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Avertissement: Je ne possède pas l'univers TVD, ni les personnages de la série.


Another Love

Chapitre 16 :Anniversaire de Jax Terrence Bennett Salvatore

Bureau de Cecily Grayson,

Bonnie ferme la porte derrière elle, observe l'amie d'université de sa cousine s'asseoir. La psychologue ouvre un tiroir, prend un cahier neuf. Cecily a sans doute senti la regarder parce qu'elle ne s'active plus et lève la tête,

-« Oh ! Excuse-moi. Assieds-toi et mets-toi à l'aise », dit-elle tout en souriant. Elle reprend rapidement l'arrachage du papier plastique. L'emballage à la poubelle, le cahier ouvert, elle place un stylo sur la première page blanche. Ensuite, elle l'observe à son tour. Son attention la rend soudainement maladroite. Bonnie a rarement vu une femme avec autant de prestance hormis sa cousine et sa grand-mère. Cette Cecily est grande. Sa peau est une pointe plus caramel que la sienne. Son visage long, sa mâchoire carrée sont entourés de cheveux très sombres et lisses. Elle a des lèvres pleines et larges, un nez ravissant ni trop fin ni trop petit et ses yeux… Bonnie en perd maintenant sa stabilité parce que son regard de panthère est absolument noir change. Ses iris prennent une teinte légèrement rouge. Au son de l'impact de son sac, Bonnie se courbe pour ramasser ses affaires.

-« Désolée »

-« Je fais toujours cet effet-là aux personnes qui ne me connaissent pas. Je sais très bien que je laisse l'impression de lire à travers les autres, mais ce n'est qu'une partie de la vérité. En réalité, je ressens mon interlocuteur. Je peux lire son humeur en observant les couleurs qui l'entourent. Je suis capable de connaître les liens, les sentiments de deux personnes lorsqu'ils sont assis dans une pièce. Je peux en apprendre beaucoup plus avec mes talents psychiques comme le passé entre deux personnes au travers de flashs. Tu sais maintenant que mon pouvoir est plus développé que celui de Lucy. J'aime aider les autres, les sortir de situations désagréables surtout mes amis. Et je considère la petite cousine de ma meilleure amie comme mon amie. »

Bonnie acquiesce en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille droite.

-« Je suppose que vous voudrez voir »

-« On se tutoie ici. » Bonnie hoche la tête.

-« Veux-tu regarder dans le journal ? »

-« Non garde-le. C'est un de Joker. Donne-le-moi uniquement quand tu n'as pas le courage d'aborder une mémoire, une pensée, un cauchemar. Et voici mon moment préféré avec mes patients. On va d'abord faire connaissance puis je vais t'expliquer le déroulement des séances à venir. Donc mon rôle est de t'écouter sur ce que tu es prête à déverser ici. Je ne pose généralement aucune question, j'ouvre mes oreilles et écris uniquement sur ce qui est pertinent. Il peut arriver que je t'interrompe pour que tu approfondisses ce que tu as dis il y a quelques minutes ou dans la précédente séance. Je n'irai jamais plus loin du chemin que tu auras tracé ici. Ton problème... » Elle compte sur ses doigts « Est-il magique, relationnel, psychologique, physique ? Expose-le-moi. On travaillera ensemble. On se focalisera uniquement sur ça. Promis, je ne fouillerai pas bien que tes exploits soient connus de tous. Je laisserai mon côté fanatique endormi parce que je suis juste ta psychologue ici. »

Le silence s'installe entre les deux belles femmes de couleur. Cecily comprend que Bonnie ne comprend pas que la séance commence maintenant, rit. « Je suppose que cette situation peut être angoissante. Prends ton temps. Dis-moi juste ce qui te brûle les lèvres. » Bonnie sent son cœur se resserrer, son estomac lui se tord. Elle combat la nausée qui menace de l'assommer. Elle regarde autour d'elle. Le bureau est beau et élégant comme sa propriétaire, les tons noir et orange des meubles et les tissus sont dominants. « Bonnie ! » La sorcière de Mystic-Falls sursaute, elle avale sa bile. Elle grimasse. Elle la regarde enfin au bout de deux minutes, alors que ses yeux la piquent. « Ça va. On peut arrêter et se voir un autre jour. Ton aura est rouge et vire au noir pétrole. Je veux garder mon bâtiment intact. »

-«Non ! » Bonnie se fait violence. Elle peut le faire quand bien même se souvenir de lui, la plonge directement en enfer. Une larme coule et la chasse vite. « Je ne veux pas que tu me considères comme une victime, personne ne le doit » débite Bonnie avec une voix cassée. « J'ai… j'ai » Elle grignote sa lèvre. Elle passe les mains dans ses cheveux. Elle doit le dire pour se soulager, pour avancer. Elle a besoin de le crier pour ne plus lui donner raison. Il ne l'a pas gâchée ou ruinée. Elle a aussi joué. « Je ne me sens pas comme une victime. J'ai juste pris ce que je devais prendre pour survivre, ne plus être une coquille vide. Je ne voulais plus être apeurée utilisée. J'avais besoin d'être le maître mon corps. Je devais juste ressentir. » Elle secoue la tête. Cecily la voit fondre complètement en larmes. Elle la sent entourée d'une profonde honte et de dégoût pour elle-même. Les yeux vert de Bonnie rencontrent ceux de Cecily et ce qu'elle lit lui donne des frissons. « Je ne combattais plus, mais recevais, accueillais juste. Je faisais en sorte que ces demi-heure horribles ne soient plus un putain de supplice. J'avais besoin que ce moment aille vite et qu'il soit un minimum bon.» Le dernier mot, Bonnie le murmure. Cecily ressent son besoin de se justifier, de s'autoflageller. Elle sent l'obscurité qui la mange par petite bouchée. Elle comprend sa haine d'elle-même d'utiliser le sexe comme moyen de ne pas sombrer dans une profonde dépression. Elle ne cautionne pas qu'elle regrette son attitude durant ces mois de solitude, de détresse parce qu'elle ne serait pas en face d'elle. « Après un terrible black-out et une grande folie passagère, j'ai développé un problème d'intimité. Pour mon homme et moi-même, je veux aller mieux et être à 100% avec lui. Aides-moi a tuer l'emprise que ce monstre à encore dans mon esprit, sur certaine partie de mon corps. » Elle s'arrête et prend sa respiration tandis que Cecily prend des notes. « Si je ne fais rien, de là où il est, il me brisera tout ce que j'ai lutté à construire : ma famille, ma boutique, ma vie. Mon homme m'a tellement aidé que je lui dois bien cela. Je dois régler ma merde, arrêter de lui priver ce dont il devrait avoir naturellement accès sur moi. »

-« Ok, baise ce type. On arrivera a tué son souvenir. » Elle lâche son stylo et lève la tête vers Bonnie. « Avec beaucoup de temps et d'effort, tu réussira à faire déguerpir sa présence qui flotte au tour de toi. Maintenant que j'ai une piste, parles-moi de tout ce que te traverse l'esprit. Par exemple dis-moi ce qui te fait du bien, tout ce qui t'a permis d'être en vie et heureuse. »

