Another Love

Mots: 5635

Avertissements: Je ne possède ni vampire diaries, ni les personnages de la série.


Chapitre 19 : Maison Gilbert

Les paupières closes de Damon remuent de droite à gauche. Endormi, il se remémore encore. Il est de nouveau dehors avec le prospectus rouge entre les mains. Un sourcil se lève progressivement en quittant les gros caractères gras de la feuille pour voyager vers les cries de panique. Il réussit à discerner parmi ces corps en mouvements la silhouette fragile d'une brune. Damon voit plus ou moins nettement la coloration olive de sa peau, la couleur foncée de ses yeux alors qu'elle essaye de les garder ouverts. Les siens tombent sur ses lèvres dansantes. Il active sa super audition. Il isole les voix des passants. Damon entend plus distinctement le pompage vite et élevé de son cœur. Sa voix est laborieuse et angoissé l'agitation autour en plus des sirènes de la police et de l'ambulance, il a du mal à mettre chacun de ses mots bout à bout. L'apparition d'un visage familier dans son champ de vision ne l'a pas aidé. Le vampire hoche la tête à Matt. En enfonçant ses mains dans son jeans noir, il le suit sur un mètre, le regarde s'accroupir aux côtés de la jeune femme. Lentement, il se concentre sur la main mate qui entoure celle de Donovan. Il les observe se regarder. La victime soulève sa tête pour se rapprocher de l'oreille de l'ancien Quaterback. Sa voix devient soudainement très claire et audible.

–« Ne m'interrompez en aucune manière, je risque de tout oublier après avoir perdu connaissance. Il m'a prévenu de ça. Zackary m'a dit que je finirai par ne plus me souvenir de la discussion. Il m'a demandé de prévenir les forces de l'ordre, toutes les personnes importantes de Mystic-Falls qu'il y a permi nous sans que nous le sachions des vampires, des sorciers et des loups-garous. Certains d'eux veulent mourir comme Adam, Marie et Isaiyah. Ils veulent révéler un peu aux habitants le danger qu'ils courent tous les jours. Mais promettez-moi de faire en sorte que plus personne ne souffrira de l'existence de ces monstres ? » Il sent l'hésitation du blond. Ce dernier le cherche du regard. Il a suffi son hochement de tête pour avaler sa nervosité et promettre à la jeune femme. Maintenant, il a les yeux ouverts. Réveillé, il tourne la tête et tombe sur son agaçant iPhone. Il reste une minute sans bouger parce que la chambre semble différente d'une manière subtile. Damon n'entend pas le bavardage de sommeil de Bonnie. Il n'a pas senti la chaleur enveloppante de sa sorcière. C'est lorsqu'il consulte ses textos qu'il a la confirmation que l'autre bout de lit est bien vide. Il remarque aussi le silence assourdissant de la villa avec une femme qui passe une nuit blanche. Il ne sait pas s'il doit remercier les messages de son petit frère et d'Elena sinon il serait passé à côté de la place froide à ses côtés. Et malgré cela, il ne prend pas le temps de lire la patte blanche de Saint Stefan et les relances du double. Ces deux-là ont effet négatif sur son mood joyeux et excité, il a une meilleure manière pour dépenser les prochaines heures se dit-il en sortant du lit.


Another Love


Hafiz a écrit un jour : le découragement est beaucoup plus douloureux que la patience. Marie s'accroche à son renvoie le sourire de Zackary. Tous les deux à l'extrémité d'une table ronde ne baissent jamais les yeux en buvant leur boisson alcoolisée. Pourtant, la colère gronde en chacun d'eux. Ils devraient se sentir frustrer pour tous les dommages collatéraux qu'à entraîner leur désir d'avorter les ambitions de chacun. Ils éprouvent un sentiment qui surpasse la négativité en eux, car pour un cette légère attaque a servi son dessein et l'autre à le révéler. Il a depuis un moment les indices pour parvenir à son but. Tout le ramène à elle.

***Maison Salvatore***

Damon s'avance à pas de loup dans le salon, les yeux fixés sur le reflet du visage de sa sorcière. Ses pieds se stabilisent et ses bleus la fixent, l'observent cramponner tous ses doigts autour d'une tasse de thé. Elle l'apporte vers ses lèvres rondes et pleines. Lorsqu'il commence à étreindre avec ses yeux bleus le petit corps diablement courbé de Bonnie, ce qu'il voit à la fois l'impressionne. Le souffle coupé, il sent une séduisante cracheuse de feu grondée en pouvoirs vibrent, volent et crépitent dans l'air. Sans qu'elle ne le sache, elle l'hypnotise de rayons gris, vert, orange, cyan.

