Yay tout le monde, j'espère que tout le monde se porte bien que vos familles se portent toutes aussi bien que vous. Cette année a été difficile, croisons les doigts que l'années 2021 ne sera que meilleure. Je reviens vers vous avec un tout nouveau chapitre. J'aime penser que ma fiction a encore une petite poignée de lecteur. Alors je ne vous ennui pas plus avec cette première note d'auteur. Bonne lecture.

Mots:9193

Avertissement: je ne possède pas TVD ni les personnages de la série. Uniquement les personnages que j'ai inventé ainsi que les possibles mythologies surnaturelles.


Another Love: Une tempête se prépare

Le sommeil est indispensable pour le bon fonctionnement de chaque être vivant. Il sert à l'élimination des toxines, à la stimulation des défenses immunitaire et à la régulation de l'humeur, même de l'activation du stress. C'est grâce à lui que chaque organisme est capable de générer des nouvelles cellules venant remplacer les cellules mortes.

Cependant chaque personne gère le sien comme bon lui semble. Et certaines fois quand bien même leur corps réclame si fort du repos des pensées obsédantes, des peurs ou cauchemar rendent un sommeil agité voir deviennent des nuits blanches. Elle, la femme couchée sur le grand lit se trouve dans le premier cas. Bonnie transpire. Elle murmure et empoigne ses draps avec force aux côtés d'un Damon à moitié endormie. Quant à Elena Gilbert, elle a les yeux grands ouverts. Elle tombe dans le second cas. Son esprit n'a pas réussi à trouver du repos pourtant… Pourtant son corps est si fatigué. Il est épuisé de toute cette marche, elle ne s'est pas résolu à quitter Mystic-Falls et rejoindre le Bed and Breakfast de Miss Flowers. A la place, elle a visité encore et encore le Grill, ses anciennes écoles, ses endroits préférés à traîner, les bois et n'a pas réussit à se décoller de ce bout de goudron. Elena a perdu la notion du temps. Elle ne saurait pas dire depuis combien de temps elle est couchée en plein milieu de la route. Cet endroit cher à son cœur puisque c'est ici que Damon et elle se sont rencontrés pour la première fois. La place précise où Damon a su faire ce que personne d'autre à fait pour elle auparavant. Il a lu en elle si facilement. Une lumière l'aveugle. La brune tourne la tête et entend le bruit d'un moteur. Éblouie, elle se lève lentement et regarde la voiture l'éviter et klaxonner. La double se fiche d'être trempée car sa tête est totalement anesthésiée et remplies d'images d'eux entrain de danser se sourire, flirter s'embrasser, baiser. Elle ne peut pas nier que Damon a un type d'amour de chiot pour Bonnie. Elle renifle de façon désagréable.

C'est sauvage. Elle peut l'admettre car il est possible qu'il aime Bonnie tout en continuant à l'aimer. Elena en a fait expérience. Elle sait que des deux personnes, le cœur balance plus pour l'un que pour l'autre. Et celui de Damon tout comme le sien a besoin de la nécessité à s'accrocher à une personne fiable réconfortante qui te fait te sentir bien. Bonnie est son Stefan. Elle va lui donner le temps de réaliser qu'elle incarne ce qu'il désire le plus chez une femme.

Après quelque pas alors que la pluie s'abat de plus en plus forte, elle s'arrête et regard par-dessus son épaule. C'est décidé elle ne le brusquera plus. Elle va se tenir à son plan initiale car ses décisions imprudentes lui ont causées d'avoir un être surnaturel à ses basques, Caroline, Stefan, Jo, Alaric connaissant son retour. Elle soupire les yeux fermés ressentant l'air frais, la pluie tiède, savourant son goût salé, elle se mord les lèvres car c'est très dur de se tenir si loin de lui. Mais après tout ce qu'elle a vécu, elle sait qu'elle peut, non, ils peuvent passer à travers. Elle ouvre les yeux et sourit en repensant à la fois où Katerine avait pris possession de son corps œuvrant pour détruire Damon. Elle se souvient de s'être battue,

-« Je retrouve toujours mon chemin vers toi ». Et elle ressent comme si elle venait juste de vivre la scène. Ses émotions sont si crue à la sensation de son retour dans ses bras. Le grondement du ciel la fait lever la tête ; peut-être que c'était le signe pour rentrer. Sans plus tarder, elle se met à courir vers le seul magasin ouvert 24 h/24 et 7j/7 de toute la ville. Quinze minutes plus tard, elle l'aperçoit. Soulagée de pouvoir enfin s'abriter, elle reprend sa course avec les cheveux collés à son visage. A trente centimètres pour un dernier effort, elle tend sa main pour atteindre la poignée plus rapidement. Si pressée, elle ne voit pas la masse noire qui se dessine de l'autre côté de la porte. La collision est inévitable, elle se retrouve propulser au sol sur les fesses. Malgré qu'une douleur lancinante traverse son derrière, elle se met quelque instant plus tard à rigoler. Un parfum si particulier chatouille ses narines, un ménage de cuir et d'une odeur de masculinité de dangerosité s'émane de l'homme. Il s'agissait bien d'un signe, elle remercie le ciel. Damon est à quelques centimètres d'elle hésitant à venir l'aider mais tend quand même sa main. Même si elle ressent sa réticence, elle se mord les lèvres d'anticipation à le sentir beaucoup plus proche. Elle en perd son vocabulaire au son de sa voix.

-« Hey, quelque chose de casser — vous voulez que j'appelle quelqu'un ? » Elena ne comprend pas tout, elle inspire un coup et entour sa main offerte. Dans la manière qu'il fronce les sourcils, elle sait qu'il est surpris. Même à travers ses cheveux elle peut dire qu'il reconnaît la pression de ses doigts, la familiarité de la sensation de ses doigts autour de sa main. Damon lève la tête et ses yeux ; ses yeux rencontrent sa forme pas très glamour. Elle sait maintenant qu'elle doit faire son retour officiel de sa vie. Ses yeux le fixent plongeant littéralement dans sa piscine bleue obsidienne, sourit et se lève. Elle dévoile enfin son visage et il déglutit avant de murmure son prénom.


