Blabla de l'auteur : Bonjour à tous. Navrée j'ai eu une grosse semaine je n'ai pas pu poster plus tôt. J'en suis désolée. Bonne lecture à tous et merci pour vos reviews.
Disclaimer : Une nouvelle fois, tout ce que vous reconnaissez de l'univers Camp Rock, appartient à Disney. J'emprunte seulement le temps d'écrire ma nouvelle folie et si je peux avoir Shane en échange, je veux bien tout remettre en place à la fin mdr. Sinon, je vais inviter quelques guest star dans cette fic mais j'en reparlerais au fur et à mesure. L'idée vient cependant de SubaruShiro (thanks sista) et d'un rêve que j'ai fait y a longtemps. Dernier point, au début de chaque chapitre, j'inclurais l'extrait d'une chanson qui est en rapport avec ce qu'il se passe dedans, selon moi. Toutes sont en anglais mais je mettrais la traduction ainsi que l'interprète, rassurez-vous. (Purée plus ça vient plus ils sont longs mes disclaimer mdr) Voilà j'ai tout dit, hormis que les reviews sont mon seul salaire.
We don't have time left to regret / Hold on / It will take more than common sense / Hold on / So stop your wondering, take a stand / Hold on / One single smile, a helping hand / Hold on / When you love someone, and they break your heart / Don't give up on love, have faith, restart (Nous n'avons plus le temps de regretter / Accroche-toi / Arrêtons de se foutre l'un de l'autre / Accroche-toi / Alors arrêtes tes questions prend une décision, / Accroche-toi / Un simple sourire peut être une main tendue / Accroche-toi / Quand tu aimes quelqu'un / Et qu'il te brise le cœur / Ne tourne pas le dos à l'amour / Accroche-toi à ta foi)
Jonas Brothers Hold on
Hold on (Accroche-toi)
Les trois jours qui suivirent ce déjeuner en terrasse fut un supplice pour la jeune femme. Elle sentait le regard de son père à chaque seconde. Il ne l'épiait pas mais il refusait qu'elle reste seule dans sa chambre. Au début, elle parvint à s'exiler, lui expliquant qu'elle aimait être allongée mais il acheta aussitôt un hamac qu'il plaça dans le jardin et elle n'eut d'autre choix que de rester au rez-de-chaussée. Les seuls moments où elle était dans son lit était quand elle allait se coucher. Aussi, elle passait de longues heures, étendue à penser. Elle essayait de combattre les souvenirs de son histoire mais son cerveau semblait n'en faire qu'à sa tête lui rappelant sans cesse, la douceur de leurs baisers, la tendresse de leur balade et celle dont il faisait preuve lorsqu'ils étaient seuls. Elle se revoyait dans ses bras, allongée dans un parc pour dessiner ou réviser, dans leurs jardins à faire des batailles d'eaux avec leurs amis, ou des batailles de polochons. Ce qui lui manquait le plus était lorsqu'il la prenait dans ses bras, après s'être battu ainsi. Leurs souffles saccadés et leurs joues rougies par leur rire. Les yeux brillants, il la regardait comme si elle était une œuvre d'art.
Flash-back
Le mois de mai était à peine entamé mais la chaleur était bien présente dans la capitale française. Le soleil brillait et pas un souffle de vent. Le temps n'aidait pas les lycéens à réviser et nombre d'entre eux flânaient dans les parcs ou près des marchants de glace. Pour sa part, Mitchie était avec des amis, place du Concorde. Assis sur une couverture près de la fontaine, ils révisaient légèrement, tout en se moquant gentiment des touristes qui allaient voir l'Arc de Triomphe.
« - Et la différence entre la soie et la soie sauvage, lui demanda Claudia.
En effet, la brunette préparait son entrée dans une école de stylisme peu ordinaire. Ils allaient en cours une semaine par mois et passait le reste de leur temps dans une maison de couture. Pour sa part, elle avait réussi à intégrer la maison de Christian Dior et elle avait toujours du mal à y croire. Chassant ses pensées, elle répondit à son amie qui enchaîna avec d'autres questions. Seulement bien vite, Mitchie fut déconcentrée par la main de son copain qui caressait son dos, sur le bustier qu'elle avait. Elle la chassa deux fois puis abandonna et ils firent une pause quand des jeunes de leurs âges vinrent leurs demander le chemin des Invalides.
« - C'est quoi ça, demanda Davie perdu.
« - C'est le musée de l'armée inculte, se moqua sa copine. Vous prenez les champs Elysées par là, dit-elle en désignant la grande avenue. A un moment, vous allez croisez, sur la gauche, la statue de Georges Clémenceau, vous tournez et vous arrivez sur l'avenue Churchill me semble-t-il. Ensuite c'est tout droit. Vous traversez le pont Alexandre III. Et c'est tout droit. On voit la coupole d'ici.
