Bonjour à toutes et tous,

Merci beaucoup pour toutes vos reviews !

J'espère que ce chapitre va vous plaire !

Tekilou :

Hey ! Merci beaucoup pour tes reviews ! Espérons effectivement que ses cours de sabres vont lui servir )

Rome7 :

Hello ! J'espère que la suite va te plaire aussi !

Flamme Eternel :

Merci beaucoup pour ta review, ça me motive beaucoup et j'espère que le prochain chapitre va te plaire

Guest :

Merci pour ton avis sur mon écriture et j'espère que tu vas trouver la suite bien !

Milanoas :

Hello ! Hehehe encore beaucoup de rebondissements sont prévus et j'espère que la suite va te plaire !

Doucette77 :

De rien ! Merci à toi pour ta review !

Bonne lecture !

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DISCLAIMER : Tous les personnages de Harry Potter appartiennent à JK Rowling.

Rating : M

Genre : Romance / Aventure / Yaoi

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Harry fronça des sourcils. Quelque chose leur échappait. Pourquoi le gamin commençait-il à pleurer alors qu'il venait de lui annoncer qu'il ne le garderait pas et qu'il ne finirait pas au bordel ?

Drago Delacour, un prénom bien peu commun pour un petit fils de bourge comme lui. Sa beauté était restée inchangée depuis la première fois qu'il l'avait vu sur le port. Le jeune homme assis au milieu de sa cabine dénotait par l'élégance qu'il dégageait. Bien sûr qu'il y avait de très beaux hommes sur le navire, Cédric surement le premier mais ce Drago avait quelque chose. Un charme naturellement attractif.

Les larmes continuaient à dévaler les joues pâles du blond en face de lui. Un long silence régnait dans la cabine, Harry se décida alors à demander d'une voix calme.

« Pourquoi pleures-tu ? »

Le blond le fixa alors, les yeux noyés d'eau. Un petit rire triste secoua son frêle corps.

« Vous pouvez me vendre directement, vous gagnerez plus d'argent. »

« Pourquoi dis-tu cela ? »

Le blond essuya rapidement ses larmes et finit par dire.

« Mon père ne payera rien…. C'est une superbe opportunité que vous lui offrez. Il va pouvoir commencer une nouvelle vie. » Un bruyant sanglot le stoppa mais il reprit d'une voix cassée. « J'ai été adopté car sa femme ne pouvait pas porter d'enfants. Mais… Mais elle est morte il y a deux ans et depuis, il a trouvé une nouvelle femme. Elle ne voulait pas l'épouser car je représentais son lien avec son ex-femme. Mais maintenant que je ne suis plus là, plus rien ne l'empêchera de fonder une nouvelle famille. Il a toujours voulu avoir un fils de son sang. »

Le jeune homme baissa alors les yeux et les larmes dévalèrent à nouveau ses joues sans interruption.

Harry se releva et se laissa tomber en arrière dans son fauteuil. Il fixa alors ses compagnons de pirateries et son regard s'arrêta sur Ron, son second. Le roux semblait aussi étonné que lui devant l'explication de leur prisonnier et ne savait pas non plus que dire face à la situation.

Harry avait du mal à y croire. Comment pouvait-on juste abandonner son enfant aux mains de pirates ? Le gosse de riche essayerait-il de les berner et de leur faire croire que son père n'était pas intéressé par sa libération et qu'ils subiront alors une nuit une attaque surprise ?

Son regard se posa alors à nouveau sur le prisonnier. Son fin corps était secoué par des sanglots qu'il essayait de cacher mais sans grand succès. Son corps était si frêle que l'ensemble de ses membres étaient secoués par ses sanglots.

Un long soupir passa la barrière des lèvres d'Harry. Il se gratta alors la barbe et finit par déclarer.

« Nous resterons dans cette baie pour les quatre prochains jours comme indiqué sur la lettre que nous avons laissé chez ton père et s'il ne manifeste pas d'intérêt pour ta libération, tu resteras avec nous et on avisera. »

Ron hocha la tête et les autres pirates approuvèrent aussi la décision du noiraud.