– « Merde, j'ai ma propre faiseuse d'arcs-en-ciel. » Bonnie tourne la tête et le découvre à quelques pas d'elle avec uniquement son pantalon de pyjama. « Pas besoin d'aller au Brésil pour avoir une vue exceptionnelle. » Le sourcil légèrement levé de Bonnie le pousse à persévérer dans sa quête. « Je suis sérieux. Nous n'avons pas besoin de la plage, d'un coucher de soleil qui se ressemble tous. »

– « Un peu de dépaysement nous aurait fait beaucoup de bien. »

– « Peut-être. Je suis persuadé que cette suite nous aurait servis qu jours, mais ensuite on serait parti chez l'habitant. »

– « Ah bon ? »

– « Oui. » Il répond à son sourire tout en effaçant le reste de l'espace entre eux. « Tu sais pour vivre l'expérience au maximum. » À chaque millimètre parcouru, il la fait sentir comme si lui et elle sont seuls au monde. « Mais rien de comparable à cet instant. » Il la dessine avec ses mains puis glisse ses doigts entre les siens pour l'entraîner tout contre lui. Tous les deux, debout, en face de leur immense baie vitrée savourent leur promiscuité. Il quitte le soleil, l'examine d'un regard lourd et attentif à tous les signaux qu'émet son corps. Elle sourit à son baiser déposé sur sa joue et avant qu'elle réplique, il ajoute : « Tu es mon Eden personnel. » Il la respire et goûte à sa peau. « J'ai le plaisir d'avoir accès tous les jours aux meilleurs des parfums. » Ses crocs la perforent, il suce ses perles de sang jusqu'à sa peau guérie. Et il recommence. « Aucun fruit même la meilleure pâtisserie, le meilleur alcool ou le meilleur des sangs ne rivalisent contre toi. »

– « Je me demande comment je suis restée aussi modeste. Tu me fais sentir comme une grande déesse noire ultra puissante et séduisante. »

– « Tu es même beaucoup plus. Heureusement que tu m'appartiens. » Termine le vampire en frôlant le creux de son épaule avec le pont de son nez.

–« Je ne suis pas sûre de le mériter surtout maintenant avec ce qui s'est passé hier. »

–«Hé » Il la force à la regarder.« Tous ces indices ont-ils déclenché un autre cauchemar ? »

–« Non, mon cerveau est trop actif pour dormir. J'aimerais pouvoir faire plus. »

–« Connerie ! » Il frotte ses bras de bas en haut. « Tu as recueilli beaucoup d'information avec tes rêves, tes prémonitions, ce que tu as découvert avec les résidus laissés par le clan Le Clerc ainsi que le journal de ton ancêtre. Tu es même resté parler avec Josette plus de deux minutes. » Ils rient parce qu'elle a établi un nouveau record. « Maintenant. » Il presse ses lèvres contre sa tempe. « Maintenant, il ne reste qu'à comprendre. On va le faire. On va connaître ce qu'il va se passer le 16 juillet, hormis l'éclipse. » Bonnie secoue la tête et expire. « Bonbon, on saura bien assez tôt ce qui les pousse à vouloir que le monde entier fixe la lune à midi. La pire hypothèse est qu'ils souhaitent à tuer tous les surnaturels. »

–« Je suis convaincu qu'ils vont détourner le sortilège d'origine d'oubli de l'existence des sorcières. Je sens au plus profond de moi que leur désir de se tuer, de tuer les surnaturels est en lien qu'avec la première partie de mon premier rêve et tout le reste. L'utilisation d'une éclipse ou d'une pleine lune peut les désavantager. » Il fronce les yeux, car il reste bloqué sur sa première phrase.