Une nouvelle fois, elle leur désigna ce dont elle parlait mais ils la fixèrent perplexe. Prenant son bloc-notes, elle réécrivit tout, dessinant, approximativement le plan puis leur tendit. Ils la remercièrent puis suivirent le chemin qu'elle avait indiqué alors que son copain la regardait étonné.
« - Comment tu sais ça, toi ? Tu vis ici que depuis quatre ans.
« - Ouais mais j'ai joué la touriste assez souvent pour connaître le chemin des principaux monuments.
Il acquiesça peu convaincu et elle haussa les épaules se contentant de reprendre ses révisions. Seulement ce fut la seule puisque les autres commencèrent à s'asperger doucement. Bientôt, elle rangea ses cours dans son sac pour les protéger et se joignit à la bataille en riant.
Une dizaine de minutes plus tard, ils furent cependant arrêtés par un policier et s'excusèrent tous penaud. Leur vêtements étaient mouillés et leurs cheveux leur collaient au visage mais ils avaient tous un grand sourire. Tendrement, Davie prit sa copine dans ses bras et embrassa son épaule, remontant doucement jusqu'à ses lèvres.
Fin du flash-back
Sans s'en apercevoir, Mitchie s'endormit sous le soleil tout en rêvant que Davie était revenu sur sa décision. Elle les imagina tous les deux s'embrasser dans le jardin. Il lui ferait une incroyable déclaration d'amour et elle lui pardonnerait cette rupture à laquelle elle ne croyait pas. Ils riraient de l'enfer qu'ils avaient vécu et se promettraient de raconter cette anecdote à leurs amis lorsqu'ils reviendraient en France.
Malheureusement, elle se réveilla lorsqu'elle sentit quelque chose sur sa peau et ouvrit les yeux. C'était son père qui la couvrait légèrement, afin qu'elle ne brûle pas au soleil. « Ce qui serait légèrement impossible puisqu'elle est couverte des pieds à la tête, songea-t-il en voyant son boléro. » Le remerciant, elle reprit son livre, qui parlait d'une jeune anglaise qui avait monté un groupe de rock et qui enchaînait les concerts perdant peu à peu sa vraie personnalité. Mitchie passa le reste de la journée dans son hamac à lire le roman et sourit quand l'héroïne quitta son copain. Abandonnant les pages, elle s'imagina quelques instants être à sa place.
Le lendemain, elle commença à se sentir étouffer à rester dans la maison sans rien faire aussi elle utilisa la machine à coudre qu'avait acheté son père et reprit les différents vêtements qu'il avait à reprendre. Elle remit les boutons, changea les fermetures éclairs puis prit une vielle chemise. Il ne la mettait plus depuis trois ans. Elle la regarda longuement puis alla chercher son carnet à croquis. Seulement en chemin, elle pensa à ses vêtements enfermés dans sa valise et la rouvrit. Elle fouilla quelques instants jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait. C'était un top rose, qu'elle avait adoré. Il avait de fines bretelles et sous la poitrine était cousue comme un corset, avec des rubans de la même couleur. La jeune femme avait pensé le jeter mais elle eut une meilleure idée. Rejoignant le salon, elle s'installa au sol et commença à dessiner son idée quand son portable sonna.
« - Allo. … Oh salut papa. Euh non je suis au salon. … J'en ai ma claque du soleil. T'es où ? … Oh d'accord, sourit-elle. Non vas-y amuse-toi bien, moi je travaille. Et si t'es sage et que tu me ramène du melon, tu auras un cadeau, rit-elle.
Elle avait perdu le goût de rire mais elle savait que son père s'inquiétait pour elle, aussi elle se força à redevenir comme avant. Elle savait que ce serait dur mais elle se promit d'essayer de toutes ses forces jusqu'à réussir. Ils discutèrent quelques minutes, puis elle raccrocha sans avoir cédé. Steve voulait savoir ce qu'elle lui préparait mais elle était restée muette malgré son harcèlement. Secouant la tête, elle reprit son idée, tout en observant la chemise. Celle-ci était blanche malgré l'étrange tâche bleue sur la boutonnière. Le temps que son croquis soit terminé, elle mit du détachant, une recette maison de sa grand-mère et fit tourner une lessive, avant de regarder l'heure. Il était dix heures et son père ne rentrait pas avant dix-huit heures. « Ça ne me laisse que huit petites heures, songea-t-elle en soupirant. Bon au boulot ma fille. Comme dirait ton prof, ça va ne pas se faire tout seul. » Se rasseyant, elle mit de la musique. Toujours le même cd de requiem, puis continua son dessin, observant son haut.