Another Love


J-2 avant l'anniversaire de Jax quelques heures plus tôt,

Fatiguée, Bonnie remplace sa main. Elle tente une autre position pour soutenir sa tête contre sa joue et ses autres doigts s'enroulant plus fermement autour du volant. Les yeux se détournent de la route. Elle scrute le tableau de bord vérifiant l'heure et la hauteur du carburant. Elle ne peut pas s'empêcher de se frotter les lèvres car elle ne doit pas piquer du nez. Mais à la lecture de la pancarte de Bienvenue Norton sonne comme le glas de la journée ainsi que la musique de la radio. La sorcière l'éteint et décide de mettre une des compilations de son vampire dans le lecteur CD de sa Range Rover. Deux villes suivantes lui ont paru moins longues malgré le peu de visibilité qu'elle a depuis la tombée de la nuit. Au feu orange, elle profite détendre les muscles de son dos, de son cou, peut-être elle arriverait à se débarrasser de ses émotions oppressantes. C'est sans compter les premières notes de la chanson de Luniz qui appuient sur ses nerfs. Frottant son frisson à la base de sa nuque elle augmente la vitesse de sa voiture progressivement sur l'asphalte. Malgré tout ses efforts pour rester calme l'engourdissement s'accentue et se propage jusqu'au bout de ses orteils. Elle tortille ses petits doigts de pieds et de ses mains tout en répétant les paroles de la chanson :

Player, give me some brew an. I might just chill. But i'm the type that like to light another joint. I like Cypress hill. I steal doodies, spit loogies when i puff on it. I got some bucks on it but ain't enough on it. Go get the stides »

Tout en essayant de suivre le tempo, Bonnie se penche vers sa gauche. L'indexe de la main sur le volant bouge de droite à gauche tout en gardant les yeux fixés sur la route. La bouteille d'eau attrapée, elle lâche le volant, continue d'appuyer sur l'accélérateur et boit.

«Rollin joints like a cigarette. So pass it cross the table like ping-pong, I gone, Wrap my lips around a 40, An when it comes to get another stogie. Fools all kicks in like Shinobi. »

La bouteille refermée, et remise à sa place, elle tient à nouveau le volant avec ses deux mains et répète chaque mot de la chanson avec beaucoup d'énergie. Elle doit secouer le bourdonnement. Bonnie a besoin au pire de l'ignorer parce qu'elle ne veut laisser le sentiment qui la paralyse tous ses autres sens, la submerger. Mais plus la musique progresse plus elle a du mal à comprendre les paroles. Elle se sent partir perd lentement la trajectoire de la route. Ainsi tous les sons qu'elle entend : Klaxons, l'accélération des autres voitures semblent en arrière-plan. Bonnie ne respire plus se sent dévorer par les chuchotements de Kai, d'Enzo sur comment elle donne sa confiance et son intérêt aux mauvaises personnes. Alors qu'ils payeraient cher pour attiser son feu, sa passion. Eux, ils veulent lui donner un bien fou. Des images, des souvenirs d'elle soupirante en haut d'un orgasme la terrasse. Puis il y a toutes les morsures, des coups de lames, de poings qui la noient dans une atroce souffrance. Elle se sent si engourdit qu'elle ne se rend pas compte que plusieurs voitures l'évitent et klaxonnent. C'est la lumière éblouissante et le bruit assourdissant d'un camion qui la réveille pour qu'elle puisse à temps redresser ses roues. L'homme hispanique au volant lui lance une pluie d'insulte avant de la dépasser. Son regard et celui des autres conducteurs sont chargés de reproche l'ont fait expirer. Totalement dépassée, elle tente tant bien que mal à conduire tout droit et sortir de sa brume. Bennett attend le bon moment pour se mettre sur le côté. Contrariée elle éteint la voiture et se frotte le visage.

-« Merde, Merde » Ce n'est qu'une impression, ses épaules, ses jambes, ne sont pas lourdes, sa nuque n'est pas raide. Hélas, dix minutes plus tard les mains peignant ses cheveux, elle n'est pas convaincue et doit quand même se forcer à endurer. Bonnie redémarre le moteur et lutte pour ne pas s'écraser, ni piquer du nez alors qu'elle pose sa tête contre le repose-tête de son siège et augmente le volume du lecteur CD. La mélodie tragique de la fin du morceau de NF « Paralized » lui donne la chair de poule, le fait resserrer ses poings autour du volant. Elle ne se rend pas compte de rouler à 150 km/h, elle se voit légèrement dans les paroles. Elle est juste tellement sale hideuse en somme une merde. Elle sèche rapidement ses larmes. Elle en laisse tomber comme même une larme puis trois parce qu'elle aperçoit à trois mètres d'elle une silhouette surgir de nulle part. Impossible pour elle de freiner. Elle essaye en vain de l'éviter en commençant une embardée. Son cœur fait un bond hors de sa poitrine au bruit de l'action de l'inconnue. Il l'arrête juste avec la force de ses bras en endommageant le capot. Elle a du mal à détacher son regard du sien. Qu'elle le veuille ou non, il a décidé pour elle, rompt avant elle leur échange muet. Il lève les mains en l'air avec un sourire vicieux. Elle n'a pas vu la deuxième action venir, ses pouvoirs sont en berne. Elle assiste sans défense soulever du sol l'avant de la voiture. La range rover se retourne faisant tonneaux sur tonneaux sur l'asphalte jusqu'à s'échouer en dehors de la route.

SILENCE….

A l'intérieur de l'épave, Bonnie se réveille sonnée et gémissante. Tout son corps est endolorie, sa peau moka égratignée et ses oreilles sifflantes. La jeune sorcière a du mal à reconnaître dans quelle sens est sa tête. Ainsi lentement elle cherche un moyen de sortir de là. La tête à l'envers, la sorcière expire pensant à Jax et Damon en tentant de retirer sa ceinture. Elle doit s'en sortir avec un peu de mal, elle glisse ses doigts dans le petit espace et d'un seul coup tombe lourdement.

-« Merde » l'impact lui fait un mal de chien à son dos. Elle ressent alors les éclats de verre piquer sa peau. Elle souffle, serre les dents. A peine, habituée à la douleur elle lève les yeux pour s'appuyer sur une surface dure. Elle heurte à nouveau le même visage, le même yeux gris. L'homme l'observe accroupie. Elle expulse l'air gardé dans ses poumons à la seconde où il disparaît dans les airs. Des tirs de balles de pas précipitées résonnent à ses oreilles. Elle sursaute quand une flèche et une balle en bois échouent dans l'épave de sa range rover. Bennett sent qu'elle sait ce à quoi elle assiste mais ne sait pas comment le nommer. Les pas qui semblent se rapprocher d'elle l'empêcher tout autant de se concentrer que cette flèche, une flèche qui ressemble à celle de Kai. Elle secoue la tête. Ce sont deux paires de longues jambes qui se sont arrêtées et fléchit. Le bruit si grinçant du cassage d'os l'alerte, elle comprend quand l'une des deux femmes habillées comme Kill Bill brandit une tête grisâtre. Ses oreilles ayant eu le temps de se réadapter totalement à tous les sons, elle entend distinctement que le vampire est leur quatrième monstre de la nuit.

