La belle et le guerrier
Amour et guerre. Beauté et crime. Douceur et sang versé. Ils étaient opposés dans leurs cultes, dans leurs symboles, dans leurs actes. La brutalité d'Arès contrastait avec la lascivité d'Aphrodite, l'un représentait les combats des champs de bataille tandis que l'autre était la maîtresse des joutes nuptiales. La déesse avait choisi une existence de passion, elle assumait être une amante infidèle à son mari, elle se plaisait à errer de lit en lit pour épancher son inextinguible soif de tendresse. Invariablement, elle revenait dans les bras de son dieu favori, fleur fragile qui s'épanouissait dans les draps d'un homme féroce.