Une heure plus tard, elle découpa le top puis mit la chemise à sécher en plein soleil, avant de s'occuper du reste. Afin de s'occuper l'esprit, en attendant que le vêtement soit sec, elle fit la vaisselle puis les poussières avant de revenir voir si la chemise était prête. Seulement celle-ci était encore humide et elle soupira. « Oh et puis tant pis, se dit-elle. Je me lave et j'attaque ça. » Satisfaite de ce plan, elle monta prendre sa douche et eut un léger sourire en notant la présence de son rasoir. Suite à sa pseudo-tentative de suicide, Steve le lui avait enlevé et le voir lui fit comprendre qu'il la testait. Refusant de penser à la raison qui lui avait valu ce geste, elle se lava, puis s'habilla d'une chemise sans manche et d'un jeans avant d'aller au jardin. Le vêtement n'avait pas eu le temps d'être complètement sec et elle décida d'essayer de travailler ainsi quand même. Son croquis au sol, elle plaça la chemise pareille puis déposa chaque nouveau morceau de tissu. Miraculeusement, la tâche avait disparu et attacha tout avec des épingles avant de commencer le plus dur.
Mitchie passa trois heures sur le tissu vérifiant à chaque fois si ça lui convenait puis décousu les boutons pour les remplacer. Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'elle s'aperçut qu'il lui manquait les nouvelles attaches en plastique et elle soupira. Quittant la maison, elle mit sa musique dans les oreilles, après avoir prit soin de cacher son cadeau dans son armoire et se rendit dans une mercerie. Durant plusieurs minutes, elle chercha les boutons parfait puis finit par en trouver qui lui plaisait. Néanmoins, elle demanda conseil à la vendeuse, lui expliquant que c'était pour une chemise masculine. Dix minutes plus tard, elle ressortait du magasin son achat en poche.
Lorsqu'elle arriva, elle sourit au silence de la maison et remit sa musique, un peu plus fort. Elle monta rechercher la chemise dans sa chambre tout en fredonnant le requiem, avant de rejoindre le salon. Se rasseyant au sol, elle termina son ouvrage. Il lui fallut une grosse demi-heure pour terminer plus faire les finitions, mais lorsque le vêtement fut terminé, elle fut satisfaite du résultat. « Reste à savoir si ça va plaire à papa, songea-t-elle. »
Rangeant tout son chantier, elle s'assit devant la télé sans trouver un seul programme qui l'intéressait.
Quand Steve rentra à dix-sept heures trente, il la trouva allongée au sol, les yeux clos battant la mesure de son doigt et la salua gaiement. Aussitôt elle se releva et lui demanda si sa journée avait été agréable.
« - Oui, j'ai rencontré le cast du film dans lequel je tourne en septembre. Et toi ?
« - Euh c'était sympathique. Tu m'as ramené mon melon ?
Riant il lui montra le fruit qui était sur la table et elle l'embrassa avant de monter dans sa chambre, lui chercher son cadeau. Quelques secondes plus tard, elle était devant lui et lui tendit la chemise qu'elle avait pliée et mise dans une boite à chaussure.
« - Des bottes, s'étonna-t-il.
« - Non mais je n'avais pas d'autres boites donc…
Il acquiesça et l'ouvrit doucement avant d'écarquiller les yeux. Il prit le vêtement et l'observa attentivement. Il y avait une sorte d'arabesque noire brodé sur le col qui se terminait par un léger ruban rose. A plusieurs endroits des pièces, de la même couleur, avaient été rajouté et il sourit.
« - Où as-tu acheté cette petite merveille ?
« - Euh… C'est ta chemise blanche que j'ai rafistolé. J'ai fait toute ta couture je m'ennuyais, expliqua-t-elle. Et je suis tombée dessus. Je ne sais pas si elle te va encore mais elle est à nouveau mettable. Tu aimes ?
Il le lui assura et l'embrassa pour la remercier avant de l'essayer. Mitchie fut rassurée de voir que celle-ci lui allait parfaitement mais grimaça lorsqu'il la boutonna entièrement.
« - Papa, soit un peu rock, grogna-t-elle.
Aussitôt, elle se mit sur la pointe des pieds et déboutonna les premiers boutons avant de relever son col puis elle remonta ses manches aux trois quarts les plissant avant de s'éloigner de quelques pas pour juger de l'effet. Elle dut être satisfaite puisqu'elle acquiesça en souriant et il l'enleva avant de lui proposer de manger. Ou plutôt, il lui dit de s'asseoir et qu'il s'occupait d'elle pour la remercier de ce cadeau, ce qui la fit sourire. Cette chemise, elle l'avait faite autant pour lui que pour elle. Elle avait eu besoin de s'occuper l'esprit et n'avait trouvé que cette activité pour ne pas penser à Davie.
Ils passèrent une soirée agréable et il accepta de regarder, une nouvelle fois, Dirty Dancing puis Mitchie monta se coucher. Elle n'était pas réellement fatiguée mais elle n'avait pas le cœur de pleurer devant son père. Ce film l'avait toujours fait pleurer. L'histoire entre Bébé et Johnny la touchait, bien plus aujourd'hui qu'elle se retrouvait seule. Malgré elle, elle se mit à pleurer et enfouit son visage dans son oreiller pour ne pas que son père l'entende.
Pov de Mitchie
Une semaine ! Cela faisait une semaine que j'étais célibataire. Je cachais du mieux que je pouvais à mon père combien je souffrais de cette perte. Je n'avais pas revu Davie depuis cette fameuse journée, dont j'étais censée me souvenir. Ça c'est certain, je m'en souviendrais toujours de cette journée. De la rupture surtout.
