Another love
Avertissements: je ne possède pas TVD ni l'univers et les personnages.
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Chapitre 24 : Damon
Ses yeux bleus sont devenus plus foncés durant l'explosion de sa sorcière. Il est certain qu'une personne peut aisément remarquer ce voile orageux qui recouvre lentement ses orbes quand leurs verres se brisent à la puissance de ces et lui ne pouvaient plus parler parce qu'ils grondent de l'intérieur.
Il se remet encore des doutes blessants de sa les entend encore résonner dans ses tympans comme un acouphène dont on veut tant se débarrasser parce qu'ils provoquent un mal de chien. Elle le blesse comme personne d'autre auparavant.
Au-delà de sa douleur, sa colère est bien plus forte. Elle est plus puissante que les griffures et plaies dessinées par ces mots écrasants et injustes. Le demi-vampire avance furieusement lentement vers Bonnie. Damon se contrôle. Il ne se voit pas l'étrangler puis la boire à sec.
Il s'imagine seulement la prendre par les bras et la secouer pour la réveiller de sa fébrilité irrationnelle cependant, il hésite à la brusquer de dire la mauvaise chose et rendre ses pouvoirs encore plus volatiles. Les bras levés, il marche dans sa direction.
Non, il n'a pas peur qu'elle le blesse physiquement parce qu'il mérite pire que les migraines de sorcière et ses os brisés, sa peau brûlée par sa magie. Il craint plutôt qu'Elena réussisse où Katherine excellait avec brio accentuer sur les fragilités de sa petite amie.
Son sang bouillonne tandis que son corps se sent si froid à la perspective que Bonnie croit réellement ce qu'elle dit. Il angoisse qu'elle remette en question, leur vie de couple, de famille, ses sentiments pour ce moment sa hantise est que sa Dame prenne une décision à propos de leur relation. Il n'est pas prêt à la perdre.
Il ne pense pas qu'il sera un jour capable d'être séparé de cœur, d'âme et de corps avec elle. Maintenant, à quelque millimètre d'elle, il lâche toute son anxiété. Il pose chacune de ses mains sur ces joues. Il emprisonne son visage au creux de ses paumes, la forçant à le regarder même s'il ressent toutes ces émotions encore plus épaisses.
Il balaye le fait qu'il est furieux envers lui-même pour n'avoir pas su éviter le sentiment de déception et de tristesse en elle pour uniquement se concentrer sur elle. Le cœur lourd, il pose son front contre le sien puis expire d'un ton grave, les yeux dans les yeux.
-Bonbon dit-il tandis qu'elle tente de se dégager, mais il la garde prisonnière précieusement dans l'endroit le plus sûr pour elle, pour eux. Je sais que tu as des raisons pour être agressive, déchirée parce qu'Elena t'a dit. Cependant, dit-il en cajolant sa peau avec ses pouces ? Je ne te donnerais pas une seconde de plus en train de te noyer dans tes doutes. Je ne la laisserai pas nous tuer.
-Facile à dire ! Bonnie se moque de lui tout en se léchant les lèvres. Il essaye de faire abstraction du manque de chaleur quand elle le pousse à reculer. Il se mord la langue pendant qu'il se raccroche à sa voix, ces yeux braquer sur lui. Tu es de l'autre côté du miroir, Damon ! Elena n'a pas semé des graines dans ta tête. Elle n'a pas nourri des doutes que tu avais enfouis en toi. Je ne peux pas arrêter sur commande le fait de penser que nous sommes peut-être une illusion.
-Tu ne le penses pas, dit-il en articulant chaque syllabe d'un ton sérieux. -Je ne sais plus rien, D ! Il regarde Bonnie tombée en un million de pièces. Savoir qu'elle ne voulait pas rompre avec toi que d'une certaine manière ça amoindrit l'authenticité, la valeur de tout ce qu'on a construit me fait mal. Une autre larme coule de ses yeux extrêmement foncés.
-Je ne sais plus quoi penser ou quoi croire lui, dit-elle en cherchant quelque chose dans ses yeux.
