Coucou, nous voici sortie du confinement, j'espère que tout va bien pour tout le monde. Encore merci des commentaire, ce sont vraiment de belle récompenses pour toutes l'énergies la passion que je mets dans l'écriture de cette histoire. Un grand merci.
Voici un nouveau chapitre. Bonne lecture.
Mots: 9116
Avertissement: je ne possède ni l'univers de TVD ni les personnages
Another love : Le calme avant…
J -3 avant l'anniversaire de Jax Bennett-Salvatore,
Damon a traîné. Il a roulé et roulé, maintenant… Eh bien, il se gare le long de son allée. Il tue le moteur d'un coup sec. Expire et s'affaisse contre son siège. Il n'en est pas fier de rentrer à 18h45. Oh, il a de bonnes raisons. Bonnie ne serait pas contente que son mini-lui le découvre un tout petit peu éméché et hostile. Il rit. À qui peut-il bien faire croire cette demi-vérité ? Même lui, il y croit à peine. Il sait que ces minutes à tourner en ville puis s'arrêter à la frontière lui on permit de réfléchir sur toute la merde Elena et de décuver. Et il y a cette toute partie de lui qui espère toujours. Son côté obsessionnel est celui qui a cherché une occasion de croiser l'éternel visage angélique. Maintenant c'est le sentiment de regret qu'il sent dégouliner hors de lui. Bonnie est son ange salvateur et à peine Elena se manifeste… Il se frotte les lèvres, avale le goût amer au bout de sa langue. Il redevient un chiot pathétique. Le vampire souffle, récupère ses clés, sort de sa Camaro. Il marche d'un pas anormalement lent et s'arrête sur le palier. Damon ouvre la porte, comme à son habitude, il laisse ses clés à l'entrée. La lumière vive des ampoules lui brûle les yeux. Pendant un instant, il est ébloui. La douleur détraque tous ses sens. Il lui fallut une minute pour que tout se calme et que la douleur s'évanouisse. Intérieurement il se châtie. Il s'insulte d'avoir trop bu alors qu'il sait pertinemment qu'il n'a plus la même endurance. Foutu métabolisme de Damphire. Dents serrées, il s'enfonce difficilement dans la villa. Au milieu de sa séance d'apitoiement habituel, il a intercepté des éclats de rire. Il lève les yeux. Ils appartiennent à Jax et l'autre… Elle ressemble à la voix étrangement mielleuse d'Abby. Son dégoût s'agrandit. Il doit trouver très vite Bon Bon. Alors il contourne l'escalier en colimaçon et part à sa recherche. Malheureusement mis à part, les rires irritants de la mère de Bonnie, il n'entend pas son bonbon. Il tend un peu plus l'oreille et perçoit un bruit sourd qui comprime d'un coup sec son coeur. Rapidement il a vampé jusqu'à la source du bruit et ce qu'il voit rend sa bouche sèche. Damon ne bouge plus.
Ce qui s'est passé avant dans Another Love :
Bonnie a pris au mot Lucy. Après avoir récupéré Jax plus tôt à la Gymboree, quelques emplettes plus tard, elle est assise avec lui dans le jardin de Sheila. Et en ce début d'après-midi ils s'initient aux joies du jardinage. Elle a choisi précautionneusement les graines à planter. Il lui est venu naturellement l'idée d'acheter des graines de fleurs. Ceux que sa grand-mère passait son temps libre à tailler et arroser.
Son visage s'étreint d'un air doux et nostalgique aux souvenirs de Sheila. Accroupit au même endroit qu'autrefois ,elle se revoit avec elle. Sa grand-mère lui apprenait à ressentir la nature, à canaliser sa magie grâce à la sérénité des bruissements du vent, des arbres, des fleurs, de la Terre. La voix de Jax la sort de sa rêverie. Son sourire atteint ses yeux alors qu'il lui montre ses mains terreuses d'un air malicieux ; ce qui est totalement Damonesque. La sorcière secoue la tête. Elle laisse tomber ses genoux dans la terre retournée et l'imite. Ils n'ont pas besoin de gants ni de pelles ou de râteaux. Elle s'amuse et apprécie ce temps avec son fils tout en ressentant la nature frétillée sous sa peau. La mère et le fils rient. Ils le font sous le regard bienveillant de Lucy. Elle les observe parsemer du terreau dans les petits trous aux deux tiers, puis ajouter des graines de cerisier, de jasmin et de lys. Le sourire ne quitte pas son visage en les regardant salir leur vêtement. Elle rentre à l'intérieur, pensant qu'elle ferait mieux d'installer les rechanges que sa cousine a ramenés alors que le rire de Jax remplit à nouveau le jardin.
-« Momee c'est drôle. »
-« Oui et l'amusement ne fait que de commencer. On doit encore recouvrir les graines alors on va remettre un peu de terreau. » Elle lui donne des petites poignées. « Amuses-toi à en mettre partout » Le petit s'applique sagement. « C'est parfait maintenant fait comme moi » elle prend une poignée de la terre qu'ils ont enlevée et recouvre le terreau. « On doit obtenir un bon centimètre de terre au-dessus des graines pour qu'elles poussent en trouvant la sortie. Et je vais te donner un coup de main parce que après c'est toi qui vas les arroser. »
-« Ooooh » Bonnie sourit et hoche la tête
-« Ouiiii. Allez un dernier effort.» Jax l'imite. Ils ont tous les deux la même position, les mains à plat dessus les trous bouchés de terre et de terreau. Et commencent à aplatir les monticules de terre qu'ils ont ajoutée. Les zones parfaitement plates, le petit garçon se lève et cours chercher le petit arrosoir. Avec difficultés, il le déplace.
-« Momee, lourd. »
-« Yeah » rigole Bonnie en s'essuyant les mains sur son jean. « J'arrive » Arrivée à sa hauteur, elle le soulève de la pelouse. Jax s'esclaffe. Bonnie fait ce qui lui demande et le fait voler comme un avion jusqu'à ce qu'elle le fasse se tenir sur ses jambes. Tandis qu'il titube encore, elle ramasse l'arrosoir.
-« Waah sa toune. »
-« Oui c'est un peu ce que ça donne de faire le fou fou drama queen. Maintenant arrose.» Le stabilise-t-elle avec ses deux mains les épaules, il mâchouille ses lèvres.
-« Momee ? »
-« Oui baby boy » il fait une pause dans sa séance d'arrosage
-« Papito sera à la maison ? »
-« je ne sais pas bébé. Tu sais Papa utilise peut-être ses super-pouvoirs en ce moment pour nous offrir le meilleur des mondes. » Jax soupire parce que ce soir est surement la troisième nuit où il ne voit pas son père avant de dormir. Cependant avoir un papa super héros est trop cool.
-« Momee ? »
-« Oui bébé ? » répond-elle en s'accroupissant à sa hauteur.