–« Fais-tu référence aux deux femmes qui chassent des êtres surnaturels durant la nuit de la purge. »

-« Oui, Tyler pense que nos secrets vont bientôt être dévoilés et provoquer probablement la plus grande chasse anti-surnaturelle au monde. Je crois que les rescapés ont envie d'éviter aux autres ce qu'ils ont vécu. Si la famille Saint John ne connaissait pas, nos ennemies ne seraient pas les nôtres. Ils seraient encore vivants. » Elle continue en lui faisant face, ses bras se nouent autour de son cou. « Caroline va essayer d'en apprendre plus ce midi en mangeant avec monsieur Fell. Elle lui demandera des détails sur ce qu'il s'est passé à La Nouvelle-Orléans au début du dix-huitième siècle et à Mystic-Falls en 1864. » Damon la fixe.

–« Donc tu penses que c'est une plus grande image parce que certaines pistes ne s'emboîtent pas dans le puzzle. » Elle hoche la tête.

–« Les rescapés ont dit au Clan Le Clerc juste après les avoirs tués que leur mort sera utiles. Ça sonne comme une offrende. Mais le plus troublant est que la chasse anti-surnaturelle n'apparaît plus dans mon rêve. Je ne vois qu'un homme blond me chasser. » Elle expire très épuisée. « Plus on en apprend, plus on devient aveugle. On sait à peine quels indices sont sérieux. »

–« L'événement de la super lune est une chose. À cette heure-ci, tous les habitants ont reçu le flyer. Concentrons-nous sur ça et sur ce que Blondie apprendra. » Elle referme l'espace entre leurs bouches, les scelle d'un baiser. D'un seul coup, il la soulève. Les deux jambes de Bonnie s'enroulent autour de lui parce qu'elle s'affaisse contre lui. Silencieusement, il décide de la ramener au lit. Et espère qu'elle ne soit pas trop épuiser


Restaurant Français


À la sortie de la ville, Dans un restaurant chic

Caroline,

–« J'espère que le vin français et la nourriture que j'ai commandée avant votre arrivée vous plairont. » Monsieur Fell demande de la main au serveur de verser un peu plus de vin et de leur laisser la bouteille. Ensuite, il lève les yeux sur elle. Caroline FORBES habillés d'une robe cocktail rouge qui rappelle le rouge de la pomme. Pour éviter de se pencher vers sa bouche qui lui rappelle le fruit défendu, il boit sa première gorgée.

–« Vous devez m'accompagner, il est divin. »

–« Non », elle pousse son verre loin. Ensuite, elle lui pose les questions qui lui brûlent la gorge. « Avant que notre serveur arrive, vous avez dit que tous les êtres surnaturels n'existaient pas au début de l'humanité. Pourquoi ? »

–« Ne nous précipitons pas. L'après-midi commence à peine. Je suppose que vous êtes libre de toutes obligations pour tous le reste de la journé compte parler avec vous de la création des conciles, du grand conseil surnaturel et de l'histoire de chaque espèce. »

–« Alors », la blonde attrape son verre et l'apporte à sa bouche. Le vin rouge descend dans son œsophage. »Je crois que l'on va bien s'entendre. » Elle dépose son verre vers lui.

–« Ne vous inquiétez pas, j'ai demandé de mettre de côté trois autres bouteilles. Buvez autant qu'il vous en plaira. Mais dites-moi, Tyler a-t-il parcouru ce que je lui ai offert ? »

–« Il est assez occupé en ce moment comme vous pouvez vous en douter. Donc je n'ai aucune question pertinente pour vous. Cependant, ce que vous proposez d'aborder me convient surtout s'ils sont en quelconque lien avec les années 1700 et 1800. »Monsieur Fells rit et Caroline sourit en remplissant son verre.

–« Perspicace mademoiselle FORBES. Posons-nous les questions suivantes. Comment les sorciers existent-ils ? Pourquoi certaines familles portent-elles la malédiction de lycanthropie ? Comment les vampires ont-ils vu le jour ? »

–« Je peux en cocher deux sur trois. Les sorcières sont à l'origine des vampires. Et si je ne remets pas en doute la mythologie de la série Teen Wolf, les loups-garous sont le résultat d'un roi fou. Et ce roi voulait donner une leçon à un père à ses garçons en les transformant en loup. »

