Isajackson, tu sais bien que je l'aime bien mon p'tit Carson, je l'adore même! Tu dois bien t'en douter!
Alpheratz9 et Lou1 vous m'avez donnés des idées maintenant j'hésite entre un "McBeckShepLorne" ou un "Ladon est amoureux de Carson qui est amoureux de John, qui est amoureux de Rodney, qui est amoueux de Carson"!
Vous allez enfin savoir pourquoi les vilains géniis en veulent à notre Carson!
Et enfin merci beaucoup pour vos reviews!
- Ca veut dire qu'ils ont quittés cette planète ? Demanda Rodney inquiet de ce que cela voudrait dire.
- J'ai bien peur que oui. Répondit John tout aussi inquiet.
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Non mais laissez-moi dormir, qui a pu ouvrir les volets de ma chambre? Ce doit être maman, pourtant je lui ai déjà demandé je ne sais pas combien de fois de me laisser dormir un peu plus le dimanche. Je n'ai pas cours donc je peux rester et puis je n'ai rien d'autres à faire aujourd'hui. Mais elle ne veux pas que je passe la moitié de la matinée dans mon lit, bien au chaud. Même si j'ai envie de lui dire pour la énième fois de me laisser un peu tranquille, je ne le ferai pas, j'ai trop peur de la froisser, elle est si délicate. Pourtant elle devrait comprendre que je ne suis plus un enfant mais que j'ai grandi. Elle doit être sûrement en train de préparer mon petit déjeuner, si mes copains de la fac de médecine savaient que c'est encore ma mère qui me prépare mes petits déjeuners tous les matins, ils se foutraient bien de moi … Mais une minute … Je ne suis plus chez ma mère en Ecosse, ni même sur Terre d'ailleurs, je suis sur Atlantis … Alors qui a bien pu ouvrir mes stores ? Je suis rentré seul hier soir, comme tous les soirs d'ailleurs. Il faudrait peut être que j'ouvre un œil mais j'ai trop mal à la tête. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
OH NON maintenant je me rappelle : l'infirmerie, le guérisseur de je ne sais plus où, et puis l'attaque du sergent Harwell. C'était les géniis, ils me l'ont dit. Oh mon Dieu ça veux dire que je suis chez les géniis ? Non, les autres ne m'auraient pas laisser partir avec eux. Et s'ils n'avaient rien pu faire pour me sauver ? Non, c'était sur Atlantis quand même c'est pas 4 géniis qui vont arriver à bout de presque toute une armée. Je dois être bien sagement allongé sur un lit de l'infirmerie, mon infirmerie, ce qui expliquerait cette lumière. Ou alors j'ai du rêver tous ça, c'est normal après tous ce que m'ont raconté le Colonel et Rodney. J'attends du bruit à côté de moi, ce doit être une de mes infirmières. Pourtant ce bruit ne m'ai pas familier, ça devrait l'être pourtant, non ? Je vais essayer de remuer un peu.
- Alors Docteur Beckett, on se réveille ?
Non ce n'était pas un rêve. Qu'est-ce que je vais faire ?
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- Oui Elisabeth, Rodney s'en occupe, il croit pouvoir découvrir où les géniis sont allés. Mais j'ai bien peur que cela ne prenne du temps.
/ Vous devriez rentrer vous reposer, John. /
- Non Elisabeth, je reste ici avec Rodney. Envoyez nous juste Radek et le matériel dont McKay a besoin. Sheppard terminé.
John se tourna vers Rodney qui désactiva la porte des étoiles. Ils y étaient revenus de suite après avoir découvert que les géniis n'étaient pas restés sur cette planète.
Quelques minutes plus tard, le vortex s'activait de nouveau et Radek apparut avec deux grandes mallettes.
Rodney, avec l'aide du scientifique tchèque se mit de suite au travail. Il avait expliqué au Colonel quelques temps plus tôt qu'il lui serait possible, en faisant diverses manipulations sur le DHD, de connaître la dernière adresse composée. Mais cela risquait de lui prendre du temps et autant John que Rodney savaient que du temps, ils n'en avaient peut être pas.
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L'homme qui lui avait parlé était devant la fenêtre, de ce fait Carson ne voyait de lui que sa silhouette mais il avait reconnu la voix. C'était Ladon, il en était sûr, il l'avait vu quand il avait soigné la sœur du génii et après quand celui-ci était venu la chercher pour la ramener sur leur planète. La lumière lui brûlait les yeux, il voulu les frotter mais il était attaché.
- Nous n'avons pas eu le choix, fit le génii.
- Je ne voix pas pourquoi, j'aurai beaucoup de mal à m'échapper, répondit Carson sans vraiment sans rendre compte.
