Voilà le dernier chapitre.

Je tenais à toutes vous remercier pour vos reviews qui, au passage, m'ont fait énoooormément plaisir et pour avoir suivi cette fic jusqu'au bout!

La fin du chapitre est un peu chamallow mais c'est comme ça que je voulais finir. Enfin j'espère que ça vous plaira, en tout cas je vous aurais prévenus!!

Ils attendirent ainsi durant quelques longues minutes, quand enfin ils reçurent le feu vert de Teyla. Ils avancèrent quand même rapidement et prudemment à travers la forêt et arrivèrent sains et saufs aux jumpers.

°°O°°O°°

- Activation non programmée de la porte.

Elisabeth qui était toujours dans son bureau, leva la tête de son ordinateur en entendant le technicien par la porte ouverte. Elle se leva rapidement et fut en quelques secondes à côté de lui.

- Nous avons reçu un code d'identification ?

- Non, ah si j'en reçois un à l'instant, c'est celui du Docteur McKay.

Elisabeth soupira de soulagement.

- Vous pouvez baisser le bouclier.

Le technicien s'exécuta et quelques minutes plus tard un jumper apparut. Il s'éleva jusqu'au hangar et un autre jumper entra dans la salle d'embarquement et suivit le même chemin.

Toute l'équipe arriva quelques temps plus tard dans la salle de réunion afin de faire le point sur toute la mission. Cela dura deux heures puis chacun fut libre de disposer du reste de la journée.

Carson partit immédiatement vers ses quartiers, il n'avait même pas envie d'aller à l'infirmerie, cela était étonnant car il y passait la plupart de son temps, c'était sa vie. Mais le petit séjour chez les géniis lui avait fait voir les choses sous un angle différent. Il s'était vraiment rendu compte que leur vie ici ne tenait qu'à un fil, qu'un rien suffisait à ce que tout s'arrête. Maintenant, c'était décidé, il prendrait plus le temps de vivre sa vie, sans oublier bien sûr son travail. Il voulait profiter de chaque instant car personne ne pourrait lui affirmer que ce n'était pas le dernier jour qu'il était en train de vivre. C'est ainsi qu'il partit dans le couloir. Il comptait bien rattraper le temps qu'il avait perdu et s'intéresser à une des nombreuses femmes qui n'étaient pas insensibles à son charme.

Rodney, quand à lui, se dépêcha de sortir, il voulait rejoindre au plus vite son laboratoire. Là il était sûr que John ne viendrai pas chercher une explication à son comportement. Mais il se trompa lourdement. Quand il arriva dans son bureau, soulagé de ne pas avoir vu le militaire, il se rendit compte que quelqu'un l'attendait. John. Dans son empressement, il n'avait pas vu que John était sortit avant lui.

John savait que le scientifique allait réagir comme ça, donc il avait décidé de le devancer. Ils ne pouvaient pas rester comme ça tous les deux. Et il voulait vraiment savoir ce que pensait Rodney.

- Colonel ? Fit Rodney en se dépêchant de passer derrière son bureau.

- Rodney, il faut que l'on parle.

Les paroles qu'il redoutait tant d'entendre venaient de sortir. Il leva son regard vers celui du militaire. Il n'allait quand même pas vouloir parler de ça ici ?

- Ecoutez, pour l'instant j'ai du travail. Et ce n'est pas vraiment le lieu idéal.

- Rodney, fit John presque en le suppliant, j'ai vraiment besoin que l'on parle.

Le cœur de Rodney se serra, il n'avait pas pensé que la conversation se déroulerait comme ça.

Mais il n'était pas enclin à poursuivre ici, il ouvrit son ordinateur.

- Rodney ?

La voix était encore plus suppliante. Rodney ne pouvait pas continuer de l'ignorer.

- Très bien, suivez-moi, nous n'allons pas parler de ça ici.

Il sortit suivit du militaire. Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, il les amena devant ses quartiers. Quand il réalisa, c'était trop tard. Il ouvrit la porte et invita John à entrer. Ce dernier s'exécuta. Une fois à l'intérieur la tension qui régnait entre les deux hommes était presque palpable. C'est Rodney qui se lança en premier.

- Ce qui s'est passé, fit-il hésitant, c'est produit sur un coup de tête, je crois qu'il vaudrait mieux oublier tous ça.

Il baissa la tête, ne pouvant regarder en face le militaire. Il savait au fond de lui que c'était faux, enfin pour sa part, car il avait eu envie d'embrasser le Colonel. Mais malheureusement tout ne pouvait pas se passer comme il l'espérait.

- Je ne veux rien oublier. Si je l'ai fait c'est que j'en avais envie.

A ces mots, Rodney releva la tête, il n'était pas sûr d'avoir bien entendu. Il du regarder John un peu trop longtemps car celui-ci sourit et s'approcha de lui.

- Non, tu as bien entendu. J'ai compris ce que tu ressentais pour moi et cela m'a ouvert les yeux. Mes sentiments envers toi ont changés, je pensais que c'était une forte amitié mais quand j'y ai réfléchi plus longuement, j'ai su que c'était plus que ça.

Il s'approcha encore du scientifique et prit sa tête entre ses mains.

- Rodney, j'aime être avec toi mais pas comme j'aimerais être avec un ami. Tu ne peux pas savoir depuis combien de temps j'attends ce moment.

Rodney sembla réaliser tout à coup.

- Oui je peux facilement imaginer, fit-il en souriant.

- Quand nous sommes allés dans mes quartiers, hier, j'ai pensé à tous te dire mais ce n'était pas le moment. Par contre je n'ai pas pu résister quand tu t'es jeté dans mes bras.

Rodney sourit une nouvelle fois en repensant aux évènements de la veille. S'il n'y avait jamais eu tous ça, ils seraient restés encore longtemps à taire leurs sentiments.

John approcha doucement sa tête vers celle du scientifique. Ce dernier ne bougeait pas. Quand enfin John posa ses lèvres sur les siennes, il posa ses mains sur le dos du militaire et le serra un peu plus contre lui. Il sentait leurs deux cœurs battre à tous rompre.

Au bout d'un moment, à bout de souffle, John s'écarta un peu de Rodney. Rodney lui fit signe de s'asseoir sur le petit lit. Ils se mirent côte à côte. John sentit soudain que quelque chose n'allait pas chez le scientifique.

- Qu'y a-t-il ?

- Rien, juste que c'est nouveau pour moi, je n'ai jamais, il hésita un peu, avec un homme, tu comprends ?

- Pour moi aussi, au début ça m'a effrayé mais j'ai réalisé que je ne pouvais pas lutter contre ça.

Rodney se laissa aller contre le militaire, et ils passèrent ainsi leur première nuit, blottis l'un contre l'autre.

FIN !!!

Eh oui, c'est déjà fini!!