Yo!

J'avais décidé de ne pas publier le mois dernier, puis maintenant mes examens approchent... et devinez quoi? Y a eu une embrouille au moment de l'inscription du coup, je peux pas les passer, je crois que je suis maudite T_T


Du haut du Palais Hokage, le tout nouveau dirigeant regardait une publication sur son écran représentant une photo de lui-même près d'une de son père puis de son grand-père paternel légendée "Le père, le fils, le petit-fils".

trop beaux *-*

Step on me, Hachidaime!

Sorry Nanadaime, but ur dad and ur son r hotter than u...

ça y est, maintenant qu'il est au pouvoir vous bavez toutes?

franchement rien à voir, je lui ai toujours trouvé du charme!

j'avoue, il me fait douter de mon hétérosexualité ce bâtard

"..."

Boruto ferma le clapet en gémissant de désespoir. Non mais qu'est-ce que je viens de lire, là...

Puis on frappa à la porte. Il incita la personne à entrer et Sarada apparut en faisant une solennelle courbette, des documents sous le bras.

-Aaah, mon impératrice est là!

Alors qu'il s'avança vers elle tout sourire et les bras grand ouverts, la jeune fille tendit son bras libre pour plaquer sa paume sur le visage du blond afin de le tenir bien éloigné d'elle.

-Qu'est-ce qui était convenu, souffla-t-elle, pas de ça ici! Là on est "un Hokage et sa subordonnée", c'est tout.

-Oui, oui...

La veille de sa sortie de l'hôpital, ils avaient partagé un moment ensemble. Ayant pris conscience que la vie était imprévisible et courte, surtout pour eux vu que Boruto avait failli mourir, ils avaient cessé de taire leurs sentiments.
Cependant, ils étaient dans un cas particulier; lui, jeune dirigeant devant encore faire ses preuves, et elle, dont l'ambition de devenir Hokage était connue de tous. Si leur mise en couple était officialisée, lui serait au pire critiqué pour se permettre du bon temps alors qu'il avait mieux à faire, mais elle... elle frémissait rien qu'en imaginant les gens murmurer dans son dos, la qualifiant d'opportuniste. "elle veut devenir Hokage donc elle se met en couple avec le tout dernier pour gravir les échelons plus facilement, comme c'est pratique..." Voici l'une des raisons pour lesquelles les jeunes tourtereaux avaient décidé de cacher leur relation pour le moment.

-Alors, qu'est-ce que tu m'apportes?

-D'abord, de nouvelles propositions de mariage...

-Encore?! Mets-les sur le côté, dit Boruto exaspéré.

Car oui, la réputation du blond ayant encore évolué suite à son nouveau rang, beaucoup de fonctionnaires des pays voisins avaient tenté de lui proposer la main des femmes de leurs famille rien que pour lui être lié, sans succès. Et beaucoup de jeunes filles célibataire de la haute société eurent la hardiesse de se proposer d'elles-mêmes, car d'ordinaire, elles se voyaient contraintes d'accepter des mariages politiques avec des hommes fortunés mais fort peu attrayants, bedonnants et vieux, vu que leur argent les dispensait du besoin de travailler et que la jeunesse était signe de manque d'expérience. Le cas de Boruto, beau jeune homme au pouvoir était donc plutôt inédit et ce fait était loin d'être passé inaperçu.

Mais le flegme et la patience avec lesquels Sarada l'aidait à gérer tout cela avait accru le respect qu'il avait pour elle. Pas la moindre remarque cinglante ou qui laissait transparaître quelconque jalousie, parce qu'elle lui faisait confiance, et vice-versa.
Il se serait bien laissé tenter par l'envie de lui caresser les cheveux, mais remercia son self-control (et la vigilance de sa petite-amie) lorsqu'une tête bien familière apparut à l'encadrement de la porte.

-Je suis là, déclara Sasuke.

-Bonjour Papa.

-Maître, salua Boruto le plus naturellement possible avant de s'éclaircir la gorge. Qu'il y avait-il d'autre sinon?

-Le rapport avec les preuves, répondit Sarada l'air grave.

Le regard du blond s'endurcit. Dès son séjour à l'hôpital, Sasuke lui avait signalé que des rebellions avaient eu lieu durant son coma, menés par les hatamotos devenus incontrôlables, même par le daimyo. Les hauts placés de Konoha soupçonnaient qu'ils aient eu un lien avec l'assassinat de Konohamaru. Dès qu'il eut vent de cela, Boruto avait secrètement envoyé Kawaki, Mitsuki et Sarada enquêter afin d'en avoir le cœur net...