-« Damon. » Toutes les deux explosent de rire. « Et bien entendu mon fils. Jax fête ses trois ans aujourd'hui. Il a pointé son nez quand ni Damon et moi ne savions où notre histoire nous amenait. » Bonnie sourit bien que ses yeux soient encore rougies. « On a mit du temps à comprendre qu'entre nous s'était différent, carrément plus chaud, plus serré. Nous avons longtemps pataugé avant de réaliser que nous ressentions la même chose et de mettre une étiquette sur notre relation. J'ai mis quatre mois pour l'autoriser à dépasser les préliminaires standards sans être prise de panique et me défiler. » Elle essuie ses mains sur sa jupe. « Je me souviens comme si c'était hier, ce jour là, ce moment. Je me rappelle de ce long silence qui à précéder le moment où on a décider de ne plus se cacher derrière nous sommes le meilleur ami de l'autre. Donc cette cuisine sur cet évier, on ne s'est plus retenue. Nous avons partager le meilleur baiser de toute ma vie. Il m'a allumé et fait vivre des parties de mon corps que je ne soupçonnais pas l'existence. Et ça sentait vraiment bien, si naturel. C'était comme si je ne rentrais que maintenant à la maison. Je me sentais enfin appartenir à quelqu'un. »

Cecily sourit,

-« J'aimerai entendre ça, votre histoire. »

-« Damon serait trop heureux que je parle de lui. » Elle glousse.« Heureusement qu'il n'est pas là. Si tu le vois un jour, ne lui pose pas des questions sur notre réunion. Son esprit tombe trop souvent dans son pantalon. »

-« Les hommes. »

-« Exactement, mais chez lui c'est exacerbé. C'est un homme très sexuel. »

-« Poursuit. »

-« Lui et moi étions ennemis sur beaucoup de plan : 1)c'est un vampire, je suis une sorcière. 2)Son arrivée en ville a déchiré le tableau presque parfait que mes amies et moi avions peintes. 3) il m'a faite l'unique sorcière du groupe, il m'a utilisé, fait flipper. Il n'arrêtait pas de rentrer sous ma peau et me faire sentir si inutile et inadéquate. Il savait comment obtenir mes services en appuyant sur tous mes boutons. C'était très énervant et frustrant » Cecily remarque ses sourcils s'arquer. Bonnie déglutit. « Il a par-dessus tout pousser la seule personne qui m'aimait, celle qui était le monde pour moi à faire un sort qui a fini par la tuer. Il a transformé ma mère en vampire. Utiliser une de meilleure amie comme poche de sang, violé sa tête et son corps en lui enlevant toute possibilité de dire non. Il s'est forcé dans la vie de mon autre meilleure amie. Il a tué la sœur du mec le plus gentil et compatissant que je connaisse. »

-« Ce n'est pas ce qu'on appelle une histoire de conte de fée. »

-« Je t'ai prévenue, nous avions difficilement commencé. Lui dirait que malgré nos joutes verbales, nos combats quotidien, il y avait cette chose en surface : une puissante attraction sexuelle, ce feu, une tension électrique non résolue. Et que je ne devrais pas nier qu'une manière tordue, il m'avait toujours dans un coin obscure de sa tête. Ce qui n'est pas faux, il avait toujours un plan pour me garder en vie. Il n'a jamais su me laisser derrière ou me tenir en dehors de la boucle. Damon ne pouvait pas s'empêcher de me sauver. »


Quelque part dans Mystic-Falls,


Marie s'arrête devant la cabane. Elle expire puis pousse la porte. Elle s'avance un peu plus à l'intérieur, s'oriente vers le son sortant probablement de l'ordinateur portable de Zackary. Elle sent déjà que leur conversation sera compliquée, il connaît l'existence des vidéos. La vampire émotive serre les poings. Au moment où elle s'installe juste derrière lui, il s'arrête de reculer la séquence. Il joue encore la même scène, le loup-garou se calmant après une crise violente musculaire et se relève avec les yeux très rouges. Zackary arrête la lecture avant qu'une voix féminine demande au loup-garou de s'agenouiller comme un bon chien. Le vampire expire et tourne la tête vers elle.

-« Qu'est-ce que tu as à dire sur ça ? »

-« Je n'étais pas là et tu le sais. » Zackary sourit, il se lève et la plombe par sa grande taille. Et doucement, il lui caresse sa joue.

-« Ce qui ne veut pas dire que tu en sais autant que moi. » Il laisse tomber sa prise et range sa main dans la poche de son pantalon. « Quand allais-je être mis au courant ? »

-« Je ne sais pas Zack. » Elle desserre ses mains et récupère la main qui était sur sa joue. Marie la garde précieusement dans ses deux mains. Elle les regarde un moment puis relève les yeux. « Certaines personnes n'ont pas envie de disparaître pour toujours. Aucun de nous n'a choisi ceux que nous sommes devenus. Pourquoi devenons-nous nous sacrifier ? » il lui arrache ses mains et prend ses distances.

-« Nous sommes le problème ! »

-« Ce n'est qu'un point de vue. Il y a toujours des dominants, des dominés. Une espèce plus forte chez les insectes et les animaux. Il y aura toujours des méchants et une espèce qui se trouve être en haute de l'échelle alimentaire. Mais, je ne suis pas venue pour discuter de la possibilité de la non-extinction de tous les êtres surnaturels de la planète. J'ai retrouvé où l'Armory nous tenait captifs. »

-« Je me fiche de votre coup de poignard dans le dos, Marie. Heureusement, les humains ne sont pas prêts à vous croire sauf quelques gothiques. » Marie se détend il n'est au courant que du leurre. Elle soupire. Ils sont si proches du but. Elle doit le faire abonder dans son sens.

-« L'endroit n'a pas vraiment changé, c'est encore plus beau. La propriétaire, Bonnie ; à plus de goût que tous les Saint John. » Zackary fait volte de face.

-« Peux-tu répéter? »

-« À partir d'où ? »

-« Le prénom. »

-« Bonnie ? C'est un prénom assez commun. Le plus important, c'est l'homme qui protège sa boutique. Ce flic ne m'est pas inconnu ? Il connaît l'Armory. Le policier et la propriétaire sont probablement ceux qui ont tué toute la famille Saint-John ainsi que nos camarades de détentions. »

-« As-tu vu cette Bonnie ? »

-« C'est tout ce à quoi tu penses Zack ! Je t'ai peut-être trouvé un moyen pour que tu renverses la vapeur. Je te donne un contrepied dans tes mains. »

-« Lequel ? »

-« Ils auront des os à mâcher pour qu'ils arrêtent tout ce qu'ils font. » Mais Zack est imperturbable.

-« L'as-tu vu ? »

-« Non, mais elle a un site internet. Je crois que son nom complet y apparaît. » Rapidement, il s'assied devant son ordinateur. Il ouvre une page puis lève les yeux sur elle. Marie roule les yeux et lâche l'info. « Apothicaire et musée surnaturel de Sheila B. »

Après chaque mot saisi, il clique sur le bouton « rechercher ». En quelques minutes, il tombe sur le nom complet de la propriétaire. Il ouvre une autre page et pianote Bonnie Sheila Bennett. Tous les deux consultent de vieux articles de presse sur son admission à ses examens où sur ses compétitions de cheerleading. Malheureusement pour eux son compte Instagram et Facebook est privé. Ce n'est qu'un peu plus bas, des annonces d'avis d'obsèques attirent son attention. Un de Sheila Bennett et l'autre de Rudy Hopkins. Il clique sur un article au hasard la photo d'une jolie jeune fille à la peau caramel apparaît. Elle enlaçait une vielle dame une. Il n'a pas besoin de vérifier la légende en bas à droite. C'est la même femme sensuelle et pleine de courbe qui dansait avec le vampire d'Elena. Il peut enfin mettre un nom complet sur la photo de la femme qui a hanté ses deux dernières nuits.