-Alors crois juste en ce que tu ressens chaque fois que je suis dans ton espace personnel en train de te dévorer des yeux, te respirer, boire tout de toi. Il se rapproche de Bonnie plus doucement et l'attrape par la tête. Il caresse ses cheveux et embrasse son front.
-Soyons clair sur une chose, petit oiseau. Il plonge ses yeux dans les siens. Je me fiche qui a rompu ou ne l'a pas fait. Il balance le reste de sa diatribe avec encore plus de passion et de conviction.
-J'ai pris la décision qu'Elena n'a pas peu le courage de prendre. Je suis parti. J'ai quitté son appartement, le Canada en laissant ma relation avec elle, les souvenirs et elle derrière. C'est la seule vérité. -Sauf que tu as mal compris ! Ne vois-tu pas que ça change tout ?
-Conneries ! J'ai décidé de me dissocier d'elle ! Je me suis donné la chance d'obtenir autre chose peut-être moins intense et moins passionnelle et moins conflictuelle. Mais je le voulais !
Je désirai que de bonnes choses m'arrivent. Et ça t'inclut Bonnie Sheila déglutit, mais reste ferme. Les yeux larmoyants, elle continue de secouer la tête.
-Tu n'as pas réfléchi à tout ce que ça implique, Damon. Pense à
-Je ne regrette rien, d'accord ! Tu sais pourquoi je le fais, hein, dit-il en l'interrompant. Il voit les barrières de Bonnie et commence à tomber quand il prend sa main pour la poser sur son propre cœur.
-Non
-Eh bien, il soutient son front contre le sien. Tu es la seule responsable que ma courte de liste de personnes importante s'allonge autant. Mon cœur froid n'a jamais eu si chaud, si heureux sans toi. J'ai avec toi la meilleure relation amicale et amoureuse depuis mon premier souffle. Petit oiseau, il expire après un long silence. Les meilleurs moments de ma longue vie sont tous liés à toi, même quand on se dispute pour des choses sérieuses ou stupides.
Elle sourit faiblement, mais pas pour longtemps. Elle prend un pas en arrière après avoir rendu son baiser paresseux et doux sur sa bouche, qu'il n'hésite pas à prolonger un petit peu, mordant ses lèvres, redemandant un peu son goût.
-D. elle expire et il s'éloigne d'elle à contrecœur, les yeux chargés d'intensité et de désir. Je sais que tu m'aimes. On a aimé vivre ces cinq dernières années en couple. Je veux juste que tu te poses et réfléchisses à la vie que tu aurais pu vie humaine que tu aurais pu avoir avec Elena.
-Bon, tu réfléchis trop. Il n'y a pas d'histoire inachevée entre Elena et moi.
-Et si elle pense qu'il y a encore une chance. Qu'elle te pourchasse.
-Qu'Elena le fasse ponctue le demi-vampire en embrassant la coquille de l'oreille de Bonnie. Notre villa, notre vie, notre amour surtout notre fils sont ce qui me garde heureux.
-Tu noies le poisson
-Bennett, tu gardes le méchant chat en vie. Tout est beaucoup plus simple que tu ne le crois.
-Comment ça pourrait être si simple ?
-Je troquerai tout pour faire les choses différemment, d'accord. Mais la finalité que je serais toujours ici avec l'envie engourdissant et vorace d'avoir ma tête entre tes cuisses pour te goûter. Il la fixe tout en terminant sa phrase. T'aimer encore et encore jusqu'à rebaptiser toutes les pièces et user la solidité de notre lit.
-Je t'aime aussi, elle baisse les yeux. Mais j'ai l'impression d'être un imposteur d'avoir volé sa vie.
-Non ! Bon, sa première larme tombe. Bonnie se précipite pour l'essuyer de son pouce. Cesse de douter, dit-il vexer. Hésitant, il entoure le poignet de Bonnie et garde ces mains sur sa joue humide. Tu es mon présent et mon futur. Je compte n'aller nulle part. imprime bien ça dans ta tête.
-je ne veux pas que tu te sentes piéger, obliger de rester avec moi pour Jax.
-Jamais. Je t'appartiens. Il laisse échapper cette confession de ses lèvres. Elle lui caresse la joue. Bonnie se fond ensuite en lui et susurre.