La maison était une nouvelle fois silencieuse et je soupirais. Papa m'avait dit qu'il mettait sa carrière en pause mais je le voyais peu ces derniers jours. Je sortis de mon lit tout en cherchant à comprendre ce paradoxe puis je me lavais avant de descendre à la cuisine. Je notais la présence d'un mot sur le frigidaire et grimaçais en notant qu'il sortait avec une amie et qu'il rentrerait à quatorze heures. Songeant qu'il y avait de grandes chances pour qu'il ne soit pas seul, je décidais de passer l'après-midi à faire du shopping. La chemise que je lui avais faite m'avait donné envie de reprendre mes créations. N'ayant aucunement envie de plaire, je mis un baggy ainsi qu'un tee-shirt noir, j'ajoutais des baskets à ma tenue et mit mes papiers, mon portefeuille, mes clés et mon portable dans mes différentes poches. Je pris mon ipod et fermais la porte derrière moi.
J'hésitais une seconde entre prendre le bus et partir à pied puis je décidais qu'un peu de marche me serait bénéfique. Prenant la direction de Rodeo Drive, je mis la musique un peu plus forte pour ne plus entendre les conversations des gens. Je me moquais de savoir si mon attitude ou mon look plaisait. Je ne voulais pas voir leurs regards de pitié ou de compassion en voyant ma solitude.
Trop rapidement, j'arrivais dans le piège à touriste comme j'aimais l'appeler. Sauf qu'on y croisait plus de star que de touriste. Je n'avais pas réellement envie d'acheter quelque chose, je voulais juste prendre l'air, sortir de la maison et surtout ne pas être là quand mon père rentrerait avec sa nouvelle amie. Être célibataire, je commençais à l'accepter mais je n'étais pas prête à voir des couples autour de moi. J'avais beau avoir renoncé à l'amour, je ne voulais plus voir de baiser ailleurs que dans la télé.
Durant une heure ou deux, je me baladais sans but, achetant des bricoles ou observant juste les rues et les devantures des boutiques. Je souris devant certains vêtements que j'avais déjà vus sur les podiums quand je fus sortie de mes pensées par mon téléphone et je répondis sans regarder l'écran.
« - Allo. … Oh papa. Oui je suis sur Rodeo Drive, j'avais envie de me balader. Et puis, le shopping y a rien de mieux pour remonter le moral des filles, c'est bien connu, ironisais-je. … Non, je ne rentre pas avant dix-huit heures, pourquoi ? … Oui d'accord. A ce soir. … Bisous.
Je raccrochais en grimaçant. Mon père comptait passer un moment avec sa copine et me demandait de téléphoner quand je serais sur le chemin du retour. Soupirant je m'apprêtais à remettre mon écouteur lorsque j'entendis mon prénom. Une première dans cette ville, si vous voulez mon avis ! Tournant la tête, je cherchais qui semblait me connaître, puis déglutis en voyant les Connect3 venir vers moi. Olala, vu comment je leur ai parlé l'autre jour, ils vont me casser la tête. Et puis, est-ce que j'ai envie de les revoir ? Pas vraiment. A cause d'eux Davie m'a quitté. Ceci dit, si ça n'avait pas été SOS, il m'aurait quitté pour une autre chanson alors… Je ne pus réfléchir plus longtemps, Shane était devant moi. Je n'avais pas bougé, les obligeant à venir à ma rencontre, puisqu'ils souhaitaient, visiblement me parler. Les trois me saluèrent en souriant et je les regardais suspicieusement. Que me font-ils ? Je hochais simplement la tête alors que ma musique se terminait.
« - Tu vas mieux, me demanda Nate avec douceur.
« - Mieux que ?
« - Que la dernière fois qu'on s'est parlé, sourit-il.
Flûte, c'est qu'il est craquant avec son petit sourire malgré son regard des plus sérieux. Bon Mitchie répond sinon il va te prendre pour une abrutie… Si ce n'est pas déjà fait !
« - Je survis.
Pov de Shane
Tandis que Nate lui demandait comment elle se sentait, je me contentais de l'observer. Elle avait encore bronzée me semblait-il, mais son nouveau style me perturbait. Tout en noir, comme si elle était en deuil. Elle ne m'avait pas semblait gothique la dernière fois que je l'avait vu, pourtant. Mais malgré son look, elle me semblait toujours mignonne. Elle était sur ses gardes, ça se sentait dans ses brèves réponses, mais elle ne nous en voulait plus visiblement. Tant mieux. J'ignorais ce qu'il s'était réellement passé, Steve refusant de nous le dire, mais à ce que j'en avais compris, son ex-copain avait quitté Mitchie sur notre chanson SOS. Si j'avais su qu'une chanson pourrait avoir de telles conséquences, je ne l'aurais jamais chanté. Elle replaça une mèche de ses cheveux et je fronçais les sourcils en voyant les marques sur son bras. Ça semblait superficiel, mais visiblement son père avait raison. Elle semblait être assez affectée pour en venir à vouloir mourir. Je fus tiré de mes réflexions par le portable de Nate.
