Disclaimer: les personnages n sont malheureusement pas de moi, même si j'aurais bien voulu les kidnapper, les voler, les chiper
Rating: PG-13
NDRL: voilà! Mon troisième chapitre! Oufff il a été long à écrire, Je crois que c'est le dernier chapitre que j'écris avant les vacances d'été! Vu que j'ai des examens,
Chapitre III
Lunard
Dans le couloir menant à la class du professeur Binns, l'enseignant de l'histoire de la magie, trois jeunes adolescents couraient comme s'ils fuyaient quelque chose,
Soudain, une détonation digne d'un tir de mitraillette retentit et résonna longtemps entre les deux murs du hall,
Un homme, plutôt gros et rougeau, sortit de la classe comme une furie:
" – Potter! Black et Lupin! Encore une de vos sales blagues, n'est ce pas? Qu'est ce que c'est aujourd'hui? Des pétards mouillés?"
Les trois jeunes furent arrêtés dans leur course par un concierge tout aussi furieux:
" – Et bien, et bien! Mes jeunots! Que vous arrive-t-ils? On dirait que vous êtes coincés cette fois!"
Rusard les attrapa tous les trois par les oreilles (faut dire qu'il avait l'habitude maintenant!) et les conduisit dans la classe du professeur Binns.
Voici, professeur, fit avec déférence l' "aimable" concierge. Vos trois élèves turbulents.
Bien, merci M. Rusard. Vos services me sont décidément bien utiles ces derniers temps. Voyons ce que vous avez attrapé là! Un Potter, un Sirius et un Lupin. Alors, vous trois, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
Euh, Tout est de ma faute, Professeur ! commença Rémus. C'est moi qui ai eu cette mauvaise idée. Les autres m'ont juste suivi. Ils n'ont rien fait ! »
Cette révélation était bien sûre fausse !(Vous connaissez désormais le caractère de Rémus Lupin). En vérité, c'est James qui avait monté le coup, avec Sirius. Rémus lui avait conseillé de ne rien faire, ils allaient encore s'attirer des ennuis, comme d'habitude !
« - Hé bien, nous allons vous trouver une bonne punition pour votre conduite inadmissible M. Lupin. Quant à vous deux, puisque vous avez suivi votre camarade, vous l'aiderez dans sa tâche.
- Quelle sera notre punition, Professeur ?
- Halloween approche à grands pas. Je pense que vous serez très utiles auprès de votre professeur de potions : il a sacrément besoin de Champifantômes pour ma tisane contre les migraines. Connaissez vous, M. Lupin, les propriétés de ce champignon ?
- Bien sûr professeur, c'est un végétal qui…
- Ta ta ta ! Puisque vous connaissez ce végétal, vous me rédigerez deux mètres de parchemin sur le Champifantôme. Et tâchez d'instruire vos deux compères sur le sujet. Je veux pouvoir les interroger. Ensuite, vous prendrez vos instructions sur le châtiment qui vous est réservé auprès de M. Rusard. »
Et voilà comment les trois jeunes sorciers se retrouvèrent la nuit d'Halloween à se « promener » dans la dangereuse forêt de Poudlard.
La lune était pleine et le ciel, très étoilé.
Il fallait bien cette opportunité aux jeunes gens pour recueillir le rarissime Champifantôme : en effet, ce végétal ne croît que la nuit d'Halloween, par pleine lune et ciel constellé.
Le précieux champignon est très facilement reconnaissable grâce à sa couleur (dont il doit son nom) blanche et très lumineuse. Cependant, lorsqu'il est cueilli, il devient bleu, libérant ainsi ses précieuses qualités pharmaceutiques.
Laissons nos trois lascars se débrouiller dans la forêt et occupons nous de Sévérus.
Pendant ce temps, Sévérus flânait dans le parc à la recherche de plantes médicinales pour développer ses connaissances en botanique.
Depuis qu'il était entré à Poudlard, il s'était tenu à l'écart des autres. Ou bien était-ce les autres élèves qui le rejetaient ?
Quoi qu'il en soit, Sévérus était seul, sans ami. Il ne souffrait pas trop de cette exclusion : il avait trop de choses en tête pour y penser.
En effet, il s'était découvert un don assez développé pour la fabrication de potions.
Le professeur Slughorn lui avait fait don d'un livre de cour neuf en voyant ses résultats dans cette branche. Le jeune sorcier y annotait toutes ses découvertes et ses améliorations de potions.
