Disclaimer: Tout est toujours à Jk, rien à moi sauf Allie, Léo et quelques autres. Je ne gagne rien pour écrire, les reviews sont mes seules récompenses.
Note de l'auteur: Voila, on se retrouve enfin pour le début du tome 3. Voilà, j'espère que cela vous plaira, n'hésitez pas à laisser quelques reviews, j'en ai vraiment besoin pour m'aider à écrire. Promis, cette fois, j'essaierai d'y répondre directement! Bisou à tous et bonne lecture.
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Au milieu d'un sinistre cimetière, parmi les tombes fleuries des mille roses, un homme aux cheveux noirs d'ébène serrait une femme dans ses bras. Sur les joues rougies de la mystérieuse femme coulaient des traînées de larmes reflétant les faibles rayons du soleil estival. A l'autre bout du globe, dans une immense villa surplombant une vallée verdoyante sur une des côtes de Floride, un adolescent essayait vainement de lire un gros bouquin poussiéreux qu'il avait déniché dans la bibliothèque privée de son père. Dans une pièce voisine, deux enfants de huit et dix ans étaient allongés sur un lit recouvert d'un drap rose comme le papier peint parsemé de fleurs violettes qui recouvrait les murs. Ils discutaient avec un enthousiasme évident.
-« Quel anniversaire pourri ! Franchement Bobby, il y a 365 jours par année et il fallait que l'Auror Roger choisisse celui de mon 8ème anniversaire pour se faire enterrer ! Résultat, papa tirait encore une tête jusque par terre aujourd'hui. Pourquoi mon père a-t-il l'habitude d'être triste lorsque je fête mon anniversaire ? Je sais qu'il n'aime pas me voir grandir car chaque année j'ai droit au discours de ma plus jeune enfance mais quand même, là, ça devient casse-pieds ! »
-« Allie, tu connais ton papa, tu sais bien qu'il ne peux pas être joyeux aujourd'hui, c'est plus fort que lui. En plus, il était bien obligé d'aller à l'enterrement d'un de ses amis qui s'est suicidé ! C'est quand même grâce à Roger que tu es ici aujourd'hui ! »
-« Non, c'est papa qui m'a retrouvée ! T'as oublié que papa te le raconte à chaque période de Noël ? »
-« C'est vrai. T'as de la chance d'avoir un papa comme ça ! Depuis que mon paternel est parti, c'est moi l'homme à la maison. Mais je dois t'avouer que j'ai hâte que notre plan réussisse. »
-« Toi ? Un homme ? T'as même pas de muscles, petit mec ! Laisse moi rire Bobby.»
-« Tais-toi Allie, je suis très sérieux, j'ai parlé à ma maman, elle va bientôt inviter ton père à souper je pense. »
-« J'ai aussi parlé à mon papa mais il croit qu'elle voudra pas. »
-« Parce que ton père est une mauviette, il faut voir les choses en face »
-« T'insulte encore une fois mon papa et je suis plus ta copine ! »
-« Tu me fais peur, petite colombe va ! »
-« Ferme ton bec ou je te vole dans les plumes ! »
C'est ainsi que Allie sauta sur Bobby pour lui faire des chatouillis. Pour se défendre, l'aîné des deux enfants couchés sur le lit de la fille du Survivant abattit sur les cheveux blonds de son amie un oreiller duveteux. Celle-ci riposta et cela tourna bien vite en bataille générale de polochon, sous les rires de bonheur de Allie.
Léo de son côté essayait vainement d'étudier ses manuels de sorcellerie. Il allait rentrer à Poudlard au mois de septembre et ne désirait pas être en retard par rapport aux autres sorciers qui avaient vécu depuis toujours au milieu de sortilèges et de potions. Certes, Léo habitait maintenant chez une famille sorcière mais ce ne fut pas toujours le cas. Il avait fait ses premiers pas dans un orphelinat moldu jusqu'à ce qu'il se fasse adopter lors de ses sept ans. En conséquence, il n'avait fait connaissance avec sa nouvelle famille que peu de temps avant son huitième anniversaire tant l'adoption avait pris du temps.
Malheureusement pour lui, son insertion dans l'univers cosy de sa nouvelle demeure ne se fit pas sans encombre. En effet, la petite fille de son nouveau papa, elle aussi adoptée, n'a toujours pas accepté de devoir partager son père. Elle n'avait pas compris que Léo aussi avait droit à un peu d'amour et qu'il ne voulait pas lui voler son père. Heureusement, la situation s'était un peu améliorée et leur père ne faisait pas de favoritisme entre eux deux. Néanmoins, depuis que Léo avait reçu sa lettre d'admission à Poudlard, son papa était dans tous ses états.
