Désolée du retaaaaaaaaaaard nia nia ch'suis impardonnable…

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Rrraaa mais c'est pas possible, quelle journée !

Et depuis quand c'est une fille Granger !

Nan mais c'est vrai quoi… et puis de quel droit elle me gifle ?

Hum…laissons ça de côté pour le moment, je m'occuperai d'elle à la rentrée…

Et dire que tout ça est arrivé à cause d'un cousin assez stupide pour venir vous réveillez à 8 heures du matin et vous traînez dans une librairie où en plus vous rencontrez la personne que vous êtes censé détester le plus au monde !

Je vais finir par croire que c'est pas mon jour aujourd'hui, remarque j'ai pas tout perdu il me reste cette fille que je dois retrouver ce soir.

Mais Granger est beaucoup mieux foutue que cette là…non non je ne craque pas sur elle, arrêtez d'imaginer des trucs bizarre comme ça !

Pff…voilà je suis de mauvaise humeur c'est pas possible !

Tiens pourquoi on crie dans le salon ?

Nathan est rentré chez lui pourtant !

Hum , discrètement ( aussi discrètement qu'un pachyderme je le reconnais mais bon… ) je descends le large escalier en marbre et reste à une distance raisonnable de la porte du salon restée ouverte, au moins on ne me verra pas, me la conversation est déjà bien entamée…

-Non, mon fils ne le rejoindra JAMAIS tu m'entends ? cria une voix que je reconnus comme celle de ma mère.

-Tais toi Narcissa ! Depuis quand décides tu de ce genre de choses ? Il rejoindra le maître que tu le veuilles ou non ! ça c'est mon père…

-Je m'y opposerai de toute mon âme Lucius, je mourrai s'il le faut mais jamais mon fils ne sera l'esclave d'un dérangé comme l'est ton Lord ! S'époumona Narcissa

Mon père ne dit rien et s'avança le regard étrangement brillant vers elle.

Au fur et à mesure qu'il avançai, sa baguette se levait, jusqu'à arriver à la gorge de ma mère.

-Drago fera ce que je lui ordonnera est ce bien clair ! Et ce n'est certainement pas toi qui m'en empêchera ! Tu vas payer pour avoir oser me répondre…Avada…

Merde ! Il va la tuer si je ne fais rien !

Respires, paniques pas !

Courage Drago, à ce moment là toute ma rage , ma colère, ma déception et des milliers d'autres sentiments ressurgirent en moi et me donnèrent la force nécessaire.

-Endoloris ! hurlai je de toutes mes forces

Trop surprit pour réagir , mon père tomba à terre se tordant de douleur, son corps secoué de spasmes.

Je n'arrive pas à croire ce que je suis en train de faire…c'est impossible !

Je rêve, oui c'est ça c'est un cauchemar je vais me réveiller !

-Oh Drago ! pleurnicha ma mère contre mon épaule

Trop aveuglé par cette rage qui venait du plus profond de mon être, je ne lui prete aucune attention et tourna lentement mon visage, afin de croiser le regard de celui qui se disait « mon père ».

-Arrête ça immédiatement ! siffla t'il

-Ha ha tu n'es pas en position d'exiger quoi que ce soit il me semble m'entendis je prononcer la voix extrêmement froide.

-Espèce de…

-Ca suffit ! hurlai je Pars ! Disparaît ! Tout de suite !

-Soit dit il en se relevant le regard haineux mais je reviendrais soit en sur, et tôt ou tard tu payera pour avoir oser me faire subie cela !

Drapé dans le peu de dignité qui lui restait il sortit de la pièce en titubant, avant de transplaner Dieu sait où…

Apres un long silence gênant , Narcissa prit enfin la parole.

-Fils , je m'excuse pour lui ! Si tu savais comme je m'en veux de te faire subir tout cela ! Si seulement j'avais plus d'autorité sur Lucius…Mais sache une chose véritable , Je t'aime et cela pour toujours !

-Merci… soufflai je

-Je vais partir quelques temps en Egypte chez des amis mon chéri…je veux essayer d'oublier…tu comprend ?

-Oui ne vous en faîtes pas mère.

Je la serre dans mes bras un court instant , avant de repartir m'enfermer dans ma chambre.

Seuls les meubles se souviennent encore du carnage qui s'y est produit cette soirée là...

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Onze heures moins vingt...

J'attend, accoudé nonchalamment contre le comptoir de bois, un Whisky pur feu à la main, ruminant mes idées noires.

Onze heures moins dix…

J'attend toujours, plusieurs cadavres de bouteilles étalés devant moi, ne penses plus à mon père, j'attend toujours cette fille…qui demain matin n'en sera plus qu'une parmis tant d'autres.

Onze heures…

La voilà enfin…pff je croyais que les filles arrivaient toujours en avance aux rendez-vous ?

-Salut dit elle

Je lui répond par un grognement , et sans plus de cérémonies , la tire vers le chaudron baveur , où une chambre nous attend.

J'y resterai jusqu'à la fin des vacances je pense…de toute façon plus personne ne m'attend chez moi.

A peine rentré qu'elle se jette sur moi et entreprend de déboutonner ma chemise.

Bon…je vous passe les détails de cette nuit…hin hin je peux juste vous dire qu'elle ne l'oubliera pas de sitôt…

Elle me quitta une heure plus tard, un sourire béat aux lèvres…toutes les mêmes.

« Non pas toutes… me souffle ma conscience »

C'est l'esprit assez confus que notre beau blond s'endormit ce soir là.