« Bien, vu que tu es notre invité de marque, tu resteras enfermé dans ma cabine pour les quatre prochains jours. Si ton père ne paye pas, tu retourneras à la cale avec les autres prisonniers et on te vendra à Nassau. »

Harry rangea alors rapidement les parchemins qui trainaient sur son grand bureau et se leva. Tous les pirates se dirigèrent vers la porte, laissant le blond seul assis sur la chaise en face du bureau.

Au moment de sortir, Harry se tourna vers son invité et déclara.

« Ne touches à rien. Je le saurai si tu le fais. »

Et il sortit en fermant la porte à clé.

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La porte se referma et Drago entendit entre ses larmes le bruit de la serrure, l'enfermant définitivement dans la cabine de celui qui semblait être le capitaine des pirates.

Pendant de longues minutes, le blond n'osa esquissa un mouvement, de crainte que les pirates ressurgissent. Il finit cependant par se détendre et sa crise de larmes se calma. Il se leva alors doucement de la chaise et fit un tour sur lui-même pour observer mieux la cabine.

Beaucoup de matériels nécessaires à la navigation s'entassaient un peu partout. Son regard finit par être attirer par la grande baie vitrée derrière le bureau du capitaine. Drago contourna le bureau et s'avança alors vers la baie vitrée.

Devant lui s'étendait la mer à l'infini. Il n'y avait que les flots marins agités par de légères vagues. Cette image eut le don de calmer le jeune homme. Drago s'assit alors par terre et fixa l'infini devant lui. Rien ne semblait pouvoir déranger cette étendue infinie d'eau.

Qu'allait-il devenir ? En y réfléchissant à nouveau, Drago fut surpris par l'attitude des pirates. Aucun ne l'avait frappé ou avait fait des remarques blessantes ou avilissantes. Le capitaine était resté courtois et semblait même professionnel. Un léger rire échappa à Drago. Les pirates semblaient plus professionnels et respectueux que son père qui n'hésitait pas à tromper les autres.

Le jeune homme finit par s'assoupir devant la mer qui le balançait agréablement.

Quelques heures plus tard, il se réveilla à nouveau et paniqua en sentant qu'il était dans un lit mais sa crainte disparut tout de suite en constatant qu'il était seul sous les draps. Il se releva en silence et scruta la cabine. Une petite bougie éteinte était posée sur le bureau et une silhouette était affalée sur le meuble.

Drago plissa des yeux et reconnut les cheveux noirs du capitaine. Ce dernier était affalé sur un parchemin et semblait épuisé. Il s'était vraisemblablement écroulé sur son travail.

Le pirate l'avait donc déplacé de devant la baie vitrée et l'avait installé à sa place dans son lit. Ce constat calma bizarrement le jeune homme. Le pirate lui avait laissé le confort du lit.

Silencieusement, le jeune homme se laissa tomber sur l'oreiller et se tourna. Il agrippa l'oreiller et le serra fortement. Une odeur de mer et une légère odeur d'eucalyptus se dégageaient des draps et Drago inspira fortement. Les draps étaient bien plus doux que ce que Drago s'imaginait venant d'un pirate. Il finit par s'endormir à nouveau en s'enterrant sous les draps comme un cocon protecteur.

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Les journées s'écoulaient lentement et Drago ne sortit pas une seule fois de la cabine. Il passait ses jours à rêvasser devant la baie vitrée et à lire. Quand il s'était réveillé après sa première nuit, il avait trouvé une pile de livres posés en évidence sur le bureau. C'était des livres d'aventures, majoritairement des histoires très romancés de la vie de corsaires ou de chevaliers. Ce constat avait fait sourire le blond. Etait-ce le capitaine qui se plongeait dans des histoires fantastiques de chevaliers ?

Deux fois par jour, un membre de l'équipage déposait un petit bol de nourriture avec une gourde d'eau dans la cabine. C'était souvent une sorte de bouillie de pommes de terre avec des morceaux de viandes que le jeune blond n'arrivait pas à identifier.

