niveau de ses fesses, ce qui lui arracha un cri qui aurait fait revenir sa mère s'il n'avait pas crée, juste à temps, une barrière sonore autour de la pièce.

Il avait sauté hors du lit. Se frottant la fesse, il se retourna sur Hiei, ses yeux verts, d'où coulait une petite larme de douleur, le cherchant du regard dans le noir.

Hiei apparut : seule sa tête avait surgit de sous la couette… Il était trop kawaiiiii comme ça ! A tel point que Kurama oublia la douleur…

« Tu m'as fait mal … »

Hiei s'était étendu sur le lit, le menton posé sur sa main.

Il ne connaissait vraiment aucune gêne ce youkai : il entre dans ma chambre, crie et réveille ma mère, me vire de mon lit à coup de feu et s'installe à ma place… ! Mais qu'est-ce qu'il est mignon !

« Qu'est-ce qui t'a pris de crier comme ça ? »

Hiei écarquilla les yeux : il ne s'attendait pas à cette question… Vite, il lui fallait un mensonge !

« Je voulais te réveiller. »

« T'as réussi à réveiller la maison ! »

Kurama n'osait plus trop approcher son lit. Hiei se redressa, s'asseyant en tailleur, la couette toujours sur la tête.

«Et toi, qu'est-ce qui t'as pris de me planquer sous tes couvertures ! »

« Excuse-moi mais je tiens pas à ce que ma mère trouve un petit démon de feu dans ma chambre ! Je lui dirai quoi : « Oh, bonsoir maman, je te présente Hiei ! C'est un démon du feu. N'aie pas peur : moi aussi je suis un démon réincarné dans ton fils ! Tu veux boire le thé avec nous ! »…Sans oublier que si elle hurle de peur, connaissant ton caractère, tu risques de la cramer ! »

« Ah bon ! Pourquoi ? »

Mais il était sincère en plus en posent cette question…

Kurama soupira mais, très vite, il oublia la question posée : il était plongé dans la contemplation du petit démon qui le regardait, assis sur son lit.

« Que fais-tu là ? »

Hiei qui était comme d'habitude franc et direct, ne tourna pas autour du pot.

« Tu as dit que je te faisais du mal. J'ai beau réfléchir, je vois pas en quoi je t'ai fait du mal hormis la fois où je t'ai enfoncé une épée dans le ventre et cette fois où je t'ai brûlé les fesses ! »

Kurama rougit.

Il se souvenait parfaitement de ce qu'il avait dit mais il ne pensait pas que Hiei se serait torturé l'esprit avec ça : d'habitude, ça rentrait dans une oreille et ça ressortait…

Kurama approcha de Hiei, s'asseyant sur le lit, pas trop près au cas où le koorime aurait l'envie soudaine de lui refaire une démonstration de ses pouvoirs…

« On peut faire du mal aux gens sans les toucher ou sans leur porter une attaque, Hiei. »

« Oui, je sais mais je vois pas ce que je t'ai fait, baka sama ! »

Hiei n'aimait pas qu'on le prenne pour un débile…

Kurama se mordit la lèvre inférieure, comme pour retenir les mots qui brûlaient sa langue. Hiei l'avait déjà vu faire ça dans le parc….

« Tu ne l'as pas fait exprès de me faire du mal, c'est normal que tu ne te souviennes pas, c'est juste que …. »

Il hésita : était-ce le bon moment ? Etait-ce la bonne chose à lui faire ?

Il fallait qu'il se lance : il avait le courage. S'il attendait plus, il ne l'aurait peut-être plus jamais ! Le youkai le dévisageait, attendant les explications avec sont impatience habituelle.

« Je t'aime plus qu'un ami … »

finit par lâcher Kurama. Il sentait son cœur, si lourd depuis des années, s'alléger d'un poids.

Hiei retourna la phrase dans sa tête. « Plus qu'un ami… »… Kurama voulait-il dire qu'il l'aimait comme un frère ?

Kurama reprit.