- Bien, je vois que vous êtes bien réveillé, nous allons pouvoir commencer.
- Commencer quoi ?
- Ne soyez pas aussi pressé Docteur, chaque chose en son temps.
Le génii contacta quelqu'un par radio. Quelques instants plus tard, une jeune femme entra avec un plateau. Elle s'approcha du lit où était attaché le médecin et coupa les liens. Aussitôt Carson ramena ses poignets à lui et les massa pour faire disparaître la douleur que lui avait provoqué les ficelles solidement serrées.
Ladon s'approcha de la table où la jeune femme avait posé le plateau, il l'examina attentivement avant de se retourner vers son prisonnier.
- Je reviendrai vous chercher dans 30 minutes, d'ici là mangez quelque chose, vous en aurez besoin.
Et il sortit, laissant Carson seul. Il avait beaucoup moins peur que ce qu'il avait imaginé. Enfin pour l'instant, car d'après ce qu'il avait compris, les géniis attendaient quelque chose de particulier de lui. Si seulement il savait quoi faire pour se sortir de là. Il réfléchit un instant.
- Que ferait le Colonel dans une situation pareille ? Bien sûr il se jetterait sur la première personne qui entrerait dans cette pièce et la mettrait KO ainsi que toutes celles qui croiserait. Pensons autrement. Comment MOI, je ferais pour m'en sortir ? A part courir vite et loin, je ne vois pas trop. Peut être que si j'ai de la chance, une occasion se présentera à moi. Il faut encore que je reconnaisse l'occasion. Je suis foutu.
C'est sur ces pensées encourageantes qu'il se décida à manger ce qu'il y avait sur le plateau. 30 minutes plus tard, Ladon refit irruption dans la pièce. Cette fois il était accompagné de deux gardes, il leur fit un signe. Ils se dirigèrent alors vers Carson et chacun le prit par un bras. Ils le forcèrent à avancer et sortirent dans un couloir sombre et étroit. Ils longèrent ce couloir pendant plusieurs mètres sans rencontrer personne. Ils arrivèrent à une espèce de carrefour de couloirs. Ladon prit celui de gauche, ses gardes, toujours soutenant Carson, le suivirent. Ils arrivèrent enfin devant une grande porte en fer. Ladon l'ouvrit. Quand Carson entra il s'aperçut que c'était un laboratoire. Pas très moderne d'ailleurs. Ils pénétrèrent tous les quatre dans la pièce jusqu'à un grand bureau où trônait un microscope, des tubes à essai et deux petites valises.
Ladon s'arrêta, les deux gardes lâchèrent enfin Carson.
- Nous y voilà, fit le génii avec un sourire.
Carson le regarda d'un air interrogateur.
- Nous avons deux missions pour vous, Docteur. Je voudrais que vous soignez tous les membres de mon peuple qui ont la même maladie que ma sœur.
- Vous n'aviez qu'à demander, on vous aurez aidé volontiers, le coupa Carson.
- Et ensuite, nous avons entendu parler de votre remède contre les Wraiths.
- Quel remède ? Fit Carson avant de se rendre compte que Ladon lui parlait de son rétrovirus.
- Ne nous prenez pas pour des idiots, Docteur.
- Il n'est pas au point.
- Je ne veux rien savoir, juste que vous allez me fabriquer cette potion, me suis-je bien fait comprendre ?
- Oui, répondit Carson. Mais je n'ai pas mon matériel je ne peux rien faire.
Sur ces mots, Ladon fit de nouveau signe à un de ses gardes, celui-ci sortit et revint quelques minutes plus tard.
- Reconnaissez vous ceci ?
Carson savait trop bien ce que le génii avait posé sur le bureau, c'était son matériel. Ils avaient du le prendre en même temps que lui.
- Bon je crois qu'il est temps de vous mettre au travail, Docteur Beckett.
- Mais vous ne comprenez pas, il va me falloir du temps pour faire ça.
- Une semaine.
- C'est impossible.
- Vous n'avez pas le choix Docteur, d'après ce que nous savons, les Wraiths devraient arrivés ici dans une semaine, d'ici là, il nous faut votre remède et des personnes en bonne santé.
Celui-ci s'apprêta à sortir, laissant Carson seul avec les deux gardes.
- Vous n'avez pas le choix, si vous n'y arrivez pas, les Wraiths vous prendront, ils ont découverts notre petite cachoterie. Nous ne sommes plus à l'abri.
Et il sortit, Carson resta un moment stupéfait. C'est le coup d'un des gardes qui le fit réagir.
Voilà j'espère que cette fois vous serez satisfaite sur la longueur de ce chapitre! Je sais j'ai été un peu méchante (un peu hein?) en mettant des petits chapitres mais mainenant je pense qu'ils seront plus longs!