-« Quand je saurai grand j'aurais aussi le visage cool que Papito ? »
-« Non ça c'est .» elle lui prend sa petite main, met de coté le petit arrosoir et le pivote vers elle. « C'est le truc de ton papa et de ton oncle Stefan, Tante Caroline. »
-« Oh » il baisse les yeux déçu. Le voir triste lui pince le cœur. Elle aussi n'apprécie pas les journées à rallonges de Damon hors de la villa encore plus quand leurs fils réfléchis trop pour son jeune âge. Ils ont tous les deux convenu de ne pas lui apprendre sur leur nature, le monde surnaturel afin de lui offrir l'enfance la plus heureuse et normale possible. Mais la petite bouille boudeuse de son bambin l'a ramollie et pense déjà à céder. Sacré cul de Salvatore aussi doué que son père pour l'enrouler autour de son doigt. Ok dit-elle intérieurement et inspire.
-« Regarde ceci, Bébé. « Elle pointe du doigt le petit arrosoir. Les yeux bleus de Jax s'écarquillent. Il la regarde deux fois puis rit puis tourne la tête, s'amusant de voir l'arrosoir rouge volé dans les airs. Elle le regarde sautiller sur place, taper des mains quand doucement l'arrosoir s'incline et laisse échapper l'eau sur les graines.
-« Encore…. encore Momee. »
-« Non » Elle se lève et récupère l'objet rouge. « Et promis, la prochaine fois que l'on vient ici, on recommencera. C'est notre secret Jax, personne à part ton papa nana Abby ou tes oncles et tes tantes connaissent mon cadeau. Tu peux garder mon secret ? »
-« Promesse Momee. » Elle le regarde réfléchir
-« Quoi bébé ? » elle lui caresse la joue « Tu peux tout me demander. »
-« J'ai un cadeau aussi ? » Bonnie fond littéralement à la manière qu'il se tortille pour le lui demander. Elle ne peut pas résister de le prendre dans ses bras et le couvrir de bisous « waah Momee, tu fais des guiliguilis .
-« Mmhhh. C'est parce que je t'aime. Je t'aime beaucoup, Jax. Je te dirais comme une vieille femme sage et intelligente m'a dit un jour : ''On nait tous avec des dons en nous comme dessiner, compter, courir vite, chanter mais très peu ont de vrai cadeau''. Toi étant mon petit garçon et celui de ton père, tu es très très spécial. Et quand on est spécial comme toi, rien pour toi n'est impossible. Par tes noms de familles et ton esprit intelligent, ton grand coeur je suis sûre que ton cadeau sera aussi grand et impressionnant que toi quelque soit la forme qu'il prend. Tu sais pourquoi ? » il secoue la tête « Tu es mon héros. »
-« Ton héros Momee » rigole Jax « Nah, Momee, je suis trop petit. »
-« Mais tu l'es » elle l'embrasse encore sur la joue « Tu es ma petite boule d'espoir depuis ta naissance Bébé. » Il sourit au gros câlin qu'elle lui donne. « Mon héros. »
-« Et Papito »
-« Mon super-héros qui serait heureux que le sol de sa magnifique maison ne soit pas sali de terre. Cours voir Tata Luce, elle va te débarbouiller avant de rentrer à la maison. Je te rejoins tout de suite .»
-« Kay Momee. » Bonnie le laisse partir, le suit du regard jusqu'à qu'il s'évanouisse à l'intérieur de la maison de sa grand-mère. Debout, elle se met à tout ranger les matériels de jardinage. La porte de la salle de bain de la villa se referme sur elle et la porte de la chambre de Jax s'ouvre à trois quarts d'heure d'intervalle. S'occuper de son fils l'a empêché de penser. Et maintenant seule depuis qu'il s'est éteint comme une flamme pour sa sieste, elle se retrouve face à ses idées noires. Bonnie déteste ça. Elle ne veut pas repenser à son passé ou aux potentielles menaces Elle aimerait ne pas avoir des images ou des signes dans la tête à chaque seconde de la nuit et du jour. Bonnie est frustrée. Elle est fatiguée par toutes les questions sans réponses. C'est agaçant de se voir à bord de sa voiture sous une pluie battante et se sentir paniquée, ressentir son corps être ballotté s'écraser, elle — La sorcière est bouleversée de ne pas comprendre ce qui se passe dans ce flash. De ne pas savoir pourquoi sa chair est ravagée par la douleur. Ou d'échouer encore et encore à trouver le lien entre ce cauchemar et ses gribouillages. Habillée de vêtements décontractés, un large t-shirt et d'un legging, elle continue de descendre les escaliers. Elle attrape le cahier offert par sa cousine. La sorcière s'installe religieusement autour de l'îlot central de la cuisine. Elle sait qu'elle doit profiter de ce ce calme, de l'absence de Damon et que tout remonte à la surface pour s'écrire. Elle inspire une dernière fois, les yeux fermés pour se donner du courage. Elle attrape enfin son stylo et tourne la première page de couverture. En face de la première page blanche, elle commence par écrire la date d'aujourd'hui : le jeudi 16 mai 2019.
