Le lendemain matin, Mitsuki se révéilla de bonne heure et vit avec surprise que son appartement était vide excepté que la table de la cuisine était généreusement garnie et dressée avec une petite note qu'il lut:

Je te suis reconnaissante pour ton hospitalité. Je me suis permise de te préparer deux-trois trucs en guise de remerciement, j'aurais aimé en faire plus...
Hima

Le regard doré du shinobi se dirigea de nouveau vers la table. Deux trucs? Elle avait cuisiné pour un régiment! Il secoua la tête avec un léger sourire. Ce n'était pas la peine... La veille, il l'avait croisée au cimetière alors qu'elle sortait du Panthéon Hokage. Compréhensif face à la réticence de son amie quant à rentrer chez elle, il l'avait hébergée pour la nuit.

Mitsuki devait sans doute être le seul jeune homme au monde hors famille chez qui Naruto laisserait sa fille dormir sans qu'aucune inquiétude légitime de père ne lui traverse l'esprit...

Il dégusta une partie du repas que Himawari lui avait laissé, puis se prépara pour sortir. Alors qu'il se rendit à l'hôpital, il vit Kawaki et Sarada postés devant la porte de la chambre de Boruto, qui lui adressèrent un vague hochement de tête:

-Salut.

-Salut, répondit le bleuté. Je vais recommencer à travailler aujourd'hui, mais je voulais passer le voir avant...

-Je vois... je devrais m'y remettre aussi, j'ai négligé les missions depuis trop longtemps, souffla Sarada.

-... j'y vais d'abord, dit Kawaki en entrant dans la chambre de son frère sans crier gare. C'est alors qu'il vit que le lit était vide. Bah alors, où était-il passé? Aurait-il été transféré ailleurs? Il fouilla la pièce du regard... et il eut peine à croire en ce qu'il vit à la fenêtre grande ouverte donnant sur le balcon.

Appuyé sur la rembarde, Boruto était là. Debout. Eveillé. Vivant. Affaibli bien sûr, mais vivant. La vue qu'ils attendaient tous depuis des mois se matérialisait devant lui!

S'avança vivement mais prudemment vers lui comme s'il craignait que ceci ne soit qu'un rêve, Kawaki l'interpella:

-Boruto?...

Le susnommé pivota légèrement, le regard mi-clos pour voir son acolyte hagard et ébahi. Lorsque le blond s'était levé, il avait bien senti que son corps était particulièrement lourd, signe qu'il émergeait d'un long sommeil. Et vu le soulagement avec lequel Kawaki soupirait profondément...

-Mec, depuis combien de temps je dors?

-Trois mois, répondit-il.

Les sourcils de Boruto se haussèrent. Tant que ça? Mais il cessa de penser à lui-même et se soucia de nouveaux de ses proches:

-Et Kara? Le village? Est-ce que tout le monde va bien?

-Une chose à la fois, l'arrêta Kawaki. Pour l'instant, retourne au lit te reposer.

-Tu viens de me dire que j'ai dormi trois mois, je me suis pas assez reposé d'après toi? fit ironiquement Boruto.

-Tu m'as compris, répondit Kawaki en levant ses yeux gris au ciel. N'empêche... c'est vraiment pas trop tôt, marmonna-t-il avant de tourner les talons.
Il se dirigea vers la porte où ses deux amis étaient toujours postés et déclara à Mitsuki:

-Il est réveillé, appelle vite la mère de Sarada et la Cinquième! Je m'occupe de prévenir les parents.

Sonnés par cette merveilleuse nouvelle, Mitsuki et Sarada se précipitèrent pour en avoir le cœur net et poussèrent des cris de joie lorsque ce fut le cas.

-Enfin, fit une Sarada larmoyante.

-Notre rêve de trois mois se réalise! se réjouit Mitsuki en levant ses mains vers les cieux.

-Grouille toi! vociféra Kawaki entre ses dents.

-Euh, oui j'y vais! obtempéra le bleuté avant de filer chercher Tsunade et Sakura tandis que Kawaki partit dans le sens opposé.

Laissée ainsi seule, Sarada marcha avec émotion vers son ami de toujours et s'assit près de lui. Avant même qu'il puisse dire quoi que ce soit, elle posa sa main sur la sienne, tout en le regardant droit dans les yeux. Tous deux restèrent un moment ainsi, jusqu'à ce que les autres frappent à la porte.