-Alors c'était bien vrai, hein... dit l'Uzumaki en plissant les yeux devant le rapport détaillé de ses amis.

-Nous avons vu les hatamotos qui sont venus la nuit du raid du Pays de la Soie, et c'est un dénommé Sendawara qui a parlé, expliqua Sarada.

-Ah, c'est celui qui avait confronté oncle Kakashi pour les laisser entrer, se souvint le balafré. Et qu'a-t-il dit?

-Que... pardonnez-moi, fit Sarada honteuse, mais que même si vous êtes réveillé, vous n'êtes qu'un gamin qui s'amuse à se faire connaître en jouant les bons samaritains et qui a été propulsé au rang de dirigeant sans le mériter. Bien évidemment, je ne me suis pas gênée pour leur dire le fond de ma pensée, ajouta-t-elle rapidement.

-Oooh, vraiment? glissa le fils d'Hinata les yeux dans le vide. Qu'on organise une audience publique du Grand Conseil au plus vite!

-Entendu, répondit Sarada avant de s'en aller non sans s'être inclinée.

-Qu'as-tu l'intention de faire? demanda Sasuke à son élève.

-Mettre les choses au clair, bien sûr. J'ai l'impression que ces hatamotos ont pris la confiance, donc il va falloir les recadrer un peu. En plus, il est vrai que ce que j'ai accompli jusqu'à maintenant ne prouve pas vraiment ce que je vaux en tant que leader, donc ça fera d'une pierre deux coups!

Il se tourna vers la fenêtre et s'appuya sur son imposant bureau, un sourire énigmatique aux lèvres.

-Intrigues, missions... ça fait un moment que j'ai plus ou moins disparu de la circulation, donc les ennemis ont fini par oublier. Mais, il est temps de leur rappeler... pourquoi ils craignaient l'Archange de Konoha.


Comme convenu, une audience avait été mise en place. Les doyens, les jonins et les hatamotos étaient tous groupés sur la terrasse du Palais. Un grand siège en forme de flamme rouge réservé à l'Hokage surplombait la foule, à côté duquel se trouvait une immense hache double placée là par deux officiers. Mitsuki, qui se demandait ce que cette dernière pouvait bien faire ici, entendit les doyens s'entretenir près du trône.

-Cela faisait longtemps qu'une audience publique n'avait pas eu lieu, je me demande bien pourquoi...

-Tu sais bien qu'il est quasi impossible de savoir ce que le jeune Hokage a en tête.

Mitsuki les observa du coin de l'œil. La façon dont il avait prononcé le mot jeune lui avait déplu. Il soupira intérieurement. On dirait que les préjugés sur toi persistent, mon cher ami... pensa-t-il à l'attention de Boruto.

-FAITES PLACE! SON EXCELLENCE LE HUITIEME HOKAGE!

Les portes s'ouvrirent pour laisser entrer Boruto, Himawari à ses talons. Puis il s'installa sur le trône, une main sur le haut de la cuisse tandis que l'autre se leva pour faire signe à tout le public incliné de se redresser.

-Honorables doyens, mes jonins, guerriers hatamotos, dit-il d'une voix grave en adressant un regard à chaque groupe qu'il nommait, par la Volonté du Feu, je déclare l'audience publique du Grand Conseil ouverte.

Il se leva, en croisant ses mains derrière lui et poursuivit:

-Comme vous le savez sans nul doute, de sombres complots ont eut lieu récemment, qui ont mené tout d'abord à la mort de Konohamaru Sarutobi puis à une attaque sur notre village. Heureusement, elle a pu être repoussée grâce à nos braves ninjas. Cependant, alors que nous pensions les ennuis terminés, nous avons découvert que des traîtres, en plus de semer le trouble dans notre Pays, étaient en réalité de mèche avec l'organisation Kara, donc impliqués dans l'assassinat de Konohamaru. Et ils s'avère qu'ils sont beaucoup moins loin qu'on le pensait, et que même le Daimyo leur faisait confiance!

Comprenant que cette description ne pouvait faire allusion qu'aux hatamotos, les jonins et les doyens dévisagèrent ces derniers.
Boruto les regarda à son tour et fit signe à leur chef:

-Approche, chef des tyrans Sendawara!