Dérangé par le bruit que faisait Allie et son copain, Léo alla frapper à la porte de la chambre de sa sœur.
-« Allie, moins fort s'il te plait ! J'essaie d'étudier moi ! »
-« Mais Léo, on fait que jouer ! »
-« Il n'y a pas de mais ! Papa t'a dit de ne pas faire de bêtises pendant qu'il était à l'enterrement. Il va bientôt revenir et si t'arrêtes pas tout de suite de râler, je le dit à papa quand il rentrera ! »
-« C'est pas ton père ! »
A cet instant, Allie su qu'elle était allée trop loin. Elle vit les yeux de son grand frère se remplir de larmes avant que celui-ci ne sorte de la chambre au papier peint rose.
-« Bravo Allie ! Tu n'es vraiment pas gentille avec ton frère ! » Lui reprocha Bobby.
-« C'est pas non plus mon frère ! Il fait juste partie de la famille car il a eu le culot de profiter que j'étais kidnappée par ma mère pour envoyer une lettre à mon père pour l'inciter à l'adopter ! Si mon papa l'a aidé, c'était juste parce qu'il a eu pitié de lui ! »
-« Cela ne veut rien dire Allie. Si t'y va comme ça, toi aussi t'es la fille de Monsieur Harry parce qu'il a eu pitié de toi en te voyant sur le pas de sa porte ! »
-« C'est pas vrai, il m'aime mon papa » Répondit Allie, les larmes aux yeux.
-« Et bien oui, il t'aime, et Léo aussi je suis sûr qu'il t'adore! T'es sûrement trop petite pour comprendre cela mais va falloir que tu t'y fasses. Ca fait quand même plus de trois ans que Léo fait partie de ta vie. »
-« Je suis pas trop petite ! J'ai 8 ans maintenant ! Arrête de dire ça pour te vanter d'avoir 2 ans de plus que moi ! »
-« Si t'es petite ! » Répondit Bobby lui tirant la langue.
-« Je t'aime plus ! » Cria Allie avant de fondre en larmes.
Elle savait que Bobby avait raison mais elle refusait de l'admettre. Elle savait aussi que Léo était un grand frère formidable mais elle ne pouvait se résoudre à l'aimer. Allie avait trop l'impression d'être une petite fille comme les autres pour Harry. Depuis que celui-ci avait entamé ses études pour devenir éducateur spécialisé suite à l'adoption de son deuxième enfant, Allie trouvait que son père avait changé. Il avait à présent d'autres personnes que Allie dans sa vie et cela, elle ne pouvait l'accepter. Les seules personnes qu'elle voulait autour d'elle étaient Bobby et Julia qui, espérait Allie, deviendrait la copine de Harry.
En effet, depuis que le père de Bobby les avait abandonnés, lui, sa mère, son frère et sa petite soeur, Harry s'était rapproché de Julia, totalement désemparée. Mais, il était trop timide pour oser l'inviter. Voila pourquoi Allie et Bobby avaient monté un plan d'action pour les réunir enfin. Ils espéraient vraiment que leur plan marche, et vite !
Suite au vacarme que continuait à faire sa petite sœur, Léo alla taper contre la cloison pour les faire taire. Il entendit soudain les pleurs de l'enfant. Léo alla donc dans la chambre et prit Allie dans ses bras pour essayer de la consoler avant de viser avec un regard noir Bobby. Léo aussi aimerait bien avoir une mère et il devait bien s'avouer qu'il avait également songé au beau couple que feraient son père et Julia. De plus, il avait deviné les plans des deux garnements, et, même, les approuvait. Il trouvait vraiment que sa sœur adoptive était une merveilleuse petite fille, sauf avec lui. Pourtant, il ne la détestait pas, loin de là. Il ne voulait que son bonheur et surtout, ne pas la rendre triste. La voir pleurer le jour de son anniversaire était pour Léo un vrai supplice. Il regrettait par-dessous tout que Allie ne s'aperçoive pas que son grand frère veillait sur elle jour et nuit.
Contrairement à ce que pensait Léo, Allie avait très bien remarqué son petit jeu. Elle l'avait bien vu venir la reborder la nuit lorsqu'il n'arrivait pas à dormir. Faisant semblant de dormir, elle avait également sentit le tendre baiser de son frère sur son front. Même si ces gestes affectueux la touchaient au plus haut point, elle continuait à faire de comme si de rien était. Elle ne voulait pas donner raison au garçon qui lui avait volé son papa !