-« Je te tiens », Marie ne comprend pas son rire joyeux et léger.

-« Tu peux m'expliquer. »

-« J'ai déjà vu cette femme et connais une de ses connaissance. Bonnie Bennett est une très puissante sorcière. Je souhaite seulement la suivre de très près, on ne sait jamais. » Zack explique en jouant avec sa chaise de bureau. Marie le mobilise avec son pied. « Oh, tu veux que je te remercie. Alors merci. J'ai obtenu l'information manquante. »

-« Laquelle ? »

-« C'est trop tôt, mais je t'assure que ça vaut son pesant d'or. » Il attrape sa veste et se dirige vers la porte.

-« Où vas-tu ? »

-« Rencontrer une amie très chère. Tu diras aux autres… »

-« Dire quoi ? » Marie le voit rechercher ses mots.

-« Dis-leur que je ne suis pas d'accord. Mais je déteste que l'idée ne vienne pas de moi. Donc je vais m'asseoir sur l'effet de surprise de la plus grande chasse surnaturel du siècle. Et si j'étais eux, je ne me limiterais pas qu'aux vidéos postés sur YouTube et autres hébergeurs. La plupart pensent qu'elles sont truquées. Ne dit-on pas qu'il faut voir de ses propres yeux pour croire ce qui est scientifiquement improuvable », susurre le vampire. Il s'arrête à quelques millimètres d'elle. Il attire son visage vers le sien et presse ses lèvres contre les siennes pendant 10 secondes avant de marcher à reculons. Marie lève les yeux et le regarde s'évanouir derrière les lourdes portes. Un sourire naît sur son visage alors qu'elle touche ses lèvres distraitement. Elle se permet de rire et de nager dans ce sentiment léger et duveteux un petit moment puis s'arrête de déambuler. Elle se ressaisit, récupère à l'arrière de son jeans son téléphone portable. Elle cherche dans ses contacts et glisse son doigt vers la droite. Le portable placé contre son oreille, elle attend trois tonalités avant que la personne de l'autre côté réponde.

-« Hey, c'est moi. »

-« Je sais. Quoi de neuf ? »

-« Adam, Zack est au courant pour les vidéos. Et avant de casser tout autour de toi, il ne sait pas tout. Il ne connaît pas la vraie raison pour laquelle toi et les autres faites des vidéos. Il doit juste penser que les humains nous aideront juste à éradiquer le surnaturel du monde. »

-« Qu'est-ce qui te fait dire cela ? »

-« Sinon, il serait déjà devant toi et je ne serais pas sous le point de te livrer ce que Zack ferait à votre place. »

-« Des conseils ? Arrête de te moquer de moi, Marie ! »

-« Je ne joue à aucun jeu Adam. Tu devrais inciter tout le monde à ne plus agir la nuit. Plus il y a du public, plus votre message deviendra réel. »

-« Quand tu dis un public.. »

-« Je veux dire un petit groupe d'humains. Ils pourraient vous voir tuer un autre humain, un vampire ou un loup-garou.» Marie s'assied sur le fauteuil devant l'ordinateur puis clique sur l'icône YouTube, et regarde les commentaires. »

-« Ok »

-« Oh, une dernière chose, deux ou trois vidéos de plus ne feront pas de mal, surtout quand je peux lire tes commentaires. Tu es un tel troll Adam ! »

-« Il faut bien les inciter à sortir et tuer des suceurs de sang. »

-« Continue comme ça et surtout n'oublies pas que des humains doivent mourir et moi. Eh bien je m'occupe de la dernière étape du sortilège. Bye. »


Jardin Bennett-Salvatore,


Abby répond à une question d'un des employés du bar sans jamais quitter Damon des yeux. Dès qu'il est à nouveau seul, elle s'excuse et le rejoint. Abbygail expire. Elle regarde aussi Jax jouer au ballon avec Lucy et Stefan. De temps en temps, l'un et l'autre récupèrent le ballon quand, il part trop loin.

-« J'ai tout entendu. » Damon tourne la tête, les sourcils froncés. Il intercepte à temps le ballon qui frôle son visage. Entre ses mains, il le lâche à ses pieds et fait une passe fluide et douce à son fils. Jax heureux tire le ballon vers lui.

-« Je ne vois pas de quoi tu parles. » À son tour, il le lance à Stefan, celui-ci l'envoie à Lucy.

-« Ta conversation avec Caroline. » Damon fait mine de sourire.

-« Alors tu sais. »

-« Je sais qu'Elena est de retour et que tu l'as vu. Pour ma part, tout compte fait ce sont de légers détails. Je ne sais pas l'essentiel. Combien de fois l'as-tu rencontré ? Non ne me dis rien. Je ne veux rien savoir Et je suis plutôt d'avis de te pousser à dire à Bonnie que sa meilleure amie, ton ex-fiancée se promène quelque part à Mystic-Falls. »

-« J'ai tout sous contrôle. »

-« Pour l'instant. » Damon se fige en l'entendant dire ses mots. Tout son sang, ses yeux et ses crocs lui démangent. Le vampire se rétracte et rétracte ses canines. Il étouffe un cri et marche loin tout en sachant qu'elle va le suivre.

-« J'aime Bonnie »

-« Je le sais », elle continue de trottiner derrière lui. « Mais je ne suis pas stupide d'ignorer la possibilité que tu puisses hésiter entre ma fille et le doppelgänger. Je peux comprendre qu'une vieille flamme renaisse ou que la petite Gilbert arrive à te faire regretter de ne l'avoir pas attendue. J'ai beaucoup aimé sa mère, mais je ne pas dire autant de sa fille. Le temps m'a donné raison et j'aurai adoré que Bonnie accepte la proposition de son père, s'éloigner d'Elena et de vos problèmes. »

-« Merde, mêlés-toit de ce qui te regarde. » Abby s'arrête de marcher en même temps que lui et le regarde se mettre en face d'elle, l'air contrarié. L'ancienne sorcière respire, attend de voir ce que Damon s'apprête à dire. Elle est aussi très nerveuse. Elle n'a jamais vu les épaules du vampire si tendues. Elle se demande qu'est-ce qu'il le pique le plus. « Pour info, je suis là où je veux être. Non parce qu'elle est la mère de mon fils, mais parce qu'elle est ce que je veux. »

-« Elena était tout ce que tu voulais et regardez-vous. »

-« Je pensais que j'avais besoin d'elle, voilà la différence », rugit Damon dangereusement proche d'Abby. »

-« Sémantique Salvatore. Ta réponse n'est pas assez bonne pour que mon cœur de mère soit tranquille. Jusqu'ici, je tolérai que tu sois avec mets un sourire sur son beau visage comme personne. Elle respire la vie à tes côtés. Je suis consciente que son rêve d'avoir une famille s'est concrétisé avec toi. Qu'est-ce que je peux faire autre, qu'accepter ses choix ? Mais, si tu fautes, la blesses, le blesses, je te tuerai. » Damon n'a jamais baissé les yeux uniquement quand elle pose la main sur son épaule. Damon recule et frotte son propre visage. « Tu as choisi de mêler sa lignée à la tienne alors tu dois t'y tenir. Pour l'amour de Jax prend soin du cœur de ma fille. Si tu n'es pas à la hauteur, ne commence pas ce que tu seras incapable de finir et pars. Et contrairement à Caroline, je pense que ma fille ne se relèvera pas. Kai était un psychopathe, c'est normal qu'il l'a courbée. Toi, tu as son cœur. Réfléchis, dis-moi qui l'auras réellement détruite », dit-elle en partant, mais il la retient en tenant fort son bras.