«Tout pourrait se résumer en trois mots 'monde de Prison' ou en un prénom ' Malakai' et une maudite date 'le 10 mai 1994'. Mais ils ne seraient pas assez forts pour synthétiser la partie la plus traumatisante et douloureuse de toute ma vie alors que j'ai combattu un couple de méchants surnaturels et ce n'est pas un euphémisme. Ouais avant que j'atterrisse là-bas, je pensais avoir grandi avec le sentiment de connaître la signification de se sentir seule, la solitude, l'abandon à cause du départ de ma mère, un père quasiment absent ; et ayant comme unique famille ma grand-mère Sheila, mes meilleures amies et leurs parents. C'est drôle avec le recule ce n'est rien comparé aux dix-huit mois coincés là-bas. Je ne savais pas exactement ce que c'était d'être maltraitée et isolée jusqu'à ma deuxième vrai mort. » sa main s'engourdit, les larmes lui montent aux yeux. Elle lève les yeux au plafond, tente de ne pas les laisser couler sinon elle n'arriverait pas à continuer. Bonnie les efface avec le revers de ses mains et expire. Machinalement, elle met un point à sa phrase, corrige ses fautes d'orthographe, remet les traits sur les t et les points sur les i puis continues « Je n'étais jamais envieuse de la famille de mes amies ou de leur popularité auprès des garçons. Je chérissais ma vie telle quelles, ma grand-mère qui était bien plus qu'une mère, des amis qui sont comme des frères et sœurs. J'avais ma famille à moi, une famille que j'ai choisi. Une famille pour qui j'aurais tuer et me serait sacrifier encore. Je suis tout à fait sérieuse quand je dis ça, j'avais obtenue une place confortable, une place privilégiée car ce qui nous liait tous étaient fort et unique. Ce sentiment d'être chanceuse s'est effacée à l'arrivée des Salvatore. Ils sont le commencement de toute la débâcle surnaturelle, l'apparition de mes pouvoirs. Je ne nierai pas que j'ai souffert de tous les changements qui sont produits. Je ne dirais pas non plus que les doutes, la douleur, la colère, la sensation d'être uniquement un jouet et une sorcière sur patte m'a envahi chaque putain de jour qui ont suivi. Ou que les souhaits de ne pas être une sorcière, d'être le béguin de quelqu'un de sexy drôle ne m'ont pas traversé. Je regrette le dernier vœu. Moi qui n'a jamais été dragué par un mec, Kai Parker était trop étrange et dérangé pour me sentir flattée. J'ai longtemps combattu toutes ses approches, essayées de le fuir et à chaque fois , il m'a arrêté. Malakai m'a fait regretté plus fort. J'ai souvent baissé les bras au cours de cet enfer jusqu'à vouloir tout arrêter. » une larme tache la feuille couleur verte faisant baver l'encre. « Je » elle barre le dernier mot « J'en ai beaucoup enduré avec ce siphoneur. Il s'est joué de moi, m'a torturé, humilié abusé, forcé… » Bonnie a envie de vomir, de hurler de crier mais se retient même de pleurer pour Jax. Son fils ne doit pas être une des victimes de Malakai. Son fils ne doit pas la voir ni la ramasser en petit morceau. Son fils sera mieux qu'elle. Alors elle s'effondre en silence. Pliée en deux, la main sur son ventre Bonnie pleure. Son autre bras cache ses larmes. Tout son corps est secoué par sa haine pour lui, son dégoût pour elle-même. Bonnie a tellement honte de ce qui s'est passé. Honte de ce qu'elle a dû faire pour avoir du repos pendant son claver. La petite fille de Sheila Bennett ne pouvait plus, en avait assez de ressentir que de la douleur et la solitude. Elle a lâchement choisi de prendre part au traitement de Kai et d'avoir du plaisir au lieu de subir. Le sexe. Il était son échappatoire pendant longtemps, sa manière à elle d'être une autre personne ou tout simplement couper ses véritables émotions. Elle aimerait obtenir un moyen pour se sentir mieux, une manière plus saine que d'aller aux extrêmes. En cet instant, elle n'a que se referme sur elle-même en attendant son homme. Damon va revenir à la villa et elle espère d'ici là qu'elle ne sera plus prostrée en train de se laisser envahir par toujours les mêmes signes le E le B, le même chiffre 7, le signe de la femme au deux triangles se rejoignant par le sommet séparé par un trait ressemblant à des bras, une espèce de trident à trois dents crochu, une manche tordue faisant référence à l'orage dans le langage de sorcier et une croix avec un rond au sommet représentant quelque chose de néfaste et de mortel. Tout ceci est plus doux que de retranscrire son enfer, pense-t-elle alors qu'Abby utilise le double des clés laissés sous un gros pot de fleur à l'entrée.
Maintenant,
Interdit dans l'obscurité de l'encadrement de l'entrée du salon, il entend le cœur de Bonnie se tordre, des pas rapides dans les escaliers. Il n'a pas se retourner, Abby est derrière lui. Il l'aperçoit au coin de l'œil tenant Jax. Le petit sac que tient son fils l'arrache de sa vision tortueuse. Abby lui chuchote quelque chose qu'il n'a pas le temps de réfuter trop submergé par la tristesse de Bonnie et la malice de leur fils. L'esprit lourd et étourdi, il se retourne vers sa sorcière. Il écoute la respiration plaintive de Bonnie remplit la pièce, et le claquement de la porte d'entrée. Sa détresse est difficile à soutenir du regard, ses yeux glacés d'une émotion sourde. N'en pouvant plus il baisse les yeux et tombe sur il le journal surement offert par Lucy s'il se souvient bien de ce qu'elle lui a dit par téléphone. Le voir, savoir l'effet qu'il a sur sa copine le fait gronder. Son regard bleu se glace.
trois quart heures plus tard
Ses yeux sont tout autant ombragés,
-« Arrête d'y penser. » se châtie Damon en retirant pour la troisième fois une chemise de ses épaules. Les sourcils froncés par l'amère impression d'être un voyeur. Il a l'horrible sensation d'avoir vu ce qu'il n'était pas autorisé à voir. Pourtant, il s'agit de sa petite amie ! « Merde ! » le quatrième bouton partant vers le bas de sa quatrième chemise se casse sous la pression tendue de ses doigts. Le vampire ne prend pas la peine de la retirer de ses bras. Il la déchire et la jette en boule dans la poubelle. Bonnie est sa copine, il ne devrait pas se sentir coupable de la voir dans un des moments où elle se permet de lâcher prise laissant couler ses larmes, dévoilant ses plaies. Il grogne parce que la voir si dévastée le ramène, 7 années en arrière. Il a déteste cette époque. Il a envie d'en vouloir à Lucy de l'avoir encouragé de voir un psy. Il veut étrangler quelqu'un pour la faire replonger dans un passé douloureux et pesant. Un passé qu'il ne connaît absolument rien et elle n'est pas encore prête à le remplir à ce sujet. Ça il en est sur parce que à l'instant où elle a senti sa présence, elle a précipitamment refermer le carnet avant même de chasser ses larmes. Damon expire longuement. Il le sent dans ses tripes. Bonnie est lentement en train de se refermé sur elle-même installant à nouveau un espace confortable entre eux. Il tente tant bien que mal de chasser l'inconfort logé proche de son cœur en frottant sa poitrine. Le vampire se doit d'être patient indulgent envers elle. Si l'endroit où se trouve son esprit est sombre et déchainé, le sien… Damon recule du grand miroir de la salle de bain tête baissée. « Mec, putain » frustré, il rugit en peignant de ses doigts sa chevelure encore humide par sa douche. « Ressaisis-toi. Fais pareil qu'elle. Agit comme si elle a pleuré devant un des films stupides remplis de sève. » Mais plus facile à dire qu'à faire soupire le corbeau parce que il n'arrête pas de les voir. Il ne peut s'empêcher de voir la trace légère et présente dans son regard qu'il ne peut pas définir autrement que lourd et flippant. Il ne serait pas moins paniqué et épais de la situation s'il ne voit que cette fêlure ancrée en elle. Tout son être est hanté par les marques parsemées sur son corps incroyablement flexible et magnifique. Des marques qui avec le temps il ne les a plus remarqué. Elles ne définissent pas qui elle est et ne la rendent pas moins belle et fascinante. Elle a en elle, plein de petites choses qui efface les stigmates de son passé. Son nez et sa bouche adorablement craquante, ses yeux son sourire éblouissant et enjôleur. Et il ne faut pas oublier son rire son esprit vive, son gros cœur aimant qui l'ont fait tomber si durement pour elle. Il ne peut pas faire autrement que de se soucier. Il ne serait pas Damon Salvatore s'il n'était pas un baiser complet. Damon se bat encore avec tout ce qu'il est pour connaître toute son histoire, chaque détail qui retracerait son calvaire, ses cicatrices. Malheureusement ça ne sera pas maintenant ni dans une quinzaine de jours, soupire le vampire en détournant plus les yeux de son reflet dans le miroir. Il doit ne serait-ce pour elle chasser l'eau de ses yeux et sa colère. Il souffle et revêt sa plus belle face de poker.
