Child of mine

Auteur: Lina Inverse The Drama

Traductrice: Flick-Flack

Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?

Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la TRADUCTION dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.

Chapitre 2 : Welcome to Fatherhood.

Le visage de Snape reflétait presque de la panique tandis qu'il quittait le hall du château. Il grimpa rapidement les escaliers tenant toujours le bébé précieusement, lequel s'était montré silencieux tout le long du chemin.

Snape était presque effrayé, en fait, il n'était pas sur de ne pas être mort de trouille. Jamais rien de tel n'était arrivé auparavant à sa connaissance ; que se passerait-il s'il n'y avait pas d'antidote possible ? Et si c'était permanent et qu'il ne vieillisse plus ? Ou si celui-ci devait grandir normalement et qu'ils se retrouvent à devoir combattre Voldemort sans l'aide du garçon. Les « si » allaient et venaient dans sa tête envoyant constamment de légers frissons de peur dans son estomac, chaque question le faisant se sentir plus mal que la précédente. Et en ce qui concernait la cicatrice de Harry ? Elle a disparut… Que se passerait-il si elle ne revenait pas ? Etait-ce une bonne chose ? Une mauvaise ? Il ne savait pas. Son esprit revint sur ce qu'il s'était passé en classe…

« Oh non », pensa-t-il pour lui-même.

« Harry ! » cria Hermione. « Oh mon Dieu, que s'est-il passé ! Professeur-»

Snape se pencha et pris Harry délicatement, prenant par la-même l'uniforme d'école du garçon afin de l'y envelopper. Il se tourna face à la classe et d'une voix qui se voulait presque calme, il ordonna : « La classe est finie, MAINTENANT… nettoyez tous vos chaudrons… sauf Neville, ne touchez pas au votre, laissez le tel qu'il est, j'en aurai besoin. C'est bon pour le reste d'entre vous, n'ajoutez ou ne dérangez rien de cette potion, j'expulserai personnellement celui qui le fera » menaça-t-il.

Sur ce, il partit, le bébé reposant dans ses bras. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est ce qu'il s'est passé une fois avoir quitté la pièce…

« Peut-être devrais-je juste détruire les preuves » chuchota Neville qui tremblait comme une feuille.

« Tu ne peux pas faire ca ! » dit Hermione d'une voix presque stridente. « Si tu le fais, il se peut que Harry ne retrouve jamais son état normal. Tu ne peux pas faire ça à Harry ! Il ne le mérite pas ! »

« Je sais, j'ai juste vraiment peur », renifla-t-il abattu.

« Je ne vois pas en quoi ce serait mal » dit Malfoy dédaigneusement en s'approchant d'eux. « En fait, c'est même la meilleure idée que Longdubas n'ait jamais eu. D'ailleurs en passant ca semble être un bon plan, » sourit-il malicieusement. Hermione sortit sa baguette alors qu'elle et Ron se tenaient devant le chaudron posé sur la table, prêts à le défendre.

« Je ne pense pas, » gronda-t-elle d'une voix doucereuse. Le reste de la classe observait la scène sans bouger.

« Vous n'avez pas votre merveilleux Potter pour vous aider à présent et je pense que nous devons faire en sorte que le choses restent ainsi. » Malfoy sortit sa propre baguette.

« Dégage d'ici, Maintenant ! » lui dit Ron hargneusement.

Alors que Neville regardait et écoutait la confrontation, son regard dériva jusqu'au chaudron, son cerveau se mettant finalement en marche. Quelque chose pourrait arriver a la potion par la faute de Malfoy, et s'il ne faisait rien, elle pourrait être perdue. Si ce qu'a dit Hermione est vrai et que le professeur Snape puisse en avoir besoin, il n'y en aurait plus. Il se devait d'agir dès maintenant.

