Disclaimer : Tout est à Jk Rowling, rien à moi sauf Allie, Roger, Lydie, Christie et quelques autres persos. Je ne gagne rien pour écrire et les reviews sont mes seules récompenses.

Note de l'auteur : Allez, voila le prochain chapitre, j'espère qu'il vous plaira ! bisous à tous et bonne lecture, oubliez pas de critiquer par review et je me ferai un plaisir d'y répndre !

°.oOo.°

Allie était très heureuse, aujourd'hui, tous ses petits copains étaient réunis pour elle ! En cet instant précis, juste avant de souffler quatre bougies, de petites fossettes creusaient le visage à présent plus affiné d'Allie dont un merveilleux sourire laissait entrapercevoir les petites quenottes blanches bien alignées, prêtes à mordre le gâteau d'anniversaire de pleine bouche. Allie s'imaginait déjà se mettre de la crème chantilly partout autour de la bouche après avoir soufflé les bougies. Elle espérait seulement que son vœux serait exaucé. Elle espérait qu'Harry serait heureux aujourd'hui, cela faisait si longtemps.

Loin de là, Harry regardait d'un œil ému la scène. Sa colombe grandissait, il le savait. Elle n'aurait bientôt plus besoin de lui, cela aussi il le savait. Un jour elle volerait de ses propres ailes et partirait loin du nid familial. Chaque année, c'était le même refrain, Harry tombait dans une sorte de mélancolie et ce, depuis qu'Allie avait 1 an. Chaque année, il ressassait ses idées noires. L'impression de n'avoir rien fait de sa vie lui revenait en mémoire et soudain, tous les fantômes des batailles auxquelles il a participé revenaient hanter son esprit.

Penser à personne d'autre qu'à lui-même, voila ce à quoi il rêvait chaque année, avant de retourner auprès d'Allie et d'oublier tous ces rêves perdus dans un océan de désillusion.

Allie était une belle petite fille à présent. Elle n'était plus la gamine d'il y a un an. Aujourd'hui, elle parlait correctement, elle marchait sans se trébucher et les traits de son visage, autrefois encore joufflu comme les bébés, s'était affiné peu à peu, au fil du temps qui avance. Aujourd'hui, Allie était toute la vie de Harry, et quelle vie !

Harry n'avait plus le temps de s'ennuyer ! Le temps où son amour faisait encore bien sagement les siestes les après-midi, donnant quelques rares instants de répit à Harry, était à présent révolu. Fini les biberons à toutes heures de la journée, les couches-culottes sales et les bavoirs tachés, à présent Allie était un grande fille et comptait bien le faire savoir à son cher papa.

Mais comme nos grand-mères disaient, chassez e naturel, il revient au galop ! Allie était peut-être grande mais elle avait encore besoin de Doudou ou plutôt, s'obstinait-elle à le répéter pour ne pas avouer sa faiblesse, elle devait le consoler quand il avait peur du noir la nuit. Mais cela, Harry n'avait pas de mal à lui pardonner, cela prouvait qu'il n'avait pas encore tout à fait perdu son bébé, celui qu'il avait élevé depuis 4 ans déjà…

A cet instant, Harry ne pus s'empêcher de rire de la situation. Il ressemblait exactement au cliché qu'il se faisait de la mère poule, celle qui refusait voir son enfant, la chair de sa chair, grandir. Un peu comme Molly, se dit Harry. A cette pensée, le visage du survivant s'assombrit. Ne plus y penser, oublier, c'est la meilleure des solutions. Et oui, malgré toutes ces années, Harry n'avait toujours pas fait complètement le deuil.

Allie venait de raccompagner les derniers de ses camarades de classe. En effet, après des semaines passées dans la craintes de la réaction de leurs voisin suite à l'annonce de leur don de sorcier, les Potter avaient réussi à se faire une place dan ce petit village et Allie était à présent une élève comme les autres dans son école maternelle, bien que personne n'ignore sa vraie nature. Harry en était ravi. Sa fille aurait une vie à peu près paisible à présent. Allie était très heureuse d'avoir pu fêter son anniversaire comme tout autre enfant de son âge et surtout, elle avait passé une magnifique journée. Elle avait eu plein de jolis cadeaux mais pas l'essentiel : un sourire sur le visage de son cher papa. Un sourire, mon dieu que c'était dur de le dire, c'était tellement rare chez Harry mais malgré tout tellement beau.

En effet, elle avait remarqué la mine sombre et l'air dur sur le visage d'Harry. Il était encore déprimé, elle le savait, elle le sentait et en souffrait beaucoup. Elle savait toujours détecter l'humeur de son père rien qu'en se plongeant dans la mer émeraude qu'étaient ses magnifiques yeux verts. Comme leur relation était fusionnelle, lorsqu'un des deux souffrait, l'autre en pâtissait aussi et la mauvaise humeur planait au dessus de leur maison. Par contre, un simple éclat de rire d'Allie suffisait à embellir le quotidien et rendre le sourire à Harry. Harry s'occupait très bien d'Allie mais la fillette veillait elle aussi sur le mental jeune homme. C'était comme cela, tout le monde le savait et personne ne s'en plaignait.