Satisfait de son choix vestimentaire pour leur date, il hoche la tête. Leur tête à tête leur fera le plus grand bien. Il ne remerciera jamais assez Abby de bousculer leur emploi du temps. Venir un jour plus tôt connaissant qu'il râlerait surement de son intrusion dans leur vie de famille le fait la tolérer juste le temps de son séjour parmi eux. Elle obtient un cessez-le-feu pour s'être montré sur leur porche pour réclamer une nuit avec son petit-fils. Il ne dira à personne mais la mère de Bonnie est leur fée bienfaitrice de la soirée. Jax sera gardé par Abby jusqu'à demain soir, Stefan et Lucy prennent le relais le temps de la célébration de l'anniversaire, Bonnie et lui seront seuls. Il peut maintenant se détendre, sortir sa copine pour lui changer les idées. Elle a besoin d'une coupure, leur voyage pour célébrer son anniversaire de devenir maman est beaucoup trop loin à son goût. Son bonbon mérite une bonne distraction la détournant du danger, des préparatifs de la fête et de son rendez-vous chez la psy. Damon ressent aussi la nécessité de la tenir loin de son journal. Il doit les faire revenir dans une atmosphère confortable, dans un espace où il peut contempler sa férocité et son feu à la fois doux et impétueux. Damon sonde encore une fois sa tenue après avoir enfilé sa veste en cuir par-dessus de son débardeur blanc et troque ses bottes par une paire de chaussures ouverte. Ça y est, il respire.
Un couple d'heure plus tard,
Bonnie se mord les lèvres regardant Damon debout devant elle. Hésitante, elle regarde par-dessus de son épaule trop gênée par l'invitation. La piste de danse est déserte et la musique est trop calienté même pour son humeur grésillante.
-« Viens Bonbon, allons leur montrer comment s'amuser. » L'intensité dans ses yeux azur lui a fait se lever de sa chaise. Plus elle réduit la distance entre eux plus ses dents relâchent sa lèvre. Sa bouche s'étire alors donnant son premier vrai sourire de la soirée. Ses doigts entrelacent ceux de la main que lui tend Damon. Elle se laisse entraîner au milieu du danceflore. Quand la musique s'arrête, elle lève les yeux vers le DJ. Elle le surprend faire un signe de tête en direction de son vampire. Dès les premières notes de la musique, il baisse sa tête vers elle et lui sourit. Tout son corps est alors étourdi par le touché ferme et protecteur de Damon. Ses joues se réchauffent alors. Des picotements se propagent le long de sa colonne vertébrale au fur et à mesure qu'il pilote son corps là où il veut c'est-à-dire à sa merci, entre ses bras, poitrine contre poitrine. La sorcière expire de contentement sentant ses deux mains se croiser dans son dos ; l'une se dirigeant au creux de ses reins et l'autre remontant le long de son bras pour attraper sa main droite. Yeux dans les yeux leur pied suivent le même tempo lent et envoûtant. Bonnie se laisse facilement glisser dans la chaleur enveloppante du moment incroyablement intime en fondant littéralement contre son torse quand il la fait tourner. Son sourire ne la quitte plus tellement reconnaissante. Bonnie a passé une bonne soirée d'abord en allant au drive-in puis ici dans cette boite de nuit. Elle rapproche son nez du sien et l'effleure de bas en haut ne la perdant jamais du regard continuant de la faire glisser sur leur carré de la piste de danse. Damon s'élève bientôt en un danseur très décent qui lui indique quel pied bouger ; aussi à quelle vitesse de droite ou à gauche devant derrière d'une simple caresse. Sa respiration s'arrête à la seconde où il la ramène en face de lui et reprend le rythme de danse de salon. Leur regard lorgne sans vergogne sur leurs bouches respectives. Bonnie déglutit fort, il dégage son visage d'une mèche de cheveux avant de déposer un baiser sur sa joue la rendant littéralement incendiaire. La sorcière exhale à bout de souffle couche sa tête contre son torse après l'avoir remercié de ne quitter son navire qui est un vrai tas de débris irréparables.
-« Prêt à te servir à tout moment, petite sorcière. » murmure le vampire en la fixant avec une telle ardeur dans les yeux « Continue à profiter du moment, on ne rentre pas tant que tu ne me supplies pas de t'arracher tes vêtements »
-« Mmmh » elle le serre plus contre elle « J'aime comme ça sonne. Mais plus tard. »et elle renifle son odeur « Laisse-moi mémoriser le seul moment ou tu es un assez bon danseur avant que tu te transformes en cendrillon et que tu redeviennes gênant. » Il rit la tête en arrière et la plaque effaçant l'infime espace entre eux.