–« La réponse est tout à fait charmante, mais on frôle à peine la vérité. D'abord, les sorcières, elles sont presque à l'origine des deux autres. Tous les sorciers détiennent leurs pouvoirs des anges dits déchus. Ces anges sont descendus sur terre pour séduire des femmes. » Il rétracte ses bras pour laisser le serveur déposer son assiette en face de lui. Dès qu'il est parti, il a ajouté ceci: « Tu dois savoir qu'un ange n'est pas sexué. Quand ils sont descendus sur Terre, pour surveiller les enfants de Dieu, ils avaient une apparence humaine. Ils ont trouvé les filles de Dieu belles et séduisantes. Des géants sont nés de leurs accouplements. Ces géants on les appelle Néphilims. Ils détruisaient tout sur leurs passages, mangeant des humains. Pendant que certains anges profitaient de la vie terrestre, d'autres recherchaient dans la ville des justes à sauver. Les autres anges ont fait la même chose pour leurs compagnes terrestres. Ils les ont fait quitter les lieux sans se retourner avant que la pluie, le feu ne les tuent. À leurs yeux, elles n'ont commis aucun péché. Avec eux, cinq femmes des anges ont transporté hors du village tout ce que les anges leur ont inculqué : la divination, l'astrologie, l'art de la guerre, la magie. Ces anges ont transmis à ces femmes leurs essences, lors de leur rapport sexuel. Les lignées de ces cinq femmes sont porteuses d'un gène d'ange. Ces cinq femmes sont à l'origine des plus grandes familles de sorciers. » Il compte sur ses doigts pendant qu'elle prend sa première bouchée de magret de canard. « Ce sont les familles BENNETT, DEVREAU, LAMARCHE, LARUE, SAINCLAIR et KARLSEN. Toutes les autres sorcières proviennent de la lignée d'autres anges. Ceux-là ont décidé de bien plus tard à renoncer à leurs ailes ainsi qu'à leur capacité pour se dissoudre parmi les humains. À cause de leur sacrifice, leur descendant a des capacités plus limitées. »

–« J'ai déjà lu un truc de ce genre quelque part. »

–« Avez-vous étudié la bible, miss FORBES ? »

–« Oui »

–« Eh bien, il y a écrit certaines de ces lignes. »

–« Donc si j'ai compris les cinq grandes familles sont liées aux anges. »

–« Oui, parce qu'elles ont été les compagnes des anges. »

–« C'est incroyable. » Ses pensées convergent toutes vers Bonnie. Sa meilleure amie est une espèce de créature mystique.

–« Et connaissez-vous le plus drôle ? Une fille KARLSEN est à l'origine des vampires. Esther Mickaelson née KARLSEN a perdu son dernier né à cause des loups-garous. Pour sauver ses autres enfants, elle a demandé à une descendante Bennett de les aider à les immuniser contre eux. Alors les vampires sont nés et une des armes ultimes contre les loups-garous est née.

–« Et quelle est la vraie histoire des loups-garous ? »

–« Des chamans. »

–« Quoi ? » Monsieur Fells mâche les dernières bouchées d'asperges. Il jette un coup d'œil à celle de Caroline. Elle est vide. Sa main levée fait venir deux serveurs pour débarrasser leur table.

–« Les chamanes ont créé une arme redoutable contre la barbarie humaine sur les loups. Ils ont donné une leçon aux hommes blancs qui ont détruit leurs espaces naturels. Ils les ont transformés en loup. Certains n'ont pas réussi à reprendre leur forme humaine après une pleine lune. »

–« Et les générations suivantes sont porteur de la malédiction. »

–« Exactement. »

–« Revenons aux sorcières. Si elles n'ont pas eu leur pouvoir de Dieu ou envoyé par Dieu lui-même pour surveiller l'équilibre, comment sont-elles devenues des gardiennes de la nature. Pourquoi s'imposent-elles cela. »

–« Très bonne question miss Forbes. » Une nouvelle bouteille de vin arrive. Il donne congé au serveur et leur sert lui-même un verre. Dès que l'employé de table est parti, il poursuit son explication. « Bien qu'elles aient follement aimé ces anges, elles ont décidé de se servir de ce qu'ils leur sont arrivés. Sentant qu'une partie d'elles a changé, la magie bourdonnant dans leurs veines de se servir de leurs nouvelles capacités pour le bien de tous. Leur pacte a solidifié leur volonté d'être les servantes de la nature donc garantir l'équilibre. »

–« Une promesse rompue à plusieurs reprises : la famille des originaux, la création de l'autre côté. Mais parlez-moi du début du dix-huitième siècle à La nouvelle-Orléans. ».