Regardant le large bocal dans lequel il avait pris la rose de la nuit, il en dévissa le dessus rapidement, en essuya vite fait l'intérieur à l'aide de sa robe et le remplit, puis il revissa le couvercle faisant fit des bords gluant qui avaient trempés dans la potion. Il se recula, plaçant le flacon discrètement dans sa robe et laissant à présent un chaudron à moitié vide. Il regarda autour de lui et constata que personne n'avait fait attention à lui, trop préoccupés à observer Malfoy, Hermione et Ron se crier les uns sur les autres atteignant à ce moment là, la phase d'insultes et de menaces. Tout à coup, le visage de Malfoy se tordit de colère et celui-ci cria un bref sort et le lança sur Hermione qui se retrouva projetée contre la table où se trouvait le chaudron. Celui-ci se répandit sur le sol et résonna lorsqu'il heurta le sol en pierre, manquant de peu Hermione. Dès le sort lancé, Ron avait fait voltiger Malfoy pour avoir osé faire une chose pareille. Une guerre se serait déclenchée si une voix n'avait pas retenti à travers la pièce.

« Arrêtez cela immédiatement ! »

Toute la salle frissonna lorsque la voix de Dumbledore explosa soudainement. Sa bouche montrait clairement son mécontentement. « Qu'êtes vous donc en train de faire ? Où est le professeur Snape ? »

« Il est allé à l'infirmerie, « dit Lavende d'une voix tremblotante. « une potion a été horriblement ratée- Harry était celui qui l'a bu- » Elle éclata en sanglots.

« Que s'est-il passé ? » demanda-t-il sérieusement.

« Il s'est transformé en bébé » dit Hermione avec peine. Le professeur Snape nous a ordonné de ne pas toucher à la potion car il en aurait besoin pour trouver un antidote, mais Malfoy a essayé de tout détruire- »

Malfoy la regardait d'un air mauvais, sa baguette, quand à elle, était de retour dans sa poche, « Je n'ai pas touché le chaudron, c'est elle qui l'a renversé. »

« Elle ne l'aurait pas fait si tu ne l'avais pas attaquée, espèce de -» Ron fut coupé par Dumbledore.

« Ca suffit, partez tous et rendez vous à votre prochain cours avant d'être en retard. »

Étonnamment, la salle se vida rapidement excepté Hermione, Ron et le tout tremblant Neville. Hermione était penchée au-dessus du chaudron renversé, pleurant. « Oh non » commença-t-elle à gémir. « Harry n'aura jamais d'antidote à ce rythme… » La main de Dumbledore se posa sur son épaule et d'une voix réconfortante, il lui dit « Ne t'inquiète pas Hermione, au pire ca prendra un peu plus de temps pour trouver l'antidote. »

Neville prit finalement la parole de là où il se trouvait, près de la table de travail, il sortit le bocal, « J'ai sauvé ça Hermione…Je n'ai pas pu en prendre plus, je suis désolé… » Il se leva et plaça le bocal contenant le liquide noir sur la table à cote d'eux. Les yeux de Hermione s'illuminèrent, « Oh, Neville, tu es un génie ! » cria-t-elle, le prenant soudainement dans les bras et lui embrassant la joue.

Neville tourna au rouge vif et marmonna « de rien » Tandis que Dumbledore lui souriait. « Dix points pour Griffondor, Neville, pour avoir su réagir à temps et pour loyauté envers tes amis. » Neville rougit encore plus et regarda ses pieds. Dumbledore tira un bout de tissue de ses robes, y enveloppa le bocal et se dirigea vers la porte. « Chacun d'entre vous devrait se dépêcher d'aller en cours et merci d'avoir protégé ceci.

Sur ces mots, il partit en direction de l'infirmerie de Mme Pomfresh, l'anxiété visible dans ses yeux.

