Disclaimer : Tout est à Jk Rowling, rien à moi sauf Allie, Roger, Lydie, Christie et quelques autres persos. Je ne gagne rien pour écrire et les reviews sont mes seules récompenses.

Dédicace : Cette fic est dédiée à tous les membres du CCSA, mon forum chéri. Mes cinglées, ceci est pour vous ! (Le lien du forum est dans ma bio)

Note de l'auteur : Bonjour à tous ! je me décide enfin à poster ici ma fic. J'espère qu'elle vous plaira, étant un peu différente de celles que vous rencontrez sur ce site. Le début est pas terrible, cela s'arrange par la suite ;) Il n'y a aucune restriction d'age. Bonne lecture et n'hésitez pas à reviewer, en bien ou en mal !

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Mort, anéanti, détruit, fini. Tous ces adjectifs convenaient pour désigner Lord Voldemort après le passage du « survivant ». Harry détestait ce surnom qui lui rappelait chaque jour son passé, l'empêchant d'avoir un nouveau départ pour refaire sa vie, ou plutôt, son cauchemar…

A sa majorité, Harry avait hérité des deux fortunes de sa famille, celle des Black et celle des Potter, le rendant ainsi parmi les plus grandes fortunes britanniques. Une immense demeure lui avait été également léguée par son ami Kingsley, mort au combat. C'est là que Harry avait décidé de reconstruire sa vie, espérant que personne ne penserait à venir le chercher ici, en plein milieu de la Floride, sa terre d'accueil.

Harry ayant fui à la fin du combat en ne laissant pas le temps à ses amis de l'apercevoir en vie, tous les sorciers de Grand Bretagne ignoraient actuellement s'il était toujours de ce monde. Le Survivant s'était en réalité exilé loin de tout, en Amérique pour construire une vie avant d'affronter à nouveau la vérité : il avait tué un homme. Certes, Voldemort était tout sauf humain mais après la destruction des horcruxes, il était redevenu vulnérable et donc, pas si différent de Harry qu'il ne le pensait. Hermione s'en était tirée sans dommages mais ni Ron, ni Molly, ni Rémus n'avaient eu cette chance. Harry ne se sentait pas la force de revoir à nouveau Hermione et sentir sa culpabilité au fond de lui. Les blessures mentales mettent le plus de temps à guérir….

Le ministère de la Magie, ne pouvant cacher les derniers évènements, a été contraint d'avertir les moldus de l'existence des sorciers. Ceux-ci n'avaient pas eu d'autre choix que de croire les communiqués officiels mais refusaient toujours de les accepter et organisaient d'énormes manifestations qui finissaient le plus souvent en bain de sang. La preuve même que Voldemort étant mort, il avait quand même réussi à faire régner la discorde…

Par un jour aussi pluvieux que l'esprit de Harry, celui-ci se décida enfin à sortir de son manoir pour se rendre à l'épicerie de Dove Hill, son village. Cela faisait seulement dix jours qu'il avait triomphé de Voldemort et il n'avait pas encore eu la force d'aller se chercher à manger. Si un mage noir n'était pas venu à bout de l'Elu, le manque de nourriture n'en ferait qu'une bouchée.

Harry venait à peine de passer la porte qu'il trébucha royalement et s'étala sur le perron. Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il n'avait pas vu le siège pour bébé qui bloquait le passage. Il se releva péniblement et s'aperçu qu'à l'intérieur du couffin dormait paisiblement un enfant dà peine quelques jours, les joues rougies par le froid.

-« Oh mon dieu, qu'est-ce que… Galère ! Hé, le môme, qu'est-ce que tu fais ici? » Demanda le Survivant en secouant le couffin. Il remarqua ensuite une lettre qui avait glissé sous les couvertures du bébé.

-Ouiiiiiiiin »

D'un geste peu assuré, Harry décacheta la lettre et la lut à hute voix…

Cher cousin,

Je t'écris pour t'expliquer la raison de ce colis que tu retrouvera sur le pas de la porte ce matin…
Tout commence il y a environ un an, tu te souviens de Lydie, la jeune française en voyage pour quelques jours en Angleterre ? Et bien j'avoue avoir eu une relation avec mais sans savoir ce qu'elle était vraiment… Et il y a trois jours, elle arrive chez moi en me confiant la petite qui est supposée être ma fille car elle ne peut pas s'en occuper et me dit qu'elle est une sorcière et que, par conséquent, la petite aussi… Imagine la réaction de mes parents : ils m'ont viré de chez eux !
Je te laisse la petite en espérant que tu pourras la faire grandir dans le monde qui est le sien en en prenant bien soin…
Lorsque tu liras cette lettre, n'ayant plus de famille ni d'amis, j'aurai mis fin à mes jours alors je tiens juste à te dire pardon pour toutes les atrocités que je t'ai fais endurer…

Adieu

Dudley…

-« Oh, j'ai autre chose à faire que de m'occuper de toi moi ! Dudley, se suicider ? Oh non, quel…. Oh ! Comme si je n'étais pas assez dans l'embarras comme cela ! »

Harry posa son regard sur le bébé qui semblait apprécier de le voir ainsi mal à l'aise. Sa frimousse s'orna d'un grand sourire et ses grands yeux bleus de nourrisson ne purent que faire rigoler à son tour Harry.

-«Bon, je suppose que tu ne sais pas encore parler, je me rompe ?»

Silence de mort

-« Je crois que cela ne va pas être du gâteau ! En parlant de gâteau, tu dois avoir faim, non ? Cela mange souvent un spécimen comme le tien ? »

Silence de mort, deuxième version.

