Disclaimer : Rien ne m'appartient sauf le texte blablablabla. Persos propriétés privé de Mrs Rowling etc etc ... d'ailleurs ça se saurait si c'était moi (héhéhéhé Harry ne serait sûrement pas avec Ginny ... hooooo noooooon ! ) !! Bon sinon recommandations habituelles : slashs donc homophobes s'abstenir ! A bon entendeur salut !

Note de l'auteur : Donc là c'est la suite avec juste quelques lignes en POV Severus puis la suite en ... heu ... ben pas POV mais je sais pas comment on dit ... huhuhu ...

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Chapter two :

POV Severus

Dites moi que c'est un rêve.

Dites moi que c'est un mauvais rêve.

Dites moi que je vais me réveiller.

S'il vous plaît.

Il faut que je me réveille.

Il le faut.

Fin du POV Severus

Severus était toujours assis sur son fauteuil. Il avait essayé de localiser le lien qui l'unissait à Harry. Mais c'était comme si celui ci avait été rompu.

Le sentiment qui envahissait peu à peu Severus était terrible pour lui. Comme un vide, un manque profond. Comme s'il manquait quelque chose. Comme lorsqu'on voit le tableau d'un coucher de soleil et qu'il manque les couleurs.

Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait plus quoi faire. Son ... son univers venait de s'écrouler. Il venait de perdre la seule personne à laquelle il tenait un temps soit peu. La seule personne qui arrivait à le faire sourire. Une insidieuse bête commençait à germer en lui. Il la sentit éclore doucement, ramper en lui.

Merde ...

Etait-ce une larme qu'il sentait couler lentement sur sa joue ? Etait-ce le désespoir qui l'envahissait soudain ? Etait-ce la solitude qui pénétrait doucement mais sûrement dans son esprit ? Etait-ce tout ce qu'Harry avait réussi à bannir de son corps qui revenait ? Avait-il la force de les repousser ? Avait-il la force de ne pas pleurer, avait-il la force de ne pas céder au désespoir, avait-il la force de ne pas rester seul ?

La porte d'entrée claqua. Severus sursauta. Il essuya la larme du revers de sa manche et se leva. L'espace d'un instant il se prit à espérer que c'était Harry. Le coeur battant il s'avança dans vers le hall. Peut-être était-ce Harry, peut-être avait-il rêvé sa conversation avec Molly, peut-être venait-il juste de se réveiller, peut-être allait-il serrer Harry contre lui, lui murmurer à quel point il lui avait manqué, peut-être allait-il lui dire doucement qu'il l'aimait, peut-être ...

Ou peut-être pas. Il venait d'apercevoir une chevelure blonde platine.

Une rage soudaine envahit son cœur. Il eut envie de jeter un sort particulièrement douloureux à ce jeune inconscient qui l'avait fait espérer. Ce jeune inconscient aux yeux rougis et bouffis par les larmes. Il eut envie de serrer son petit cou gracile, de le regarder s'étouffer lentement.

- Severus ? ... Severus ?

A l'appel de son nom il secoua la tête.

- Quoi ? Demanda-t-il sèchement.

Draco Malfoy faillit reculer tant la colère de son ancien professeur le frappait. Il était pourtant habitué à l'entendre sec et froid mais là il y avait quelque chose en plus, comme une rage sourde.

- Que veux-tu ? Que fais-tu ici ?

- Je venais prendre de tes nouvelles. Je voulais savoir comment tu vas.

- Et d'après toi comment devrais-je aller ? Dit-il en haussant un sourcil ironique.

Draco le regarda en plissant légèrement les yeux. Puis il recula brutalement. L'esprit de Severus venait de l'éjecter.

- Et n'essaie même pas de faire de la légilimencie sur moi. Trancha-t-il.

- Je voulais savoir si tu savais.

- Agis un peu comme un serpentard. Demande autour de toi, dans notre entourage, demande si je sais, demande si on me l'a dit, interroge, questionne, enquête ... mais surtout ne me demande pas à moi si je sais que Harry est mort. Pas à moi.

Severus fixait Draco avec tout le self-control dont il était capable, s'appliquant à ne pas montrer toute la détresse, toute la peine, toute la douleur, tout le vide qu'il ressentait.

Draco fixait Severus. Il avait abaissé ses barrières mentales pour que son parrain puisse abaisser les sienne et laisser courir sa souffrance. Mais c'était sans compter l'opiniâtreté de Severus. Jamais au grand jamais il ne laisserait son filleul entrer dans son esprit.

Severus se détourna et marcha jusqu'au salon.

- Puis-je te proposer un verre ?

- Oui je veux bien. Ce que tu as, peut importe pourvu que ça soit quelque chose de fort.

Il lui servit un verre de firewhiskey.

- Alors tes études de médicomage ? Ca avance bien ?