-« Le prochain est à moi »

-« Relaxe Valérie, la nuit de la régulation ne fait que commencer et se termine jusqu'à midi après-demain. On a largement le temps de tuer d'autres vampires. »

-« J'ai une revanche à obtenir d'une putain de salope de ma classe. Allons chasser la sorcière. »

-« Vas-y sans moi cette partie de chasse ma complètement cornée. Il paraît que les loups-garous sont bon au lit. »

-« Absolument, ils sont fort et brutal. Le mois dernier, j'ai pris plaisir à jouer avec un avant de le torturer avec un pistolet électrique, un couteau tremper dans du tue loup. »

-« Je vois tes seins pointés sous ton tee-shirt. Je n'ai pas besoin de te supplier. » L'autre fille aux cheveux blond ondulé sourit. « Je suppose tu sais où trouver deux beaux spécimens » elle hoche la tête.

-« Tu supposes bien » les derniers mots, Bonnie ne les entend pas totalement. Prise de panique, ses yeux brillant et humides s'abaissent constatant de la source froide qui recouvre sa bouche. Cette main blanche n'est pas la manifestation d'une stupide crise de syndrome poste traumatique. Il y a bien quelqu'un derrière elle. Son cœur s'affole contre sa poitrine a chaque fois que le souffle du vampire frappe sa peau. Il s'écrase plus fort quand il rapproche son visage d'elle. Bonnie halète. Elle ferme les yeux par deux fois, elle voit Kai. Elle se rassure en répétant dans sa tête qu'elle n'est pas dans ce Mystic-falls. Ses larmes se mettent à couler, sa respiration est tremblante. Cette voix. Elle recule sa tête ses mots glissent dans son oreille. Le vampire prononce ces mots qui lui glacent le sang

-« Je les comprends tellement vos mieux chasser qu'être chasser. Que dirais-tu de poursuivre ailleurs. Tu es tout ce dont j'ai besoin, là maintenant.. »

Elle halète. La sorcière ouvre les yeux alors qu'elle avait l'impression d'être soulever hors de l'épave de sa voiture. Ses yeux verts ne restent pas longtemps immobiles. Avec appréhension elle inspecte la pièce. Même dans le noir, elle reconnaît les murs, les draps noirs qui recouvre son corps tout transpirant. Elle avale sa peur, desserre les poings. Elle est chez elle dans son lit. Rassurée elle baisse ses paupières profite de la sensation de sécurité qui se distille doucement dans ses veines bouillantes. Les secondes se bousculent et se transforment en minutes. Elle ouvre à nouveau les yeux et ils se posent sur l'homme couché à ses côtés. Elle s'émerveille. En tout heure, en toute circonstance, Damon est toujours incroyablement beau. Elle est même tentée de dire qu'i est plus beau au levé du lit, assommé par le sommeil, sa peau blanche est rajeunie et ses cheveux noirs en batailles le rendent incroyablement sexy. Sentant son regard sur lui, sa bouche fine esquissent un sourire doux faisant apparaître son charisme naturel et ses yeux. Ils sont si bleus et si abyssale qu'ils l'électrisent uniquement en la fixant. Ils s'observent en silence ; elle en se prélassant un peu plus éperdument magnétisée par lui. Quant au vampire, il se rapproche d'elle , essuie la sueur sur son front puis cajole sa joue du bout de son pouce. Bonnie soupire ne peut pas s'empêcher ses yeux rouler à l'arrière de son crâne, son contact est bon et bouleversant. Bonnie expire de réconfort. Les paupières encore closent, elle le sent se déplacer, prendre en coupe son visage et l'embrasser à la commissure de ses lèvres puis dessus. Le sourire aux lèvres, elle lève les yeux et le redécouvre couché sur son flanc droit. Sans plus tardé, elle se réfugie sous son bras, il l'enveloppe instantanément de ses bras. Tandis qu'elle passe tout à tour un de ses bras et une de ses jambes autour de lui comme un Koala…


Un loup-garou grogne quelque part., très loin du vieux couple.

Le surnaturel se débat ligoté sur une chaise métallique avant de complètement d'émerger. C'est avec un grand mal qu'il reprend son souffle à reprendre toutes les facultés de ses sens.


Dans la villa Salvatore Bennett, la sorcière a réussi à faire basculer Damon sur le dos. Elle remonte légèrement pour atteindre son visage comme une panthère. Damon la suit du regard les joues en feu complètement hypnotiser par sa beauté. Il en oublie presque l'avoir vu gémir parler dans son sommeil et littéralement flippante pour sa vie. Là se penchant dangereusement sur ses lèvres, elle est à cet instant si élevé si pur qu'il n'ose pas la toucher. Sa sorcière nage dans une atmosphère vaporeuse, ses émotions sont vertigineuses. Elle se sent enfin bien, sereine dans un bon endroit grâce à lui. Son regard sur elle l'envahit de chaleur. Le contact de sa peau la caresse et l'embrasse juste comme il faut. Il est cette vague douce et enivrante qui a d'abord ramollit ses nerfs puis balayer les derniers vestiges de son cauchemar. Bonnie déborde de ferveur a l'envie de lui montrer de la reconnaissance. Elle veut lui faire comprendre en attrapant son visage avec douceur le rapprochant de la sienne qu'elle se sent riche de l'avoir dans sa vie. Elle le remercie en happant sa bouche dans une danse brûlante d'être chaque fois ce dont elle a besoin, il la marie si bien. Elle fait en sorte que chacun de ses pores se réaniment d'une tension lente et bourdonnante à chaque pression, titillement, mordillement aspiration de ses lèvres et de sa langue. Damon avale son gémissement plaquant sa sorcière tout contre lui. Le sourire aux lèvres, ils savourent l'atmosphère câline entre eux.


Hors de la ville

L'être surnaturel peut pas dire autant. Il ne peut pas faire comme s'il était ailleurs. Pas temps qu'il est traité comme un animal de cirque. Il n'arrive pas à faire taire la brûlure qui accompagne à chaque injection de gui. Encore moins les transformations provoquées et répétitives que son corps subi. Le loup garou grogne de douleur.