-Tu es à moi. Ces mots puis sa chaleur et rend fébrile son cœur. C'est trop bon qu'il la plaque un peu plus contre lui en enveloppant ses bras autour d'elle. À la seconde où elle se détendit de tout son corps, il respire enfin librement les yeux clos.
Another Love
Toujours chez les Bennett-Salvatore, Le lendemain, se réveiller aux côtés de sa sorcière de l'Ouest préférée se sent incroyable. Il ne manque pas grand-chose à Damon pour être totalement comblé à cet instant. Mais avec Jax endormi entre eux, les derniers gémissements, soupires et images se rejouant encore dans sa tête ne seraient qu'un rêve corné.
Les palpitations de sa verge, la voir encore très nue dessous les draps noirs sont un délicieux rappel d'il y a deux heures. Il sourit à cela. Il aimerait pouvoir arrêter le temps. Il espère que le bonheur et l'apaisement qu'il éprouve ne cessent savoure donc le son de la respiration de Bonnie.
Il profite de la sérénité et la joie dans ces traits. Elle semble toute aussi souriante et rassasiée que lui dans son sommeil. Le demi-humain se retient de la réveiller. Damon craint de voir à nouveau apparaître les doutes, la douleur et la tristesse dans ces yeux. Alors il recule d'elle et s'éclipse. Quand il est revenu deux heures plus tard, elle commence doucement à émerger.
En silence, il s'allonge au-dessus de leur drap. À cet instant, il ne résiste pas à attraper dans un seul souffle ces lèvres avec ardeur. Damon grogne au goût qui reste un peu de leur récente activité. Il n'en perd aucune miette en léchant et suçant ces deux lèvres. Il sourit, car elle s'agite de plus en plus sous lui, cela veut dire qu'elle est entièrement réveillée. Il profite de son cri de protestation pour enfoncer sa langue dans sa bouche.
Il se sent lentement tomber puis voler en apesanteur jusqu'à ce qu'elle réponde à ses morsures, et là… Il s'est senti disparaître, fondre en elle pour rentrer au paradis. Mais les nuages moelleux et duveteux aux senteurs florales semblent disparaître lorsque Bonnie décroise ces bras autour de son cou. Il soupire et tire un peu sur sa lèvre inférieure afin de faire durer le plaisir.
Il reste planer au-dessus d'elle quelques secondes que les paupières closent avant de plonger dans ces yeux. Il a d'abord été frappé par la brillance verte de ces orbes ensuite, eh bien, elles se sont éteintes. Il peut voir le film de ces dernières 24 heures défiler dans ces iris, sa peine lui donne un coup de poing à l'estomac.
Avant qu'elle s'effondre, il la prend dans ses bras pour la réconforter. Instinctivement, elle se cramponne à lui. Sa sorcière s'écrase contre lui. Il a le loisir de goûter les battements accélérés de son cœur, les épices exotiques dans son sang décupler.
-Hé ! il l'embrasse sur la couronne de ses cheveux, ça va aller.
-Dis-moi que je viens de me réveiller d'un très très long sommeil. À cette question, son envie d'un troisième round meurt sous sa langue. Pour ne pas rendre l'ambiance plus épaisse, il demande :
-De quelle partie parles-tu parce qu'il y a certains angles qui mériteraient d'être encore à explorer un peu plus en profondeur?
Même avant qu'il termine sa phrase, il a su qu'il aurait dû mettre son pied dans sa bouche. Il attend avec calme la gifle de son wildfire comme un champion. Mais elle n'est jamais arrivée. Elle lui a seulement lancé un regard noir, passe sur les côtés pour sortir du lit. Il regarde Bonnie mettre ses cheveux derrière ces oreilles tout en faisant des allers-retours. Son attitude boudeuse et irritée la rend d'autant plus belle qu'il ne peut s'empêcher de sourire.
-Pourquoi ris-tu ?
-Je souris. Elle s'arrête de marcher, se tourne vers lui. Elle croise les bras au-dessus de ces seins. Lui profite pour s'asseoir au bord du lit.
-C'est pareil. Tu te moques de moi. Je pense que j'ai l'attitude appropriée par rapport à la bombe que ton ex a lancée.