« - Vous m'excusez.
Il partit un peu plus loin et j'échangeais un sourire avec Jason.
« - Combien tu paris que c'est Demi, me demanda mon ami.
« - Vu la rougeur de ses joues, ça ne peut être qu'elle.
« - Bon excusez-moi, j'ai à faire, nous coupa Mitchie.
« - Attends, me repris-je. Je…
« - Bon je file récupérer Cara, on se voit à la maison mec. Salut Mitchie. Au fait, jolie griffures, ajouta Jason en désignant son poignet. Un chat, je suppose ?
Il ne lui laissa pas le temps de répondre et je soupirais :
« - Désolé, Jason est… C'est Jason, soufflais-je ennuyé.
« - Pas grave.
« - Tu fais du shopping ?
Je me sentais comme un idiot face à elle, sans en comprendre la raison. Bien sûr, j'avais toujours eu un léger succès auprès des filles et en général, j'étais plutôt doué pour faire la conversation mais son chagrin semblait si présent qu'il m'intimidait. Ou peut-être était-ce son regard si triste, toujours est-il que j'étais incapable de lui parler normalement. Elle acquiesça simplement à ma question et j'allais lui demander si elle acceptait que je l'accompagne quand elle devint blême. Son corps se figea et j'eus presque l'impression de sentir son chagrin refaire surface. Comme une barrière entre elle et le reste de la planète. Voulant comprendre ce qu'elle avait, je me tournais. Un couple nous faisait face. Le jeune homme était blond avec des yeux bleus, une silhouette sportive et un bronzage caramel, il ressemblait aux tombeurs de lycée dont les filles tombaient amoureuses. J'étais à peu près certain que la fille qui l'accompagnait était la pompom girl en chef de leur lycée et lui le capitaine d'équipe. Elle avait les cheveux incroyablement noirs et brillants, un visage poupin et des yeux d'un violet qui semblait peu naturel. La même silhouette que Mitchie, en moins musclée et plus bronzée, à moins que la couleur immaculée de sa tenue donne cette impression.
« - Tiens la Sainte Vierge, lança le jeune homme. Alors ma poule, tu t'es remise de cette journée ? Cindra, je te présente mon ex. La fille la plus frigide de la planète. Sainte Marie, elle c'est Cindra, ma copine !
« - Ah, rit la jeune femme. C'est donc toi que Davie a quitté en musique. J'ai adoré cette histoire. La description de ton visage déconfit et ton regard de chien battu qu'on emmène au chenil est des plus divertissants. Cela dit, il m'avait menti, t'es plutôt bien foutue !
« - Et encore tu ne l'as pas vu nu ! Cela dit moi non plus, ajouta-t-il après quelques secondes de silence.
Je les observais perdu et me tournais vers Mitchie voulant savoir quand elle allait se défendre, mais elle n'avait pas bougé d'un millimètre depuis qu'ils étaient présents. Elle les fixait, les joues rouges et le regard triste. Visiblement elle venait de comprendre qu'il n'y aurait pas de come-back entre eux. Ne supportant pas de la voir si malheureuse, je décidais d'intervenir.
« - Excuse-moi mais t'es qui pour parler à Mitchie comme ça ?
« - Et toi trouffion ? Je me présente, Davie Carmet, ex de la Sainte Vierge et toi ?
« - Je m'appelle Shane. Et je te prierais de présenter des excuses à…
« - Ne me dis pas qu'il va falloir dire à cette chose en noire qu'on s'excuse de dire la vérité, me coupa Cindra.
« - Premièrement quand on est bien élevé, on ne coupe pas la parole des gens, assenais-je, ensuite, cette chose comme tu dis, s'appelle Mitchie c'est une personne et tu serais gentille de la respecter.
« - En quel honneur, demanda Davie. T'es qui d'ailleurs ? Son garde du corps ? Son nouveau boyfriend, peut-être ?
« - T'es pas loin, souris-je. Figure-toi que je connais Mitchie depuis plusieurs semaines et que j'attendais juste que tu la quittes pour me mettre avec. Et vu le spécimen que tu es, je ne lui donne pas trois semaines pour se remettre de cette histoire, décrétais-je en posant mon bras sur les épaules de Mitchie. Alors maintenant tu t'excuses ou je t'arrange un rendez-vous avec un ami, dis-je en désignant Oliver derrière eux.
Ils se tournèrent et je le vis déglutir. Je savais qu'il ne s'excuserait pas mais le voir ravaler sa fierté me fit un bien fou. Sans un mot, ils commencèrent à partir et je sentis Mitchie se détendre légèrement. Ils nous dépassèrent et ce Davie se tourna vivement.
« - Au fait, j'espère que t'es pas pressée de la voir nue, parce qu'elle est du genre à prôner l'abstinence sexuelle durant dix ans.