Le soir, il se perdait dans la contemplation de la mer et finissait toujours par se coucher dans le lit avant le retour du pirate. Il voulait éviter tout contact avec le capitaine. Ce dernier rentrait tard dans la cabine. Quand Drago entendait le verrou tournait, il se terrait le plus possible sous les draps et écoutait les pas du pirate.

Son cœur avait violement accéléré quand il avait entendu les froissements des habits du pirate mais il ne s'était pas approché de lui. Après avoir attendu très longtemps, Drago s'était alors retourné dans les draps pour observer la cabine.

Le pirate s'était écroulé avec juste un pantacourt court sur le canapé et semblait dormir profondément.

Tous les matins, le pirate n'était plus là quand le blond se réveillait.

Les jours s'écoulaient doucement et Drago sentit que son père ne ferait vraiment rien. La deuxième journée d'emprisonnement, il s'était mis à espérer que son père adoptif viendrait le chercher mais la réalité le rattrapa vite.

Le soir de la troisième nuit, Drago s'était glissé sous les draps et attendait que le sommeil le rattrape. Si son père ne faisait rien demain, il serait vendu au prochain port. Un nœud enserrait ses entrailles et le sommeil le fuyait.

Soudain, il entendit une cloche sonner.

Le jeune homme se redressa et s'assit sur le bord du lit. Il entendait les pirates courir sur le pont et des cris brisaient le calme de la nuit.

La porte s'ouvrit avec violence et le capitaine aux yeux verts s'engouffra dans la cabine. Il courut vers sa bibliothèque en passant en furie devant Drago sans lui jeter un regard. Une nervosité visible étirait ses traits en un masque froid de concentration. Il ouvrit un long tiroir sous la bibliothèque et en sortit plusieurs armes à feu qu'il passa à sa ceinture.

Il se tourna alors vers Drago.

« On se fait attaquer par des pirates. Tu ne bouges pas d'ici. » Déclara-t-il d'une voix grave.

Aussi vite qu'il était entré, le pirate disparut à nouveau en claquant la porte.

Drago n'avait pas bougé, les yeux écarquilles en entendant le pirate. Ils se faisaient attaquer. Le blond sentit sa gorge se nouer et des sueurs froides dévalèrent sa colonne vertébrale.

Le jeune homme remonta ses pieds sur le lit et encercla ses genoux de ses bras.

A travers la porte en bois, il entendait l'agitation sourde qui animait le navire qui le retenait prisonnier. Il percevait des cris indéfinissables mais reconnaissant parfois des ordres criés par quelqu'un. Des pas martelaient le bois et Drago entendit alors la première détonation. Ce bruit agressif lui glaça le sang. Le premier coup fut alors suivi par une salve puis un vrai échange de tirs qui se rapprochait.

Les affrontements avaient commencé.

Drago serra alors encore plus fort ses jambes repliées et tenta de faire abstraction de tout ce qu'il entendait. Les combats étaient juste derrière la porte de sa cabine, seule barrière face à la violence qui se manifestait sur le pont du navire.

Un bruit sourd lui glaça le sang et l'immobilisa.

Quelqu'un avait frappé violement contre la porte.

Drago vit alors avec horreur la porte de la cabine s'ouvrir. Un mince espoir lui avait fait croire que c'était peut-être son père mais deux hommes se tenaient à l'entrée. Il était mal vêtu et semblaient malades. Leurs teints étaient jaunâtres et leurs visages abimés par le temps et le soleil. Ils semblaient bien plus âgés que les pirates de l'équipage qui le maintenait prisonnier.

Un sourire malsain sans dents étira les lèvres de l'un d'entre eux. Ils entrèrent alors dans la cabine.

« Mon beau, tu fais quoi ici ? Tu es la putain privilégiée du capitaine des Gryffondors ? »

Drago se redressa et recula vers le mur collé au lit. Les deux pirates observèrent pendant de longs instants la cabine du capitaine mais leur attention se tourna à nouveau vers le jeune blond. La terreur lisible sur les traits du blond semblait plaire aux deux inconnus.