-Je crois qu'au contraire en ignorer est la solution. Cependant, quand tu veux parler d'hier, ce dont Elena et moi avions parlé, je suis d'accord. Tout ce que je souhaite est que nous soyons dans un bon endroit. Sa main attrape la sienne et la fait s'installer entre ses jambes. Ensuite il ramène son visage en face du sien. Il baisse les yeux, contemple leur main, se voit entremêler son autre main avec la sienne.
-Je veux que tu aies de nouveau confiance en mes paroles en ce qu'il se passe ici. Il plaque sa main droite contre son cœur. Il n'a pas changé de propriétaire. Bonnie se mord les lèvres tout en se baissant la tête.
-Hé, il remonte son visage à nouveau proche du sien. Il fixe Bonnie avec adoration et intensité. Ne commence pas. S'il te plaît, ne le fais plus.
-Je ne dois pas « commencer quoi ? »
-Changer de comportement avec secoue la tête.
-Je ne le fais pas.
-Tu viens de quitter notre lit. Tu oses à peine me regarder dans les yeux. Bonnie expire. Il la voit en train de retenir ces larmes le visage tourner vers le plafond de leur chambre.
Son silence entre coupés de sanglots étouffés le fait déglutir et baisser les yeux. Dès qu'il a relevé la tête, il desserre ses poings. Ses lèvres reprennent une ligne normale, car elle a envahi à nouveau son espace. Elle prend son visage entre ses mains appliquant de douces rotations de ces pouces sur ses joues. Il respire. Et quand elle pose son front contre le sien, frotte son nez contre le sien l'apaise. Mais il manque quelque chance.
Il descend son regard vers ces lèvres et y reste longuement avant de les reposer sur ses orbes verts.
-Je suis désolée, Papy. Elle le dit alors qu'elle plonge plus profondément ses yeux dans ses piscines bleues et ces doigts fins sans ses cheveux. Ce n'est pas mon intention de prendre mes distances avec toi ou de te faire payer quoique ce soit ? Tu sais que je t'aime.
Damon expire profondément tout en remontant ses mains tout le long de ces bras jusqu'à ce qu'il encercle ses poignets.
-Je t'aime beaucoup plus. Le temps semble s'arrêter. Le silence se fait lourd avant que Bonnie le brise.
-Tu n'as aucune idée à quel point je suis profondément amoureusement de toi Papy. Il fronce les sourcils. Parce que si tu savais tu comprendrais que j'ai besoin de temps pour assimiler la bombe de mon ex-meilleure amie aka ton ex-fiancée.
-Bon. Elle l'empêche de poursuivre en l'embrassant. Elle s'est attardé quelque seconde de plus puis le laisse respirer.
-Écoute juste. Il faut que ça sorte. Il grogne un peu, mais acquiesce.
-Okay.
-Ce que j'ai appris hier, Damon. Ça a totalement ruiné mon magnifique conte de fées. Elle se lèche les lèvres, voyant ses sourcils se croiser.
-Ouais, je sais. C'est bizarre venant de moi, mais tu me fais en vivre un. Tu ignores que j'avais baissé les bras et ne pensais plus à avoir une maison, un mari et des enfants. En étant mon ami, mon meilleur ami, mon protecteur puis celui qui retourne mes sentiments, j'ai de nouveau rêvé et espéré. Elle sourit. Je n'ai jamais autant désiré, voulu une personne avant toi. Elle reprend son souffle.
-Tu m'as donné soif, faim de chaque morceau de toi, même des plus irritantes au fil des années. Alors quand tu as retourné mes sentiments, je me suis dit pour une fois dans mon livre. Dans mon roman, j'aurais droit à de longs chapitres sans pertes, ni abandons, ni ratures. Avec toi, j'ai pu enfin croire que je pouvais aussi vivre pleinement et intensément, être totalement heureuse.
Damon ne l'arrête pas, il continue de l'écouter tellement terrasser par sa déclaration. Et en même temps il éprouve le besoin d'être plus démonstratif. Alors il l'assoit sur ses cuisses, il la resserre plus, l'embrasse le creux de son cou.