–« J'allais y venir. Nous allons continuer de parler de tout cela après le dessert. Vous connaîtrez comment cette année de construction de la ville cache la création du tout premier concile et la création du grand conseil surnaturel. Mais avant » le silence règne maintenant dans le restaurant français. Les autres clients sont partis. « J'aimerais connaître votre histoire. Comment êtes-vous devenu l'un d'eux ? Depuis combien de temps Tyler a-t-il activé son gène de loup-garou ? » Ces questions troublent Caroline. Elle manque presque de renverser son verre. Ses réflexes la trahissent, elle ne peut pas mentir. Il y a huit chances sur dix qu'il consomme de la verveine. Peu de chance de pouvoir reprendre ses propos. Elle expire. « Je comprends votre hésitation, mais ce que j'ai à vous dire est un aperçu de la boîte de Pandore, la raison pour laquelle ma famille est membre du conseil depuis le commencement. Vous serez étonné de savoir qui est derrière tout cela. » Caroline baisse les yeux pour une fois durant tout le repas, elle se sent vraiment mal à l'aise. Elle boit une gorgée de son verre et soupire.

–« D'accord depuis 11 ans pour moi. Ce n'est que depuis 10 années pour Tyler. C'est tout ce que je peux vous donner maintenant. »

–« Le nom de Mickaël Mickealson va-t-il dérider votre visage et vous permettre d'offrir votre main pour une danse avec moi ? » Il se lève et lui tend la main. » Ou bien préférez-vous vous asseoir sur mes cuisses ? »

–« Je connais des choses sur vous. »

–« Moi aussi, je connais beaucoup de choses sur vous. Et mes amis peuvent faire une bouchée de vous. À vous de voir. » Réticente, elle pose son verre sur la table et lui tend sa main « Bonne décision. »


Mystic-Falls


Le soleil s'est incliné un peu dans le ciel quand elle quitte le dégoûtant monsieur Fell. Elle a besoin de parler à quelqu' peut déjà rayer le prénom de Bonnie ou bien celui de Tyler. Elle se résigne à téléphoner à son autre meilleure amie en allant vers sa voiture. Elena, la jeune brune sort de la sienne quand son iPhone se met à sonner. Elle ne quitte pas des yeux le Salvateur lorsqu'elle récupère l'objet gémissant. Tandis qu'elle se rapproche d'un pas déterminer vers le Pub, elle accepte l'appel.

–« Allo »

–« Hé ! C'est moi Caroline. Où es-tu ? J'ai besoin de te parler. »

–« Sur le parking du Salvateur, je dois parler à Damon. »

–« Ce n'est pas une bonne idée. »

–« Pourquoi ? »

–« Bonnie et Jax doivent déjà y être. »

–« En es-tu sûre ? »

–« Certaines. » Elle s'arrête devant la grande baie vitrée du PUB. Rapidement, elle l'a localisé, en train d'écrire dans un journal. Elle peut la voir avec Jax et Stefan.

–« Tu as raison », dit-elle alors qu'elle donne son dos à l'établissement. « Elle est là en charmante compagnie. Dis-moi depuis quand bon tient un journal intime. »

–« Depuis , même si j'aimerais ne plus garder ton retour de Bonnie, tu dois faire demi-tour. »

–« Elle a raison. » Autant qu'Elena, Caroline entend sa voix. Elena se retourne vers lui alors que Stefan marche vers elle. « Tu devrais écouter Caroline. Bonnie passe une bonne journée. Et heureux de t'entendre Caroline. »

–« Hé. » La brune empêche la blonde de parler. « Je te parlerai plus tard. »

–« D'accord. Mais Elena ne fait rien … » Elena raccroche avant Caroline finisse sa phrase et jauge l'homme en face d'elle. Puis elle observe Bonnie et Jax qui à griffonnent tous les deux quelque chose sur un carnet.

–« Ils attendent Lucy. Elle va arriver d'un moment à l'autre. »

–« Tu sais, j'ai tout mon temps. Ma bosse a aimé les chapitres que j'ai envoyés. Elle me donne une pause. Même si je n'ai rendu que six sur dix chapitres. »

–« Eh bien, Damon ne va pas être heureux», dit stefan tandis qu'il se glisse entre la porte et Elena. Son aîné au Bar qui prend son temps à astiquer des verres et jette un regard sur sa petite sorcière. Il détourne de son image d'elle qui noircit son maudit journal pour vérifier ce qui se passe dehors. Il aperçoit Stefan donne son dos à porte. La voix qui a surgi n'est autre que celle d'Elena. Sa mâchoire se contracte un peu plus. L'envie de lui démange, mais se concentre à terminer sa tâche et écouter le bruit du stylo de Bonnie. Il essaye de visualiser en vain les lettres qu'elle forme. La voix de Jax le fait sursauter. Il dépose son verre et va à leur rencontre.