La journée de Pompom avait été décidemment ennuyante, elle supposa qu'avoir personne à l'infirmerie était plutôt une bonne chose, bien qu'un peu ennuyeux. Alors qu'elle s'apprêtait à réarranger les draps d'un des lit qui n'en avait absolument pas besoin, la porte s'ouvrit à la volée et Snape s'avança vers elle, un paquet noir dans les bras. « Vous devez l'ausculter Pompom, une potion a été ratée et il l'a bu, mais je ne savais que ca aurait eu cette réaction, » il découvrit un peu le paquet noir dans ses bras et lui tendit. Elle fut choquée d'y trouver un petit bébé aux cheveux noirs, touffus et aux yeux d'un vert vif qui la regardaient. Au moment ou l'enfant sembla réaliser qu'il n'était plus dans les bras de Snape, il se mit à pleurer.

« Chut, chut » chuchota-t-elle. « Etait-ce un étudiant ? » demanda-t-elle incrédule.

« C'est Harry Potter, » répondit-t-il.

« Ça ne se peut pas, la cicatrice n'est plus la ». Sa main passa gentiment sur le front de Harry, mais elle ne sentit rien d'autre qu'une peau lisse.

« Vérifiez si tout le reste est normal, s'il vous plait » demanda-t-il. Elle le regarda un sourcil froncé, mais finit par se diriger vers une table lui arrivant à la taille et y posa le bébé qui pleurait toujours.

« Je ne suis pas équipée pour ausculter un petit enfant entièrement. Je vais devoir me procurer les outils nécessaires » dit-elle visiblement contrariée.

Au moment ou Snape s'assit sur le lit, la porte s'ouvrit une nouvelle fois mais ce coup-ci, sur Dumbledore vêtu de ses robes bleues décorées d'étoiles blanches lumineuses à huit pointes. Il tenait dans ses bras un bocal en verre contenant un liquide noir.

« Albus- »

« On m'a dit que Harry n'était plus aussi âgé qu'il l'eut été, » interrompit-il. « Si Hermione, Ron et Neville n'avaient pas été là, vous n'auriez même plus de potion à tester. Il semblerait que Mr Malfoy soit content de l'état de Harry et qu'il souhaiterait que cela reste ainsi. Hermione et Ron l'ont occupé suffisamment longtemps pour que Neville prenne conscience qu'il devait faire quelque chose et a donc été capable de sauver ceci, pendant que personne ne le regardait ». Il tendit le flacon à Severus qui le serra contre sa joue une fois qu'il l'eut pris, semblant encore être sous le choc de tout ce qui s'était passé.

« Albus, il me faudra au moins une heure pour ausculter Harry de la tête aux pieds. Il serait mieux que vous discutiez de tout cela dehors, s'il vous plait. Revenez plus tard » ordonna-t-elle calmement. Albus acquiesça et entraîna Severus avec lui.

Une heure et cinq tasses de thé plus tard, Snape était plus ou moins revenu à lui, si ce n'est un petit plus renfermé sur lui-même. Lorsqu'ils retournèrent à l'infirmerie, ils furent surpris de voir une balance pour bébé et bien d'autres nouveaux équipements dont les boites trainaient encore un peu partout. Pompom était en train de peser et de mesurer le bébé hurlant.

Il n'a jamais hurlé comme ça lorsque je le tenais », marmonna Severus faiblement dans sa barbe que seul Albus entendit.

« Grands Dieux ! Ses poumons ont l'air de fonctionner parfaitement » commenta Albus le visage sérieux. Pompom relava la tête, visiblement irritée et ce n'était pas dirigé vers eux, mais vers le bébé hurleur.

« Il me faut maintenant vérifier sa respiration normale » dit-elle d'une voix aigrie. Elle prit Harry et essaya de lui faire boire un biberon de lait qui était posé sur la table mais il refusa et s'agita en signe d'objection. Un moment plus tard, un jeune homme aux cheveux blonds sortit du bureau, une couche à la main. « Pompom, peut-être devrions-nous lui faire une dia- » Il s'arrêta et regarda Dumbledore et Snape qui semblaient confus.

« Qui est-ce ? » demanda Albus curieux.