Le dénommé fixa l'Hokage, tétanisé. Voyant qu'il ne bougeait pas, Hima quitta son poste pour le saisir par le bras afin de le jeter aux pieds de son frère avant de se remettre à sa place initiale, près du trône.

Sendawara releva prudemment la tête et vit Boruto le toiser de toute sa hauteur, et la lueur qui rougeoyait dans son regard assombri lui fit comprendre qu'il était condamné. Néanmoins, il balbutia:

-M-maître Hokage, je ne sais pas qui vous a dit cela mais ce sont des calomnies! Des mensonges, vous dis-je! Si je vous ai offensé d'une manière, je vous prie de me pardonner! supplia-t-il en dogeza.

-Tu continues de t'enfoncer, en plus!

Le traître démasqué continuait de plaider pour sa vie en vain, car Boruto avait cessé de l'écouter. Il s'était tourné vers le trône pour se saisir de la grande hache puis revint devant l'homme agenouillé devant lui et dans un grand cri, il lui asséna un coup à la tête qui le tua sur-le-champ.

Tous les témoins de ce spectacle fort inattendu baissèrent la tête, exceptés les doyens qui, eux, fermèrent leurs yeux tandis que Himawari observait le tout sans ciller. Puis Boruto leva sa hache ensanglantée dans les airs et clama:

-Moi, Boruto Uzumaki, je suis le Huitième Hokage! Si quiconque parmi vous en doute ou a un problème avec ça, qu'il dégaine son arme et me confronte ici et maintenant!

Comprenant qui était à la tête de Konoha, tous les jonins et hatamotos présents posèrent un poing et un genou au sol en signe soumission. Excepté Mitsuki qui observait la scène avec fascination, tout en gardant la tête baissée.


-Et vous avez consenti à cela? demanda Tsunade.

-Oui, je soupçonnais Sendawara depuis un moment, dit le daimyo. Et au moins, Hachidaime restaurera son autorité.

Ils étaient tous deux au Palais du daimyo, et ce dernier lui expliqua ce qu'il s'était passé à l'audience. Mais Tsunade craignait que cela ne fasse passer Boruto pour un tyran sanguinaire...

-Ne vous inquiétez pas, Tsunade-hime, la rassura-t-il, un éclat de ruse et d'ambition dans le regard. J'ai confiance en Boruto-dono. Il est certain... qu'il fera un chef très prometteur.

Tsunade fut intriguée par cette expression. A quoi pensait-il donc?


Sur ordre du Huitième, la dépouille du traître avait été suspendue par les pieds publiquement. Non loin de là, on pouvait voir Mitsuki perché sur le haut d'une fontaine vide en train de s'exprimer à grands gestes.

-...et à ce moment-là, qu'est-ce que je vois? Une immense hache à double tranchant comme vous n'en avez jamais aperçu! Large comme ça, devait peser au moins cinquante kilos -sans compter le manche!

-Oooh...

Avec ses talents de conteur, Mitsuki aimait rapporter aux gens des faits croustillants qui se déroulaient à la Cour Hokage, notamment dans lesquels lui et ses autres amis Exécuteurs étaient impliqués (sans bien sûr, révéler les intrigues censées rester secrètes). Et la population de tous âges confondus, civils comme ninjas, hommes comme femmes étaient très friands de ces récits, comme à cet instant même où beaucoup s'étaient agglutinés tout autour du bleuté, buvant littéralement ses paroles.
Un brave poissonnier dans la foule lança:

-Tu exagères, Mitsuki, tu exagères!

-Moi, j'exagère? répéta le susnommé faussement outré. Moi, j'exagère?! Je vous le dis; il a fallu deux gardes ANBU, deux vraies armoires à glace pour transporter cette arme difficilement! Mais notre Hokage a pu la porter comme ça, presque comme moi je tiens ce bandeau!

-Et ensuite, il s'est passé quoi?

-Ensuite il a dit: "viens ici, chef des tyrans Sendawara!" et avec la fameuse hache à la main... il lui a fracassé le crâne d'un coup! dit-il en ponctuant ses paroles avec de grandes mimiques.

La foule haleta de stupeur en portant la main à la bouche, imaginant la violence de la scène. Le bleuté poursuivit en pointant du doigt le cadavre suspendu:

-Puis il a ordonné l'exposition publique de sa dépouille pour que ça serve d'exemple à quiconque voudra causer du tort à Konoha! Et oui; il couvrira de sa clémence les braves et honnêtes gens comme vous n'ayant rien à se reprocher, mais! Son courroux s'abattra sans ménagement sur les tyrans et les traîtres. Ceci mesdames et messieurs, est la justice de notre Hokage, expliqua Mitsuki le doigt levé.