Pov de Mitchie
Depuis qu'il était face à moi, j'étais incapable du moindre mot. Le voir au bras de cette Doll me tuait. Il m'avait quitté depuis une semaine et déjà il avait quelqu'un d'autre. Comme si je n'étais rien pour lui. Comme si ces huit derniers mois n'avaient jamais existé. Sa dernière remarque m'acheva et je sentais que j'étais à deux doigts de m'effondrer en larmes. Comment osait-il parler de moi, de mes choix et ce devant témoin ? Pire comment pouvait-il me rabaisser si bas devant sa nouvelle copine ? Je le regardais mais ma vision était de plus en plus brouillée. Je remerciais Shane d'intervenir et de sauver le peu d'honneur qu'il me restait après ce déballage en règle, quand je me souvins d'un détail. Ce n'était pas grand-chose mais je me demandais si ça n'avait pas été le déclencheur de cette rupture.
Flash-back
Je devais retrouver Davie sur le pont Alexandre III. Je partais demain pour Los Angeles et ce soir, nous avions rendez-vous avec des amis pour faire la fête. Comme chaque fois que je partais, pour les Etats-Unis. Cette fois-ci c'était au Mucha café que nous avions rendez-vous. Davie me rejoignit au point de rendez-vous quelques minutes plus tard et main dans la main, nous rejoignîmes le bar choisi par Théo. Il était en première année dans la fac où j'allais. Je l'avais rencontré durant la journée porte ouverte et depuis il était une sorte de mentor pour moi. Grâce à lui, j'avais déniché mon lieu de stage en peu de temps et il m'avait briefé sur les démarches à faire ainsi que sur le fonctionnement de l'école de stylisme. Et il serait mon référent dès l'an prochain.
On arriva dix minutes après tout le monde à cause de la circulation, un inconvénient majeur de Paris mais pour avoir testé les deux, croyez-moi LA c'est pire. C'est l'enfer des piétons selon les habitants. Tout en s'installant, on discuta joyeusement et bientôt nous avions tous un verre à la main. Comme souvent, j'évitais tout ce qui était alcool. Au mieux, je prenais un apéritif très léger et je terminais la soirée avec du coca ou des jus de fruit. J'aimais l'idée de garder le contrôle de mon image.
Durant la soirée on parla beaucoup, riant comme des fous et je passais une soirée des plus agréables. Je ne voulais pas qu'elle s'arrête. Mais il était déjà deux heures du matin et j'avais encore mes valises à terminer. Je fus tirée de mes pensées par une main sur ma cuisse et je jetais un rapide coup d'œil à mon copain. Depuis quelques jours déjà, il avait les mains plus aventureuses et ne comprenait pas mon refus d'aller plus loin. J'avais beau lui expliquer que je n'étais pas prête à aller plus loin, il ne cessait de me faire des avances. Caressant mes cuisses ou genoux quand j'étais assise ou le bas de mon dos, sous mon haut quand nous marchions. Parfois même, quand j'étais en jeans, il glissait une de ses mains dans ma poche arrière et j'étais très gênée de ses gestes. Le plus naturellement possible j'enlevais sa main tout en riant à une marque d'Annie seulement, il remit sa main quelques minutes plus tard, légèrement plus haut. Appréciant encore moins cet attouchement, je croisais les jambes d'une autre façon ce qui devait l'obliger à enlever sa main. Manque de chance, il en profita pour faire glisser ses doigts entre mes jambes et je prétextais une envie pressante pour me lever. Dana et Mathilde se levèrent en même temps que moi, décidant d'en profiter pour se refaire belles et lorsque nous fûmes à l'intérieur des toilettes, elles me demandèrent ce que j'avais à être mal à l'aise et je soupirais :
« - Rien, c'est juste que… Que j'en ai marre… Je… Comment dire ? C'est Davie. Il a les mains aventureuses et ça ne me plait pas, résumais-je. Mais j'ai beau le repousser, lui dire non, il revient à la charge.
« - T'es pas assez ferme, décréta Dana. Gifle-le en public s'il récidive. Quoi, s'exclama-t-elle quand je la fixais surprise. Moi c'est ce que j'ai fait avec Marc et depuis il se tient à carreaux. Il a attendu que je donne le top départ… Vous êtes ensemble depuis longtemps ?
Je soupirais. Dana était nouvelle à Paris. Elle entrait en dernière année de lycée l'an prochain et si elle était souvent avec nous, c'était grâce à Marc son copain qui était en dernière année avec nous. Mathilde lui donna la date exacte de notre mise en couple et elle fit le calcul.
« - Attends huit mois et tu dis toujours non ?
« - Ouais, je… Je ne suis pas prête c'est tout.
« - Ah ça sera ta première fois, souffla-t-elle compréhensive. Dans ce cas, n'hésites pas à le rabrouer. Ta première fois doit être parfaite. Pas précipité, pour lui faire plaisir.