Bonnie miaule de plaisir aux griffures des crocs de Damon le long de sa mâchoire. Elle resserre leur mains enlacées quand elle recherche ses lèvres. Elle rompt leur baiser et s'assoit rapidement, sur lui, lèvres pincées, goûtant son goût sur sa bouche. A son tour, il se relève la gardant assise sur son paquet engorgé. Il efface le petit espace entre eux et se met à grignoter chaque millimètre de ses lèvres une dernière fois non sans les perforer. Il lèche les gouttes de sang et sa soif pour elle se décuple. Il grogne de sa propre gourmandise. Il profite encore de son goût sur sa langue avant de s'éloigner à regret. Mais décide tout de même de poser son front contre le sien. Il réprime son excitation en contractant sa mâchoire parce qu'il ne peut pas agir ainsi avec elle. La laisser enfouir ses soucis dans une époustouflante danse à l'horizontale, combien même il est corné. Elle a besoin de son meilleur ami non de son amant. Il est prêt à lui donner ça

-« Bonjour My lady »

-« Bonjour Mister smolder » répondît-elle en l'embrassant sur sa joue puis se réfugie tout contre lui, le nez niché dans son cou. Il attend un peu avant de reculer et d'exploser leur bulles sexy. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour elle ? En quel genre de sève la t-elle transformé ? Il se moque de lui-même le sourire en coin, la main cajolant sa joue chaude. Lentement, il plonge ses doigts dans sa chevelure crépus et ses yeux bleus en elle. La sorcière le sent, lève les yeux et croise les siens. « Tu vas me regarder longtemps comme ça ? Sans profiter de la chaleur des premières heures du matin à faire grincer le lit. »

-« Bossy Bennett, tu rends ça si dur à te résister » elle le regarde fixer sa joue et la caresser avant de les poser sur ses orbes marrons-vertes « Mais pas avant que tu me dises ce que c'était » Sourcils froncés, elle bredouille de nervosité,

-« Je ne vois pas de quoi tu parles »

-« Bird, toi baragouinant dans ton sommeil flippant ne te rappelle rien ? »

-« Bird c'est nouveau. Je croyais que ta langue était rouillée parce que tu es devenue trop doux. » Le vampire ricane de sa tentative de le corrompre. Elle le fait bien, pense-t-il. Il expire au tiraillement qu'elle exerce sur ses cheveux couleur corbeau de bébé, elle connaissait sa faiblesse « Aaaaah » d'un seul mouvement rapide, il la renverse sur le matelas « urgh, à quoi dois-je ce nouveau surnom ? » même en la surplombant de tout son corps, elle nie.

-« Les circonstances sont de mises, Bird. A-t-on réveil, tu ressemblais aux oiseaux blessés que Stefan ramassait quand il était plein de morve. Tu as le même regard. » Bonnie baisse la tête mordillant l'intérieur de sa joue. Il sourit à son air pincée de gène. « Tu fais à nouveau des cauchemars » son silence installe peu à peu une distance entre eux. « Je pensais que l'on s'était mis d'accord si nous partageons tous nos fluides même slips chemise, on peut faire ce travail de couple…. Blabla. Ton sommeil est de plus en plus agitée. » Il la scrute. Bonnie se lèche les lèvres avant de répondre légèrement tendues. Il est un connard, il en est conscient mais ses cauchemars la rongent. C'est pour son ben. Ouais ne pas lui dire pour la Gilbert aussi. Il la voit se gratte la gorge alors qu'elle s'assit contre la tête du lit.

-« Oui » Elle le regarde à peine quand elle dit les mots suivants. « Mais rien à voir avec ceux d'il y a sept ans » il l'imite ne laissant que quelque millimètres entre eux, il réussit à rencontrer ses yeux et il ne le lâche pas. «J'en ai eu d'autre comme celui là. Mais celui-ci est un peu plus complet, plus long. Il. Il y avait le même homme et aussi deux humaines s'amusant à tuer un surnaturel. » Et l'écoute attentivement les yeux froncés car le cœur de la sorcière bat plus vite mais à la seconde où il attrape sa main et la rapproche de ses lèvres. Elle se calme instantanément. « Tout semblait si réel, les sons, les couleurs, la peur, leur voix, les sensations. C'est un peu comme Westworld. Une scène que je rejoue encore et encore . La seule différence à chaque fois que je rêve je vis des choses en plus. »

-« C'est peut-être une bonne chose » réfléchit le vampire à haute voix oui en gardant la main de Bonnie entre ses mains tout en lui prodiguant des caresses circulaires « Ton esprit travaille surement au sujet de la conversation que j'ai entendu à l'extérieur du bar. »

-« Mais »

-« Mais rien Bird » dit-il en la tirant contre lui. « Tu le dis toi-même, il est différent. C'est soit deux rêves en un ou l'avenir est incertain. La suite sera différente encore et encore. Et ça sonne bien à mon oreille » Bonnie le regarde et lit en lui, il croyait à peine en ce qu'il disait ce qui l'a fait sourire et l'embrasser.

-« Bien essayé, bébé, mais ça ne peut pas être une coïncidence. Et je ne peux pas arrêter de rêver. »

-« Hey tu oublies quelqu'un « moi » Bonbon. Laisse-moi rentrer dans ta tête » Bonnie se contracte à cette proposition. Elle essaye de se dégager mais Damon l'en empêche. Il sent sa peur, sa crainte qu'il fouille plus loin dans ses souvenirs.

-« Damon je »

-« Je te ferai rappeler des détails que tu auras oubli ou relevés. Lucy n'est pas la seule personne vers qui tu peux te tourner pour tout. » Bonnie sent la piqure. Elle a une idée comment il se sent. Elle la vu blessé quand il est entrée dans la pièce alors qu'elle regardait son journal. Bonnie sait qu'il déteste être mis sur la touche lorsqu'elle est en difficulté. Elle avale sa salive et se lève vers lui pour l'embrasser ;

-« Ok, entre dans ma tête mais juste pour les cauchemars . » Il l'embrasse en retour avec puissance et profondeur les yeux ouverts.

-« On déjouera ça je te le promets » elle frotte son nez contre le sien

-« Je te crois »

-« Bien » prononce Damon en la couchant sur le lit « Peut-être si tu n'es pas aussi méchante avec moi, tu auras des rêves coquins après notre énième victoire. »

-« Alors » elle l'attire sur elle et le roule dessus « J'ai hâte d'y être. Damon sourit aux murmures perdues dans son oreille. Cette fois, il la laissera le gâté. Il l'observe en ne faisant rien. Il la laisse prendre le contrôle. Elle l'embrasse sur son front et ensuite sur chaque centimètre de son visage, son cou puis son torse.