L'équipe sept entière, les Hokage, ainsi que Sasuke, Sakura et Hinata s'étaient rendus auprès de Boruto les uns après les autres et étaient placés tout autour de son lit. Après avoir exprimé leur joie lors des retrouvailles, des discussions plus sérieuses s'imposaient.

-Donc, commença Tsunade, il a été établi que tu devras entrer en fonction dès ta sortie. Comme tu t'en doutes, nous avons fait de notre mieux pour gérer les affaires pendant ton sommeil, mais tu as désormais de grandes responsabilités qui t'attendent.

Boruto l'écouta et acquieça. Elle avait raison; peu importe ses plans, il avait accepté de plein gré de devenir Hokage, personne ne lui avait mis un couteau sous la gorge pour. Il devait en assumer les conséquences, il en avait fait le serment après tout, qu'importe les circonstances.
C'est alors qu'une infirmière affairée apparut et s'adressa à lui:

-Avez-vous besoin de quelque chose?

-De l'eau, merci.

-Très bien, Maître Hokage, dit-elle en s'inclinant avant de s'en aller, laissant Boruto sceptique.

-Wow, ça doit te faire bizarre d'entendre quelqu'un t'appeler ainsi, pas vrai? demanda Hinata amusée.

-Très bizarre, même, répondit son fils en plissant le regard. Que vous le sachiez, passe encore, mais comment ça se fait que quelqu'un que je connais même pas m'appelle déjà comme ça? Qui d'autre le sait?

-Alors là, demande plutôt qui ne le sait pas... fit Kakashi.

-Tout le monde est au courant, on ne parle que de ça dans toute la péninsule! répondit Hima en brandissant un journal l'air de rien.

Boruto cligna des yeux. Une fois. Deux fois. Et son cri s'éleva dans les airs.


-Tiens! fit Hima en tendant une canette à son frère.

-Merci, lui sourit-il avant de la boire.

Avec l'accord des médecins, Boruto était sorti prendre l'air près du bâtiment hospitalier accompagné de Himawari. Installé sur un banc tandis qu'elle était debout, près de lui, elle le questionna:

-Ton corps ne te fait pas souffrir?

-T'inquiète, je me sens juste encore un peu faible, la rassura-t-il. Mais franchement, si vous me l'aviez pas dit, j'aurais jamais deviné avoir dormi si longtemps...

-Ah bon? Moi je pense que tu l'aurais deviné quand même... car le village a subi un changement majeur que t'aurais pas pu rater!

-Comment ça?

-Regarde par ici, dit-elle en pointant du doigt quelque chose au loin.

Boruto suivit son regard... et se figea. Ce que Hima lui montrait était le mont Hokage, sur lequel un tout nouveau visage trônait près de celui de Naruto: le sien. Comme tous les autres, il était assez fidèle à l'original, jusqu'à en reproduire la cicatrice barrant son oeil.

-Attends, ça a été fait quand, ça?

-Ah, ils ont du le finir il y a quinze jours environ, répondit-elle vaguement. Alors, qu'est-ce que t'en dis?

-...c'est quand même dingue; y a quelques années seulement, perché sur ce mont, j'ai clamé tout haut que je ne serais jamais Hokage. Et pourtant aujourd'hui, voilà mon visage qui y est fraîchement sculpté et je suis le dernier à le découvrir, j'apprécie moyennement l'ironie...

Voyant le regard presque exaspéré de son frère, la génie lui demanda:

-Dis moi la vérité, ça te déplaît tant que ça d'être Hokage?

-Autrefois oui, l'idée d'en être un me débectait. Maintenant, plus autant mais je dirais plutôt que c'est pas ce qui me correspond le mieux. Mon truc, c'est l'aventure, les missions dangereuses, l'adrénaline, quoi! Rien à voir avec une vie bureaucratique et politico-conventionnelle, on est d'accord.

-Mais alors pourquoi être devenu Hokage en secret? Tu comptais vraiment ne jamais rien dire à personne là-dessus?

-Je vais être franc avec toi; j'ai jamais vraiment pensé à ce que je ferais si je revenais au village, que le plan ait réussi ou non. Tout ce à quoi je pensais, c'était votre sécurité.