Alors, comme à son habitude, Allie s'approcha de son père, se logea au creux de ses bras, lui fit un sourire des plus lumineux et lui proposa quelque chose à laquelle il ne pouvait pas dire non, la seule chose capable de motiver le survivant…

-« Une partie de Quidditch ? » proposa innocemment Allie

-« Avec plaisir mamzelle 'Lie ! » répondit Harry, utilisant le nouveau surnom d'Allie

Alors, comme pour tuer le temps avant que le temps ne le tue avec ses sombres pensées, Harry empoigna son éclair de feu, son balai fétiche, bien que largement dépassé depuis longtemps. Il prit une grande impulsion avec son pied sur la terre ferme et s'envola en chandelle. Aussitôt, comme si tous ses ennuis étaient restés à terre, Harry ne pensa plus à rie d'autre que de s'amuser comme le faisait l'ado qu'il était des années auparavant. Il s'assura qu'Allie n'avait aucun mal avec son balai. Harry la vit virevolter dans les airs avec légèreté, ses longs cheveux blonds ondulant dans la brise du soir. Le jeune papa était donc ravi, il aimait tellement faire plaisir à sa princesse et de tous les jouets, rien n'égalait un bon balai.

Bien que n'était pas sa fille biologique, la gamine tenait tout de même de son père. Elle volait elle aussi merveilleusement bien, un vrai prodige, pensa Harry, du haut de son balai. Pourvu qu'elle ne subisse pas les mêmes galères que moi, se dit-il en allant chatouiller Allie qui venait d'attraper le vif d'or qu'Harry avait fait exprès de ne pas voir pour ne pas rater l'occasion de lui faire plaisir. Allie victorieuse, c'était comme la naissance d'un enfant : c'est pur, innocent et cela n'a pas de prix, surtout pour un père comme Harry…

Il le savait, cette si merveilleuse journée resterait à jamais gravée dans sa mémoire…

C'est ainsi qu'après cette radieuse journée, le grand Harry Potter et sa fille s'en allèrent dormir, repensant aux dernières heures, ces heures de bonheur, si rare quelques fois mais si précieux avant tout. Ces heures de bonheur, Harry savait que, même inconsciemment, c'était ce dont il avait rêvé toute sa vie, lorsqu'il était dans le placard des Dursley, lorsqu'il se faisait frapper par ce qu'il appelait sa « famille » en gros, lorsqu'il était seul au monde, abandonné sur le bateau piégé qu'est la vie. Cette vie si belle mais si capricieuse quelques fois.

On dit qu'on ne se rend compte de son bonheur que lorsqu'on l'a perdu, c'était faut. Aussi belle soit cette phrase, elle ne s'appliquait pas à Harry. Il savait qu'il avait de la chance car il était heureux, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant, il savait que son sourire, jamais il ne le perdrait…

Ne jamais dire jamais…

°.oOo.°

Quelques mois plus tôt…

Ce matin-là, quelque part en Angleterre, une dame vêtue toute de noir se leva et aperçu à l'angle d'un mur en ruines, son reflet sur la surface d'un débris de verre. Elle vit son visage autrefois si pur, assombri par le désespoir ; elle vit ses cheveux qui étaient avant comme des épis de blé au soleil, à présent secs et rebelles, ternis par la saleté.

Tout autour d'elle régnait la crasse et la poussière dans cet entrepôt désaffecté où elle avait élu domicile par désespoir de cause, pour s'abriter du vent froid de l'hiver. Cela faisait quelques années que la dame en noir avait tout perdu. Sa famille, en particulier son père, l'avait banni. Vivant chez ses parents, elle n'eut plus de maison, elle fut incapable de continuer son travail plus longtemps et surtout, sa dignité lui avait été enlevée peu après « l'erreur ». Mais elle avait perdu bien plus, tout cela à cause d'un petite, stupide, une futile erreur de parcours. Il avait suffi d'une seule soirée pour ruiner sa vie. En une petite, une minuscule heure, la dame s'était plongée dans des ennuis qui ne faisaient que commencer. A partir de ce jour maudit, le cauchemar s'invita dans la vie de la dame en noir. Le pire était à venir.

Mais aujourd'hui, en ce jour précis, elle avait trouvé la solution à ses problèmes. Elle allait réparer ses erreurs passées pour enfin renaître. Oh oui, en lisant le journal qu'elle avait trouvé dans une poubelle de son monde, celui de la sorcellerie, elle avait découvert le remède miracle. Il avait suffit d'un article pour mettre fin à des années de recherche du but suprême.