Son public se regardèrent, murmurant d'approbation entre eux et il lança le poing en l'air:

-LONGUE VIE AU HUITIEME HOKAGE!

-LONGUE VIE AU HUITIEME HOKAGE! l'imita la foule.

-GLOIRE A KONOHA!

-GLOIRE A KONOHA! répétèrent-ils encore.

-Bon, c'est fini pour aujourd'hui, vous pouvez retourner à vos occupations maintenant, conclut-il en tapant des mains, dispersant ainsi le public.


Le soleil se couchait lorsque Boruto se rendit dehors pour se retrouver seul. Il ôta sa coiffe rouge et blanche en soufflant comme si celle-ci avait un poids réel. Mais il fut tellement perdu dans ses pensées qu'il ne remarqua guère qu'il était observé. En effet, Kakashi, Naruto et Sasuke étaient postés sur un balcon ayant vue sur la terrasse du Palais, discutant de ce qu'il s'était passé lors de cette journée.

-... et franchement, faire une exposition publique comme celle-ci? C'est clair que si ce Sendawara avait vraiment commis ce dont il était accusé, il méritait la mort mais ce genre de méthode me fait penser à ce qu'il ce passait dans le monde ninja au temps de la fondation du village! s'exprima Naruto.

-Tu ne peux pas espérer qu'il fasse exactement ce que tu attends de lui, lui répondit Sasuke. Au final, il a restauré l'ordre dans le village et même le Pays je te signale.

-Oui mais...!

Pendant qu'ils continuaient de débattre, Kakashi, derrière, observa pensivement ses anciens élèves avant de questionner:

-Dites-moi tous les deux, ça fait un moment que je me pose la question...

Les deux vieux amis se retournèrent vers le masqué qui poursuivit:

-... quel était le véritable but de ce fameux entraînent de trois ans? Vous vouliez vraiment juste réveiller son potentiel pour le former à être un ninja de l'ombre indépendant? Ou vous aviez prévu d'en faire un Hokage depuis le départ?

-Bonne question, répondit l'Uchiha après avoir marqué un temps. Au départ non, il n'y avait aucun but caché, mais plus il évoluait, plus il se rapprochait du profil d'un chef idéal, alors je l'ai peut-être entraîné vers cette voie sans qu'il ne le sache vraiment.

Le regard céruléen du Septième quitta son ami pour se poser de nouveau sur son fils, au loin. Bien sûr qu'il avait confiance en lui, il ne l'aurait pas choisi comme successeur sinon. Mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui, que son cœur se noircisse...
Mais l'apparition de Sarada l'interrompit dans ses interrogations alors qu'elle s'approchait de Boruto. Mais il était trop loin pour entendre ce qu'ils se disaient.

-Et toi, que penses-tu de ce que j'ai fait aujourd'hui? demanda Boruto.

-Il ne m'appartient pas de discuter vos choix, Hachidaime, répondit posément la jeune fille.

-Ha... j'étais pas en train de te poser la question en tant que supérieur!

-Dans ce cas, pardon pour ma franchise, mais j'ai tout de même eu peur.

Le blond cessa de s'appuyer sur la rembarde pour faire face à son interlocutrice.

-De moi?

-Non, pour toi, déclara Sarada le regard émotif. On a déjà discuté de nos points de vue respectifs sur le fait de verser le sang, et c'est plutôt complexe. Mais je pense que pour combattre l'horreur, il faut aussi s'en imprégner et... j'ai peur que tu finisses par perdre totalement ton humanité.

-Tant que le crime existera je le combattrai à tout prix, oui. Et je ne peux pas fermer les yeux sur la trahison, surtout ce qu'ils ont fait à Konohamaru-nii, alors je continuerai de lutter contre ce genre de vices, dit le Huitième d'un ton grave. Et je ne suis pas seul... pas vrai? questionna-t-il avec un léger sourire.
Comprenant qu'il faisait allusion au fait qu'il la voulait à ses côtés, la jeune Uchiha lui dit avec assurance et sincérité, main sur la poitrine:

-Bien évidemment, quelles que soient les circonstances, j'assurerai toujours tes arrières!

Le sourire du blond s'attendrit. Il était heureux de ne plus avoir à lui cacher quoi que ce soit, le plan contre Momoshiki ayant été plus que pesant. Ils pouvaient désormais tout partager ensemble, comme ils le souhaitaient. Puis ils se rapprochèrent et il y eut du magnétisme dans l'air...