À ce moment, Elena fixe méchamment son ex petit ami. Le double expire et retrouve peu à peu son calme. Elle n'aime pas le côté moralisateur de Stefan. C'est la première fois que cet aspect l'irrite autant. Depuis quand est-il devenu le bloqueur ultime du pantalon de Damon.

–« Je croyais que tu avais compris. »

–« Moi aussi ! C'est pour cela, tu devrais partir. Damon a rejoint la table de sa femme et de son fils » dit Stefan en l'acculant contre une voiture.

–« Sa femme ? A-t-il fait sa proposition ? »

–« Est-ce que ça te pose un problème ? Je croyais que te voulai une fermeture. »

–« Tu mens, ils ne sont pas fiancés ou mariés. »

–« Pour moi, c'est tout comme. »

–« Pas pour moi. » Stefan la regarde avaler sa salive pendant qu'il range ses mains dans les poches de son jeans. « Il n'est pas vraiment engagé avec elle. »

–« Pourquoi es-tu si sûr de toi ? As-tu entendu quelque chose ? » Elle lève son menton.

-« J'ai mes sources. »

–« Eh bien, elles ont tort. Mon frère est amoureux de Bonnie. Il adore sa vie, sa famille. Tu sais comment il est lorsqu'une personne blesse ceux qu'il aime. En entrant dans son bar, c'est exactement ce que tu vas faire. Pense aussi aux codes filles. Pense au mal que tu feras à Bonnie. Elle continue à être ton amie et à se soucier de toi malgré ton comportement. Trouve une autre excuse. Je veux juste continuer notre conversation. Et d'où, je me tiens ça, ne te regarde pas. » Stefan secoue la tête.

–« J'ai malencontreusement lu tes messages, hier. Tu ne veux pas seulement lui parler. Mon frère est resté célibataire pendant plus de deux ans. Tu as eu ta chance, Elena et beaucoup d'occasions. Tu devrais laisser tomber. La vie a continuée ici. Et en ce moment, ils ont beaucoup dans leur assiette. »

–« J'ai aussi des problèmes. Damon doit m'aider avec l'un d'eux. »

–« Dis-les-moi. Je verrais si je peux t'aider. »

–« Non. » Elle croise les bras contre sa poitrine. « Damon a promis qu'on en discutera. Et je ne peux plus attendre. »

–« Si cela concerne ta maison, je peux m'en occuper. Damon sait tout de toi et moi. J'ai eu du mal à récupérer après ses coups de poing. Il sera content d'apprendre que je l'aide pour cela. »

–« Qu'est-ce que tu gagnes dans tout cela. »

–« Garder mon frère auprès de moi. C'est tout ce que j'ai voulu faire depuis le début en lui demandant de terminer sa transition. »

–« Tu es un connard, ète-toi une putain de vie. »

–« Ma vie est pleine et encore plus belle maintenant que j'ai moi aussi une sorcière à mon bras. »

–« Toi et Lucy ! Vous deux, venez de nulle part. À moins qu'elle et Bonnie vous aient ensorcelé. »

–« Les femmes Bennett ont beaucoup de charmes. Et elles savent ce qu'elles veulent. »

–« Tu as changé ton discours. Je croyais que je t'intriguais et tu avais une certaine fascination pour moi à force de m'observer partout dans Mystic-Falls. » Il hausse les épaules,

-«J'ai mûri et suis passé à autre chose. J'ai vu d'autres options, d'autres manières d'aimer moins malsaines. »

–« Tu essayes de me faire mal et de me décourager, mais ça ne marche pas. On a vécu la même histoire. On s'est aimé alors en souvenir cela, j'accepte ton offre. Joue le bloqueur de bite de ton frère, je terminerai ma conversation avec lui. Aide-le à rendre la maison habitable et ensuite tu vas reculer. » Elle commence à ouvrir sa voiture de location. « Je ne te dirai pas deux fois. »


Le salvateur


–« Hé ! » Bonnie ferme son journal car Damon a tenté de lire au-dessus de son épaule puis lui vole un baiser. Il s'attarde un peu plus sur ses lèvres. Et il se délecte d'apporter à chacune de ses bosses une attention particulière en alternant entre succion et morsure sans qu'elle perde son souffle. Damon s'éloigne d'elle juste après avoir aspiré sa langue dans sa bouche. Quand elle ouvre les yeux, il tient son journal puis passe son pouce sur la tranche et défile légèrement les feuilles.