J'acquiesçais complètement d'accord et après quelques minutes, on retrouva nos amis. A peine étais-je assise que Davie remit sa main sur ma cuisse et je la repoussais sagement. Seulement quand il récidiva pour la quatrième fois, je l'enlevais, sans essayer d'être discrète et lui dit non clairement. Dana leva un pouce ne l'air et mon copain se tint tranquille durant la dernière demi-heure qu'on passa au bar.
Alors qu'on était devant chez moi, il m'embrassa avec tendresse.
« - Ces deux mois de vacances vont être long, soufflais-je.
« - Alors emmène-moi avec toi. J'ai réservé un billet, si t'es d'accord, m'expliqua-t-il.
Je souris de joie et lui sautais dans les bras plus que ravie de cette information. Maman était de sortie ce soir et je lui proposais, les joues rouges de monter quelques minutes. Je ne voulais pas qu'il s'en aille, tout en sachant qu'il devait se méprendre sur mes intentions. A mes yeux, je prévoyais juste de discuter mais lorsqu'il commença à m'embrasser dans l'entrée, je souris. Lentement, je nous dirigeais vers le salon où on prit place sur le canapé, tout en s'embrassant. Il s'assit et m'attira contre lui. J'étais légèrement gênée d'être à califourchon sur lui mais bien vite, ça passa et je le laissais embrasser mon cou, alors que je caressais sa nuque. Ses baisers m'électrisaient et j'avais de plus en plus de mal à garder les idées claires. Ses mains traçaient des cercles dans mon dos et doucement, elles passèrent sous mon top. Sa peau était douce et je ne résistais pas à ces nouvelles caresses. C'était tellement agréable. Malgré moi, je me collais à lui, j'en voulais plus. Seulement quand ses mains quittèrent mon ventre pour remonter jusqu'à ma poitrine, je m'écartais vivement.
« - Non, soufflais-je. Ecoute je te l'ai dit, je ne…
« - Je sais, soupira-t-il. T'es pas prête mais je m'étais dit que puisque je venais avec toi à LA, j'aurais droit à un petit retour sur investissement.
Fin du flash-back
Je ne lui avais pas à proprement parlé, promis qu'il l'aurait, mais durant notre dernière journée ensemble, il avait tenté de m'allonger sur son lit alors qu'on était dans sa chambre et j'avais refusé catégoriquement. Si je devais, un jour, faire l'amour avec lui, je voulais qu'on soit réellement seuls, or ils y avaient plusieurs jeunes dans la pension. Quand Shane répondit à Davie, je revins à moi et souris légèrement. Il continuait de prendre ma défense sans rien savoir de notre histoire. Ni même de moi. Pourtant il ne se trompait pas. Je rougis légèrement quand il parla de moi comme d'une fille parfaite.
« - Et en jeune homme correctement éduqué, j'attendrais qu'elle soit prête. Même s'il lui fut dix ans pour avoir confiance en nous.
« - Ouais et un mec normal se poserait des questions sur sa copine. Si en dix ans elle n'a pas couché, c'est que tu l'attires pas mon pote. Quant à toi ma petite Sainte Vierge, dit-il en s'approchant de moi.
Il respira mon cou et j'eus soudain envie de vomir, sa présence me répugnait soudainement. Il mit une de ses mains sur mon sein droit et reprit la parole :
« - Non mais je me demande comment j'ai pu te trouver intéressante ! T'es d'un ennui… Rien à voir avec Cindra. D'ailleurs trouves-toi un mec un de ces quatre, le temps que t'es jeune et belle parce qu'après quarante ans, t'auras plus aucune chance… Ceci dit si un jour, tu cherches un plan cul, appelle-mon numéro !
Pov de Shane
Tout en lui parlant, je le vis malmener le sein de la fille de Steve et mon sang ne fit qu'un tour. Elle semblait avoir mal à en voir ses grimaces, mais ne se dégageait pas, paradoxe que je ne m'expliquais pas. Sans un mot, j'enlevais la main de ce Davie et j'attirais, une nouvelle fois Mitchie contre moi. Sans réfléchir, j'embrassais sa joue, fusillais du regard l'autre abruti avant de partir. Je l'entendis rire tout en répétant sa proposition à son ex-copine qui n'eut aucune réaction et lorsque nous eûmes tourné dans la rue voisine, je m'éloignais légèrement d'elle. A présent qu'il n'était plus là, je n'avais plus de raison de jouer les petits copains en devenir, mais je la gardais près de moi. Elle était sortie avec un parfait goujat comme dirait ma mère. Personnellement, j'emploierais un mot bien plus vulgaire et qui commence par un S mais bon.