Hima l'écoutait avec admiration et émerveillement, pendant qu'il était pensif. Finalement il grogna en s'ébouriffant la tête comme si ses pensées s'étaient emmêlées.

-Rah et puis zut, après tout rien ne m'oblige à le rester jusqu'à la fin de ma vie. Je vais assumer jusqu'à ce que j'estimerai mon temps au pouvoir révolu et en attendant... j'adapte, sourit-il.

C'est alors qu'ils entendirent la voix de Chocho clamer:

-Je l'ai trouvé! Il est là!

-Uzumaki Boruto!

-Oh-oh, c'est l'heure du remontage de bretelles, frissonna Boruto en voyant tous ses amis arriver. Ecoutez, j-

-Comment. as. tu. pu. faire. ça? articula Shikadai en lui empoignant le col.

-On a failli mourir d'inquiétude! le réprimanda Sumire sur le même ton les larmes aux yeux.

-Désolé, mais c'était un mal nécessaire! tenta Boruto.

-Facile de dire ça quand t'es pas celui qui a passé trois mois à avoir peur...

-Et qu'est-ce que j'ai appris d'autre? Que tu es devenu Hokage sans même m'en avoir parlé? demanda Hanabi mains sur les hanches.

Puis ce fut au tour des journalistes de débarquer afin de submerger le pauvre blond qui n'avait rien demandé. Mais avec l'aide de ses amis et de ses talents de ninja, il parvint à s'échapper loin de cette cohue.


-Hachidaime, venez répondre à nos questions s'il vous plaît!

-Qu'est-ce que cela fait d'émerger d'un coma si long?

-Comment avez vous eu l'idée de peaufiner un plan si élaboré?

-Avez vous été aidé?

-Que pouvez vous proposer en tant que jeune Hokage?

Malheureusement, ils étaient tout de même venus au sein de l'hôpital même s'ils étaient retenus par une bonne rangée de ninjas. Derrière la porte, Boruto qui était en plein examen médical avec Tsunade et Sakura, soupira à s'en fendre l'âme.

-Que de souvenirs, fit Sakura nostalgique. Naruto aussi était la coqueluche du monde à la fin de la Guerre, il était le sujet de multiples attentions!

-Et comment il s'en est débarrassé? Parce que j'aurais bien besoin d'une méthode, là, geignit-il.

-Et bien, avec le temps, je suppose? Oh, et beaucoup aimeraient avoir cette attention, tu sais...

-Je la leur donne volontiers!

Sakura ria, compatissante.

-Obasan... je ne t'ai pas remercié de m'avoir sauvé la vie, dit Boruto solennellement.

-Et c'était mon devoir, surtout après tout ce que tu as fait! D'autant plus que quelqu'un d'autre mérite tes remerciements, dit simplement Sakura.

Comprenant qu'elle faisait allusion à Tsunade, Boruto se précipita aux pieds de celle-ci afin de porter un pan de sa robe à ses lèvres en guise de respect et gratitude. Ce à quoi la vétérane réagit en donnant quelques tapes fermes dans le dos du plus jeune, un sourire en coin étirant ses lèvres peintes de carmin mat.

-Allez, relève toi, fit-elle. Et concernant ce que j'ai dit tout à l'heure, tu n'as pas non plus à rester Hokage jusqu'à ce que tu deviennes un vieillard croulant, tu sais? Je dis seulement de ne pas donner ta démission au bout d'un mois de règne, voilà tout.

-Ne t'en fais pas. Et, un vieillard croulant, moi? Allez, je suis sûr que je serai sexy même à soixante-dix ans! Et que j'aurais même pas besoin d'une quelconque méthode de rajeunissement pour ça, dit-il avant de sortir.

Il avait dit cette dernière phrase très rapidement, évitant de justesse les shuriken de Tsunade qui s'étaient retrouvés plantés sur la porte qu'il venait de fermer.

-Petit impertinent... fulmina-t-elle.

-Euh, vous venez vraiment de tenter de tuer un patient Hokage? s'offusqua Sakura.