Enfin, elle allait avoir ce qui lui revenait de droit, ce qui allait lui rendre la vie bien plus facile et bien plus belle, ce qui allait lui rendre son bonheur… Mais qu'est-ce vraiment le bonheur ? Ces petites futilités de la vie comme l'argent, la célébrité et la gloire ? Non, je ne crois pas… Le bonheur, c'est un style de vie, c'est un travail au quotidien qu fait de votre vie, une aventure qui vaut la peine d'être vécue quand on la croque à pleine dents.

Le bonheur, c'est comme un géranium, c'est moins beau qu'un bouquet de mille roses éclatantes mais contrairement aux choses les plus étincelantes de l'extérieur, ce géranium durera longtemps. Alors, bien après que notre bouquet de fleur soit fanés, qu'il ait perdu tout de son élégance, le géranium sera là, en pleine forme, résistant à vents et marées, quelque soit la saison, quelque soit l'endroit, quelque soit la raison. Car la clé de son succès, c'est des racines encrées bien profondément, ces racines qui s'entretiennent jour après jour, pour qu'une fois, le bonheur soit la plus merveilleuse des plantes, moins beau que tout ce qui brille et tout ce qui est cher mais tellement plus résistante. Le bonheur n'a pas de prix. Le bonheur, c'est ces petites choses de la vie courante, ces instants magnifiques qui arrive sans même qu'on s'en rende compte et dont nous devons profiter pendant que nous en avons encore l'occasion. Car même le géranium le plus encré en terre, un jour peu agoniser sous le gel…

°.oOo.°

Allie riait aux éclats. Elle avait enfin la piscine dont elle avait rêvé, c'était tata Hermione et toton Victor qui lui avait offerte. Allie la trouvait super jolie avec ses boudins transparents. Dessus il y avait de grands dauphins bleus et des vaguelettes turquoise, un aurait vraiment dit la mer ! Allie était fière, aucune de ses amies n'en avait une aussi jolie ! Allie s'imaginait déjà raconter lundi prochain à ses copines toute l'histoire de son super cadeau. Elle leur raconterait comment un hibou grand duc s'était écroulé sur leur table en plein déjeuné tellement la charge qu'il amenait était lourde, comment son papa s'était fait du souffle en la gonflant simplement à la bouche, n'ayant pas pensé à utiliser la magie et comment il avait failli tomber dans les pommes à force de souffler pendant des heures, juste pour que sa princesse soit comblée. Et surtout, elle n'oublierait pas de leur décrire la teinte verdâtre qu'avait Harry à la fin. Y'avait pas à dire, Harry, son papa, c'était un héro !

Harry quant à lui entendit un rire cristallin déchirer le silence de cette belle après-midi ensoleillée. Le sourire aux lèvres, il se hâta de finir la vaisselle de ce midi pour courir rejoindre Allie. Il savait que ce n'était pas très prudent de la laisser seule dans l'eau mais il avait jeté un sort de protection, cela devrait suffire puis il n'était jamais bien loin. Néanmoins, il restait au fond de son cœur une pointe d'angoisse qu'il faisait de son mieux pour faire disparaître. L'oreille à l'affût du moindre bruit suspect, Harry replongea les mains dans l'eau savonneuse du lavabo.

Allie avait un peu froid, une fine brise caressait son visage, faisant se dresser les poils sur sa peau de pêche. Elle avait la chair de poule mais n'osait l'avouer à son papa, sachant très bien qu'au sinon, il la sortirait immédiatement de l'eau, la privant de cette joie enfantine. Elle voulait rester le plus longtemps possible dans l'eau, y dormir même si ce n'est pas possible. Elle était si bien dans sa belle piscine, bien mieux que sur la balançoire, elle était vieille et usée la balançoire !

Malgré les efforts qu'Allie faisait, Harry s'aperçut très vite que son enfant avait froid. Il avait l'habitude de veiller au moindre signe qui prouvait que quelque chose n'allait pas. Voir Allie se mettre en position fœtale et se frotter les bras ne laissait paraître aucun doute ! Alors Harry s'essuya les mains couvertes de mousse de savon de vaisselle et sortit immédiatement de la maison…

-« Allie chérie, sors de là, tu vas avoir froid, tu pourras y retourner demain si tu es sage ! »

-« Mais papa, demain sa sera plus pareil ! »

-« Ah oui, et pourquoi cela mademoiselle ? »

-« Ben demain tu sera parti en Angleterre pour le mariage de Ginny et Neville, tu sera pas près de moi, t'as dit que je resterait avec ma baby-sitter ! »

-« Oh, bébé, tu sais bien que sa serait compliqué de t'amener avec moi ! Le mariage du ministre de la magie, sa va être très médiatisé, tu veux encore affronter les photographes Allie ? Je pense que tu n'as pas oublié comment c'était lors de la coupe du monde ? » Répondit Harry, sachant très bien que ses mots allaient la faire réagir.