–« J'espère que tu as rempli tes pages plein de « je t'aime Damon » et « à quel point tu n'as jamais brûlé pour quelqu'un d'autre que moi ! » Tout le corps de Bonnie picote et brille. Elle rit.

–« Non, ce qui me rend heureuse ne figure pas à l'intérieur de ses pages Damon. Mais je parle beaucoup de toi lors des séances. »

–« En bien, j'espère. »

–« Oui, ça m'aide à me détendre et à m'ouvrir. » Son sourire s'épanouit sur son visage quand il entend cela. Il n'a pas pu s'empêcher de l'embrassé le bout de son nez.

–« Je suis heureux de t'aider et de t'évoquer de bons souvenirs et qu'on a dépassé mes conneries. »

–« Oui, on a bien grandi. » Tous les deux se rient. « Tu n'as jamais été vraiment mon oppresseur, Damon ! » Il fronce les sourcils « Oui, je t'ai tenu responsable de beaucoup de mes malheurs, mais d'autres m'ont fait bien pire. »

–« Je connais. » Il l'embrasse un peu partout en lui disant puis l'enlace fort. « Je suis et si un jour tu as mal à la main à force d'écrire, tu sais que je suis là. Je peux tout entendre même quand tu fais caca ou vomis. »

–« Tu es répugnant. »

Il évite ta main, l'attrape et l'embrasse.

–« Je suis très sérieux et ta peau sent toujours très bon en toute circonstance. » Il est si mignon lorsqu'il dit cela, mais elle ne peut pas. Il la sent reculer de lui et expirer. Avec elle, il regarde Jax abandonner ses crayons de couleur pour jouer aux legos. Chacun leur tour, ils emboîtent les pièces de constructions. La tension monte toujours quand il a abordé le sujet. Elle sait qu'elle devra lui dire un jour pourquoi elle veut le tenir à l'écart.

–« Jolie, Papito. Je veux faire comme toi. Une voiture. » En tout cas, pas aujourd'hui, elle s'amuse de leur interaction.

–« Alors » dit Damon en se déplaçant à côté de leur fils. « Regarde bien attentivement. » Jax opine de la tête et suit ce que fait son père sous le regard attendri de Bonnie. Avec leur fils Damon se montre patient et pédagogue bien que la plupart du temps il soit imprévisible et autoritaire. Son homme est vraiment quelqu'un d'é est à la fois déconcertant et si attendu comme un baiser au début, enfin de journée. Oui, elle l'aime la sensation de chaleur et de papillons qu'ils distillent dans tout son corps. Elle se redresse croisant les yeux de Damon.

–« J'allais oublier de te dire que Zion nous invite à un barbecue. Sa femme et lui veulent encore me remercier de leur avoir donné un sens à leur vie de mort-vivant. »

–« Ont-ils fixé une date ? »

–« Le week-end prochain, toute l'équipe et celle de la police y sont conviées. »

–« On dit toujours oui pour un repas gratuit. » Sa réponse lui vaut un pincement de lèvre de la part de le regarde mordre ses lèvres et se lever pour se pencher vers elle.

–« Je lui dirai » sans attendre elle efface l'espace entre eux et happe sa bouche. »

–« Burk, utilisez une chambre. Des âmes innocentes sont ici. » Lucy est apparue derrière Bonnie. Damon la fixe encore accrocher à Bonnie. Cette dernière tourne la tête et la salue d'un sourire.

–« Luce, tu n'es plus un e fait si tu t'acoquines avec l'éventreur de Montgomery. Et mon fils sait que sa mère doit être couverte de câ vrai Jax ? »

–« Oui ! » Le petit garçon se jette sur le petit oiseau de son père et fait rire tout le monde. Damon s'approche d'eux.