-« Merde » elle l'électrocute et il mord sa lèvre à cette sensation. Il ferme les yeux alors qu'elle disparaît vers le sud le prenant entièrement entre ses lèvres. Il s'étouffe de plaisir « Dieu, tu seras ma mort Bennett » se laissant sa tête tomber sur l'oreiller. Puis il ouvre un œil plus de succions lentes et expertes « Bonbon ? »

-« Salvatore ne t'endors pas après ça. Je compte sur toi pour aller à l'épicerie. Il va surement manquer des choses pour le gâteau d'anniversaire. » dit la sorcière sous l'œil abasourdit et rieur de Damon alors qu'elle part dans la cuisine

-« Ouais » il sourit « définitivement la fin de moi. »


Au même moment dans un entrepôt hors de la ville,

Un bruit d'une décharge électrique résonne dans le bâtiment abandonné. Le peuple occupant le lieu admire le faible éclairage qu'engendre l'électrocution que subit le pauvre loup-garou. Certains sont admiratifs du spectacle qu'offre ses gémissements tortueux, de son agonies à chaque brisement d'os à leur réformation. Quand d'autres sont plus distrait assoiffé par tant de sueur dégoulinant de son corps musclés et imberbe. Merde, il a encore été trop lent et impulsif soupire-t-il entre deux grognements. La créature est en colère contre lui-même. Essoufflé, il n'a plus la force de se redresse, le haut de son corps. Il reste affaissé sur sa chaise la tête penchée. Inutile de les amuser en croisant leur regard. Il sait à la seconde où il heurtera les yeux de ces connards qui jouent à exercer leur capacité surnaturelles sur lui, il ne se contrôlera plus. Il ne leur donnera pas ce qu'ils sont venue chercher. Aucune des heures qu'ils enregistrent ne leur seront utiles. Il garde alors les yeux fixés au sol bien que ses canines a demi sortie comme ses griffes preuves que son loup interne ne demande qu'à sortir sous l'influence des chants scandés par l'ombre à sa gauche. Il sent l'impatience de sa moitié. Il sent aussi leur sourire au bout de leurs lèvres car ses forces s'amoindrissent. Il est un souffle de manquer de forces pour lutter

-« Praemuim »

-« Argh » l'os de son tibia explose

-« Tere » d'un coup de poignée la démoniste a broyé sa trachée. Même avec un peu de volonté qui lui reste, il a fini par céder. Les cinq personnes présentes font un pas en arrière, surpris par la rapidité de sa transformation en un loup massif qui bondit en face d'eux. Son gabarit est imposant son pelage long et roux. Et son regard ainsi que ses canines, ses ongles leur coupent le souffle tellement ils sont froids et féroces. La timidité de l'un d'eux ne dure que trente secondes. Elle l'avance d'un pas déterminée ensuite lève les mains écartes les doigts. Elle s'abstient de respirer pendant une minutes « Conteram vincula vestra » puis ferme son poing. Le loup-garou grogne se couchant au sol et luttant contre une force invisible jusqu'à ce qu'il perde la bataille. La démoniste sourit « J'ai le contrôle sur lui .»

-« Alors c'est un loup sans clan maintenant ? » l'homme se tourne vers la démoniste. « Sa meute risque de nous échapper »

-« L'importance est que plus rien ne le retient à eux. J'ai détruit leur stupide lien d'appartenance et de loyauté, il n'obéira qu'à moi. On trouvera sa meute parce qu'il nous la pistera et nous emmènera dans tous les endroits où ses semblables traînent. » Certain sourient hochent de la tête, mais une recule et les regarde tous un par un.

-« Attendez ce que je vais dire ne signifie pas que je me dégonfle mais vous n'avez pas peur ? Effrayez que tout nous explose à l'explose à la figure ? Que l'on redevienne des proies ? »

-« La seule question que tu dois te poser Chloé : c'est veux-tu mourir ? »

-« Non »

-« Alors le jeu en vaut la chandelle. Au diable Zachary. Le monde entier va connaître l'existence des vampires, sorciers, loup-garou. Nous ne mourrons pas au profit d'humain qui tout comme nous avions rien demandé et ne savions rien. »

-« Je suis dedans » la démoniste au cheveux rouge avance et au même niveau que son collègue noir. Elle lui sourit et appuie son propos. « On peut vivre avec eux non à leur côté ou à leur insu. On va tout faire pour que la révolte fonctionne et que nous ayons un avenir même s'il faudra trouver un moyen que le nombre de chaque espèce n'explose pas. »

-« Si quelqu'un veut revenir en arrière, c'est maintenant. » Personne ne bouge. La démoniste rigole,

-« Assez de mélodrame et postons l'épisode numéro 3 sur le net. Et précisons que c'est la troisième preuve que le surnaturel existe. Il est temps que le monde voit enfin le monde tel qu'il est. La réalité est bien plus sombre, violant et glaciale qu'il n'y parait. Il est plus dangereux et chaotique. Ils doivent se préparer à prendre la pilule rouge et ils verront un monde non binaire et très hostile. »

-« J'aime ça mais il manque une petite sucrerie acidulée. » la rousse lorgne sur le vampire noir

-« Ils doivent se tenir prêt avant que chaque monstre montrent leur véritable visage, leur vraie nature sans se contrôler. »


Mystic-Falls,


Elle ne sait pas comment elle est arrivée dans son garage. Ni comment elle ne la pas sentit passer par la porte et se rapprocher d'elle tout en silence. Pour l'instant, elle n'est pas prête à le regarder sans s'en prendre à lui, alors elle finit sa boisson chaude lentement. Au même rythme que lui, elle avance pour lui échapper mais il finit par l'envelopper dans ses bras. Lucy ferme les yeux, elle savoure son étreinte. Elle se délecte de chaque seconde où il presse ses lèvres contre sa tempe puis recule. Juste au moment où elle a le sentiment d'être rassurer de sa présence il la retourne et prend brusquement ses lèvres et la goûte avec empressement. Quelque seconde plus tard, elle desserre ses doigts autour de ses poignets et le rapproche d'elle. Haletante, l'amazone comprend qu'elle a besoin de ça. Elle oublie de respirer, sourit contre les lèvres de Stefan Salvatore et répond à son baiser avec ferveur.


Stefan surveille ses œufs brouillés, arrête le gaz. Lucy le regarde revenir avec la poêle et remplir son assiette pendant qu'elle sirote son jus de fruit. La sorcière râle parce. Elle manque le goût sucré de la pomme et de la framboise et le voit emmener loin son verre de sa bouche et pousser l'assiette vers elle,

-« Mange »

-« Il est trop tôt pour autant de gras »

-« Quelque part dans le monde, des millions de personnes prennent leur petit-déjeuner. On s'en fou de la localité géographique. Fais ce qui te plait. Creuse un peu. » Lucy couvre son sourire derrière sa main et attrape la fourchette.

-« Si je le fais va-t-on parler de ta fâcheuse habitude de m'embrasser pour me dire bonjour. »

-« Tu adores ça pourquoi t'en privé » dit-il en l'observant tirer sa nourriture avec ses dents autour de la fourchette et mâcher tout doucement. Elle recommence à poignarder les œufs et les rapportes à sa bouche « Alors pourquoi tu es ici à 4 heures du matin ? » le morceau d'œufs dans sa bouche sont devenues soudainement écœurant. Elle termine de les mâcher tout en se levant et jette le reste à la poubelle, nettoie son assiette. Quand elle a terminé, elle s'adosse contre l'évier et le découvre debout en face d'elle. Lucy inspire, accepte le verre et finit la fin du jus. Stefan se racle la gorge, elle le laisse récupérer le verre. La cousine de Bonnie le regarde sagement le nettoyer ce qui lui laisse de temps de bien formuler ce qui la mange de l'intérieur.