« Tu comprends ce que je veux dire ? Je t'aime de tout mon cœur, de toute mon âme et je souffre parce que je ne sais pas si tu éprouves ça pour moi… »

Hiei pâlit : aïe, non ce n'était pas comme un frère ! Mais comment alors ! Comme Yusuké aimait Keiko ? Ca ne pouvait être que ça… Mais c'était impossible !…

Kurama sentait la peur le serrer : Hiei n'explosait pas, Hiei restait là, assis, sans dire un mot… Il semblait analyser la situation : ça ne lui ressemblait pas ! Kurama avait une peur atroce !

Les joue du youkai s'empourprèrent.

« Aimer… »

lâcha le koorime.

Kurama lui fit un signe affirmatif de la tête.

« Et je dois répondre quoi à ça ? »

Kurama sentit son cœur se briser…

« Je ne sais pas, Hiei. Je sais pas ce que tu ressens, toi ! Je sais juste ce que moi, je ressens pour toi… »

Hiei ne savait pas c'était quoi aimer alors comment savoir ce qu'il ressentait pour Kurama ? Il l'aimait bien, oui… Peut-être même plus que bien… Mais de là à dire qu'il l'aimait, il ne savait pas ! Tous était confus et il voyait la tristesse sur le visage de Kurama. Il savait que celui-ci luttait contre ses larmes.

En effet, Kurama avait les larmes aux yeux…

Il finit par se lever et se força à sourire à Hiei.

« Tu sais, Hiei, si tu ne m'aimes pas, c'est rien : je savais avant de te le dire que c'était impossible, enfin plutôt improbable, que tu m'aimes mais je ne voudrais pas perdre ton amitié. »

Toujours un sourire aux lèvres, Kurama se dirigea vers la porte de sa chambre.

« Je vais chercher un verre d'eau. »

Hiei le regarda sortir, son oreille performante pouvait l'entendre pleurer…

Enfin, il percevait des pleurs étouffés…

Kurama pleurait de ne pas être aimé en retour certes, mais il savait qu'il avait fait le bon choix : il avait été honnête avec lui-même et avec Hiei !

Hiei, seul dans la chambre, regardait ses pieds : Kurama l'aimait…Oui, il l'aimait ! Pas un amour purement basé sur l'amitié mais d'amour ! Le vrais amour ! Hiei sentait la peur l'envahir : ce sentiment était si puissant !

Son cœur battait à tout rompre : mais que lui arrivait-il !

Si un autre que Kurama lui aurait dit ça, il l'aurait grillé sur place mais, là, c'était Kurama…

Celui qui le soignait, l'accueillait et ne lui reprochait jamais rien ! Comment aurait-il pu le repousser ? Non ! En plus, il n'avait pas envie de le repousser.. Non, pas du tout !

Kurama revint quelques minutes après. Il avait séché ses larmes : il fallait affronter ! Il ne pouvait pas forcer le youkai à l'aimer… Il fut étonné de retrouvé Hiei toujours assis sur son lit. Il avait pensé que celui-ci s'enfuirait comme à son habitude.

Mais s'il était là c'est qu'il y avait encore l'espoir d'au moins sauver l'amitié et peut-être un peu plus…

Hiei souleva sa tête : il n'osait pas croiser le regard de Kurama.

Il se leva, balbutia quelque chose dans la langue du Makai, quelque chose qui devait ressembler à une insulte et à un « à plus »…

Kurama ne chercha pas à le retenir, même s'il en mourait d'envie : il savait que Hiei avait besoin de temps, besoin de réflexion… Il était déjà satisfait de ne pas avoir été cuit comme un poulet immédiatement après sa déclaration…

Commentaire

ShadaPas mal

Hadès pas mal seulement bououou puisque ses ça je retourne près de ma maman

miss-elie C'est cool

Hadèsses deja plus encouragent ca mdr merci

mike viteuh la suite please c tro bien je veu la suite vite!

Hadés lol ca me rappel moi lol heu la suite ca ne sera pas avent le 17 juin desoler aller peut etre un peu avent si mais corectrise sont pas trop ocupé mais tu peux aller sur ma home page il y a deux fanfic ecrie par un autre auteur sur ma fanfic qui se deroule autrement voila