-« Qu'a fait ado attardé à Bonnie ? Dis-le moi ! Qu'a-t-il fait d'autre que la poignarder et marquer tout son corps ? Je ne la laisserai plus la blesser surtout quand ce psychopathe n'est pas là pour que je le tue encore et encore. » Abby serre les dents. La force de Damon lacère sa peau chaque fois que sa prise se resserre sur elle. « Dis-le-moi pour que je prenne soin d'elle comme il se doit ? »

-« Déjà, lâche-moi. » Il le fait et instinctivement, elle regarde l'état de son bras. Ses rougeurs commencent à disparaître. « Quand tu agis comme ça, tu me fais vraiment t'aimer. Et pour ta question », dit-elle en regardant les Saltzman arrivés. « Je sais juste que c'est très mauvais. Elle se met à douter de Sheila. Elle ne sait plus comment prendre son choix de l'envoyer là-bas. » Abby s'éloigne et s'arrête après six grands pas. « Je sais que tu l'aimes. Bonnie prend ce qu'on lui donne. Mais elle mérite qu'on l'adore, qu'on la vénère pour ce qu'elle est. Ma fille est la plus puissante, intelligente, belle et infiniment gentille femme noire que la terre n'est jamais portée. Ce n'est pas à propos de n'a sa magie. »

-« Prends ça ! » Damon pivote vers sa droite pour voir Alaric se tenant devant lui. Il lui tend une flasque d'alcool ouverte. Il a perdu la notion du temps.

-« Merci. » Il penche la tête et boit sa première rasade. Il jette un d'œil à son ami et s'avance. « Rick ? » L'humain se tourne vers lui.

-« Quoi de neuf ?»

-« Rien » Damon baisse la tête et essayer d'abaisser au maximum la colère qui gronde en lui. Rick doit être autant dans le noir que lui concernant Malachai. Aujourd'hui, c'est le jour des amours de sa vie. « Profite bien des festivités. » Rick le regarde partir.


Cabinet de Cecily Grayson


-« J'aimerais remonter le fil de notre conservation pour nos quinze dernières minutes. Tu as dit que tu refusais de lui montrer que tu pouvais être vulnérable. Et maintenant ? Sais-tu lui montrer tes larmes, tes peurs ou tes doutes ? » Elle hausse les épaules.

-« Une femme noire doit rester forte. Le monde entier nous décrit comme plus résistantes à la douleur plus forte psychologiquement que les femmes blanches. Elle est là pour aider n'est-ce pas ? »

-« De qui tiens-tu cette absurdité ? »

-« Je suis née à Mystic-Falls, on m'a toujours dit implicitement de mettre mes émotions en bouteille, mon père, ma grand-mère et mes professeurs. On ne m'a jamais laissé souffler, surtout mes amis. Je devais me relever et affronter de nouveaux problèmes. » Cecily en prend note puis établit un contact visuel avec elle.

-« Eh bien, vous confirmez bien le dicton. Il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine. Vous étiez ennemis, alliés réticents puis coéquipiers amicaux. Votre meilleure amie Elena est la fille qu'il a toujours voulue. Elle était le mot clé pour travailler ensemble. A-t-elle été la colle qui vous a réunis ? »

-« Savais-tu que je suis morte fois ? »

-« Tu changes de sujet. Pourquoi ? Elle est bien l'appât pour que Damon et toi soyez dans la même pièce. Je peux supposer que sans elle vous ne seriez pas rapproché. »

-« Non », s'écrit Bonnie. « On n'a pas eu de discussion sérieuse avant d'être aspirer dans le monde de prison. » Epoumonée après avoir éructé, elle se rend compte qu'elle a trop dit. Elle se lève chuchote, tourne en rond alors qu'elle secoue la tête.

-« Bonnie » Cecily se lève et la force à se retourner.

-« Comment êtes vous ramollis l'un et l'autre si Elena n'en est pas la raison. »

-« La question n'est pas comment. Mais où, quand sommes nous rapprochés », dit Bonnie en reculant. « Nous sommes mort ensemble . Il était de l'autre côté avec moi quand il s'est effondré. Ma grand-mère a sacrifié son retour chez les vivants pour que je puisse trouver la paix. Elle nous a envoyés dans un monde de prison. Nous étions seuls pendant beaucoup de temps, ce qui nous a laissés longtemps à réfléchir. On a beaucoup parlé, joué, disputé et battu, mais on a appris l'un de l'autre. Il s'est avéré être une pas si mauvaise compagnie. Depuis la perte de ma grand-mère, je ne me suis jamais senti aussi proche de quelqu'un. » Bonnie lâche des larmes supplémentaires. « Là-bas, j'ai vécu l'enfer après l'avoir renvoyé vers son frère et Elena. Maintenant est-ce que je peux partir ? » Cecily persiste, c'est un mal nécessaire pour la suite.

-« Peu de personnes connaisse cette bulle temporelle où le même jour se répète encore et encore. Tu es la première personne que je vois en être sortie. »

-« Si je te connaissais à l'époque, je t'aurais donné volontairement ma place. » Elle lui donne déjà le dos prêt à partir.

-« Oh, tu raterais l'occasion de mieux connaître ton vampire. » Bonnie se retourne vers elle, les yeux plissés. « Peut-être, tu n'aurais pas ton fils, ta boutique et Damon comme compagnon. »

-« Tu ne sais strictement rien ! J'aurais tout eu. »

-« Comment le sais-tu ? »

-« Je pensais que je fixais les limites.» Elle essuie son nez avec son poignet et renifle « donc je crois avoir fini pour aujourd'hui. »

-« Bonnie, je sais que tu ne veux pas parler du monde carcéral parce que ton problème d'intimité résulte de ton temps là-bas. N'oublie pas une chose, chaque action entraîne des actions en chaîne. C'est à cause des circonstances que tu es jusqu'ici. »

-« Et je te dis que peu importe les choix que j'aurai faits, Damon et moi serions ensemble. On aurait eu Jax que l'on soit au Japon ou en Island. »

-« Alors Damon n'est pas qu'un vampire, il est aussi humain. Est-ce aussi un damphyr ? »

-« Il l'est devenu après que Damon a accepté l'imprégnation. »

-« Je… je suis surprise. » Elle retire ses lunettes et pince son nez. « C'est rare que le compagnon des sorciers soient des vampires. C'est de l'ordre de 0,05%. La plupart ce sont des humains ou des sorciers. Les 0,25% restants, les sorciers sont avec un loup-garou. C'est assez cool de savoir que vous êtes lié ensemble pour la vie. Très peu de choses peuvent vous séparer. »

-« Ce n'est pas ce qu'il m'a fait voir », murmure Bennett et ajuste la sangle de son sac à main sur son épaule. « Le monde de prison de ce salopard est bien plus qu'un pénitencier. C'est son terrain de jeu et il a aimé me montrer tous les recoins. Il aimait me faire découvrir comment en profiter. »