Ce soir là, Sévérus eu les larmes aux yeux : c'était la première fois qu'il recevait un cadeau ! (Hormis les chaussettes que sa mère lui offrait chaque année à son anniversaire).
Le professeur Slughorn lui proposa :
" - De tout ma carrière, et Dieu sait si elle est longue, je n'ai eu d'élève plus doué que vous, M. Rogue. ( A part cette Lily Potter, dont vous êtes assez proche,n'est-ce pas ?). Je vous propose des cours particuliers afin d'améliorer votre don et de l'exploiter au maximum. Qu'en dites vous ?
- Je … Je ne sais pas. Le professeur Dumbledore est d'accord ?
- Je lui en parlerai, Sévérus. Quoiqu'il en soit, je vous conseille de suivre attentivement les conseils de Saxifragus. Vous en aurez grand besoin.
- Bien professeur. »
Saxifragus était l'assistant du professeur de botanique. Il était jeune, il n'avait que vingt et un ans. Il était petit, mais plein de charme …Sa chevelure avait la couleur du soleil d'été et encadraient un visage au teint hâlé. Ses yeux, par contre étaient très spéciaux : ils étaient rouges, la pupille verticale comme les prunelles d'un chat.
Saxifragus était très dynamique et avait un tempérament très aimable. Mais beaucoup d'élève en avaient peur à causes de ses yeux. On racontait aussi que sa mère était une fille Kaa, une femme serpent.
Quoi qu'il en soit, Sévérus fit sa connaissance et le trouva très sympathique. Le courant passa très vite en le garçon et le jeune homme.
Etait-ce à dû à leur solitude respective ou bien grâce à leurs connaissances communes ? Nul ne saurait le dire…
Mais Sévérus apprit beaucoup auprès de Saxifragus. C'est d'ailleurs lui qui lui avait conseillé de se promener dans le parc durant la nuit afin de découvrir de nouvelles espèces végétales.
Rogue accomplissait en cette soirée d'Halloween un travail que Saxifragus lui avait demandé en secret : trouver les fameux Champifantômes (dont je vous ai déjà parlé !) . Mais pour accomplir cette mission, le jeune sorcier savait qu'il lui fallait entrer dans la forêt interdite.
Il s'avança à l'orée doucement, calmement. Il dû respirer profondément pour faire taire cette crainte sourde qui lui enserrait la poitrine.
Son cœur se mit à battre plus vite et ses membres, à trembler. Mais le garçon avançait inexorablement.
Comme je vous l'ai déjà dit, en cette nuit de veille de Toussaint, le ciel était étoilé et la lune rayonnait, entière. Ainsi, il n'eut pas besoin de sa baguette pou éclairer son chemin.
L'endroit était silencieux.
Etrangement silencieux.
Sévérus n'entendait que le battement régulier et ininterrompu de son cœur dans ses oreilles.
Aucun oiseau … Etrange…
Aucun animal … Etrange …
Aucun bruit de vent … Etrange…
Lorsque soudain ! Crac ! Sévérus sursauta.
Le craquement venait de derrière lui, une branche brisée.
Le jeune sorcier s'arrêta et tendit l'oreille dans la direction du bruit « insolite ». Il entendit des voix.
Trois voix de garçons qui, au fur et à mesure que le temps s'écoulait, se rapprochaient de lui.
Aussitôt, il se cacha dans un buisson proche et entreprit d'observer les visiteurs.
Lorsque Sévérus vit le visage des promeneurs, il eut un haut-le-cœur.
Il reconnut aussitôt ses bourreaux, ses tourmenteurs : James Potter, le chef de cette bande de petits…il réfléchit un moment pour trouver le bon qualificatif.
Oui ! C'est ça !
Une bande de petits détritus. James et Sirius !
Ce sont eux qui l'ont traité dès la rentrée de « Servilus » parce qu'il faisait le ménage, qu'il refusait que les elfes de maison recousent ses habits et qu'il préférait le faire lui-même (bin quoi ? j'ai pas envie qu'on recouse mes caleçons, c'est privé c'est choses là – pensa-t-il)
Mais qu'en savent-ils, ces petits merdeux ? Que savent-ils de sa vie, de son enfance, de sa famille ? RIEN ! Alors, pourquoi se permettent-ils de le juger par ses actes, son allure plutôt étrange et son goût pour la fabrication de potions qui peuvent en un clin d'œil tuer un homme de forte constitution ?