–« Allez champion, on doit laisser les dames parler. »

–« Mmmh », il le soulève non sans avoir un dernier baiser. Lucy s'assoit sur une chaise. Quelque minute plus tard

–« Petite cousine, tu as beaucoup à me raconter. » Lucy dépose devant elle sa tasse de café, ses iris marrons ne quittent pas la cuillère que Bonnie tourne inlassablement. Elle avale sa dernière gorgée et brise le silence.

–« On s'est ni vu ni parlé depuis quelques jours. J'ai l'impression que tu m'évites pour ne pas parler de tes deux premières séances. »

–« Ce n'est pas le cas. Ton travail te plaît et te tient occuper, je ne voulais pas t'ennuyer. »

–« Tu ne l'ennuies jamais. Et le fait que Cecily soit mon amie, elle est tenue au secret professionnel. Donc comment se passent les séances ? »

–« À mon rythme. » Leurs yeux se croisent enfin. Bonnie lâche sa cuillère et continue. « On a parlé de Damon, ce qui me bloque. On vient à peine aborder « tu sais qui ». »

–« Au moins tu aborde le monde de prison. Enfin la partie où tu étais avec Damon ? »

–« Oui, on commence tout juste à en parler. Je suis plus inquiète sur ce qui se passe ici, mes cauchemars et mes prémonitions que sur ça. »

–« Et ? »

–« J'ai préféré parler de ça et d'autre chose. »

–« Quelles autres choses ? » Bonnie évite de rencontrer ses sourcils froncés. « Bonnie qu'est-ce que tu caches ? »

–« Rien. Je t'assure que ce n'est rien d'important. J'ai juste la sensation qu'une personne me suit, me surveille. Ce n'est pas seulement dehors, mais aussi au travail, à la maison. Même dans mon cauchemar, je sens quelqu'un m'observer avec le blond. Ce regard… »

–« Est-ce qu'il te rappelle lui ? »

–« Le blond qui me poursuit me faisait penser à lui, mais c'est juste une coïncidence. »

–« Tu avoueras que ce Parker a encore une emprise sur toi. Cecily t'a-t-elle proposé quelque chose pour chasser temporairement ces souvenirs ? »

–« Bien sûr. Elle m'a parlé d'une sorte d'inscription magique dans laquelle je pourrais enfermer un souvenir, un cauchemar. C'est une option. Je pense y avoir recours quand mes crises de panique et mes cauchemars liés au monde de prison recommenceront. »

–« La dernière fois que j'en ai eu, c'étaient... »

–« Tu sais que c'est toujours le même mécanisme. Il suffit d'une phrase et d'un geste de quelqu'un pour me renvoyer là-bas et je déraille. Damon prend beaucoup de précautions pour les éviter. Et puis mise à part Kai. » Lucy sent l'angoisse dans sa voix quand elle prononce le prénom de cette pourriture. Elle reprend sa respiration. « Et Enzo, je ne vois pas comment ils peuvent à nouveau m'affecter. »

–« Raison de plus pour commencer maintenant. Je vais faire des recherches pour toi. »

–« Merci »

–« Je serais toujours là pour ma cousine préférée. » Bonnie roule des yeux, mais finit par sourire.

–« Maintenant, parle-moi de ton travail et de ton employeur. »

–« Je m'amuse beaucoup. Mon vieil employeur est plus qu'arrangeant. Il me donne beaucoup de liberté. J'ai même un filon pour Sarah. » Lucy continue de répondre à Bonnie, mais Damon n'écoute plus. Il s'éloigne de la porte à double battant et donne un sourire à son fils qui le fixe tout en pétrissant une pâte à l'aide de son second Zion. Il fait tout pour masquer sa colère, car ses intuitions sont avérées vrai. Kai Parker est le démon qui hante et traumatise sa jolie sorcière. Il se voit crier, détruire tout sur son passage dans sa tête pendant une quarantaine de secondes. Il enfouit son envie de plonger ses crocs dans une peau chaude, loin. Il a une vague idée de ce qui lui a fait. Il sent brutalement s'écouler en lui le poison de la haine. Et en cet instant, il comprend qu'il n'a jamais eu réellement quelqu'un en aversion. Même Katherine n'a pas eu ce privilège.


Note: Comme prévue, je vous ai téléchargé un nouveau chapitre. J'espère vous avez apprécier. Montrez moi votre intérêt à cette histoire en laissant un petit commentaire. Les prochains chapitres arriveront très bientôt.

Xo et prenez soin de vous.