-« Quand Bonnie est revenue du monde de prison, je venais de d'intégrer une communauté de sorcière hippie. » Stefan retourne son sourire « Je les aimais bien mais je n'ai pas hésité une seconde quand Rebecca m'a téléphonée à propos de Bonnie. En faite elle l'a fait deux fois. Le premier appel, je la sentais paniquée, elle ne trouvait plus Bonnie. Je me rappelle qu'elle m'a dit que deux vampires étaient après Bonnie. Elle avait dansé avec les deux de manière très sale l'un après l'autre. Je crois qu'elle a disparu avec l'un deux dans les toilettes. Aucun des deux mecs n'ont accepté qu'elle ne voulait pas de donner de suite, alors, ils l'ont suivi à la sortie de la boite de nuit. Il faut comprendre qu'elle était revenue depuis un peu plus d'un mois, changée. Elle passait son temps à s'amuser, boire, flirter et n'était jamais satisfaite du sexe. » Stefan plisse les yeux « Difficile à croire, hein. Mais ça c'est vraiment passé. Et Rebecca n'a pas eu le temps de l'aider un vampire a été plus réactif qu'elle. De nulle part il a intercepté Bonnie, et ils ont disparu dans les airs. Rebecca s'était souvenue qu'elle l'avait repéré dans la boite de nuit observer Bonnie tout en buvant. Elle a appris plus tard le nom du vampire. Il aime que l'on appelle par son surnom Enzo. Lorenzo Saint-John est celui qui a sauvé Bonnie. »

-«Enzo ? Le Enzo de Damon »

-« Le même. » Elle retient sa respiration et s'éloigne un peu, c'est si dur. Difficile de se replonger à cette époque. « La deuxième fois que Bex a appelé, il s'était écoulé deux semaines ou trois et Bonnie est réapparu à sa porte. Ses mains et ses vêtements étaient tachés de sang , des ecchymoses sur les bras, les jambes. Heureusement que le sang n'était pas le sien. Mais Rebecca aurait préféré car elle aurait aider. Elle ne savait pas gérer une Bonnie prise de folie. Elle m'a dit au téléphone qu'elle n'arrêtait pas de dire qu'elle s'était venger de Kai qu'elle a fait de manière qu'il ne la touche plus ni avec ses mains ni avec sa langue et qu'il ne puisse plus lui parler. Parler mal de Damon et d'Elena. A mon arrivée, ma petite cousine était plongée dans une sorte de catatonie. Elle ne disait plus rien. Elle ne pleurait plus et rentrait dans une crise de colère dès qu'on posait la main sur elle. J'ai su la faire dormir et rentrer dans sa tête.»

-« Tu as pu en apprendre plus » il réduit l'espace entre eux, elle hoche la tête

-« C'était difficile mais on a réussi, Rebecca et Klaus ont maintenu Bonnie alors que je consultais ses souvenirs. Enzo et elle ont eut beaucoup de sexe et il a été trop gourmand. Il lui a menti en disant que les vampires étaient toujours a sa recherche. Il a réussit à la convaincre de rester un peu plus. Les choses ont dégénéré quand il a fait les mêmes réflexions sur Damon et Elena que ce connard de Malakai. » les larmes lui montent aux yeux. « Je me souviens de la voir découper Enzo pendant qu'elle pensait qu'il était Kai. »

-« Attends tu es sûre. » elle hoche la tête « il y a peine six ans il était comme neuf avec ses deux mains, sa langue et sûrement avec son service trois pièces entre les jambes. Il était même parti avec Damon faire un voyage et lui n'est jamais revenu. Damon avait dit qu'il n'ennuiera plus personne. Alors je n'ai pas posé plus de question, donc il savait ? »

-« Je ne pense pas. Je sais seulement qu'elle était presser de savoir si elle était son nouveau Enzo. J'étais présente quand elle a osé l'appeler au téléphone. Sans dire bonjour elle lui a dit qu'elle voulait savoir si c'était vrai qu'il a accepté son sacrifice. S'il a vraiment sans une seconde penser à elle, passer à autre chose pour reprendre sa vie avec Elena. »

-« Merde »

-« Rebecca et moi étions avec elle durant trois longues semaines. Les Mikaelson ont beaucoup aidé. Petit à petit elle est allé mieux. Parler et revoir Damon la complètement la fait à nouveau sourire, rire et s'épanouir. »

-« Ou veux-tu en venir Luce. Je suis vraiment désolé pour ce qui est arrivé à Bonnie et tout ce qui lui arrive mais pourquoi tu es ici. »

-« Abby a débarqué avec Jax à la maison de Sheila. » Ce que Stefan voit dans les yeux de Lucy lui serre le cœur un peu plus « Ce que tu ressens en ce moment en voyant ma douleur n'est rien comparé à ce que j'ai perçu hier dans ceux d'Abby. Avant je n'ai jamais prêter attention mais ce regard. Bon le tient de sa mère. Et c'était déchirant. Elle a gardé tout pour elle alors qu'elle donnait une soirée d'amusement à Jax. Dès qu'elle est sortie de l'ancienne chambre de Bonnie, elle a foncé sur moi déversant toute sa colère, sa peur pour Bonnie. Abby » Lucy sanglote bruyamment et s'échappe de la maigre tentative de réconfort du vampire. Il la regarde désemparé. « Abby est très inquiète de l'avoir vu en pleine crise de larme. J'avais besoin d'air. Je ne pouvais pas continuer à la regarder appeler Bonnie, envoyer des messages pour vérifier si Damon a saisie l'occasion de la faire se sentir mieux. » Lucy renifle « C'est peut-être lâche de ma part mais je devais partir pour ne plus l'entendre prier pour que ton frère ne ferme pas les yeux comme Rudy. »


De l'autre côté de la ville.

Donovan fait sa ronde. Il roule doucement sur la route observant le magasin de Bonnie ayant le coude appuyé contre l'espace laisser par le vitre baissée. Le reste de son bras tient le téléphone contre son oreille. Une tonalité puis deux, l'autre personne au bout du fil décroche.

-« Matt » Donovan tourne la tête et regarde devant lui s'éloigne de plus en plus loin du magasin. Il quitte tranquille depuis que le dernier homme étrange vient juste de disparaître.