Après ces quelques pensées sombres, le jeune adolescent se mit en tête de suivre ses tourmenteurs afin de découvrir ce qu'ils mijotaient.
Nos trois larrons continuèrent leur chemin sans se douter qu'ils étaient suivis de près par un intrus.
Ils marchaient sans faire de bruit dans la sombre forêt. Même les oiseaux ne chantaient plus.
Aucun bruit.
Rien.
Le crissement des feuilles sous les pieds lorsque l'on marche habituellement dans un bois était absent.
Et de ce fait, nos protagonistes avaient l'impression d'évoluer dans une sphère de coton.
La seule chose qui leur parvint à leurs oreilles était ce battement régulier qui ne s'arrêtait pas :
Boum boum ! Boum boum ! Boum boum !
La pulsation anormalement forte de leur cœur qui battait sous la pression du sang sur les parois des artères, pression due à la concentration très élevée d'adrénaline dans le liquide vital qui ne trouve qu'une seule explication : la peur !
Les trois amis avançaient dans l'angoissent d'étranges rencontres, comme celle d'une Vouivre ou autre bête magique et maléfique.
De temps en temps, on pouvait les voir (enfin, surtout Rogue, hein ?) se baisser et attraper quelque chose de luminescent entre leurs doigts et aussitôt qu'ils se redressaient cette chose s'éteignait.
Cela faisait au moins une grosse heure qu'ils ramassaient des champignons.
Leurs paniers étaient pleins aux trois quarts et ils en avaient assez :
« - Pff ! J'en ai marre ! Se plaignit James, Pas vous ?
- Ouai ! Mais faut continuer ! Slughorn nous a bien fait comprendre qu'il voulait que nos paniers soient remplis.
- Hé ! Hé ! Les gars ! Regardez là-bas ! fit soudain Rémus. Vous voyez ce que je vois ?
- Bin ouaip !
- Allons-y ! »
Et ils se mirent à courir en direction d'un étrange phénomène : il y avait à environ cinq cents mètres trois cercles de Champifantômes plus grands que la normales : c'étaient des cercles de Fées, trois imbriqués les uns dans les autres :
Au centre se tenait un gigantesque arbre, mais rares sont ceux qui en ont vu de semblable et encore plus introuvables ceux qui savent nommer le mystérieux végétal.
L'arbre avait la couleur de l'argent. Des marbrures bleutées couraient sur tout son long. Sur son écorce reluisaient les pâles reflets de la pleine lune et des Champifantômes qui l'entouraient.
Ses branches, majestueuses et très hautes, s'élevaient vers l'astre nocturne en formant des vaguelettes et en se recroquevillant sur elles-mêmes, dessinant des boucles interminables sur le ciel s'un bleu profond.
Les sorciers se précipitèrent sur les Cercles de Fée, avec la ferme intention d'en faire une bonne récolte, mais lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit exact où se trouvait l'Argentium, (tel est son nom), il disparut aussitôt n se retrouvant à quelques pas de là. Ils recommencèrent à courir en direction de l'Arbre, mais sans succès. A trois reprises, le phénomène se reproduisit.
« Ha ! Les imbéciles ! Ils ne reconnaissent même pas l'Argentium, pensa Sévérus. Le fait est que seul un animal ou un Animagus peut approcher de cet arbre légendaire. Les êtres humains ne peuvent que ramasser ses fruits. »
Ce que fit Sévérus lorsqu'il en vit un juste à ses pieds .
C'était un fruit en forme assez bizarre : on aurait dit une rose. Cette rose avait exactement la même couleur que l'arbre, argentée et parcourue de veines bleu azur qui palpitaient de la vie contenue dedans.
« Belle pioche ! se dit le jeune sorcier. Saxifragus sera content. J'en prends un pour lui et deux pour moi. J'aimerai savoir ce que ce fruit a de si particulier…
Puis, alors qu'il ramassait les fruits, il vit une autre plante, mais celle-ci lui était inconnue !
Il recueillit les roses d'argent puis se dirigea vers la plante qui ressemblait à une liane grimpante mélangée à des ronces dont les piques faisaient au moins 5 cm de long.
Il approcha sa main, tremblante- non plus de peur cette fois, mais d'excitation d'avoir trouvé une plante assez rare que pour ne pas figurer dans son livre de botanique- mais il se piqua et une épine lui rentra dans la main.