-« Comment s'appelle -t-il, le monstre ? »

-« Malachai Parker. » Cecily l'écrit sur son cahier. « C'est l'autre occupant que Damon et moi avions rencontré. Après qu'il a obtenu ce qu'il voulait, il a aimé me torturer. Là-bas, il a su me montrer que je ne manquais à personne. Il me démontrait que Damon ne méritait pas tout l'espoir que je m'étais en lui. Kai se délectait de me dire que je serai toujours le septième choix de tout le monde. Qu'Elena sera toujours dans la vie amoureuse de Damon ! » Elle déglutit. « C'était. C'était un de ces jeux pervers parmi tant d'autres. Mais pas son préféré. »

-« Qu'est-ce que Kai Parker voulait ? »

-« Moi. » Sa voix se brise. « Il nous a fait croire qu'on le trahissait en essayant de partir sans lui. Il connaissait notre plan. Il savait que je pouvais me sacrifier pour Damon. Alors lui et moi avions une chance de rentrer à la maison, je la saisirais. Je me sacrifierai pour Damon. Tout ce qu'il voulait c'est m'avoir pour lui. » Elle ignore la vive brûlure dans sa poitrine et regarde l'amie de Lucy. « Tu as ce que tu voulais, je peux partir pour l'anniversaire de mon fils ? »

-« Oui » Cecily respire à nouveau et contourne son bureau et attrape une carte. « Je pense qu'on doit se voir quatre à cinq fois par mois pour commencer. » Elle inscrit aussi les dates sur son agenda puis tend la carte que Bonnie lui arrache ses mains.

-« Où sont les toilettes ? »

-« Elles sont à trois portes à gauche. » Elle la regarde partir sans un autre mot.


Another love


Un peu plus tard, dans le jardin Bennett Salvatore,

Damon a encore les crocs qui le démangent. Ses poings lui brûlent. Il a besoin de les enfoncer dans quelque chose. Ses tendances meurtrières sont quelque peu vers le bas, son fils a le sourire et Bonnie avait une voix étrangement calme et modéré. Damon la connaît. Elle garde le peu de rationalité qu'elle possède pour ressaisir. Il porterait alors le sourire sur son visage colérique comme Bonnie le voudrait. Ils donneront un anniversaire joyeux à leur fils. Il va s'en ternie. Son fils le mérite, il le regarde jouer avec les jumelles de Jo et Alaric aux pistolets à eau. Damon se frotte les mains, leur fils continuera à avoir une bonne enfance. Il trottine et l'attrape par la taille. Jax rit aux chatouilles de son père. Il fera tout pour lui.

-« Daddy Stop !»

-« Quel est le mot magique ? »

-« Nan » rigole le jeune Salvatore. Son rire parvient aux oreilles de Stefan, Lucy, Abby. Caroline et les Saltzman se retournent aussi vers le père et le fils. Aucun d'eux ne remarque la passante qui marche le long de la clôture blanche. Les mains placées sur les deux coins de sa capuche, elle recouvre sa tête puis réajuste ses lunettes de soleil sur son nez. Elle ne manque pas une miette de la scène devant elle, malgré eux le rire du petit prince Salvatore la blesse. Le sourire de Damon la tue à petit feu à chaque fois qu'il fait supplier le jeune garçon sous ses chatouilles. La jeune femme brune au visage extrêmement pâle et bouffi se retient de ne pas fondre en larme. Elle doit se retenir et ne pas attirer l'attention sur elle. Elena concentre sa colère dans ses mains. Elle resserre ses phalanges sur la barrière. Le petit craquement de bois brisé fait lever les yeux de deux vampires. Tout comme Abby, Damon voit un corbeau qui croasse. Le Doppelgänger expire fortement que son illusion fonctionne. Damon se concentre sur son fils et la mère de son ex-meilleure amie reprend sa conversation avec Stefan et Lucy. Matt rejoint Caroline. Personne de la fête encore moins Elena n'a senti ou remarqué l'homme grand et musclé arrivé. Sa main recouvre la bouche du doppelgänger et l'extirpe brusquement hors de la grande avenue. Pourquoi n'apprend elle jamais à faire plus attention lorsqu'elle reconnaît l'eau de Cologne de Zackary ?


Another Love


Damon s'est encore arrêté, très surpris, alerté d'un nouveau bruit sourd. Cette fois, c'est un murmure ou un cri. La voix de Jax le fait baisser ses yeux. Le vampire sourit, regarde dans des yeux qui reflètent exactement les siens avec quelques mimiques de Bonnie Bennett. C'est sauvage et il adore ça.

-« Alors Bambino, quel est le mot magique ? »

-« S'il te plaît Papito. »

-« Bon garçon », dit-il en déposant le petit garçon à la peau caramel clair à la frimousse fournie de boucles noires. Il s'accroupit à sa hauteur. « Tu t'amuses bien aujourd'hui. » Jax hoche la tête. « Combien ? »

-« Beaucoup. »

-« Eh bien, ça tombe bien. » Il accompagne ses mots par un geste tendre sur la joue rosie de son fils. « Ça ne fait que commencer. Ta maman a préparé plein d'amusement pour toi et tes amis sauf pour les deux petites hérétiques blondes qui te donnent des bisous et de câlins. »

-« Hérétique» questionne Jax en se tordant pour comprendre le mot. « C'est quoi un hérétique ? »

-« Sais-tu pourquoi, tu ne dois pas accepter de bisous. » Il secoue la tête. « Eh bien, tu risques d'attraper des poux, des microbes et germes. » Les yeux bleus de Jax grossissent comme des soucoupes volantes. « Tu peux avoir des puces, tiques et aussi des pustules. Est-ce que tu veux avoir tout ça ? »

-« Non ! » Damon sourit et remercie l'esprit de trois ans de son fils.

-« Alors tu n'acceptes plus les bisous de toutes les filles avant tes quinze ans. C'est dégueulasse. Toutes les filles sont dégueulasses. Les pires sont les deux petites blondes. »

-« Et Mommy ? »

-« Même pas en pensée. Ta maman est très délicieuse et sent terriblement bon. Elle est bien la seule. Elle peut te donner plein de bisous tout comme tante Sarah. » Damon prend une pause et le rapproche de lui. « Ta mère doit être la femme de ta vie. Mon garçon fait aux autres filles la misère. Ok ? » Damon lève la main et Jax tape cinq fois. »

-« Dégueulasse »

-« O.K. Alors, pendant que je vais chercher ta maman pour qu'elle ait aussi de l'amusement avec toi, je veux que tu sois le petit prince Salvatore de la maison. »

-« Oui »

-« Donne l'enfer à tout le monde et surtout aux blondes : tante Caroline, Lyanna et Lizzy. »

-« O.k. »

-« Maintenant fait un gros câlin à ton vieux père. » Jax sourit et embrasse son vampire de père long et serré ce qui gonfle le cœur de Damon. « Je t'aime mon fils maintenant tu peux aller jouer. » L'aîné Salvatore expire et regarde Jax courir loin pour éviter les câlins des jumelles en leur criant qu'elles sont répugnantes pleines de tiques comme les boules de poils. Damon rit de toutes ses dents tout en affrontant les regards réprobateurs de Josette et Caroline.