-« Non ! » dit précipitamment Allie, ayant encore un mauvais souvenir des flash qui lui broyaient la vue l'année passée.

-« Ginny veut que je sois présent, je ne peux pas faire autrement, et puis, cela ne durera qu'un seul jour, je reviendrai vite tu sais ! Allez, maintenant, tu ne fais plus tes caprices et tu sors de l'eau ! »

La gamine savait pertinemment que son papa avait raison, après tout, c'était lui la grande personne mais elle ne pouvait s'empêcher de râler, juste pour montrer son mauvais caractère précoce. C'était plutôt rare pour une fillette de cet âge mais Allie avait son petit caractère bien trempé et aimait clamer haut et fort qu'elle aussi avait son mot à dire, ce que Harry prenait pour une faute dans son éducation. Il n'avait jamais songé que la petite tenait quand même de son père biologique. Elle avait le caractère de cochon de son géniteur, c'était indéniable, espérons maintenant qu'elle ne devienne pas un petit monstre comme l'était Dudley, ou pire, qu'elle devienne… obèse ! Cette éventualité, Harry y avait souvent songé mais uniquement dans ses pires cauchemars. Jamais au grand jamais Allie ne deviendrait comme son père, jamais elle ne terroriserait ses copains du quartier, Harry l'avait trop bien élevée pour cela !

Harry attrapa une serviette de plage qu'il avait pendu dehors pour faire sécher par un beau temps pareil et enveloppa sa fille dedans, frictionnant son petit corps pour la réchauffer tendrement. Il lui enfila en vitesse une fine robe en dentelle pour ne pas la refroidir et emmena Allie à l'intérieure. Il permit à la petite de regarder la télévision, cette si merveilleuse invention moldue dont Allie raffolait. Bien vite la gamine se consola d'être sortie de sa piscine si belle, se plongeant dans l'univers merveilleux des dessins animés qu'elle regardait en silence. Rapidement, la petite s'imagina devenir une belle princesse chevauchant un étalon blanc qui gambadait dans une prairie luxuriante. Elle imaginait déjà son beau prince charmant venir la délivrer des griffes de la méchante sorcière. Si son rêve était réalité, Allie en était sure, son prince, sa serait son papa car c'était lui le plus fort quand il montait sur son balai magique !

Harry regarda la petite. Demain il devrait s'absenter pour une journée. Même s'il savait qu'il n'avait pas le choix, cela lui brisait le cœur de confier son enfant à une parfaite inconnue car sa traditionnelle baby-sitter était en vacances. Il avait donc passé une petite annonce dans le journal et avait trouvé une candidate qu'il jugeait convenable. Auprès de la jeune femme, il savait qu'Allie ne risquait rien mais quand on s'appelle Harry Potter, on est jamais trop prudent ! Essayant d'adopter un visage décontracté, Harry se faufila sur le fauteuil pour venir câliner sa fille avant de devoir lui dire au revoir. Il regarda sa princesse dormir, sa poitrine se soulever doucement au rythme de sa respiration saccadée et la recouvra d'une couverture, craignant toujours les courants d'air. Avec une douceur infinie, Harry caressa le dos de son bébé, comme pour l'accompagner dans ses doux rêves. Il ne voulait pas que comme lui, ses nuits soient hantés de cauchemars horribles, il ne voulait pas la voir souffrir, pas elle. Il n'avait pas tué le pire mage noir de ce siècle pour rien, sa fille vivrait en paix, il se l'était promis.

Demain, il le savait, se serait un jour de fête, il allait toujours rencontrer les médias mais cette fois, il n'en avait plus peur, ce n'était plus pour lui que tous ces reporters seraient réunis, c'était pour une de ses amis, lors du plus beau jour de sa vie. Demain, il mettrait son plus beau costume et rentrerait auprès des siens, ceux qu'il considérait comme sa famille d'accueil, hormis Allie bien sur ! Demain, son amie qui avait enfin trouvé le bonheur franchirait le pas, demain, Ginny serait une femme, demain, elle épouserait un ministre. Que demander de mieux pour elle ? Caressant toujours les cheveux de sa fille, Harry sentit soudain une vague de tristesse l'envahir. Une fois de plus, il restait le seul à n'avoir jamais trouvé l'âme sœur et il redoutait par-dessus tout de vivre tout seul, une fois que sa fille n'aurait plus besoin de lui, une fois qu'elle volerait de ses propres ailes. La nostalgie remplit encore une fois de larmes les yeux de Harry mais il se reprit bien vite, Allie se réveillait, il devait s'en occuper, s'était sa priorité, son anti-dépresseur, sa raison de vivre, sa colombe.