Boruto aimait Konoha de tout son être, vraiment. Il acceptait leur reconnaissance, très bien. Mais là... trop, c'est trop! Les journalistes par ci, les personnes qu'il connaissait seulement de nom ou de vue ou même pas du tout par là... Ah, et il y avait aussi pas mal d'admiratrices. Chaque personne s'évertuait à le harceler de toutes les manières possibles et imaginables dès qu'il mettait un pied hors de sa chambre! Au bout d'un moment il clama:

-ÇA SUFFIT! Je refuse toute visite jusqu'à la fin de mon séjour! s'écria-t-il avant de claquer sa porte et de se vautrer dans son lit.

-Jusqu'à la fin de ton séjour...? Et tu dis ça la veille de ta sortie, bonjour la logique, fit sarcastiquement Sarada non loin. Bien sûr, elle était une exception...

-C'est pas toi qui t'es fait envahir pendant une semaine non-stop, grommela le blond en levant la tête de son oreiller.

Un ricanement lui répondit. Il observa attentivement sa partenaire occupée à éplucher des fruits qui ne tarda pas à le remarquer.

-Quoi, j'ai quelque chose sur le visage?

-Il faut qu'on parle, déclara-t-il avec sérieux.

Sarada cessa son activité pour l'observer à son tour.

-J'ai besoin de savoir comment tu te sens par rapport au fait que je sois Hokage.

-Toi d'abord, déclara Sarada neutre. Pourquoi avoir décidé de me le cacher, alors que je t'avais tendu une perche? Je sais grâce à Kawaki que c'est à cause de ton fameux plan, mais il y a autre chose, n'est-ce pas?

-...oui. Je me sentais aussi gêné vis-à-vis de toi, qui as toujours eu ce rêve et travaillé pour, alors que moi non. J'ai eu l'impression de m'emparer de quelque chose qui te revenait de droit.

-Tu as de la chance d'être un patient et désormais mon supérieur, sinon je t'aurais bien envoyé ça dans la figure, fit l'Uchiha en brandissant un melon. "Quelque chose qui me revient de droit"? Pour qui me prends tu? Je ne suis pas si naïve, je suis parfaitement consciente qu'à l'heure actuelle, je ne peux en aucun cas prétendre à ce titre car je n'y suis pas prête! Toi par contre, si. Tu te souviens quand on était plus jeunes? Toi qui méprisais ouvertement le rang d'Hokage, Mitsuki qui croyait que tu le deviendrais quand même et moi qui disais que ce serait plutôt moi. Je bouillonnais car je savais quelque part qu'il avait raison; sans même le vouloir, tu me devançais. Puis ce fait s'est accentué depuis ta formation de trois ans, et ce qui est arrivé! Tu as travaillé, tu as lutté, tu t'es battu avant que ta tête ne soit sculptée sur le mont, non? Et tu me connais, je respecte toujours une personne battante. Alors aujourd'hui... je suis fière, Boruto. Fière que tu sois mon Hokage, déclara-t-elle le plus sincèrement du monde. Mais bien sûr, jusqu'à hier, la situation était trop critique pour que je puisse l'exprimer...
Quant à moi, je n'abandonnerai pas non plus. On dirait que je ne serai pas la Huitième, peu importe! Je serai la Neuvième ou que sais-je, mais je serai définitivement Hokage! Alors ne te repose pas sur tes lauriers car tu as ici quelqu'un bien décidé à te surpasser, tiens-le toi pour dit! finit-elle en le pointant du doigt.

L'Uzumaki la contempla avec fascination, puis il poussa un soupir en souriant.

-J'avais préparé tout un tas d'arguments, mais on dirait que tu es plus forte que ce que je croyais.

-Bien évidemment, haussa-t-elle les épaules avec un peu d'orgueil. Et puis, si Konohamaru-sensei était toujours là, je suis sûre qu'il aurait été fier aussi.

Ils se turent quelques instants à la mémoire de leur professeur décédé, puis se ressaisirent.

-Tu es une excellente éplucheuse de fruits, sinon, remarqua Boruto. Si tu veux, tu peux devenir ma servante personnelle à partir de demain!

Alors qu'elle s'imagina habillée d'un vêtement de maid, Sarada s'offusqua avant de s'emparer d'une pomme pour s'apprêter à la lancer au blond qui renchérit impérieusement:

-Je peux ordonner de te jeter en prison immédiatement si je le veux!

-...tu ferais pas ça, se décomposa l'Uchiha.