-« Stefan, j'ai un service à te demander. Sarah ne sera pas contente mais vaux mieux prévenir que guérir. »

-« Sarah a un problème ? »

-« Non. On a fait la connaissance d'une certaine Marie, elle connaît l'ancienne Armurerie. Elle se pointera surement demain pour rencontrer Bonnie. »

-« Je viendrais »

-« D'accord, je ferai moi-même un petit saut. Prends-soin de toi »


Au garage,

-« Que voulait Matt ? » Stefan regarde Lucy.

-« Un vigile pour la boutique de Bonnie. » Il pivote plus vers la sorcière et elle se sèche encore les yeux « Sarah et Matt. On sûrement fait la connaissance avec un membre des rescapés de l'armory. » elle se redresse du meuble d'évier et se rapproche de lui les bras croisés, puis elle les décroise. Il baisse ses yeux sur la main qu'elle pose sur lui. Il en oublie presque qu'elle a les yeux rouges et gonflées

-« Si tu as besoin de renfort d'une sorcière »

-« Et c'est dans ces moments là que je me demande pourquoi nous ne sommes pas ensemble. Tu es si prévenante avec moi. Ta main sur ma poitrine, le regard plein de soin. » Lucy rit en reniflant. Elle passe sa main sur son nez rougi et cette fois s'éloigne totalement loin de lui. Il la retrouve dehors. « Au moins, j'ai le mérite de te faire sourire »

-« Merci pour ton petit ton sarcastique. Tu n'as rien à envier à ton frère. »

-« Et si je te disais comme un simple fait. » Elle le regarde s'assoir à ses côtés.

-« Alors je te dirais qu'on n'arrivera pas à se gérer. »

-« Je me contrôle mieux qu'avant. Boire à la veine ne déclenche plus mon côté ripper. »

-« Il est aussi mignon que toi. Peut-être plus désinvolte et un brun plus sexy. »

-« Lucy »

-« C'est Caroline qui le dit pas moi. »

-« Je parle de nous. »

-« Il n'y a pas de toi et de moi. On est incompatible. »

-« Mon corps me dit complètement le contraire quand tu rôdes autour de moi. » Lucy ricane

-« Nos âmes ne sont peut-être pas jumelles mais nous avons une chimie indescriptible et on se comprend. On se fait du bien à plein de niveau. » Lucy tente de s'expliquer. « Toi et moi savons que la romance s'arrête là. »

Stefan se rapproche de Lucy et l'enlace.

-« Tu ne nous as pas laissé le temps pour que nous fassions notre idylle fonctionner. Il s'agit peut-être que de coïncidence parce que là où je me positionne je ne me suis jamais senti aussi libre et léger avec personne d'autre que toi. Tu me rends vraiment heureux, complet. »

-« Toi qui es plus cérébrale que moi. Tu dis que je lis trop dans le fait que lorsqu'on est trop dans l'autre, tout déraille autour de nous ? »

-« Oui » répondit-il en pressant ses lèvres contre les siennes. « Je t'aime bien. Vraiment bien et je veux juste être avec toi peu importe ce qu'il se passe. Pour une fois j'ai envie d'être égoïste. » Lucy penche sa tête en arrière et le regarde droit dans les yeux.

-« Tu ne sais pas combien ça me fait mal de m'éloigner de toi, Stefan. Moi aussi je t'aime bien vraiment, vraiment bien, même beaucoup. Cependant je ne peux pas oublier que mon âme combat la tienne. On ne combat si fort l'un et l'autre et tu le sais pourquoi. » il déglutit,

-« Mon vampirisme trop puissant pour ta magie » Lucy hoche la tête avec un sourire mou

-« Je n'arrive à peine à te gérer, tu m'écrases, me mange beaucoup trop et je suis obligé de reculer. »

-« Tu t'enfuie parce qu'on devient trop dépendant de l'autre. Tu n'aimes pas perdre le contrôle et moi non plus. Je déteste lorsque tu romps notre lien » une larme coule des yeux marron de Lucy.

-« Tu hais quand je m'éloigne et tout deviens complètement fou tout autour de nous. Pire on se blesse physiquement moralement. On se fait si mal à nous et aux autres. Notre attachement est destructeur. La dernière fois on était à deux doigts de se haïr l'île a failli d'être engloutie sous l'eau. »

-« Je suis trop intense » Lucy finit par rire et tomber dans le confort d'être dans les bras de Stefan. Elle commence par jouer avec les cheveux d'héros de Stefan. « J'aimerai pouvoir être moins gourmand avec toi. Je regrette d'avoir bu plus qu'il n'en faut de ton sang et utiliser notre lien de sang pour lire en toi et te faire vouloir des choses plus fort. Des choses que tu luttes chaque fois pour réprimer. »

-« Stefan, je ne vois pas de quoi tu parles. En ce qui me concerne rien n'est arrivé. » il se lèche les lèvres. Cette action l'attire un peu plus vers lui. « Si ça peut te réconforter sache que tu es le seul ami que je permets de m'embrasser pour me dire bonjour. »

-« Alors » l'air entre eux se fait de plus en plus chaud. « Ça peut être notre truc, je peux t'embrasser quand j'en ai envie. »

-« On ne peut pas être ensemble »

-« Ok » il l'entraîne encore plus serré contre lui « Je vais tenter de rester le plus PG possible même si c'est difficile. »

-« Tu parles beaucoup trop Salvatore. » très amusé, il hoche alors la tête.

-« Je vais t'embrasser alors parce que ma bouche à besoin de bouger »

-« Alors fait le » Ils se sourient et se penchent dangereusement l'un vers l'autre. Stefan peut se satisfaire de cela juste quelque moment volé. Il surfe sur l'instant oublie ce que l'humain lui a dit. Il est à mille lieux de penser que cette Marie explique par téléphone à Zackary ce qu'elle a découvert à Mystic Falls, bien trop concentrer à contrôler a nié toutes les parties de lui qui aimerait se connecter à la belle sorcière. Il a faim. Ses yeux devient rouge sang avant de redevenir normale. D'accord, il recule d'elle parce que ça va être dure de ne pas connaître ce qu'elle veut et ce qu'elle ressent. Et heureusement pour lui, Lucy revient à la charge et se jette désespérément sur sa bouche. Ils vont réussir à ce que le monde ne se déchire pas pense-t-il en serpentant ses bras autour d'elle, sa langue léchant les lèvres de Lucy.


