Ben ouais Alpheratz9 je suis UN PEU sadique mais en même temps je ne travaille pas pour les géniis. Je me suis dépêchée de mettre la suite car je ne veux pas que les géniis fassent de gros câlins à Carson, je préfère le faire moi-même (comme on dit, on n'est jamais mieux servit que par soi-même!!!!)
Tu as raison Bayas, les scénaristes ne font pas beaucoup dans l'amitié, alors forcément à cause d'eux, on est OBLIGE de faire du slash!!
Eh oui Isajackson je suis romantique! lol! (ça pourrait t'aider voire te donner des idées si tu vois ce que je veux dire!lol!) Un lemon je sais pas encore, je ne suis pas sûre de bien maîtriser l'exercice (enfin l'écriture je veux dire!)
Et encore merci pour vos reviews!
Ils partirent donc tous les deux en direction des quartiers du militaire.
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Autant l'un que l'autre n'avait vraiment faim, ils avaient juste grignoté deux trois choses que John avait rapporté. Ils étaient installés sur le petit lit du militaire mais John voyait bien que Rodney était gêné. Il ne savait pas quoi faire et puis le moment était mal choisi. Ils avaient une chance sur cinq de trouver la bonne planète donc environ une chance sur cinq de trouver Carson encore en vie. Juste peu de temps avant, Rodney avait confié ses craintes au militaire. Celui-ci se garda donc d'essayer quoi que ce soit qui aurait pu les rapprocher, et puis il ne savait pas si le canadien pensait les mêmes choses. Même si John n'était pas dupe, il s'était rappelé plusieurs choses qui prouvaient qu'il ne laissait pas le scientifique indifférent. John allait dire quelque chose en se rendant compte que cela faisait plusieurs minutes qu'ils n'avaient pas prononcer un mot. Il se tourna légèrement vers Rodney qui croquait dans un cracker. Mais d'un coup le canadien bondit du lit en s'écriant :
- Je crois que j'ai trouvé quelque chose.
Et il se précipita vers son ordinateur. Il tapa frénétiquement sur le clavier. John qui s'était approché vit que les relevés des MALP étaient apparus à l'écran.
- Quoi ? Demanda-t-il simplement.
- Que savons-nous exactement des géniis ?
- Qu'ils sont fous.
Rodney le regarda et leva les yeux au ciel.
- Oui mais quoi d'autre ? A propos de leur défense.
- Ils raffolent des bombes nucléaires.
- Exactement, rappelez-vous quand nous avions découvert leur cachette, Cowen nous avait confié qu'il gardait un peu d'uranium dans chacun de leur bunker.
- Oui je me rappelle. Mais je ne vois pas vraiment le rapport.
- Même s'ils n'en n'ont plus, vous savez en combien de temps se résorbe l'uranium dans l'environnement ?
- Non.
Rodney sembla réfléchir.
- Beaucoup d'années.
En voyant où voulait en venir Rodney, un sourire apparut sur le visage de John. Le scientifique se redressa et se plaça face au militaire.
- Donc en trouvant dans les relevés des traces, même infime d'uranium, sur une planète nous saurons que c'est la bonne.
John voyait que Rodney était surexcité, il espérait seulement que son idée s'avèrerait exacte. Au bout de quelques secondes, un bip retentit de l'ordinateur, Rodney se tourna vers lui, John ne voyait pas l'écran, celui-ci étant caché par le scientifique. Mais quand Rodney se tourna vers lui, John put voir la réponse rien qu'à l'expression du visage du scientifique.
- M98 R67. Dit-il simplement.
Sans qu'ils s'en rendent vraiment compte, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Ils en furent surpris chacun de leurs côtés. Puis dans l'excitation du moment John approcha son visage de celui de Rodney. Celui-ci regardait le militaire droit dans les yeux. John posa délicatement ses lèvres sur celles du scientifique. Ce baiser ne dura que quelques secondes. John se demandait quelle allait être la réaction de Rodney. Quand il s'écarta de ce dernier, la seule chose qu'il parvint à dire.
- Il faut aller prévenir Elisabeth.
Et il sortit presque immédiatement en laissant derrière lui un John dubitatif.
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Pour la deuxième fois de la journée, SGA1 et l'équipe du major Lorne étaient réunis dans le bureau d'Elisabeth. Ils avaient décidés de partir juste après ça. La nuit était un élément en leur faveur, ils allaient jouer l'effet de surprise, comme l'avait dit Rodney. Pendant toute cette réunion John ne cessait de jeter des coups d'oeils au scientifique qui détournait les yeux en rougissant.
Une heure plus tard, c'était huit ombres qui parcouraient la distance entre les deux jumpers occultés et l'entrée du souterrain, trouvée quelques minutes plus tôt grâce aux détecteurs, en survolant la petite planète.
Bon ben voilà pour aujourd'hui!