En bas de l'hôpital central de Mystic-Falls, deux hommes placent une flopée de sang dans deux glacières. De loin, Adam observe la transaction. Avec deux de ses compagnons de l'Armory, il décolle du trottoir à la seconde où les liasses de billets se retrouvent enfoncées dans une des poches du pantalon bleu médical. Les yeux bleus d'Adam croisent les yeux sombres de l'acheteur et son épaule aussi heurte une autre partie de lui. Son grognement attire l'employé/dealers. Ce dernier regarde trois grands hommes venir vers lui. L'un a les cheveux blonds clair un parfait sosie de Charlie HUNNAM, il c'est Adam au milieu. À droite se tient un homme châtain clair aux yeux gris. Il est fluet comme l'acteur Alex PETTYFER. Celui de gauche est un beau noir ressemble à l'acteur Michael B JORDAN. Il s'arrête en face de lui. Le jeune (certainement pas) infirmier les sent tous les trois. Le noir et le blond sont des vampires et l'autre un loup-garou, il n'a pas à se sentir tendu. Il a des années presque un siècle à apprendre à se défendre et fuir.

-« Je peux vous aider, les mecs ? »

-« Boire dans des poches de sang ne nous intéresse pas. »

-« Je peux comprendre, blondinet, mais je ne fais pas la revente de chair humaine. »

-« On veut seulement s'amuser. » Adam empêche Zander de parler. « Participer à des festivités avec des gens comme nous. »

-« Ce n'est pas dans un des endroits comme ça où va tout ce sang », questionne le vampire noir, nommé Isayah.

-« Ouais, mais leur ambiance n'est pas ce que vous recherchez. Vous voulez boire directement à la source. Le loup souhaiterai peut-être se rincer l'œil n'est -ce pas ? »

Au jardin Bennett-Salvatore, le téléphone de Matt a sonné trois fois depuis le début de la fête. Alors qu'il répond enfin, Bonnie qui quitte son côté rejoint Damon. Elle s'installe derrière lui et accroche ses bras autour de son cou. Bonnie rit de la rapidité de course de Jax au paintball préparer en catimini parce que le petit prince a gâché les stands de tir à l'arc, de ballon de peinture après avoir empêché sa mamie de l'attraper. Matt et Sarah ont eu la brillante idée de les faire lancer les ballons de peintre. Et heureusement que les parents ont pris des vêtements de rechange. Le blond répond alors que ses yeux se baladent de Bonnie à Damon. Il peut les voir entrecroiser leurs phalanges ensemble. Damon regarde de manière admirative Bonnie quand elle parle, lui sourit. Le vampire aux yeux bleus embrasse sa sorcière. L'humain regarde ailleurs et se concentre sur ce qu'on lui raconte. Ses sourcils se froncent à la mention du stand saturé d'appel et de plusieurs accidents.

-« Tu es sûre. C'est un bar de striptease » questionne Isayah.

-« Oui, donnez juste ceci au barman. Il vous ouvrira ce qui leur rapporte leur véritable chiffre d'affaires. »

Adam prend le jeton de poker et tourne les talons suivis de près par Zander et d'Isayah. Ce dernier entend son téléphone vibrer. Il le sort de sa poche interne de sa veste puis consulte ses notifications.

-« Hé, arrêtez-vous ! Mike a envoyé une vidéo. » Dès qu'ils sont tous les deux autours de lui, il a appuyé sur lecture. Une musique sort des haut-parleurs du téléphone. Des étudiantes dansent, l'alcool coule à flots.

-« Eux, ils ont de l'amusement. »

-« Nous en aurons aussi, Zander. Je compte bien avoir trois jolies filles de joie comme eux. » Le plan se fait plus large des vampires mâles et femelles forniquent avec des humains en dansant. L'objectif se retrouve vers Mike.

-« La fête ne fait que commencer les gars. J'attends de voir ce que vous faites pour la cause. Et pendant ce temps. » Une poupée noire apparaît aussi à l'écran. « Je vais montrer à Miss Courtnay comment, je peux être aussi brûlant que Jacob Blake dans Twilight. »

-« Il me donne déjà très chaud. » Les trois hommes rient, la vidéo se termine. Comme c'est prévu, Isayah la supprime. Mike sourit entraîne la jolie étudiante dans un coin plus calme de la fête d'une sonorité. Brutalement, il la plaque contre le mur, l'embrasse avidement, tout en enfonçant ses ongles dans sa chair. Des cris, des gémissements et des frictions ont rempli la maison.

Matt s'est éloigné et entend de l'autre côté un brouhaha monstrueux. Il ignore les applaudissements de Bonnie et Damon pour féliciter Jax d'être le gagnant de la partie. Toutes les mères rejoignent leur enfant pour se changer, l'heure du brunch approche. Damon demande alors à Stefan de l'aider à la distribution.

-« Kendra ralentit, s'il te plaît. Et dis-moi ce qu'il se passe. »

-« Je ne sais pas. Nous sommes la police de garde parce que les gendarmeries des autres villes sont fermées ce dimanche. Les jeunes se sont donné le mot. Des fêtes clandestines poussent partout comme des champignons. On reçoit beaucoup d'appels concernant le bruit des adolescents trop ivres ou trop élevés sur la drogue. »

-« Alors où est le problème ? »

-« Je pensais à une blague, mais j'ai changé d'avis quand une femme à moitié nue ensanglantée est arrivée au poste. Elle a des propos incohérents. » Matt renforce sa prise sur son cellulaire.

-« Qu'a-t-elle dit ? »

-« Elle parle de vampires loup garou. Ils auraient tué toutes les personnes de la fête. Elle a une vidéo pour montrer qu'elle est saine d'esprit, mais on ne voit rien du tout. »

-« C'est quoi le pire ? »

-« Trois autres se sont pointés. Elles ont des marques de morsures et plaies partout sur le corps. On a repéré un loup proche du poste de police. Il mangeait un cadavre. »

-« Ne m'en dis pas plus. J'arrive au plus vite. »

-« Merci. » Kendra raccroche après Matt. Elle fait pivoter sa chaise. Elle regarde avec appréhension et peur le bureau de policier. Le poste n'a jamais été accueilli autant de monde.


Another Love


-« Sommes-nous en froid, grand-frère ? » Stefan commence son interrogatoire, alors que les yeux balayent le jardin. Il arrête son examen et pose son regard sur son ainé. « Tu me donnes un traitement silencieux, fais semblant d'être cool avec moi, mais me donne de mauvais regards. Alors, c'est le bon moment. Toutes les yeux sont focalisés sur les enfants donc vomi ce qui te brûle les tripes. Quel est ton problème avec moi ? »

Damon observe Stefan réduire le vide entre eux et ricane. Son petit frère à des couilles pour réclamer des explications. Il baisse les yeux sur son verre et renifle pour le fond de bourbon. Impossible d'ignorer ou noyer l'impression que son propre sang est un possible traître. Il boit les dernières gouttes de sa boisson préférée ensuite relève la tête.

-« Tant que tu restes honnête et qu'aucune femme ne baise notre lien fraternel, nous sommes bon. Sinon, je suis plus que prêt à te botter le cul. Je déchaînerai l'enfer sur toi.»