Quelque part dans Mystic Falls,


Au même moment, son frère pousse un petit chariot. Les tablettes de chocolats, les fraises rejoignent rapidement les trois paquets de préservatifs, la crème chantilly. Le vampire compte profiter de son passage à la supérette du coin pour ramasser de quoi préparer un bon brunch à sa sorcière préféré. Ses lèvres s'étirent et marche tout pimpant dans les allées. Encore haut des sessions de bon sexes avec sa copine. Il n'est pas que léger et corné. Damon inspire un air plus pur que le contentement, plus douce qu'une gorgée d'un AB positif. La sensation de tranquillité et de plénitude engourdisse tout son être. Le vampire est heureux. Damon est léger comme une plume parce qu'il ne peut pas souhaiter mieux. Sa meilleure amie devenue son amante et son amoureuse retourne ses sentiments comme personne avant elle. Bonnie Bennett est sa propre chanson de RNB. Juste avec elle, il arrive à danser à accorder ses gestes, ses pensées qui confondent incroyablement avec les siens. Il ne peut pas imaginer pouvoir conduire autour d'une autre femme à la même cadence émotivement lente et outrageusement profonde. A cet instant il décimerait des villes entières si on l'empêchait d'articuler autour d'elle de lui parler même de la frôler pire de la regarder. Il sait qu'il serait damné s'il pourrait plus manipuler leur deux corps pour les amener loin, les conduire là où l'existence est douce, sucrée et bonne. Le vampire se lèche les lèvres, il finit de faire ses courses en oubliant aucun des produits que sa sorcière à manger sur lui et avec lui. Le sourire aux lèvres, il fait la queue à la caisse. Son impatience se fait sentir au fur et à mesure que les personnes payent leurs courses. A l'extérieur du magasin Elena Gilbert court sous la pluie. Tout ce qu'elle veut est de trouver un abri pour s'abriter. Lui rit à la photo et la légende envoyées par Bonnie d'elle montrant sa place sur leur lit faisant la moue parce qu'elle commence à avoir froid et son oreiller ne sent presque plus son odeur. Damon a juste le temps de pianoter qu'il sera là dans moins de 10 minutes et d'ajouter un autre article parce que c'est son tour de passer. Aujourd'hui est le jour où il va lui offrir son deuxième cadeau. La carte sera parfaite pour accompagner la surprise.

Le vampire extatique de revenir à son tout petit oiseau paye et a attrape son sac de provision et pousse la porte alors qu'Elena tente de rentrer. Son entrée dans la petite boutique est un véritable tour de force comme dans la vie du vampire devant elle. Damon grogne. Il n'a pas besoin que quelque chose ou quelqu'un le retarde. Il roule des yeux voyant la silhouette brune qu'il vient juste de percuter avec la porte atterrie brutalement au sol. Il pince l'arête de son nez à son petit gémissement, à la manière dont elle se frotte les fesses. Trop préoccupé à tergiverser s'il l'aide ou non, Elena, elle a le temps de reprendre ses idées et de le reconnaître son Damon. Lui, il est à dix mille lieux à se rendre compte que celle dont son autre lui attendait se languissait cherchait est devant lui, le dévorant des yeux. Ses heures avec Bonnie ont remis ses idées en place, il n'a plus pensé à elle (enfin, il y a eu au parking). Mais le destin joue un jeu malsain avec sa tête et ses sens. Il y a encore une autre fille brune qui le maintien loin de son petit oiseau. Le vampire soupire et dépose son sachet de course alors qu'il a lâché la porte et s'avance vers elle. Il offre une main et dit d'un ton sarcastique.

-« Hey quelque chose de casser…. Si vous voulez que j'appelle quelqu'un c'est maintenant de me le dire. Même si je pense qu'aller chez le véto ne sert à rien pour une écorchure. Allez ! Prenez ma main et levez-vous. » La fille rit. Cette mélodie ne lui est pas inconnue. Tout comme la sensation à de sa main contre la sienne. Damon fronce les sourcils car cette main, ces doigts la façon dont cette fille le serre, lui semble plus que familière. Son cœur se contracte, il lève la tête. Il connaît la personne en face de lui. Ses yeux arrêtent de fixer leurs mains jointes. Damon regarde alors la jeune femme rire encore de l'accident la tête cachée par ses cheveux humides. Ce rire le rend confus encore plus que l'odeur qui se distille dans l'air froid. Sonné par ce sentiment de malaise, il scrute un peu plus la silhouette pour savoir d'où il la connaît. Et ce n'est quand, elle utilise sa main pour se relever que tout prend une toute autre dimension, son monde se trouve bouleversé. Tout se passe au ralentis quand elle dévoile son visage.

Damon déglutit après avoir murmuré son nom

-« Elena ». Même pas une seconde supplémentaire plus tard, il retire sa main. La vampire est furieux. La manière qu'elle a de le regarder semble comme une piqure de venin de loup-garou derrière la tête. C'était bien elle tout ce temps. Irrité par sa joie, du rythme effréné de son cœur à sa vu. Il recule encore. Il récupère son sac et se déplace hors de tout geste d'affection qu'elle s'apprête à faire. Elena se rétracte se mord les lèvres parce qu'elle souhaite le serrer dans ses bras, le sentir, le renifler son odeur et l'embrasser. Et soupire. Avant qu'il ne soit trop loin, elle crie

-« Damon attend ! » le vampire s'arrête la mâchoire serrée. Il l'entend réduire la distance

-« Bonnie m'attend »

-« ça ne sera pas très long » explique le double en faisait quelque pas. Damon ne bouge pas et reste dos à elle « Rick a dit que tu étais prêt à me parler. Ce n'est pas obliger aujourd'hui ou demain. Juste fixions une date. Une date pour que je puisse m'excuser. » Damon lève les yeux. Elena remarque qu'il fronce encore les yeux et surtout la regarder que furtivement. Elle masse ses deux mains ensemble « Tu n'auras pas besoin de parler, juste à m'écouter. »

La pluie s'arrête soudainement et il expire les yeux au ciel.

-« Bien » il se déplace devant elle et se retourner à demi et pose enfin un regard plus long sur elle. « Aujourd'hui, je t'envoie l'adresse et l'heure par texto. »

-« Merci »

-« J'honore seulement une promesse que j'ai faite à Rick, rien de plus. » Il ne s'attarde pas plus, ne regarde pas en arrière même s'il sent son regard dans son dos et son parfum flotte dans l'air. S'il le fait, il va le regretter ce qu'il veut lui faire. Il abat tous ses instincts meurtriers. Tout à l'heure, il saura bien assez tôt pour pourquoi elle a joué avec lui, d'une manière aussi vicieuse que Katerine. Mais pour l'heure, il doit se concentrer sur son petit oiseau, rien ne compte mis à part elle.


Note d'auteur:

J'espère ne pas vous avoir perdu par la longueur du chapitre. Dites moi si l'histoire vous plait toujours en laissant un petit commentaire. Je croise les doigts d'en avoir: c'est le seul cadeau que j'espère obtenir pour Noël et la fin d'année qui approche à grand pas.