Après avoir consolé tant bien que mal Christie, la veuve de Roger, Harry retourna en vitesse chez lui. Cette fois-ci, finie les vieilles méthodes ; le balai, au placard ! C'est qu'Harry avait bien évolué depuis qu'Allie lui avait été enlevée et qu'il avait adopté Léo, ce petit orphelin qui l'avait fait fondre au premier regard. En effet, pour retourner en Floride, le papa gâteau transplana directement chez lui. Il était pressé de retrouver toute sa petite famille qu'il avait laissée seule pour deux heures. Surtout qu'il ne voulait pas subir les foudres de sa fille, ce petit démon qui fêtait aujourd'hui ses huit ans. Huit ans de bonheur, de joies et peines quelques fois. Huit ans de vie, tout simplement qu'il faudrait fêter comme il se devait. Venait s'ajouter à ce démon, un petit ange sorti de l'enfer il y a trois ans. En effet, Harry devait se hâter de rentrer s'il voulait faire travailler un peu Léo et réviser lui-même pour ses examens après avoir soufflé les bougies de sa colombe. Harry avait repris des études suite à l'adoption de son deuxième enfant. Il étudiait à présent dans une université locale pour devenir éducateur spécialisé en vue d'ouvrir plus tard une maison pour enfants sorciers. S'il réussissait les deux examens qu'il devait repasser à la fin de sa dernière année, Harry transformerait sa grande maison et l'aménagerait pour qu'une bande de garnements puisse y élire domicile. C'était le cas de Léo, sorcier orphelin parmi les moldus qui avait fait réfléchir le survivant. Il se disait que la vie de beaucoup d'enfants serait embellie s'ils vivaient dans leur monde. Il se disait qu'ouvrir un tel orphelinat aurait peut-être empêché Voldemort de détruire le monde, peut-être que le pire mage noir de cette époque ne serait jamais devenu le démon qu'il était s'il n'avait été élevé autour de personnes qui l'aimaient. De plus, Harry devait bien s'avouer qu'être père de famille était le plus beau métier du monde mais que seul dans son immense demeure pendant les heures de cours, c'était ennuyeux à la longue !
Harry transplana donc devant chez lui. Il regarda son immense maison à la façade brunie par les affres du temps. Il se voyait déjà bien donner cours à des petits sorciers et les voir le regarder avec des yeux remplis de soif d'apprendre. Il imaginait déjà bien entendre l'écho de leurs rires ou leurs pleurs de dizaines de ces petits sorciers qui le considèreraient comme leur vrai père. Il croyait déjà les entendre. Soudain, Harry sortit des sa torpeur. Il y avait déjà des pleurs dans sa maison. Ceux d'Allie. Avec un long soupir, Harry rentra chez lui avant d'aller consoler sa fille qui venait de se faire gronder par son frère car elle chahutait trop avec son ami.
Depuis que le père de Bobby l'avait abandonné avec ses frères et sœurs, l'enfant passait presque tout son temps chez les Potter. D'ailleurs, les autres garnements du quartier eux aussi venaient souvent chez « Monsieur Harry ». Le temps d'une partie de football, un jeu typiquement moldu ou histoire d'occuper leur temps libre, les quelques enfants venaient chercher Monsieur Harry qui acceptait avec joie de mettre un sourire sur le visage. La seule qui ne semblait pas être ravie était Allie qui était d'une jalousie maladive. Elle détestait voir son père s'occuper d'autres enfants qu'elle. C'est d'ailleurs une raison supplémentaire pour Harry de jouer avec Bobby et les autres. Sa fille devait apprendre à partager sinon elle finirait chez les Serpentard plus tard !
Quoiqu'il en soit, après avoir séché les larmes de sa fille, Harry alla en douce préparer le gâteau de sa fille. D'un coup de baguette magique, il décora la pâtisserie d'une fine couche de massepain à l'effigie de sa colombe. En plaçant les huit bougies qui trônaient sur la crème chantilly, Harry ne versa aucune larme. Il s'était fait à l'idée que les enfants ça grandit. Oui, il avait bien évolué depuis quelques années !
Lorsque Allie descendit à la cuisine, elle avait tout oublié des conflits de cette après-midi. Son père l'avait peut-être laissée seule avec Bobby et Léo mais il s'était rattrapé. Il était assis avec Léo derrière un énorme gâteau comme Allie les aimait. Ils souriaient de toutes leurs dents. Allie pris conscience à ce moment de tout le sens du mot famille. Alors avec Bobby, elle alla s'asseoir pour découper le gros gâteau. Rien n'aurait pu troubler ce moment merveilleux, même pas le coup de téléphone qui vint juste au moment où Allie empoignait le couteau pour entamer le quatre quart à la crème. En tendant l'oreille, Allie eut tout juste le temps d'entendre à travers le combiné téléphonique Julia inviter son père à souper la semaine prochaine. C'était la cerise sur le gâteau d'anniversaire !