-« Alors je dois m'activer à te faire succomber avant minuit. » Damon lui susurre contre son oreille. Le vampire est heureux de la voir si détendue. Il aimerait lui montrer plus de joie mais impossible, pas quand il ressent à nouveau une piqure dans sa nuque. Damon relève la tête scrute les alentours à la recherche d'un regard plus insistant où d'un être surnaturel inquiétant. Malheureusement pour lui, le peu de monde qu'il y a dans la boite de nuit les boit entièrement des yeux commentant de leur chimie époustouflante, ce qui le fait doucement sourire. Toutefois, il y a encore cette sensation désagréable qu'il n'arrive pas à frotter. Venir occuper la piste de danse, ce n'est pas que pour changer les idées de Bonnie, il veut aussi vérifier leurs arrières. La tâche est difficile. La caresse de Bonnie sous sa veste le fait revenir dans son propre corps et l'attire irrésistiblement vers elle. Il la regarde et sourit à sa vue, plus elle resserre la prise de ses mains sur lui, plus il est soudainement submergé de désir. Il ferme les yeux la sensation est délicieusement exquise. Il se glisse profondément dans sa chaleur douce et calmante. Plus rien ne compte, maintenant mis-à-part elle. Il se connecte de nouveau à Bonnie en pressant sa bouche contre la couronne de sa tête. Le vampire est bien déterminé à attiser les picotements agréables enfiévrés dans tout son corps. Il la presse contre lui prolonge et accentue la complétude qu'il ressent. Il conduit sa sorcière lentement dans un tableau magnifique et fascinant. Si captivant qu'une paire de yeux de biche s'en détache, brûlée par eux. Assis au bar un homme n'a pas manqué le mouvement de recul de la jeune femme brune. Après avoir longuement observé Elena, c'est la première fois que Zackary entrevoit des doutes en elle. Une certaine fragilité dans son armure. Curieux de savoir la cause de cette jalousie perceptible. Il suit son regard. Il découvre le vampire du bar et la sorcière dansant les yeux dans les yeux tout souriants. Aucun deux ne rate une occasion de toucher leur visage de leurs doigts ou de leurs lèvres. L'être surnaturel 2.0 sursaute à l'énergie négative d'Elena. La colère gronde en elle plus fort à la seconde où elle brise son verre de vin entre ses mains, surement en raison du sourire éclatant et tendre que le vampire envoie à la sorcière. Il n'utilise pas sa vitesse et s'installe à ses côtés tente sans plus tarder d'arrêter son saignement. Consciente de n'être plus seule, Elena baisse les yeux et voit des mains mates appuyer sur les siennes. Elle les retire vivement mais pas assez vite car il a pu apercevoir qu'elle saigne presque plus. Il sait maintenant qu'elle guérit plus vite qu'une humaine et moins vite qu'un vampire. Ses certitudes se renforcent. Le couple surnaturel sur la piste de danse est pour quelque chose pas uniquement de la tristesse d'Elena ou de sa colère. Ils doivent être responsables de son âme égarée. Elle n'est pas humaine. Le fait que son cœur bat n'est pas une piste suffisante. Elle sent comme quelqu'un qui est proche d'une transition ,bloquée, entre trois états (sorcière, humaine et vampire. Elle est un cocktail atypique et intéressant. Il est heureux d'avoir suivit cette piste . Elle s'avère être une boîte de Pandore. Il se racle la gorge et rit légèrement de l'effet de surprise et de dégoût en le voyant à côté d'elle. Elena est prévisible pense-t-il, il recroqueville ses doigts autour de sa main guérie et l'empêche de s'enfuir.
-« Si j'étais toi, je ne créais pas d'esclandre que je ne saurais contrôler. Je doute que tu veuilles te faire remarquer de lui alors qu'il est avec sa sorcière. » Elena renifle le regardant sur les côtés. « Je ne te veux pas de mal. Bien que techniquement on ne puisse pas te faire pire. Tu es si misérable, ronger de jalousie parce que tu n'es pas elle. Tu n'es pas celle qui regarde avec gaité et amour. Ce n'est pas ton corps qu'il recherche à marquer partout de son odeur. Tu ne ressens pas cette brûlure délicieusement lente laissée par ses yeux et ses mains. Fille stupide, tu ressembles à un chiot qui quémande son os. »
-« Quel est ton prénom déjà ? »
-« Essaie sur un autre ton »
-« Que veux-tu ? » il rit face à sa tentative de cacher qu'il a touché une corde sensible.
-« Le jeu serait trop simple Elena »
-« Comment —« voilà la peur dans ses yeux
-« Comment je connais ton prénom ? Tu es facile à traquer. Je me demande comment, il ne t'a pas encore épinglé. Mais ça peut se comprendre, le vampire est si profondément encré à sa sorcière. Et elle est si luisante autour de lui. Je peux voir pourquoi tout ce petit monde est suspendu à leur danse. Leur attirance suinte leur pore. C'est plus évident quand tu les regardes se dévorer des yeux et se parler. Veux-tu entendre un bout » il les pointes du doigt quand Damon remonte ses yeux sur ses lèvres puis à ses yeux tout en lui caressant la joue « Contre ses lèvres posées sur sa joue, elle le remercie pour le cornet de frites, le burger… pour l'emmener ici parce qu'elle en avait besoin. » Il glousse puis il roule des yeux « Il joue le mec stupide. Il l'a fait plus pour lui que pour elle. La sorcière, ou Bonbon comme il l'appelle. Mmmh dommage que tu n'entendes pas comment il roule le surnom de sa copine comme s'il a une sucrerie sur la langue. Et il dit qu'elle redevient son ancien elle, une adolescente ennuyeuse. Il explique qu'il devait employer les grands moyens pour qu'elle ne soit plus l'épine dans son cul. Là elle renifle et sourit en disant qu'il est sa propre douleur dans le cul. Maintenant il lui demande pour quelle raison déjà il est avec elle. Elle dit qu'il a besoin de quelqu'un comme elle pour le lui rappeler tous les jours les bonnes manières. Lui rappeler aussi qu'il est très bon à aimer les autres et ne devrait pas gâcher les moments en la traitant d'ennuyeuse. Regarde Lena ce vrai sourire admiratif et jovial quand il répond du tac-o-tac qu'elle l'aime pour ça. »
-« Stop » supplie Elena de colère.
-« Okay arrêtons la session gossip. » Il s'arrête. « Mais j'aimerai être à la place de ton amour d'écolière et sentir la main de la sorcière sur ma poitrine, ses doigts fins tirer sur mes cheveux de bébé. Je peux voir d'ici la bite du vampire durcir. »
-« Tu es dégoûtant »
-« Pour ton plaisir Eleanore. Je serai ravie de t'entendre partager tes malheurs. Je reste en ville pendant un long moment, vous allez apprendre à aimer ma compagnie »
Elena le voit se lever ,prendre quelque cliché de Bonnie et deDamon.
-« Ne lui fait pas de mal »
-« Lui ou elle ? » Elena déglutit et se sent mal pour sa première pensée, elle décide de ne pas en avoir honte. Ainsi elle lève son menton fièrement
-« Damon »
-« Je ne peux pas te promettre si je me retrouve seul avec lui. Mes envies de meurtres peuvent surgir.»
-« Je suis sérieuse ne le touche pas. »
-« Alors reste sur tes orteils, continues ta vie et on deviendra besties.» Il s'éloigne enfin d'Elena « Je connaîtrais tout de toi, Elena. On se voir autour E K G. » dit-il dans un murmure.
Après Zackary et Elena, le couple quitte le bar comme deux adolescents excités. Leur rendez-vous se poursuit à Mystic-falls dans une clairière perchée dans les hauteurs de la forêt. Une nappe a été installée sur l'herbe luxuriante. Bonnie assise à la verticale profite du coucher de soleil caressant le cuir chevelu de son homme. Elle baisse la tête le contemple la fixée et sourit. La tête calée sur ses jambes, il lève sa main l'air soudainement sérieux, il lui frôle le menton puis caresse sa joue. Il lève ses yeux et observant tout le contour de son visage.
-« Que se passe-t-il dans ta petite tête, Damon ? Tu m'as laissé parler depuis que nous sommes arrivées ici. »
-« Je ne plaisantais pas quand je t'ai dit de ne jamais t'arrêter de me parler Bonbon. Sent toi obligé de me tenir au courant même de la couleur de tes urines. » Bonnie rigole sans jamais arrêter son massage capillaire.