Les deux pirates s'approchèrent du lit.

« Tu es vraiment magnifique, quel gâchis de te garder enfermer ici. » Susurra le plus grand des deux.

« Potter te partage avec son équipage ? » Demanda le plus petit avec un regard lubrique.

Drago trembla de peur en les voyant s'approcher de plus en plus. Quand l'un des deux toucha le lit d'une main, Drago se colla le plus possible à la paroi de bois mais trop concentré sur celui qui s'avançait vers lui, il n'avait pas vu l'autre pirate s'approcher dangereusement de lui.

Le pirate se jeta sur le lit pour attraper le blond qui hurla. Drago se débattit comme un diable, balança des coups de pieds à l'aveugle. Il réussit à donner un grand coup dans la mâchoire du pirate qui était monté sur le lit. En le voyant si proche, Drago se jeta en arrière et heurta violement la bibliothèque collée au lit. Il tomba dessus et une avalanche de livres lui tomba dessus.

En se débattant pour sortir de sous les livres, il heurta un tiroir de dessous la bibliothèque et sa main toucha le contenu du tiroir qui s'était renversé.

Un pistolet.

Drago se figea en sentant le canon du pistolet sous ses doigts.

Le temps sembla alors s'arrêter, Drago vit au ralenti le pirate le plus proche de lui longer le lit et s'avancer vers lui. Le pirate se baissa alors et sa main attrapa fermement le mollet du jeune homme. La brute tira violement sur la jambe de Drago qui se retrouva à plat ventre en griffant le sol. A nouveau, sa main toucha l'arme cachée sous les livres.

Une larme de panique coula le long de la joue de Drago. Le pirate faisait remonter sa main le long de la fine jambe du blond et poussait un grognement appréciateur.

Le deuxième pirate s'approcha à son tour et posa une main sur sa cuisse et la remonta lentement à l'intérieur des cuisses du jeune homme.

Un cri étranglé échappa à Drago qui sortit de son immobilité et referma ses doigts sur la crosse du pistolet. Instinctivement, il se débattit et réussit à se mettre de profil. Il brandit son arme et tira.

Le coup de feu explosa les oreilles du blond qui se mirent à bourdonner.

Une giclée de sang tâcha la peau claire du visage de Drago.

Drago papillonna et le monde semblait s'être arrêter. Il vit vaguement l'autre pirate hurler de rage devant le corps inanimé de son compagnon.

« Espèce de sale salope ! » Hurla-t-il.

Le pirate s'empara de l'arme qui pendait à sa ceinture et chargea le pistolet.

« Crèves petite pute ! » Cria-t-il.

Mais avant que le pirate ne presse la détente, un coup de feu résonna à nouveau et le corps du pirate s'écroula au sol à côté de Drago.

Le blond vit le pirate tomber à côté de lui mais il resta immobile. Le jeune blond semblait bloquer dans sa paralysie. Sa conscience et sa panique se bataillaient intérieurement en lui. Le jeune blond n'arrivait plus à suivre ce qu'il se passait autour de lui. Il avait tué quelqu'un, il avait abattu un homme.

Tout se mélangeait autour de lui et le sol tanguait dangereusement.

Soudain, une main attrapa sa mâchoire et le tourna vers la gauche. Un genou au sol en face de lui se tenait le pirate aux beaux yeux verts. Ses lèvres bougeaient mais Drago n'arrivait pas à saisir s'il parlait. Il papillonna des yeux, perdu.

Une main s'abattit violement contre sa joue.

Un cri échappa à Drago.

« C'est bon, ça va mieux ? Parmi nous ? » Résonna la voix rocailleuse du pirate.

Drago fixa l'homme en se tenant la joue. Aussi brûlante que sa joue fût maintenant, ce traitement avait eu l'efficacité de le sortir de son début de crise de panique.

Le pirate se releva alors et s'empara du pistolet dont s'était servi Drago. Il le rechargea rapidement et le tendit à nouveau au blond.