-Avant son aveu, Damon, je me sentais si chanceuse pour une fois dans ma vie. J'avais trouvé mon prince « pas si charmant et outrageusement sexy ». Il rit
-Mignon, sauf que je suis plus le chevalier noir ou l'alter ego du prince charmant, Bennett. Je ne porterai jamais des collants.
-Tu es le mien parce que tu m'as sauvé de l'enfer. Tu m'as protégé compris comme personne. Tu as toujours été ce don j'avais besoin pour me donner un coup de fouet, pour me redonner confiance, le es l'homme parfait pour moi. Et j'ai juste l'impression que l'on vient de déchirer une page de notre roman et ensuite commencer à changer la fin de notre histoire.
-Hé as-tu peur d'Elena ? Laisse-t-il sa question glisser de ses lèvres avant de se maudire mentalement ? Il n'a pas voulu le lui demander maintenant et de but en blanc. Il devrait aplanir la situation entre eux avant de poser les vraies questions. Alors, il ne réitère pas sa question. Il la laisse dévier leur conversation. Elle attrape son téléphone.
-Il n'est pas si tard que je le pensais. J'ai le temps de faire certaines choses importantes avant de réveiller Jax et commencer la journée. Elle commence à marcher vers la porte. Rapidement, il annule chacun de ses pas. Il fait revenir Bonnie au pied de leur lit puis la pousse vers le bas. Bonnie lève la mention, assise sur le matelas.
-Damon, à quoi joues-tu ? J'ai besoin d'avancer mes recherches de nouveaux fournisseurs. Je ne suis pas convaincu par le comparatif de prestations que l'on m'a soumis. Il la voit froncer les sourcils. Je ne trouverais pas mieux que Monsieur GETHIN. En plus de m'avoir rayé de sa liste de clients, il m'a grillé auprès de ses proches concurrents. Je peux tenir encore deux mois, car j'ai commandé beaucoup auparavant, mais pas plus longtemps.
-J'ai ça d'accord ! il la pousse plus au fond du matelas la maintenant par les épaules. -Qu'est-ce que ça veut dire ?
-Eh bien, pendant que tu bavais sur ton oreiller, j'ai passé quelque coup de fil dont un à Sarah. Elle s'occupe de gérer ta boutique durant ton long week-end prolongé. Bonnie retrousse son nez.
-Quel week-end prolongé ?
-Le nôtre, petit oiseau. On en a besoin donc j'ai annulé toutes les activités de la Gymboree au moins jusqu'à mardi prochain. Et Bex est aussi le coup pour compléter ton stock de matières premières. Elle ouvre la bouche,
-Je sais que tu n'aimes pas demander de l'aide à personne, mais j'ai juste terminé le texto que tu as commencé à rédiger et l'ai envoyé. Elle te dit d'ailleurs qu'elle va te visiter bientôt. Elle te préviendra de la date dans la semaine. Sa bouche est maintenant fermée, il ajoute aussi
-Ne soit pas fâchée Bonbon. On a besoin de se trouver tous les trois, mettre certaines choses à plat. Il déglutit ensuite, poursuit. On aura tout le temps de parler. Et si tu en as besoin, on retardera notre retour jusqu'à ce que tu décides de revenir dans le monde. Tu contrôleras ce week-end Bon. Alors dès que tu as envie d'en dire plus, je t'écouterais même répondre à tes questions. Il voit les mains de Bonnie tremblée, il les recouvre des siennes et l'invite est entrée dans ses bras. Elle le fait et il l'enveloppe sans hésitation. Il sourit faiblement et ferme les yeux
-Je sonne vraiment comme un disque rayer depuis tout à l'heure, mais je veux que tu comprennes ceci. Les aveux bancals et méchants d'Elena ne valent pas la peine qu'on se dispute. Il rapproche un peu plus sa copine contre lui tentant de calmes la tristesse qui secoue tout son corps avec ses caresses sur son dos.
Bonnie sort son visage de son torse et expire fortement le menton contre son bras.
-Merci pour ta patience et pour tout ce que tu fais. Je ne sais pas si je me supporterais. Il recule et la regarde tout en retirant ces larmes de ces joues.