-« Damon »

-« Non ! » L'intonation à la fois basse et rauque de Damon fait le déglutir. Il calme son envie pressante de tout aplanir, éviter de marcher sur tous leurs progrès dans le département fraternel qu'ils ont faits. Il aime ravoir son frère, celui d'avant Katherine, avant leur transformation. « Nous sommes une famille. Personne d'autre que notre famille ne devrait peser dans tes choix, même pas un double. Maintenant, excuse-moi. » Stefan le regarde se redresser. Il suit son regard. Il aperçoit Bonnie en train de discuter avec deux couples de parents. La sorcière semble être à deux doigts d'étriper quelqu'un bien qu'elle sourit et participe à la conversation. « Je dois continuer à jouer le bon hôte et sauver ma dame de l'inconvénient d'avoir invité les parents des pisseurs. S'ils continuent de l'endoctriner dans leur cercle de parents fanatique du droit des enfants, c'est eux que je tuerais en premier. »

-« Qui va-t-il tuer en premier ? » Tyler qui a lâché son téléphone voit Damon s'éclipser, se faufiler derrière Bonnie. Le loup-garou est suivi par Caroline qui s'est aussi incrustée. Ils regardent ensemble l'aîné Salvatore enrouler ses bras autour de leur amie. Lucy et Sarah capturent l'instant où Damon fait rire Bonnie en murmurant quelque chose à son oreille. La plus âgée des femmes du groupe ressent une certaine tension. Elle provient de la personne qui se colle presque à son dos. Elle jette un coup d'œil derrière, le regard interrogateur. Stefan s'arrête à deux millimètres d'elle et boit sa bière.

-« C'est sans doute les parents des amis de JT. Mais regardez comment il joue sa plus belle scène en s'empêchant de les décapiter et se contente de les contredire. » Caroline hoche la tête. Sarah, elle, la regarde puis se concentre sur la scène en face d'elle. La blonde est totalement d'accord. Damon reste une secousse ennuyeuse et boiteuse. Il est encore très handicapé socialement. Il l'étonne de n'avoir pas gâché la fête. « Mon frère défend sa capacité et celle de Bonnie à être de bons parents. Voyez, il leur explique qu'il n'ira plus aux sorties et réunions de l'association des parents. Il trouve les conversations grotesques et ennuyeuses. Dites-moi qui se préoccupe vraiment que les enfants apprennent à l'occasion de la restauration, la question du recyclage et la détresse animal, du moment que les enfants mangent à leur faim. Il n'a pas besoin de savoir les effets négatifs des cris et des fessées sur les enfants.» Lucy et Sarah gloussent. « Et bien que sa belle a acheté tous les livres qui leur ont été recommandés « sur comment être parent, sur la psychologie de l'enfant », il n'en a lu aucun. Il ne le fera pas parce que c'est stupide de suivre les conseils de personnes qui ont sûrement divorcé trois fois et s'occupent probablement à peine de leur progéniture. Sur ce, j'ai besoin d'une recharge, je dois aussi parfaire mon rôle de frère merdique. » Sarah cligne les yeux plusieurs fois. Elle n'a pas compris sur le coup ce que cela signifie. Lucy le comprend et marche sur ses talons. Sarah secoue l'idée que quelque chose n'allait pas et se conforte dans la sensation chaleureuse, tendre que dégage son oncle Damon et Bonnie. Elle assiste de loin aux départs des deux couples. Caroline s'avance. Elle finit à ses côtés et Sarah perçoit l'écoute active de la blonde. Elle en est sûre parce que la blonde roule des yeux lorsque Bonnie fulmine contre Damon d'avoir certainement fait fuir leur invités. Bonnie énervée frappe trois fois Damon.

-« Quoi ? Je me suis montré honnête. »

-« Ne joue pas l'idiot. » Bonnie s'enflamme et garde Damon proche d'elle. « Ils sont les parents des meilleurs amis de Jax. Même s'ils sont faussement non raciste avec leur question sur quel modèle d'éducation allons-nous élever notre fils, si nous-allons lui expliquer comment agir avec la police parce qu'il est plus noir que blanc, nous devons faire un effort. Et ils ont beaucoup expérience que nous. »

-« Regarde l'ensemble de la situation. » Il l'entraîne contre lui tout en la regardant et fait des cercles sur ses joues. « J'ai tenu 20 minutes. »

-« 10 »

-« C'est un détail. Pourquoi, sont-ils toujours en train de parler de ses merdes ? Ils font comme si être parent c'est tout ce qu'ils sont. »

-« Damon »

-« Être parent c'est instinctif ! » s'exclame Damon pour l'empêcher de protester. Il sait que la discussion l'a affecté. Il a tout ressenti. Tout s'est amplifié avec ses propres émotions. Il ne va pas laisser quatre humains stupides la blesser. « Je suis depuis longtemps sur cette terre pour savoir ce que je dois apprendre à mon fils pour affronter la vie. Je le rendrais fier de sa couleur de peau, il saura qu'il est spécial. Il saura qui il est. » Bonnie se dégonfle. Elle esquisse un sourire parce qu'il sait comment lui parler, comment l'approcher.

-« Ok, mais nous sommes à l'anniversaire de notre fils. Jax a besoin d'avoir des amis alors fait un effort. Avoir des amis c'est important quand tu n'as plus de famille. Malgré la croyance, nous ne sommes pas éternel D. » Le visage de Damon devient plus sérieux. Il la regarde tout en caressant son menton puis réclame son attention.

-« Regarde-moi. » Elle le fait. « Tu n'es plus toute seule. Tu as Jax et moi. Abby fait des efforts pour être une mère décente. » Bonnie sourit. « Tu as Donovan et le chien de Lockwood comme soutien même si je pense qu'ils aimeraient parfois rentrer dans ton pantalon. »

-« Pourquoi es-tu obligé de ruiner le moment ? Tu étais si doux. »

-« Comment ne pourraient-ils pas te vouloir ? Je le fais tout le temps. » Il la serre plus contre lui. Bonnie ferme les yeux à son bisou persistant et doux contre son front. Elle se cramponne un peu plus à lui. « Et même Blondie » Bonnie lève la tête et le regarde. « Elle ne peut se résoudre à te laisser seule encore moins Lucy et Sarah. Alors, ne t'inquiète pas pour Jax. » Ils se lovent l'un contre l'autre chaleureusement rempli de réconfort. « Il aura tout l'amour et le soin qu'il mérite. »

-«Damon ? »

-« Mmmmh »

-« Je ne te le dis peut-être pas assez, mais je n'aurais jamais imaginé un meilleur compagnon pour moi et un père pour mon enfant. »

-« Comme je l'ai dit, c'est instinctif. Je veux aussi faire beaucoup mieux que Guiseppe. » Bonnie secoue la tête avec tendresse et peine. Elle se détache de lui et plonge plus ses yeux dans les siens.

-« Tu n'as pas à le faire. Je sais que tu es une bien meilleure personne qu'il n'a jamais été. »

-« Je ne suis pas aveugle, Stefan », dis Lucy avec conviction en descendant son regard sur sa cousine. La seconde suivante, elle examine Stefan. « Damon s'est disputé avec Caroline et Abby. Maintenant, vous semblez être en froid. Qu'est-ce qu'il se passe ? Ma petite cousine est-elle en danger ? Si c'est le cas, je mérite de le savoir. » Stefan soupire en caressant la joue de Lucy puis dépose un bisou contre son oreille

-« Je vais gérer ça avec Damon.»


Another Love,


Elena hurle. Elle a mal partout et un petit con veut la réveiller en lui jetant de l'eau sur elle.