« Je n'ai pas le temps pour toi, on finit rapidement de nettoyer le pont des dernières vermines. »

Aussi vite qu'il était arrivé, le noiraud ressortit et laissa le blond seul. Assis entre deux cadavres, Drago ne savait plus quoi faire. Son premier souhait qui lui était venu à l'esprit était d'allé se cacher sous les draps du lit mais la sensation du sang sur son visage le dégoutta.

Il avait tué un homme. Comment pourrait-il un jour dormir à nouveau paisiblement ?

Son regard se tourna au ralenti vers le cadavre à sa droite. C'était celui qu'il avait tué. Une balle sur la droite du front. Le sang s'écoulait autour du blond qui sentit des larmes couler sur ses joues. Il était devenu un monstre, le même monstre que ces pirates sanguinaires qui s'entretuaient.

Drago se retint de rendre son dernier déjeuner. Le cadavre à côté de lui se vidait par la tête de son sang. Le liquide rouge glissait ensuite le long de ses bras et atteignait Drago. Le blond voulut alors se lever, fuir cette flaque envahissante rouge mais au moment de se lever, il vit une broche.

La broche de sa mère.

Le pirate portait à sa chemise une petite broche nacrée et sertie de saphir. Le jeune homme connaissait très bien ce bijou. La broche appartenait à sa mère. Elle la portait quand il se réfugiait dans ses bras.

Une rage envahit le blond.

Son père avait osé vendre l'héritage de sa mère et de son ex-femme pour payer des pirates pour sa mort. L'ironie du destin avait alors placé un pistolet entre lui et les pirates envoyés par son père.

Drago se releva et ses mains se mirent à trembler. Comment son père avait-il osé faire ça ? Arrivé devant le bureau de la cabine, Drago passa sa main sur tous les parchemins et poussa tout par terre. Il frappa alors de ses poings la table avec rage et hurla de rage.

Il frappa tout, lança par terre ce qui se trouvait à la portée de ses mains.

Les larmes qui coulaient ses joues se transformèrent de larmes de tristesse et peur en larmes de fureur et vengeance.

Une envie de meurtre grattait le ventre du blond qui ne réussit pas à se calmer. Son sang était en feu et rien ne semblait le calmer.

La porte s'ouvrit à nouveau sur le capitaine pirate et son second, leurs mâchoires se décrochant devant l'état de la pièce. Un ouragan aurait pu avoir vu le jour dans la cabine que celle-ci aurait plus ordonnée.

Le blond se tourna vers les deux hommes. Il s'avança alors vers eux. Il s'arrêta face au capitaine, le fixant droit dans les yeux. Une flamme de rage semblait bruler dans les orbes grisés du jeune homme blond.

« Prends-moi dans ton équipage. »

Le pirate resta silencieux quelques instants avant qu'un sourire narquois se dessine sur ses lèvres.

« Toi ? Pourquoi ? Tu es faible, bien trop délicat pour la piraterie. »

Drago serra les dents et répondit sans quitter le regard du pirate.

« Ces hommes étaient commandités par mon père qui voulait ma mort. Laissez-moi changer de vie, je saurais me rendre utile. Je ferais le ménage comme tout le monde et mon visage peut-être un avantage pour vous si j'en vois vos commentaires sur ma beauté. »

Un petit rire secoua les épaules du pirate.

« Très bien, très bien, tu as peut-être raison. » Le pirate tendit alors sa main vers Drago qui la lui serra. Le pirate avait une forte poigne et sa peau semblait avoir vécu des dizaines d'années de plus que celle douce et délicate du blond.

« Je suis le capitaine Harry Potter et tu es maintenant dans l'équipage des Gryffondors. Voici mon second, Ron Weasley. »

Harry détourna alors son attention de sa nouvelle recrue. Il fit alors signe à Ron de sortir et Harry le suivit. En franchissant la porte, il se tourna vers le blond.

« Tu vas commencer par ranger tout le bordel que tu as créé, Monsieur Vanité. »

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J'espère que ce chapitre vous a plu ! Les grands changements vont commencer maintenant !