-Tout pour mon Bonbon préférer. Elle lui sourit. -Sache que je ne doute pas de ton amour pour moi. D'accord ? C'est juste autre chose, laisse-moi le comprendre.
-D'accord dit-il tandis qu'il baillait de ses doigts les cheveux collés de Bonnie sur son visage. Il prend ensuite en coupe son visage et l'embrasse.
Another love
Cet intermède ne dura que quelques quarts d'heure. Damon s'assoit dans la salle d'attente du cabinet de Josette. Il regarde une Bonnie boudeuse et folle contre lui. Sa sorcière n'est pas remontée par rapport au double. Elle l'est parce qu'il a oublié de mentionner son appel à Josette pour une visite médicale rapide entre deux rendez-vous.
Cette requête lui ait complètement sorti de la tête, il y avait une nouvelle complication qui a surgi de nulle part. Caroline lui a laissé un message vocal pour lui avouer le dernier missile envoyer par Elena derrière son dos. Elle n'a su que ce matin et de ce fait il ne doit pas laisser Bonnie aller à la boîte aux lettres. Mais ce n'est pas le truc le plus dramatique.
Le plus blessant dans les manœuvres d'Elena, c'est qu'elle-. -Pourquoi ne m'as-tu pas consulté avant d'appeler Jo ? Damon cligne trois fois des yeux. Il fixe ces mains puis la regarde.
-C'est ce que tu voulais hier, non ? Tu étais catégorique de vérifier que rien n'était cassé et profiter pour refaire tes examens. J'étais sur ma lancée en appelant Sarah, Stefan et ta mère. Bonnie roule des yeux.
-Je voulais voir mon médecin, non Josette. La dernière fois était trop gênante. Tu n'aurais pas dû. -Nous avons un médecin à disposition, Bon. Pourquoi attendre un rendez-vous qui se tiendrait dans mille ans ? Il entend Bonnie expirer.
-Tu es dramatique, Damon. On m'avait dit que je pouvais passer à tout moment.
-Eh bien, Bonbon, nous sommes ici. Tu vas les faire. Il complète sa phrase tout en glissant sa main sur celle de Bonnie. Il écarte ses doigts avec les siens et les emmêle. C'est le plus important, non ? Bonnie le vise du coin des yeux et se dégonfle un peu. Elle finit par s' regard est plus doux.
-Ok
-J'ai toujours raison. Il le dit en se penchant vers elle et dépose un baiser sur la commissure de sa bouche. Il marmonne contre elle ceci. Je veux m'assurer que tout va bien avec toi, voir aussi si nous avons toujours la possibilité d'avoir des bébés. Nous faisons de très beaux bébés. Elle lève la tête, le regarde étonner. Il voit ces neurones bouger.
-Je
-Bon dans un avenir assez lointain. On vient à peine de sortir des couches, des biberons. Je veux profiter de toi, de donner toute l'attention dont Jax a besoin. Bonnie déglutit. Je ne suis pas encore prêt à te partager plus. Et j'ai aussi des projets avec Stefan, un bébé. Elle baisse la tête puis elle hoche la tête
-Okay, je comprends -Je sais que tu ne le fais pas, même un peu. Il lève son menton avec son pouce. Ton conte de fées ne vient que
-Non, tu as raison. Elle se lève et renifle. Il y a plus urgent à gérer comme les rescapés Elen-
-Bonnie. Damon dit son prénom en même temps que Jo sort de son bureau. Il peut voir ces patients partir au loin, ensuite, il regarde la femme de son pote de buverie. Tu entres ou-
Alors il se lève, s'installe proche de sa dame.
-Nous y allons
-O.k s'exclame Josette en leur faisant signe d'entrer. Son regard qu'elle lui a lancé montre qu'elle a senti la tension.
Ses bleus circulent entre les deux sorcières. Bonnie étant sur une table d'auscultation tourne la tête vers l'écran de l'échographe. Quant à Jo passe l'appareil sur le bas du ventre de Bonnie avec insistance. Les sourcils froncés de la doctoresse le fait rompre le silence. Peut-être est-ce à cause des marques méchantes laisser par son démon de jumeaux, mais il opte pour une autre raison.