Quelques minutes plus tard, nous étions devant le Four Seasons. Nous y entrâmes et nous dirigeâmes vers une table à banquette. Je la laissais s'asseoir puis prit place face à elle. Je l'observais et compris la raison de son silence. Elle avait des larmes pleins les yeux et celles-ci ne demandaient qu'à sortir. Me relevant, je pris place à côté d'elle et lui tendis un mouchoir. Pour la première fois depuis l'intervention de son ex-copain elle me regarda vraiment et me remercia si doucement que j'eus du mal à comprendre ses mots, avant de se mettre à pleurer en silence. Ne résistant pas à ce spectacle, je la pris contre moi et elle se blottit dans mes bras alors que son chagrin redoublait. Ce Davie était vraiment le dernier des imbéciles. Ce qu'il avait osé dire et faire sur elle était simplement répugnant. Parler comme ça de son ex-copine et se complaire de son malheur… C'était simplement abject. Doucement, je baissais la tête pour la regarder et je caressais sa joue, lui assurant qu'il n'était qu'un abruti. J'emploierais bien d'autres mots mais ma bonne éducation m'en empêche. Cependant je les pensais bien fort.
Elle finit par se calmer doucement et s'excusa d'avoir ruiner mon tee-shirt.
« - T'en fais pas, c'est mon tee-shirt spécial larme. Il est habitué, la taquinais-je en reprenant ma place. Tu veux boire quelque chose, lui demandais-je après qu'elle eut souris à ma blague. Si je me souviens bien de ce que ton père nous a dit durant le tournage, tu bois beaucoup de chocolat, non ?
« - C'est ça… De quel tournage tu parles ?
« - Steve ne t'a pas dit ? On a… Bonjour, un chocolat pour cette demoiselle et… Et un pour moi aussi, commandais-je au maître d'hôtel avant de reprendre quand il fut loin. Nate, Jason et moi on a rencontré ton père sur le tournage du prochain DCOM.
« - Ah bon ? Je l'ignorais, rougit-elle. Il a un grand rôle ?
« - Assez oui. Pour faire court, disons qu'avec Nate et Jay, on est trois frères dans le film. Passionnés de musique on rêve d'être des rockstars et ton père est le nôtre dans le film.
Elle acquiesça doucement et l'arrivée du serveur coupa notre conversation. Lorsqu'il fut parti, elle me regarda et je me demandais ce qu'il se passait dans sa tête.
Pov de Mitchie
Tout en le regardant, je cherchais une raison au silence de mon père sur ce tournage. Il savait que j'étais fan de ce groupe, jusqu'à il y a une semaine, pourquoi ne m'avait-il pas dit qu'il les connaissait ? Je secouais la tête puis regardais réellement mon interlocuteur. Je n'arrivais pas à croire que je prenais un chocolat avec une rockstar. J'allais faire des jalouses, si ça se savais. Peut-être même que Davie quitterait sa Cindra quand il saurait avec qui il croyait que je sortais. Me souvenant de ce qu'il s'était passé, je déchantais. Il n'y aurait pas de retour possible. J'allais devoir m'y faire. Soupirant, je décidais de changer de sujet. Je ne voulais plus penser à Davie et à cette page que je devais tourner.
« - Il y avait qui d'autres sur le tournage, demandais-je.
Je n'étais pas réellement curieuse mais je ne voulais pas que cette conversation s'arrête. Je n'aimais pas le silence. Surtout en ce moment. Et puis Shane avait un côté rassurant.
« - Et bien plusieurs personnes, fit-il ennuyé avant de sourire.
Se penchant vers moi, il dit, sur le ton de la confidence :
« - Il y avait également Demi.
« - Demi Lovato, chuchotais-je impressionnée. Tu veux dire la Demi Lovato, répétais-je quand il acquiesça. J'adore ce qu'elle fait.
« - Je sais… Quand on le lance sur le sujet ton père est intarissable. Je sais que tu adores le chocolat, que ta drogue c'est le coca selon lui, que tu manges beaucoup de clémentines, que tu souhaites devenir styliste et que tu intègres même une école en septembre… Entre autre chose.
« - C'est pire que les paparazzis dis donc, soupirais-je. Au fait, pourquoi on chuchote toujours penchés l'un vers l'autre, c'est un secret d'état ?
« - Ouais, tu le savais pas, rit-il doucement.
On se redressa tous les deux et il m'interrogea sur ma vie. Je n'avais pas réellement envie de parler mais au moins il ne m'interrogeait pas sur la conversation qu'il avait eue avec Davie et ces nombreuses confessions. Au contraire, je me retrouvais rapidement à parler de Paris. Une ville où j'adorais vivre et il me confia qu'il m'enviait sur ce point. Visiblement lui aussi semblait aimer la capitale de la mode, du glamour et de l'amour. Je ris lorsqu'il me demanda s'il était vrai que les françaises étaient plus belles que les Américaines et je haussais les épaules. Pour être franche, je n'en savais rien.
...
Mucha Café : Il existe réellement. Situé dans le 7ième arrondissement de Paris.
Et voilà. C'est tout pour le moment. J'espère que vous a plu. N'hésitez pas à me contredire. J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal pour la dispute Shane-Davie-Mitchie-Cindra mais bon. Sinon Mitchie décide de se reprendre. Une bonne nouvelle, non ? Est-ce qu'elle va réussir ?
Miss Tagada (L)