Toujours en hauteur plus loin, les trois plus âgés étaient encore là et n'avaient pas manqué une miette de cette scène. Kakashi cligna des yeux plusieurs fois et dit en souriant sous son masque:

-Aaah, la jeunesse... n'empêche, c'était plutôt inattendu d'imaginer ces deux-là- euh, ça va? Je vous trouve bien pâles, tous les deux!

En effet, dire que Naruto et Sasuke ne partageaient pas l'émotion de l'argenté serait un immense euphémisme. Même un brusque jet de la plus glaciale des eaux ne leur aurait pas fait un effet pareil! Boruto et Sarada? Pour de vrai?!
Ils se regardèrent en suant à grosses gouttes, puis plus rien.

.

.

.

-...Donc vous dites qu'ils se sont évanouis comme ça, en même temps? questionna Sakura sceptique.

-D'un seul coup, oui, confirma Kakashi en se massant l'épaule.

Apparemment, le fait de voir leurs enfants respectifs partager un baiser avait choqué Naruto et Sasuke au point qu'ils perdent tous les deux connaissance, si bien que le pauvre Sixième avait dû transporter les deux hommes auprès de la rose (et bon sang, ils n'étaient pas légers! A moins que ce soit lui qui prenait de l'âge...).
C'est ainsi que Sakura s'affairait à les faire revenir à eux, tandis que Hinata et Hima étaient à côté. Lorsqu'ils ouvrirent enfin les yeux, Naruto parla en premier:

-Où suis-je? Pfiou, vous imaginerez jamais le cauchemar que j'ai fait...

-Si ça implique Sarada et Boruto, c'était la réalité, dit Sakura de but en blanc.

-Pas si directement, tata... marmonna Hima en grimaçant.

Naruto cligna des yeux plusieurs fois, et enlaça Hinata qui était tout près de lui, en versant des larmes à inonder le sol.

-Oh non, c'est pas possible!

-Allons allons, fit Hinata en lui tapotant le dos. Quel est le problème, je croyais que tu adorais Sarada-chan?

-Bien sûr, mais... c'est SA fille! s'écria-t-il en pointant du doigt Sasuke, avec MON fils! Je suis supposé être de famille avec lui?!

-Tu crois que cette perspective me plaît? gronda l'Uchiha, Sakura, où est mon sabre?

-N'y pense même pas! s'exclama la mère de Sarada.

-Je ne peux pas te laisser faire du mal à mon frère! dit Hima les bras écartés devant la porte.

-Tu étais au courant, Hima-chan?

La prodige tenta de nier en tentant de cacher son air coupable. Oui je suis au courant, mais je suis pas censée savoir ça vu que je l'avais découvert pendant que je les espio- euh, admirais avec Mitsu-nii...

Kakashi observa ce remue-ménage en poussant un long soupir intérieur. Après, les gens lui demandaient pourquoi il ne s'était pas marié...


Au fond de la bibliothèque de Konoha, Mitsuki fit le point sur les derniers évènements et ceux à venir.

D'abord, Boruto Uzumaki est devenu Hokage à tout juste dix-sept ans. Puis dès son investiture, il a rétabli l'ordre troublé par certains des hatamotos, chose que même le daimyo n'avait su faire. Il était un atout politique majeur et il se peut, vu son influence, qu'il tente d'élargir le pouvoir du Feu en annexant d'autres Pays, créant ainsi un véritable Empire. Restait à savoir ce que l'Alliance en dirait...
Des éléments tels que Sasuke, Kawaki ou Himawari étaient parfaits pour travailler dans l'ombre tandis que les Hokage à la retraite, n'ayant évidemment plus autant de pouvoir qu'à leur règne, garderaient tout de même un œil lointain sur les affaires primordiales du village, afin de guider un peu le Huitième.
Quant à Sarada, si elle travaillait encore, elle pourrait très bien succéder à Boruto. Si une telle chose arrivaient, peut-être dirigeraient-ils Konoha ensemble?
Une lueur d'excitation brilla dans les yeux d'or du jeune homme.

Héhé... comme c'est palpitant!

En brillant érudit qu'il était, il décida de se lancer dans la rédaction d'un livre d'Histoire. Il empoigna un paquet de feuillets et écrivit sur le haut d'une page: "Chroniques de Konoha-L'âge d'or du Feu".