-Quelque chose ne va pas ? Jo se racle la gorge. Il remarque ces yeux clignés puis elle se penche vers lui incapable de regarder Bonnie.
-Comment est-ce arriver ? Je ne parle pas des cica-. Enfin tu comprends.
-Bonne question, je ne le sais pas. Bonnie ne m'en a pas beaucoup parlé. Bonnie, soupire, levant ses yeux au ciel. Elle gigote parce qu'elle est trop exposée.
-J'ai juste fait une mauvaise chute durant mon footing. Jo rit nerveusement sûrement pour laisser glisser sa gêne persistante. Elle reprend une posture froide de médecin.
-C'est drôle que tu sois tombé uniquement sur tes organes reproducteurs. Heureusement que ce n'est pas grave. Les lésions dues au choc ou la pression ont dû être superficielles pour que le sang de vampire puisse bien agir. Damon comprend aussi les réserves de Jo sur l'explication de Bonnie. Il peut voir encore une tâche légèrement violacée sur la peau caramel de sa dame. Les sourcils croisés, il prend la main de Bonnie, brosse ses articulations puis plonge dans ces yeux. Il expire avec précaution.
-Je comprendrais si tu ne m'as pas dit toute la vérité. J'ai foiré, nous sommes quittes maintenant, dis-moi qui t'a fait ç dévie son regard, lâche sa main puis se rhabille à la hâte.
-Je ne cache rien.
-Il y a 0,55 chance que ça soit un accident. Un vampire s'est-il attaqué à toi ?
-Eh bien, je fais partie du 0,55 malchanceux, Damon. Elle le fusille des yeux, irritée.
Elle récupère son manteau et son sac. Il l'observe pivoter vers Jo. Je pense que tu dois savoir qu'Elena est de retour et que nous avons parlé. Il entend que la voix de Bonnie change dans un timbre douloureux. Je sais maintenant pourquoi tu ne m'aimes pas. Apparemment Damon et Elena n'ont jamais véritablement rompu. Jo reste silencieux, ce qui provoque le rire et les yeux embués de Bonnie.
-Ne te foule pas. Je ne veux pas d'explications. Par contre, je veux vraiment que tu recherches à savoir qu'est arrivé à mes prélèvements. Et faire attention avec ceux-là. Bonnie renifle.D'accord ? Jo s'éclaircit la voix
-Bien entendu
-Merci dit-Bonnie en se forçant à sourire. On se voit autour. Elle commence à quitter la salle sans lui, mais finit par tirer son cou vers lui. Je t'attends dehors. J'ai juste besoin d'air. Il n'a pas été le temps de se lever qu'elle était déjà parti et Jo le retient par le coude.
-Quoi ? il scrute sa main sur lui
-J'aimerais savoir comment tu prends la nouvelle. C'est assez déroutant de savoir combien Elena peut nier beaucoup de choses.
-Est-ce vraiment un nouveau fait ? Elle a longtemps eu un déni sur ces sentiments pour moi, cependant là c'est trop énorme. La peur de se laisser perdre le contrôle avec moi ne tient plus. Je n'étais déjà plus le même pour qu'elle soit ce blocage émotionnel.
-Je
-En ce qui me concerne Josette, son désire de vouloir faire amende honorable ne marche pas sur moi. Son aveu ne change rien.
-As-tu au moins réfléchi
-Pourquoi? Bonnie et toi voulez que je fasse cette chose stupide. Jo lève les épaules et explique.
-Elle tient à toi. Bonnie ne veut pas que tu sois des regrets. Je suis de son avis. Tu pourrais saisir l'occasion de voir où ça vous emmène.
-Drôle, très drôle Jo. Dès que ça profite à Elena.
-Tu étais le champion dans ce domaine à l'époque, rétorque Jo en l'interrompant. Damon sourit.
-Heureusement que j'ai changé. Elle semble tellement égocentrique en mettant tout cela sur mon dos. Elena est la pauvre innocente.