L'épine se tortilla dans sa chair comme un vermisseau dans une pomme et alla se loger au tréfonds de son hypoderme.
Aussitôt Sévérus eut des sueurs froides…Et si cette plante contenait du poison ? Et si elle était vivante ? Que fallait-il faire ?
Ha oui, retourner auprès de Saxifragus…La tête lui tournait, il allait s'évanouir lorsque …
« - Fichu arbre ! s'exclama Sirius. Nous n'aurons jamais ces rarissimes végétaux géants !
- Tant pis, continuons notre route, plus vite on aura fini, plus vite on pourra sortir d'ici et aller dormir, fit calmement Rémus.
- Que ne donnerais-je pas pour pouvoir marcher plus vite à travers les bois ! s'impatienta James.
- Bah ! Il suffit que tu coures à quatre pattes ! Comme les animaux ! Ha ha ha ! le taquina Sirius.
- Ce serait vachement bien n'empêche, d'être un animal !
- Pour ça, il faudrait écouter un peu plus le cours de M me Mc Gonagall.
- Vous savez quoi ? On pourrait devenir Animagus ! Ce serait génial, non ? proposa Lupin.
- Anima…quoi ? s'exclamèrent ensemble les deux autres.
- Animagus. Ce sont des sorciers qui prennent l'apparence d'animaux. C'est fort pratique, vous savez. Mais ça nécessite des sorts très complexes que seuls des mages sortis de Poudlard savent maîtriser. ( Il parait d'ailleurs que le Professeur Mc Gonagall en est un !)
- Cool !
- Ouai ! Total génial !
- En attendant, on pourrait … »
Soudain, une bête féroce sortit des taillis et interrompit Rémus en pleines explications.
C'était un animal qu'ils ne connaissaient pas.
La bête se tenait sur ces pattes arrières comme un ours volant du miel dans un arbre.
Elle était couverte de poils d'un gris argenté, assortit à l'Argentium.
L'animal s'approcha lentement, la gueule ouverte : de gigantesques canines pointues, affreusement longues et affûtées comme des rasoirs en sortaient.
Les dents de la bête avaient l'air de trembler d'excitation à la vue de ces trois succulents tas de chair fraîche…
Les enfants tremblaient comme des feuilles mortes, mais restaient cloués au sol, paralysés.
L'affreuse chose sauta sur le plus proche des garçons, c'est-à-dire Rémus, la gueule ouverte, en lâchant un grognement digne d'un démon brûlant en Enfer.
Aussitôt James et Sirius sortirent de leur torpeur passagère et réagirent.
Comme ils ne connaissaient pas encore de sorts défensifs, ils prirent une branche d'arbre, pour James et une dague pour Sirius.
Ils sautèrent comme des sauvages sur le monstre et le frappèrent, l'entaillèrent.
Mais que peuvent faire deux enfants contre un …LOUP-GAROU !
Le Lycanthrope ne ressentit quasiment rien…
Le combat semblait perdu pour les deux courageux sorciers…Lorsqu'un éclair violent zébra le ciel noir et que Dumbledore apparut par Magie !
« Lupus homo deveniat »
Aussitôt, le monstre redevint un homme…au cheveux grisonnants, nu.
« - Professeur ! Rémus, il a été, il a …commença James
- Nous sommes désolés, on a essayé…pleura Sirius.
- De le sauver. Je sais, je vous ai vus. C'était très courageux de votre part, même si vous n'êtes manifestement pas encore assez expérimentés ! Bon, je vais m'occuper de votre ami…
Le sage sorcier s'approcha du blessé…Lorsqu'il vit le jeune Rémus couvert de son propre sang, couché par terre, il eu très mal au cœur…si jeune ! Si jeune !
Trop jeune que pour devenir un loup-garou…
Une grosse larme roula sur la joue parcheminée du vénérable directeur.
« - Rémus, m'entends-tu ?
- Euuuu, oui Professeur !
- Bon, je t'emmène chez Pom'pom', elle saura te soigner…Mais je crains que tu ne doives garder des séquelles un peu trop lourdes pour toi… »
Aussitôt Rémus sombra dans l'inconscience …
Bon, bin voilà c'est la fin du chapitre! désolée, mais il faudra attendre le mois prochain pour avoir la suite! BOns examens à tous -°
Moonflower Nymphadora