-« Je suis flattée que ma voix sonne aussi doux que le bruit du moteur de ta Camaro. Vampire, on a passé un autre cap. » Il fronce les sourcils
-« Lequel ? »
-« Celui d'un vieux couple marié ennuyeux gloussant à tout ce que fait l'autre. »
-« Impossible, on est trop des durs à cuire et sexy pour ça. Et tes roulements d'œil à chaque fois que je suis stupide ne vieillissent pas. Soit rassurer nous sommes dans le coup. »
-« Je ne suis pas inquiète, c'est pour toi. Tu veux garder l'attitude sauvage du vieil étudiant sexy et dangereux. »
-« Non plus maintenant. » Il se déplace vite et la renverser pour qu'elle soit sur ses genoux « J'ai obtenu la cheerleader. Une voltigeuse qui a un morceau blanc entre les dents. Et une bouche qui pue.» Son coup de coude le fait rire.
-« Ce n'est pas drôle, j'ai parlé presque tout le long de la soirée. On devrait rentrer. Demain, on doit absolument commencer le gâteau d'anniversaire. »
-« Pas question » il la rapproche de lui, ses mains sur ses hanches pour la garder le plus proche possible de lui. Leurs nez se touchent. Leurs yeux se noient l'un dans l'autre. « Ils auraient eux à faire à moi. Personne d'autre a le doit de ramper sous ta peau. Te rendre folle est mon job. Te faire crier aussi alors garde ton souffle pour moi. Laisse-moi l'occasion de te le retirer. » Bonnie lui tape les mains « Quoi, je tente de te sauver d'un embarras, on ne voit que ça. Tu es une vision d'horreur.»
-« Alors profite s'en » elle rapproche de son visage la bouche ouverte en gesticulant devant lui. Amusé, il la regarde le narguer. Alors que sa bouche est suffisamment proche de la sienne, il encadre ses joues de ses mains et tente de l'embrasser. « Non »
-« Pourquoi ? L'oignon ne tue pas les vampires, c'est l'ail. »
-« Je pu » refuse Bonnie les mains devant sa bouche
-« J'ai connu bien pire » dit-il d'une voix légèrement cornés. Il rentre de nouveau dans son espace personnel. Il lâche ses mains, ouvre sa bouche avec l'aide de son pouce « Voyons si je peux l'attraper. »
-« Attend » elle inspecte ses dents en passant sa langue sur et entre ses dents « Bizarre je ne sens rien. »
-« Normale, il est dans un angle bien particulier » explique-t-il scrutant l'intérieur de sa bouche « J'aurai plus de chance en faisant ça » Et sans crier gare, il plaque sa langue contre la sienne puis contre sa bouche entre ouverte, lèche ensuite ses molaires, son palet puis sa langue ; ce qui la fait rire. Peu de temps après la morsure sur sa lèvre la fait gémir. Elle se perd dans le frisson, la chaleur naissante entre ses jambes, le réchauffement de ses joues, et dans le goût de sa langue « bourbon papaye ». Sa main droite rejoint celle qu'il la maintient en place. Elle tente de sucer aussi sa langue comme un bonbon mais il ne la laisse pas l'occasion. Ce soir, il ne s'agit que d'elle et de la faire plaisir. C'est sa reine. Elle aime les bisous, être savourer avec appétit au-dessus de la ceinture. Il va lui donner ça : la torturer jusqu'à qu'elle le prie, le supplie d'arrêter son supplice. Bonnie hoquette sentant sa perte. Il lâche ses lèvres l'embrasse sa mâchoire tout en caressant son bras, s'assurant que ses poils se hérissent. Il sourit elle se rapproche, son corps se tend délicieusement, ses jambes s'ouvrent plus largement. Elle sent plus en plus comme l'odeur du vin vieilli exquis : fruité et floral. Damon grogne de son goût délicat et boisé. Il en veut plus, ses crocs quittent son épaule et glissent le long de sa peau jusqu'à la naissance de ses seins. Ils les rétracte dépose un doux bisou quand le dos de Bonnie tout he de nouveau la couverture. Insatisfait, elle soupire les joues plus brunes. Se léchant les lèvres, elle le fait se rapprocher de bout des doigts. Sans ménagement, elle avale sa bouche mord tour à tour ses deux lèvres puis le guide à descendre jusqu'à sa poitrine. Il ne se fait plus prier et grignote le monticule de son sein gauche, tourbillonne sa langue autour encore et encore pendant qu'il malaxe l'autre. La sorcière est aux anges lorsqu'il se tourne vers l'autre sein. Ses doigts tirant sur ses cheveux pour le maintenir là où ses lèvres la touche. Ses spaùes de plus en plus rapide et violent indiquent qu'elle est bientôt proche. Sa bouche plantant au-dessus de son sein droit, il laisses ses crocs descendre et la mordre pompant son sang pour la soulager ses terminaisons nerveuses qui ne demandent que de fleurir et d'exploser. Ils sont touts les deux élevés, secoués, lavés par les crépitements croissants tonnât encore de la racine de leurs cheveux à leur orteils, libérant une endorphine dans leurs veine. L'euphorie les gagne les relaxe. Ils se sentent extrêmement bien savourant encore le contact agréable de leur atome qui se pressent les uns contre l'autre à leur surface de leur peau.
De retour dans la voiture, Bonnie le regarde sourire comme un chat qui a eu sa friandise.
-« Avoue que je n'aimais rien entre les dents. » Damon hausse les épaules faussement offusqué
-« Qu'est-ce qui te fait dire ça »
-« toi »
-« Moi » il démarre la voiture et lui jette un rapide coup d'œil gardant son air faussement froissé.
-« Oui toi. Tu es beaucoup trop heureux de ce qui s'est passé dans un de ses endroits cachés des chutes. »
-« Et ? » elle roule les yeux
-« Et on n'est pas venu dans cette clairière juste pour voir le coucher de soleil. Je me souveiens que tu m'as dit en venant que les crique tout comme les clairières sont des endroits où les hommes de ton époque courtisaient les filles. » Bonnie développe sa pensée tout en le regardant entrecroiser leurs doigts ensemble puis les rapprocher à ses lèvres. « C'est ta façon gentille d'avouer que tu es nostalgique et que tu voulais faire des choses coquines ici. Et je t'ai aidé à raquer sir ta modeste de choses à faire dans le monde. » Damon rit contre le dos de sa mains à sa conclusion.