-Tu es
-Garde tes insultes pour toi. Et n'oublie pas la requête de Bonnie. Je n'aime pas l'idée que quelqu'un soit proche ou joue avec le sang de Bonnie. Il quitte la pièce sans un mot de plus. Dehors, il découvre Bonnie debout, silencieuse avec les poings serrés. La seule chose qu'il entend c'est sa respiration forte. Ces émotions sont en ce moment coupé au couteau.
Il avale sa salive et s'installe proche d'elle. Il jette un coup d'œil avec panneau ce que Bonnie regarde avec appréhension. Il découvre un homme collant une grande affiche sur un grand panneau publicitaire. Ses crocs le démangent. Le message de Caroline n'a rien changé. Il n'a pas pu éviter qu'elle tombe dessus seule.
-Prochainement, les fans de la fanfiction la plus lue derrière Fifty Shade of Grey, After dans la catégorie roman érotique pour jeunes adultes, recevrons une invitation pour une lecture exclusif. "Us" sera très bientôt en vente, lit Bonnie à haute voix. Bonnie laisse tomber quelques larmes tout en se positionnant en face de lui.
-Voilà pourquoi tu as été si vocale pour être celle qui parte chercher le courrier.
-Bon, laisse-moi t'expliquer -Et tu veux que je sois honnête avec toi, dit sa dame en souriant d'amertume. Elena doit être la dernière chose qu'on se cache. Je suis au courant de votre histoire. J'ai été littéralement aux premières loges, votre confidente. J'ai été celle qui vous tempérait vos excès de colère. Merde, j'ai été celle qui a aidé Sarah à développer cette photo. Je me rappelle exactement d'avoir ressenti quand j'ai regardé la photo pour la première fois. J'ai eu le ventre qui se tordait très fort. Vous transpirez l'amour et la luxure, tout le temps. À cette époque, je vous enviais presque. Mais c'était peut-être un début de jalousie.
-Moi, je vois deux personnes distantes. Il y a un homme qui enlace sa copine dans ses bras et recherche son regard, son attention qu'elle lui donne plus. Il la fixe avec gourmandise et amour alors que la femme a les yeux ailleurs, se forçant à sourire ales mains hésitantes. Elena ne savait pas où mettre ses putains de main sur moi. Tu dois lire sur cette affiche un couple toxique au bord du gouffre. Elena et moi n'avions que le sexe et des remords qui nous poussaient à ne pas rompre. Bon, nos photos sont incroyablement plus.
-Je veux aller à la maison le coupe-t-elle en reculant de lui. Bonnie est complètement bouleversée. J'ai besoin de notre fils. Bonnie le laisse là tout seule alors qu'elle se dirige vers sa range rêver. Énervé il cri
-Merde. Les oiseaux apeurés s'éloignent, les passants le scrutent et son téléphone se met alors à sonner. C'est un numéro inconnu. Caroline a sûrement pris le smartphone d'un étranger pour le forcer à lui parler. Il décroche pour qu'elle puisse le laisser seul.
-Tout a foiré, BLONDIE. Je n'ai pas eu besoin de cacher les invitations parce que son équipe de communication placarde des affiches publicitaire un peu partout en ville. En soi, ça ne me gêne pas, mais elle a utilisé une vieille photo de nous. Tu diras à ta copine qu'elle doit se tenir éloignée de ma famille sinon il ne manquerait pas de lui arracher ses cheveux, ses ongles même un doigt. De l'autre côté, il entend un rire. Ce n'était pas Caroline, mais un homme.
-Damon, tu ne changeras jamais. Tu es toujours aussi drama queen.
-Enzo ?
-Ouais, ce n'est pas un plaisir que je casse notre accord de disparaître. Mais il y a un problème qui surpasse mon gros coup de bite, à Love.
Merci d'avoir lu.
Note: Je serais de retour pour la nouvelle année. J'essayerais de poster des mises à jours plus souvent. J'hésite encore d'écrire cette histoire en deux tomes, mais je croise les doigts de la terminer avant 2024. ;) En attendant laissez moi un commentaire. j'aimerai savoir ce que vous pensez des réactions de Damon et de Bonnie.
Gros bisous et un joyeux réveillon.
Ps:J'espère que la nouvelle année vous apportera tout ce dont vous avez besoin pour être encore plus satisfait de votre vie et surtout de la santé.