- Draco le regarda avec les yeux ronds d'étonnement. Machinalement il répondit.

- Oui oui ça va. Je pense bien finir premier de ma promotion.

Enfin plutôt second derrière Hermione Granger mais ça il ne l'aurait jamais avoué.

- C'est bien. Si tu souhaite de l'aide en ce qui concerne les potions, n'hésite pas.

- J'y penserais. Merci.

- Et sinon as-tu des nouvelles de ta mère ? J'ai reçu le faire part pour son mariage avec l'ambassadeur français du ministère de la magie. Si tu la vois tu lui diras que je serais heureux de participer à la cérémonie.

Draco ne comprenait pas pourquoi Severus faisait comme si de rien était. Il agissait comme d'habitude, entretenant une conversation ordinaire voire mondaine.

Draco s'effondra sur le sofa.

- Mais merde Severus dit quelque chose, fait quelque chose mais ne reste pas là planté comme ça à discuter de la pluie et du beau temps !

Il avait crié et des larmes étaient nées aux coins de ses yeux. Il se leva d'un coup. Il attrapa son parrain par les épaules et le secoua.

- Dis quelque chose ! Crie, pleure, ce que tu veux, mais BORDEL NE RESTE PAS PLANTÉ LÀ COMME S'IL NE S'ÉTAIT RIEN PASSÉ !!

- Lâche moi immédiatement, dit-il glacialement. Tu devrais arrêter de côtoyer des gryffondors Draco. Ça annihile ta personnalité serpentard.

- Et si c'était ça ma vrai personnalité et non le masque que j'ai dû présenter chaque jours depuis que je suis en âge de comprendre qu'un Malfoy ne pleure pas, n'éclate pas de rire, ne crie pas !

- Pourquoi tu ne fais rien ?

- Mais que veux-tu que je fasse ? Que je pleure, que je ris, que je crie ? C'est tellement peu serpentard. Je ne me laisserais jamais abattre par la perte de quelqu'un, par la perte d'un ... gosse.

Severus disait ça tellement froidement que Draco frissonna. Il avait vu son parrain rire avec Harry, il l'avait vu être doux avec lui et même quelque chose que l'on pourrait qualifier de comportement amoureux. Et là il agissait comme s'il n'avait jamais eu aucun lien avec son amant.

- Maintenant si c'est tout ce que tu avais à me dire je pense que tu vas pouvoir prendre congé.

Draco acquiesça. Il jeta un dernier regard à son parrain.

- Si tu veux venir à la maison, Théo et moi serons ravis de te recevoir.

- J'y songerais.

Il s'était à nouveau tourné vers la fenêtre. Il entendit la porte d'entrée claquer. Il établit un lien avec la maison pour sentir s'il restait une présence. Il savait que son filleul était capable d'avoir fait semblant de partir uniquement pour voir s'il allait s'effondrer à son départ.

La maison ne lui renvoya que l'écho d'un vide insondable. Il était bel et bien seul.

Quand le mot seul s'achemina à son esprit il fut prit d'une violente nausée. Il la réprima rapidement.

Ne pas se laisser abattre, ne pas se laisser abattre.

Non.

Non.

NON !

Il donna un grand coup dans la fenêtre. Elle explosa sur le coup. Sa main se mit à saigner.

Bon sang il devait arrêter de réfléchir, il devait s'empêcher de penser ou il n'allait plus pouvoir se contrôler ou maîtriser ses émotions. Il se jeta un rapide sort de guérison et s'avança vers son piano.

Il releva doucement le capot.

Il effleura doucement les touches du bout des doigts.

Leur douceur et leur fraîcheur l'apaisa quelque peu.

Il s'assit sur le siège et positionna ses mains sur le clavier.

Il enfonça une touche, puis l'autre, puis deux à la fois, puis trois puis cinq puis deux à nouveau ...

Des sons commencèrent à s'élever du piano. Doux et calmes.

Il regardait ses doigts virevolter au dessus des touches, comme animés d'une volonté propre.

La mélodie se fit de plus en plus dure et tranchante, de plus en plus rapide. Elle s'accordait à son esprit, elle s'accordait à ses sentiments.

Il laissait ses doigts créer les mélodies que son esprit imaginait.

Combien de temps est-il resté là à jouer des airs tantôt mélancoliques tantôt rapide et rageurs ?

Il fredonnait parfois doucement. Mais plus jamais il n'élèverait la voix. Plus jamais il ne chanterait. La dernière fois qu'il avait chanté avait été pour Harry.

Quand il releva enfin les yeux dehors il faisait nuit. Il se déplia doucement. Ses articulations était douloureuses. Il se leva.

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Voilà voilà ! Désolée j'ai été un peu lente mais là en ce moment, je sais pas pourquoi j'ai pas de temps, je sais pas où il passe mais alors je le vois pas !

Une petite review quand même pour me donner votre avis ça serait pas de refus !!