-« Ouais il fait chaud. »
-« On aurais pu avoir encore plus chaud, D. Tu ne m'as pas laissé faire. »
-« Tu as été satisfaite. Te plaire et te faire sentir bien est mon plaisir. Ne sois pas une Anastasia Steel. Durant le week-end tu feras ce que tu veux de moi. » Bonnie couine refermant ses cuisses et rigole. Elle pose sa tête encore le repose tête et lui sourit les lèvres pincées pour son gémissement involontaire alors qu'il gare la Camaro devant une pompe a essence. Bonnie le regarde défaire se ceinture et se tourner vers elle, l'embrasse avant d'allumer la radio. « Je ne serais pas long »
-« En fait prend tout ton temps » elle sort de la même portière que lui « Je vais profiter pour me rafraîchir. Tu veux quelque chose ? »
-« Non fait juste attention » Bonnie s'empêcher de roules des yeux par contre l'embrasse.
-« Je ne suis pas loin. »
-« chantonne quand même en allant. On sait qu'ils veulent tuer tous les êtres surnaturels »
-« D'accord Papy »
-« Fait vite » ponctue damon d'une fessée/
-« Perve » il sourit et attrape la pompe tout en le regardant marcher dans le kiosque.
-« Ton pervers »
-« Je t'ai entendue » il secoue la tête, heureux, d'être si chanceux de l'avoir dans sa vie. Insouciant, il se préoccupe que du nombre de litre et de la chanson chantonnée de Bonnie « watta men » quand le plein est atteint il referme ses vannes et le bruit de quelque chose qui roule étouffe la voix de Bonnie. Tête baissée, il voit une cannette écrasée s'échouer à ses pieds. Le vampire se baisse l'attrape puis lève les yeux fouillant les alentours. Il en oublie Bonnie, de reboucher l'accès au réservoir. Sans le savoir, il se rapproche du voyeur. Zackary teste le vampire, voit ce qu'il a dans le ventre. Les yeux injectés de sang de Damon lui indiquent que c'est une bête impulsive et téméraire. Un bon défi pour lui. Pour le narguer un peu plus, il jette les quelques mèches de cheveux d'Elena dans le sens du vent. Damon en attrape une et la renifle. Ses instincts de prédateur transforment sa peau « watt a man, what a man, what a man, what a mighty good man, gotta say it again now, what a man. » il attrape à nouveau sa voix. Elle le sort de sa brume de folie. Il l'entend de plus en plus distinctement et reprend son apparence séduisante, tentante et accueillante. Zackary sourit l'histoire entre le vampire et Elena est lourde pense-t-il. Heureux de ce nouveau fait, il peut aller se reposer un peu et laisser quelqu'un prendre le relais. De l'intérieur, elle n'entend plus que son tour arrive. Elle laisse un billet au caissier et sort avec ses emplettes. Dehors, elle crie à Damon en trottinant.
-« Sal ça va ? » il ne réponds pas « Sal ! » la main de Bonnie sur la sienne le fait sortir de ses pensées. « Tu me fais flipper. Est-ce que ça va ? » il la regarde enfin et lui retourne la pression autour de ses doigts.
-« Yeah » ment-il avec un sourire désolé. Il lui attrape la hanche et là remède à la voiture. Alors qu'elle manque pour la cinquième fois de la soirée appelé et texto d'Abby maintenant ceux de Caroline, elle ne rate pas le dernier coup d'œil de Damon au-dessus de leur épaules. « Rentrons à la maison. »
L'écran de Bonnie s'éteint avant d'afficher six messages vocaux non lu tandis que Caroline, elle, abaisse son smartphone loin de ses oreilles. Tyler arrive derrière sa chaise. Il se libère les mains puis lui prodigue un massage sur ses épaules contractées tout en d »posant un baiser sur la racine brune de ses cheveux,
-« encore sa messagerie ? »
-« Yeah » Caroline se retourne et se lève et commence à desserrer la cravate de Tyler « Peut-être que c'est une bonne chose qu'elle ne décroche pas. »
-« Pourquoi ? » Caroline finit par retirer le nœud autour de son col de cheminée et croise ses sourcils froncés, le laissant glisser sa cravate hors de son cou. Elle hausse les épaules et suit Tyler devant le réfrigérateur, elle accepte la bouteille d'eau plate.
-« Je ne sais pas. Je me sens comme si je ne devrais pas être excitée par mon nouveau contrat. Alors dire à Bonnie que je l'ai obtenu tout en cachant le retour d'Elena et ses véritables motivations sonne terriblement mal. »
-« Où est le problème ? Ce n'est pas comme si tu n'as jamais couvert Elena et à la fois blessé Bonnie. Quel est le nouvel éclairage Caroline ? Tu aimes la sensation que pour une fois tu es égale à Miss Gilbert. » Sa blonde plisse les yeux et lui jette la bouteille. Les dents serrées, elle le frappe jusqu'à ce qu'il ne puisse plus reculer. « Yeah » Il lui attrape les poignets et l'oblige à le regarder sans trop de mal car à la minute où il lui caresse la joue, elle ne bouge plus « Je n'ai dit que la vérité. Tu as joué cette danse pendant très longtemps. »
-« Eh bien étant mon petit ami, tu devrais prendre plus de pincette avec moi. Tu sais enrober tes mots méchants avec pleins de miel, non, jouer les salopes comme Elena. Je n'ai pas besoin d'une autre personne pour me rappeler quelle est ma position jusqu'à maintenant. » termine Caroline en lui donnant un torchon.
-« Merci » il s'essuie le visage en ne cessant de la regarder « Alors tu roules pour le navire Bonnie et Damon ? »
-« Non ! Je pense toujours qu'Elena restera toujours le premier choix de Damon. C'est une chose de penser que sa meilleure amie a choisi la poupée de son autre meilleure amie. Et de laisser cette meilleure amie fait tout pour reprendre ce qui est à elle. »
-« Sauf que Damon n'est pas une chose. »
-« Il est pire, c'est une merde. » Elle rigole de colère « Je devrais être contente d'être du côté d'Elena et d'utiliser tout ce qu'elle me dira contre lui. Je devrais prendre plaisir de le torturer mais il y a Bonnie et Jax. Elle l'aime comme elle n'a jamais fait auparavant. Et malheureusement elle redevient lentement l'épave qu'elle était, tout à cause d'Elena. Elle va finir par l'achever. »
-« Tu sais ce qu'il te reste à faire. Dis-lui pour ton nouveau travail, pour la sortie des livres d'Elena, son retour et ses espoirs pour obtenir Damon. Et sa prise de contact avec Damon. »
-« Il ne l'a pas encore vu. Enfin du moins c'est ce qu'Elena m'a laissé comprendre. J'ai la langue liée parce que j'ai en quelque sorte promis de ne rien dire »
-« Alors quoi, tu vas la laisser mettre le bordel dans la vie de Bonnie ? »
-« Pas à ce point. »
-« Donc »
-« Toute manière tout ce que je fais ou tout ce qui sort de ma bouche sonne merdique. » Elle pivote et va jusqu'à l'autre bout de la cuisine. Elle s'arrête et croise de nouveau ses orbes marron. « Je ne sais plus quoi faire parce que rien n'est correct, et je dois vivre avec, continuer à faire mon job peu importe ce qu'il se passe. C'est en quelque sorte le contrat de toute une vie, je n'ai qu'à serrer les crocs. » Elle expire et remarque enfin la tablette que Tyler à ramener avec lui. « Tu voulais me montrer quelques choses ? » demande-t-elle l'air tout penaud.