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C'était le petit matin en Floride. Allie descendit ans la cuisine familiale. Elle s'était levée tôt aujourd'hui car c'était un jour important. Elle savait que son père aurait besoin d'être rassuré. Ce qu'elle ignorait, c'est que son père aurait aussi besoin d'être dissuadé d'ouvrir une boite de soupe en conserve pour le déjeuner. En effet, lors de ses crises de stress, Harry avait la fâcheuse habitude de ne plus distinguer les repas.
-« Laisse papa ! Je crois que je ferais mieux de préparer le déjeuner moi-même » dit Allie en prenant la baguette des mains de son père. Un Harry Potter levé du pied gauche avec une baguette dans la main, sa faisait parfois des dégâts ! Et Dieu sait si Allie s'y connaissait.
-« Merci ma colombe, je pense que j'aurais tout renversé sinon, j'ai les mains qui tremblent tellement! »
-« Bobby avait donc raison… »
-« Quoi ? Qu'est-ce qu'a dit Bobby ? »
-« Que t'étais une mauviette ! »
-« Allie Lily Molly Potter, il me semble que vous attrapez de mauvaise fréquentations ! J'ai toujours su que Bobane n'était pas bien éduqué ! »
-« Arrête de l'appeler Bobane, il déteste son prénom ! Il s'appelle Bobby et s'il est si mal éduqué, alors pourquoi tu vas draguer sa jolie maman ce soir ? »
-« Je ne vais pas draguer Julia, comme tu dis ! »
-« Oh, la menteuse, elle est amoureuse ! » Chantonna innocemment la gamine, levant les yeux au ciel.
-« Allie, un peu de respect pour ton vieux père ! Apporte donc la soupe, j'ai faim ! »
-« Oh, je suis pas un elfe de maison ! Et c'est en croyant qu'on mangeant de la soupe le matin que tu comptes être reçu à tes examens ? Il est huit heures du matin papa, on ne mange pas de la soupe à cette heure ! Je me demande ce qu'ils t'apprennent à ton école ! » Lança Allie, imitant son papa poule.
-« Oh, t'as raison ma colombe. Huit… huit heures ? Mais je vais être en retard avec tout cela moi ! »
-« Mais non, t'as rendez-vous qu'à l'heure du manger ! »
-« Mais il faut que je sois à la fac en avance si je veux être reçu ! »
-« Papa, c'est pas parce que tu sera trois heures avant ton rendez-vous qu'il vont te faire réussir tes examens ! Tu sais, tes résultats sont déjà enregistrés, tu ne peux plus rien y changer ! T'es vraiment nul en informatique ! »
-« Tu as raison. Parfois je me demande qui est l'adulte dans cette maison. Bientôt tu deviendras comme tata Hermione ! »
Soudain Allie exprima une mine de dégoût. Certes, elle avait avancé d'une année lors de ses maternelles car elle arrivait à lire bien avant d'entrer en primaire mais de là à devenir une petite Miss Je-sais-tout, il y avait un gouffre !
Aujourd'hui, Harry allait recevoir les résultats de ses examens qui allaient marquer un tournant dans leur vie au cas où il serait diplômé. Si tout allait bien, Harry consacrerait l'année prochaine à rénover sa maison et à obtenir les papiers nécessaires pour ouvrir un orphelinat sorcier, une première dans le monde de la magie. Tous les condisciples de Harry étaient au courant de la nature de celui-ci ainsi que de sa paternité mais Harry n'avait jamais été assez proche que pour leur présenter sa famille. Aujourd'hui, Allie et Léo allaient l'accompagner à la réception.
En parlant du loup, Léo pénétra enfin dans la cuisine. Il était apparent qu'il ne s'était pas coiffé car ses cheveux bruns hirsutes se dressaient sur la tête et ses yeux également bruns étaient rougis. Après un long bâillement, il alla s'asseoir devant un grand bol de chocolat chaud. D'un coup de baguette, Harry lui retira le bol des mains.
-« T'as pas oublié quelque chose bonhomme ? »
-« Bonjour Père… » Répondit Léo avec lassitude avant de reprendre son bol.
Après que Harry ait ordonné à Léo de l'appeler Papa ou Harry comme tout le monde, sans prévenir, Allie quitta la table et s'en alla en courant. Harry eut tout juste le temps de lui jeter un sortilège d'entrave avant d'aller la récupérer par le col de la chemise.