Harry feuilleta en vitesse les nombreux livres qui s'empilaient çà et là. Il trouva enfin, dans un vieux manuel qu'il avait récupéré de chez Sirius, une formule pour faire apparaître un biberon. L'enfant abreuvé, le Survivant pu faire le point sur la situation. Dès ce soir, il préviendrait l'agence d'adoption pour qu'elle lui enlève la plaie qui lui était tombée dessus. Comme si Harry serait capable de s'occuper d'un môme !

Le soir même, il appela l'assistante sociale qui lui précisa qu'il était parfaitement en droit d'adopter l'enfant ou de l'abandonner. Etant donné que, et les parents et les grands-parents avaient abandonné leurs droits, La responsabilité revenait à Harry de la reconnaître à la Mairie ou de la placer en orphelinat. Le Survivant avait choisi la seconde solution et attendait à présent l'appel de l'agence.

Peu avant d'aller dormir, Harry décida de donner provisoirement un prénom à la fillette. Allie, ce prénom sonnait à merveille aux oreilles de Harry. Elle s'appellerait Allie et semblait avoir déjà adopté ce prénom à en juger ses gazouillis.

-« Allez, viens mon petit gnome, tu dormiras avec moi ce soir. Solution totalement provisoire, je précise ! Et j'espère que tu dormiras, il ne manquerait plus que je ne passe des nuits blanches moi ! »

En signe de négation, la petite recracha tout le lait de son repas sur la robe de son oncle.

-« Oh, galère, pourvu qu'ils te trouvent vite des parents ! »

Les jours s'enchaînaient et Harry devenait de plus en plus fatigué à force de nuits blanches. La routine avait repris ses droits et le Survivant était bientôt devenu un as des couches culottes. Un peu plus et on pourrait affirmer qu'il commençait à s'y attacher.

Un jour alors qu'il allait préparer l'habituel biberon du matin lorsque soudain un hibou grand-duc vint se fracasser à la fenêtre de Harry.
Cela faisait longtemps que Harry ne recevait plus aucune nouvelle, il conclu bien vite qu'il s'agissait de l'agence d'adoption.

Chers monsieur Potter,

J'ai l'honneur de vous annoncer que nous avons trouvé des parents preneurs pour la fille étant sous votre garde. Veuillez vous rendre demain matin à notre agence pour renoncer légalement à l'enfant et remplir les papiers nécessaires en compagnie de la fillette.
En vous priant d'accepter mes sentiments les plus distingués,

Missélia Cornebrume

-« Et bien en voila une bonne chose de faite ! » Annonça Harry en poussant un soupir de soulagement. Comme si elle avait compris ce qui s passait, Allie commença à hurler.

« Arrête de pleurer tout de suite, c'est du chantage pur et dur, mademoiselle ! Oh, oui, bien sur, le biberon arrive…»

Le lendemain matin, Harry se rendit comme convenu au lieu de rendez-vous, un léger pincement au cœur qu'il tentait d'ignorer.
Là-bas les parents adoptifs l'attendaient. Il s'agissait de deux vieilles personnes qui dégageaient sans même s'en rendre compte, une aura de magie noire terrifiante.

-« Ouiiiiiiiiin »

-« Oh, Allie, ne pleure pas ma chérie ! » Dit Harry d'une voix qu'il essayait d'être détachée.

-« Donnez-nous Arachnida jeune homme ! » Dit la dame, d'une voix sans réplique.

-« Arachnida ? Mais… »

-« Oui, c'est son nouveau prénom ! » Indiqua la sorcière.

-« Allons, monsieur Potter, donnez-nous l'enfant, n'ayez crainte, on en prendra bien soin » Tenta l'assistante sociale. »

« Et arrêtez de la couver, chez nous les enfants ne font pas de caprice sinon elle ira tout droit à la cave ! N'est-ce pas monsieur ? » Tonitrua la sorcière.

Monsieur ? La femme appelait son mari monsieur ? Harry imaginait déjà son petit trésor à 19 ans, plongée jusqu'au cou dans la magie noire, vouvoyant ses parents qui la maltraitaient…

-« Euh, oui, bien sur… euuh, j'ai mis quelques jouets dans ses affaires... Elle en a besoin pour s'endormir… »

-« Chez nous, les jouets sont interdits, on les endurcit nos gosses ! » Expliqua « Monsieur », tout en mâchant son tabac.

Allie hurlait de plus en plus et Harry semblait ne pas en croire ses yeux. Comment pourrait-til laisser une si magnifique petite fille entre les mains d'humains tels qu'eux ?

-« Tu n'as aucune raison de pleurer ma puce, Papa Harry est là et jamais tu n'iras chez ces gens, tu m'entends ? Jamais ! » Murmura alors Allie en tentant de consoler l'enfant.

-« Euh, excusez-moi je crois que j'ai changé d'avis… Après tout, Dudley voulait que je m'en occupe... Enfin, je veux dire… Euh, bonne journée à vous » Marmonna Harry en prenant Allie et ses jambes à son cou.

-« Mais, monsieur, revenez ici ! » Cria l'assistante sociale.

-« Non merci, sans façon ! » Répliqua Potter qui était déjà parti loin dans les couloirs de l'agence.

Face au sourire enchanteur et aux éclats de rire d'Allie, Harry su qu'il faisait le bon choix. Celui qui changerait sa vie de tout au tout. Sa vie ? Non, son paradis…