Note : Mot proposé par Elizabeth Mary Holmes.


Gélif


Aucune des larmes des nymphes ne parvenait à redonner un peu de chaleur à la terre gercée par le froid. Elles avaient longtemps supplié Déméter de leur rendre ce printemps qui réchauffait leurs membres et qui permettait aux cultures de s'accroître. L'olympienne avait été sourde à leurs prières, son cœur de mère gelé par la trahison de son frère. Que le dieu chtonien fût donc maudit de s'être ainsi laissé emporter par un désir envers Coré, sa si belle fille, la chair de sa chair. Nul être mortel ne connaîtrait le retour des beaux jours, elle en fit le serment.