-« Depuis quand on quitte la table sans demander la permission, jeune fille ? »
-« Depuis que Léo ne me dit même plus bonjour ! »
-« Quoi ? Je te signale que c'est toi qui veux plus m'adresser la parole ! » Cria Léo
-« Je te déteste ! » Lui répondit Allie en lui tirant la langue.
-« Oh, on arrête ! J'entends encore l'un d'entre vous rouspéter et il est privé de sortie pendant une semaine. Manger, se laver et dormir sera votre prochain programme si vous ne cessez pas vos enfantillages ! Compris ? »
-« J'aime pas quand tu cries… » Pleurnicha Allie pour seule réponse.
-« Et moi, tu crois que j'aime voir mes enfants se disputer ? Dans quelques semaines, Léo part pour l'internat. Tu ne crois pas qu'il serait un peu temps d'être gentille avec lui ? Et toi Léo, cela ne te fais rien d'être sans cesse en conflit avec elle ? Sois un peu mature, voyons ! Que vont dire tes amis s'ils voient que tu embêtes ta sœur pour des broutilles comme un gosse de 4 ans ? »
-« Cries pas, papa, on est désolés ! » Murmura doucement Allie, les larmes aux yeux.
-« Oui, Pardon Père »
-« Léo, pour la dernière fois, appelle-moi Papa… S'il te plait ! »
-« Ouais, quand tu dis « Père » on dirait que t'as un ananas coincé dans les fesse ! » Rigola Allie avec malice avant de recevoir un regard noir de la part de son frère et son père.
-« Allie, surveille ton langage ! Et ne croyez pas que vous allez vous en tirer comme cela ! Vous êtes tous les deux punis et vous n'irez pas à la remise des résultats ! D'ailleurs, il est temps que je parte. Filez dans votre chambre ! »
-« On peux au moins te regarder partir Pè… Papa ? »
-« Léo, tu n'es jamais vu quelqu'un transplaner ? D'ailleurs, vous n'auriez pas vu mon permis de tansplanage ? J'en aurai besoin au cas où les Aurores feraient des contrôles » Demanda Harry commençant à stresser.
-« Dans ton portefeuille » Lui indiqua Léo
-« Et mon portefeuille ? »
-« Dans ton pantalon »
-« Parfait je pense que je suis prêt… Au revoir mes amours, soyez sages. Il reste du gâteau au frigo si vous avez faim » Dit Harry, se préparant à transplaner.
-« Euh, Papa, je sais pas si t'es au courant, mais ton pantalon, il est plié sur ta chaise de bureau. T'es en caleçon là… » Pouffa Allie
-« Oui, je ne doute pas que tu fasses un bel effet à la réunion mais si tu comptes impressionner ainsi les professeurs, je pense que cela ne marchera pas… Tu peux toujours essayer mais prends des photos, j'ai bien envie de voir la tête de tes amies ! »
-« Oh, Merlin ! Merci mes amours ! »
-« Je me demande à quoi tu pensais » Fit Léo assez apeuré de voir son père dans un tel état. Cela ne lui ressemblait pas de perdre ainsi pied devant un obstacle.
-« Ou plutôt, à qui… » Glissa Allie se retenant de rigoler en voyant son père rougir. Pour ne pas avoir à répondre, Harry partit s'habiller avant de transplaner à son université
Dès que le « plop » caractéristique du tansplanage se fit entendre, Allie fila dans sa chambre et s'empara du talkie-walkie que Hermione lui avait offert lorsqu'elle était venue lui rendre visite pour son anniversaire il y a quelques semaines. En effet, Harry avait encore entretenu les liens avec les Weasley et le Survivant se rendait régulièrement avec ses enfants en Angleterre. Quant à l'appareil à pile couleur camouflage, il avait été ensorcelé par Harry pour qu'il marche même quand les piles seraient à plat. Comme quoi, la magie, c'était parfois utile pour les économies ! Quoiqu'il en soit, le talkie-walkie était le cadeau que Allie avait préféré et Hermione en était ravie. Allie possédait un des boîtiers, Bobby avait l'autre et les deux enfants ne juraient plus que par l'engin depuis plusieurs jours.
-« Allie la souris à Bobane la banane. Tu me reçois Bobby ? » Demanda Allie en parlant dans le combiné.
-« 5 sur 5 » Fit la voix à l'autre bout de l'appareil.
-« Plan numéro 1 réussi avec brio. Je peux rester à la maison ! J'ai tellement embêté Léo que Papa nous a punis. Il n'a vu que du feu quand j'ai fait semblant de pleurer. Maintenant à part Léo qui étudie, il n'y a personne au quartier général. Tu peux venir, je te couvre ! »