-Tu viens pas de dire que je suis ton supérieur? dit-il en remplaçant son expression faussement menaçante par son éternel sourire malicieux. Finalement, Sarada lui jeta sa pomme, qu'il intercepta en riant.

Ce qu'aucun d'eux ne savaient, c'est qu'ils étaient observés attentivement par deux paires d'yeux très familières situés sur l'arbre donnant sur la fenêtre de Boruto.

En effet, Mitsuki et Himawari étaient perchés sur cet arbre en observant le duo avec des jumelles tout en grignotant tranquillement du popcorn.

-Je t'avais dit que c'était plus intéressant qu'un ciné, non? dit Mitsuki sans quitter les yeux de ses jumelles.

-Ah mais carrément! approuva Hima. Mais tu trouves pas que leur lien a évolué?

-Si, l'épreuve les a rapprochés. Ils sont beaucoup plus complices que quand on les a vus ensemble pour la dernière fois!

-C'est vous qui allez être vus pour la dernière fois si elle apprend que vous les stalkez comme ça, bande de tordus! leur lança Kawaki au pied de l'arbre sur lequel ils étaient perchés.

-Chuuut! fit Hima.

-Attends mais ils s'embrassent, là! dit Mitsuki.

-De quoi?! Oh mais oui t'as raison! Pourquoi on a pas pensé aux micros, geignit-elle.

-Moins fort, Hima-chan!


Le lendemain fut le grand jour pour Boruto. Dans sa chambre, il se vêtit de la tenue préparée pour lui, et son regard s'arrêta sur la main qui avait porté le Kama pendant longtemps. Pensif, il se saisit d'un gant noir pour couvrir cette main désormais dénuée de marque...

Hinata, qui était venue voir son fils, s'arrêta en l'apercevant. Son ancien ensemble noir et rose ayant pris cher, il avait fini à la poubelle. A la place, il portait une tenue un peu similaire, composé d'un simple pantalon noir avec un haut de kimono de la même couleur à liseré rose dont les avant-bras étaient liés par des plastrons. La cape d'Hokage qui lui avait été attribuée ressemblait à une longue veste de général militaire descendant jusqu'à la moitié de ses mollets à haut col plié remontant presque jusqu'à ses joues.

-Et bien, qui est ce grand Hokage? Je sens que beaucoup vont se bousculer au portillon pour essayer de devenir ma belle-fille, glissa Hinata la main aux lèvres.

-Maman... grand Hokage? Tu ne m'as même pas encore vu en fonction, gémit Boruto en préférant ignorer la seconde partie de sa phrase.

-Et ce n'est pas nécessaire pour savoir que tu seras excellent. Plus que l'Hokage, plus que le ninja, c'est l'homme que tu as révélé être que Konoha admire.

Elle regarda son fils avec fierté avant de le serrer dans ses bras.


Insert OST Departure to the front lines

Entouré de son père et de sa sœur, le nouvel Hokage traversa le village pour se diriger vers la tour. Et tout le monde s'était rassemblé en ligne sur le côté pour le saluer, retenus par beaucoup de gardes.

-Il est de retour!

-Longue vie à l'Hokage!

-Il a risqué sa vie pour nous! Merci infiniment!

-C'est un honneur de vous avoir comme dirigeant!

-Prenez soin de nous!

-Et bien, la jeunesse d'aujourd'hui ne va pas si mal! firent des gens du troisième âge.

-Mon idole c'est Hachidaime! Veux être comme lui plus tard! clamèrent les enfants.

-Trop beau... fondirent les jeunes filles.

A ses côtés, Naruto et Himawari s'adressèrent un sourire entendu. Mais Boruto marchait dignement sur le chemin dégagé pour lui, le regard droit et impassible. Cependant ses yeux tombèrent sur ses amis qui l'encourageait avec tout un tas de banderoles, et Sarada non loin lui adressa un hochement de tête entendu qu'il lui rendit discrètement.

Hinata observa tout cela du haut d'un balcon avec bienveillance avant de regarder le mont Hokage, pleine d'émotion.

Yondaime... non, père. Vous avez vraiment une magnifique descendance!


Pfiou! D'habitude je mets un aprèm pour un chapitre mais là j'ai passé la journée dessus alors... votre avis?