-« Réveille-toi ! » Zack voyant qu'elle ne bouge pas, il la gifle.

-« Je t'ai dit que je ne peux pas t'aider », siffle Elena entre ses dents serrer entre ses dents tandis qu'elle sent les clous plantés au milieu de ses mains.

-« Je ne me montre peut-être pas assez persuasif. Et que ceci» Avec un marteau, il enfonce un peu plus profondément le clou dans l'autre. Les cris de douleur de la brune ne sonnent pas assez grave à son goût. « Et ça » Il enfonce un couteau dans sa cuisse droite. « Je peux te faire reconsidérer les choses. »

-« Mais je ne sais rien, fils de pute », crache Elena tant au sens littéral qu'au figuré. Zackary sourit et essuie son visage avec un mouchoir laisser sur son bureau près de son ordinateur. Il s'assoit contre le bureau, regarde autour de lui. Sa cabane est un lieu idéal pour torturer sans se faire remarquer. Elle est confortable, assez grande pour accueillir le stricte minimum pour une vie solitaire et morbide. Ses yeux clairs tombent de nouveau sur sa nouvelle colocataire.

-« Elena… Elena…. Elena, ça peut durer aussi longtemps que ton petit corps peut tenir. »

-« Ça tombe bien parce que je suis une survivante. » Elle a un léger sourire sur son visage bien que les douleurs engourdissent son corps. Elles sont supportable.

-« Que veux-tu dire par là? »

-« Donne-moi un cookie et je te botterai le cul. »

-« Mauvaise » il retire rapidement le courant ce qui fait pousser un cri puissant à Elena. « Très mauvaise réponse. » Il le plante à nouveau dans l'autre cuisse qui commence presque à guérir.

-« Pourquoi guéris-tu aussi facilement ? Est-ce Bonnie ? Dis-moi si elle est responsable de ton état. » Elena roule les yeux. Ce prénom est ennuyeux.

-« Je ne le répéterai pas. Tu sais déjà ce que je suis. »

-« Mauvaise mémoire. » Cette fois, il lui casse un doigt avec le marteau et Elena pleure si fort que les fenêtres explosent, ses yeux deviennent étrangement marron doré. « Peut-être que je ne suis pas fait bien comprendre. Que diable es-tu vraiment ? »

-« Tellement de chose Humaine, Doppelgänger, Descendante Petrova, un vagin d'or. Je me demande encore pourquoi tu ne m'as pas encore goûté. Tu veux que je te dise quel goût j'ai.» Elena sourit. Elle parle comme si elle a oublié la posture dans laquelle elle se trouve.

-« Encore une fois, tu n'es pas mon style. Je suis plus friand des femmes plus cours avec plus de courbes et à la peau plus pigmentée. Bonnie est plus appétissante que toi. » Elena l'interrompt avec un coup de tête en plein nez.

-« Connard, tu finiras par le regretter. »

-« Merde » Trop préoccupé par son nez, il ne la voit pas arracher sa main hors du clou et le couteau de sa cuisse. « Pour quoi ? Je m'en prends à un double et une descendante de la plus salope des vampires, hein ? »

-« Tu n'aurais pas dû me sous-estimer. » Elle enfonce la lame dans sa gorge. Étourdit par la douleur affreuse, il tombe sur ses genoux. Il laisse lui laissant le temps de récupérer son autre main non sans siffler. Debout, elle lui donne un coup de pied. « Je n'ai pas peur de mourir, je suis la putain immortelle Petrova. Dernière chose, je suis le mauvais poussin pour être le levier de Bonnie Bennett. Plus maintenant. »


Another Love


Le dernier enfant de la Gymboree est parti depuis une demi-heure dans le jardin, elle le berce doucement dans ses bras. Elle entend la respiration calme et profonde. La sorcière s'arrête de gigoter et regarde sur son épaule et sourit. La petite bouche rose ouverte de son fils la fait complètement fondre. Elle le trouve si beau et si parfait qu'elle l'oubli ce qu'il y a autour d'elle. Abby ne fait alors aucun bruit et avance tout doucement en extirpant son téléphone portable de la poche arrière de son jeans stinky noir. Elle capte le bon éclairage et immortalise le moment. Son bébé a le sien maintenant. Émue, elle échappe un sanglot. Alertée par le son Bonnie se retourne.

-« Hé ! Ça va », s'enquiert Bonnie. La larme qui roule sur la joue de sa mère la fait froncer les sourcils. « Pleures-tu ? »

-« Je vais bien, c'est juste une poussière dans l'œil. » Abby ne sait plus quoi dire, sourit seulement. « J'ai beaucoup aimé aujourd'hui même si Damon a mis dans la tête de mon petit-fils que je suis pleine de poux. Je n'ai pas eu un câlin décent de lui de toute la journée. »

Bonnie ne veut pas rire et se contient.

-« Je toucherais un mot à Damon, je le jure. »

-« Ce n'est pas nécessaire avec quelques cookies supplémentaires, je pense que j'arriverai obtenir des câlins précieux de JT. »

-« Il est précieux, hein », demande Bonnie en regardant Jax avec le plus grand soin du monde.

-« Oui, il est. Regarde, maintenant, Jax dort d'épuisement. Je crois que de courir autour des jets d'eau avec Lyanna, Jason, Gabriel, Boris, Lizzy après avoir ouvert les cadeaux et la mini séance de baseball était génial. »

-« Oh ! d'ailleurs, je veux remercier Ty pour ça. Il a réussi à les canaliser comme personne. »

-« Merci accordé » Abby lève la tête. Tyler se rapproche d'elles avec Damon et Matt à la remoque. Le vampire aux cheveux noirs aborde un air sombre.

-« Je crois que c'est l'heure pour que ce petit ange aille au lit. » Bonnie la laisse prendre Jax sans quitter des yeux les trois hommes et disparaît.

-« Matt pourquoi es-tu de retour ? »

-« Nous avons un gros problème. »

-« On a essayé de ne pas gâcher la fête. » Tyler continue de phrase de Matt afin de lui expliquer pourquoi, il était accroché à son téléphone. « J'ai vraiment besoin de tout le monde pour maîtriser la crise surnaturelle. »

-« Bon » Damon se fait enfin entendre. « Je suis désolé pour nos vacances. »

Mais les mots et les excuses ne lui parviennent pas. Il a fallu qu'il l'entour dans ses bras pour qu'elle les assimile. Ses craintes sont alors fondées. Damon lit en elle et lui frotte les bras et la pousse à se poser contre lui. Il colle sa bouche contre ses cheveux et les presse intensément dessus. « On va en venir à bout. » murmure le vampire. Elle veut y croire, après tout elle ne s'est jamais défilée. Alors pourquoi commencerait-elle maintenant ? Elle prend un pas en arrière et le regarde puis observe les autres.

-« Alors qui me fait le topo ? » Tyler s'avance alors que sa bouche s'ouvre.


Note d'auteur: On a apprend un peu plus sur le passé de Bonnie et sur le personnage d'Elena. L'intrigue sur les rescapés de l'Armory commence tout doucement à s'éclaircir. Je souhaite que vous aimez le chemin que prend cette histoire.

J'espère que vous laisserez un commentaire après la lecture. Et surtout, prenez soin de vous et de vos proches. Que dieu vous bénisse. Bon week-end.

xo