-« Le travail peu attendre. »
-« Non » elle inspire et sourit les yeux humides. « Finis mes drames. Quelles sont les nouvelles ? » Tyler hoche la tête et recule une chaise, l'offre à sa blonde et s'assoit sur celle d'à côté.
-« Il y a deux vidéos virales sur le net. La première. » il allume sa tablette « Un vampire est en captivité durant trois jours sans boire ni voir la lumière. Des personnes le torturent de loin avec du feu, la lumière, cassant son cou, le saignant. Lui donnant un nouveau répit avec une dose de sang avant de lui arracher le cœur. Maintenant voici la deuxième. »
Caroline avale sa salive et fixe l'écran.
Un bruit métallique résonne à ses oreilles, il n'y a pas encore d'image. Elle peut juste distinguer au son des pas lourds le trainage de chaîne jusqu'à ce qu'elle voit un cou blanc laiteux. Un cou orné d'un collier métallique. Le corps de la jeune fille rousse tressaillit
-« Chut du calme tu seras libérée dès que le collier et les chaînes qui te brûlent tes chevilles seront tomber mais pas avant. Avant tu dois me promettre quelque chose » La rousse prend une pause dans sa crise de larme et acquiesce.
-« Tout ce que vous voulez »
-« Montre-moi ton don » elle secoue la tête « On est seul. Tu ne dois pas avoir peur de montrer ce que tu es. » l'homme sourit voyant sa main fébrile se lever la paume vers le ciel une flamme bleu jailli « Non nah nah pas celui-ci toutes les sorcières le font. Ce que je veux c'est nul autre que toi fait à moins que je demande à ta mère. »
-« Non ! » dit-elle longtemps après avoir secoué la tête de terreur
-« Qu'attends-tu montre » rugit le blond faisant la larme coincée de la rousse roulée plus vite sur ses joues rosies. A la seconde où elle tombe la gouttelette salée est suspendue dans les airs. Le vent se lève. Le temps s'arrête et elle devient une panthère noire et magnifique brisant dans le processus ses entraves. Enfin sauf celle de son cou. Avant qu'elle attaque, il tire dessus la faisant grogner « Reste calme » exige l'homme en la regardant et tourne autour de la larme « La magie c'est mal. L'aimer c'est pêcher. En faire c'est impardonnable » il met sa main en dessous de la larme et l'emprisonne « Être une sorcière c'est la mort » il resserre son poing la faisant crier se coucher rouler par terre pendant quelques minutes. Ses doigts laissent échapper de la cendre l'âme de sorcière quitte son corps. Le visage du bourreau remplit l'écran. « Preuve n°2 que le surnaturel existe : sorcellerie. Doutes-tu encore de son existence ? »
Tyler éteint la tablette et se tourne vers sa copine « Le président du concile me l'a envoyée les liens ce matin. Je suis convoqué demain chez lui. »
-« Dis-moi à quelle heure, Tu n'iras pas seul. Ma visite chez Bonnie peut attendre. »
-« Merci » Elle lui caresse la main pendant qu'elle écrit un message d'excuse à Bonnie. « C'est fait, cette réunion tombe à pic. J'aurais joué les fouineuses essayant de savoir si Damon connaît le retour d'Elena. »
-« Je ne doute pas que ce trait chez toi va s'estomper en quelques jours. » Caroline rit tout en posant son front sur l'épaule de son petit-ami
-« C'est vrai mes traits de maman ours ne partira jamais mais il faut que je revienne parmi les deux premières personnes préférées de Bonnie. Elle me manque. Ma sœur me manque. »
-« Je sais » Caroline recule le regarde en souriant doucement « Quoi ? » Elle l'embrasse
-« Rien, remplie-moi sur le vieux croûton avec qui on déjeune demain. Je dois le séduire. » Tyler l'embrase amusé
-« Si quelqu'un peut charmer n'importe qui c'est bien toi »
-« Merci, on trouvera bien un moyen pour le rassurer »
Tout l'ensemble de l'ancien gang de Mystic-falls aimerait sentir leur cœur moins lourd avant de s'endormir.
Bonnie encore couchée sur le canapé accepte l'invitation de Damon. Elle écarte ses doigts le laisse entrecroiser leur doigts ensemble. Elle renforce l'étreinte sourit à son écran. Elle espère obtenir un sommeil de qualité. Lui Damon souhaite que sa petite victoire de ce soir ne soit pas ruiner. Détruit par son omission, ces prochaines actions. Le vampire a l'esprit agité de perdre la confiance de Bonnie. Gâcher leur petit cocon qu'ils forment avec Jax. Il s'accroche à elle, écoute Jax leur raconter sa soirée avec sa Nana Abby. Alaric décuve seul dans l'une des chambres du manoir. Jo se prépare pour aller dormir assise devant sa vanity. A chaque coup de brosse, elle pense à son mari puis à Elena. Lentement, elle pose sa brosse bleue, tire sur un des tiroirs et sort un tas de feuille. Elle souhaite que son instinct se trompe. Tous ses sens s'affolent autour d'Elena et ses anciennes recherches sur son état puis son comportement de ses derniers jours, l'inquiète. Les herbes qu'elle fume ne peuvent pas la faire agir ainsi. Elena est morte une deuxième fois, la cure la rend plus hermétique aux vampires, aux autres surnaturels et la nouvelle magie. Mais l'ancienne… la cure coule encore dans ses veines et les herbes qu'elle fume, ce qu'elle en fait avec est très ancien. Josette se lèche les lèvres, range toutes ses feuilles. Elle finira bien par découvrir en quoi Elena s'est réveillée parce qu'elle est de toute évidence bien plus qu'une humaine, un doppelgänger.
Elena ne se soucie pas des détails, seulement des mauvaises vibrations qui l'entourent. Les yeux fixant le ciel sombre et menaçant, elle expire. Elle se fiche que le goudron mouille ses vêtements et ses cheveux et se couche exactement là où elle l'a rencontrée. Prie pour quel quelque part leur esprit se connecte, mais en attendant, elle comme Tyler et Caroline et Stefan ferme les yeux. Elena laisse son esprit vagabonder toutes les fois où ils étaient heureux et fous amoureux.
Merci d'avoir lu. Encore une fois la plus belle récompense pour quelq'un qui verse son coeur dans l'écriture c'est d'avoir les avis de ce qui lit leur travail.
Merci de me laisser vos impressions sur mes histoires. xo