« C'est un ami, Michael, il est ce que les moldus appellent un pédiatre. C'est un expert en matière de bébé. Je l'ai contacté par cheminée. Il a transplané aussi près de l'école qu'il a pu et a fait le reste du trajet en balais, transportant avec lui les équipements nécessaires, c'est vraiment gentil de sa part » dit-elle avec un sourire tandis que Michael rougissait et haussait les épaules.

« Tout le plaisir d'aider » dit-il penaud.

Pompom, qui essayait une fois de plus de nourrir Harry, abandonna et le rallongea. Elle commença à lui changer sa couche et lui en mit une neuve puis parla. « Je l'ai ausculté et il n'a pas énormément changé, il semblerait que ce soit sa condition maintenant. Je ne sais quand ou comment il redeviendra comme avant. Tout ce que je sais, c'est que pour l'instant, il est en bonne santé et qu'il est âgé approximativement de 10 ou 11 mois, il est plutôt petit pour son âge mais comme je l'ai dit auparavant, tout va bien » dit-elle, couvrant tant bien que mal les hurlements du bébé. Severus, quand à lui, songeait que les cris de celui-ci était la chose la plus agaçante qu'il n'ait jamais connue, et tout ce qu'il espérait était de pouvoir se boucher les oreilles.

« Il serait bien que vous trouviez un endroit où le garder, Michael a été suffisamment gentil pour nous apporter un berceau ainsi que quelques autres équipements pour bébés » continua-t-elle. « Je ne peux pas garder cela ici » dit-elle soudainement mais conservant une voix calme. « Je n'arrive pas à le calmer et croyez-moi, j'ai tout essayé. Il n'est pas malade- »

Dumbledore sourit et s'approcha d'elle. « Peut-être pourrais-je essayer…? » Il tendit les bras. Elle saisit Harry et le plaça délicatement dans les bras de l'adulte. Celui-ci berça l'enfant gentiment et doucement lui dit, « calme-toi Harry, tu ne compte tout de même pas nous rendre tous fou, n'est-ce pas ? » Harry cessa petit à petit de pleurer, prenant une longue et tremblante respiration. Son visage tout rouge… reprit une couleur normale. « Bien, voudrais-tu manger ? » Il saisit le biberon et le pressa doucement aux coins des lèvres du bébé. En réponse, Harry ouvrit sa petite bouche. Une fois la tétine du biberon dans la bouche, il commença à téter avec enthousiasme.

Severus soupira presque de soulagement lorsque le silence se fit dans la pièce tandis que Pompom fixait Albus bouche-bée.

« Comment par tous les Saints avez-vous fait ça ! » demanda-t-elle.

« Félicitation, aucun d'entre nous ne sommes parvenus à le faire taire » commenta Michael. « Je pense que mon tympan gauche a éclaté il y a un petit moment maintenant. Tout ira pour le mieux lorsque j'aurais retrouvé toute mon audition.

« C'était vraiment irritant » commenta Snape.

« Bien sûr que ça l'était » répliqua Pompom. Le cri d'un bébé est le son le plus irritant pour l'oreille humaine. C'est ce que la nature a donné aux bébés afin qu'ils puissent nous faire savoir quand quelque chose ne va pas ! »

« Pourquoi la nature ne leur a pas donné un moyen plus silencieux pour le faire ? » demanda sèchement Snape.

« Parce que dans ce cas, nous voudrions ou aurions des bébés tout le temps » dit Michael avec un sourire.

« Bien, il me semble qu'il se trouve entre de bonnes mains, » commença Snape, « je vais rentrer dans mes cachots à présent, j'ai du boulot à finir avant le dîner. Alors qu'il s'apprêtait à partir, la voix de Dumbledore l'arrêta.

« Severus, je ne pense pas que tu es réellement saisi ce qui se passe ici. Il semble que Harry ne veuille pas être confié à Pompom, j'ai moi-même de nombreuses affaires à gérer et bien que Harry semble m'apprécier je ne peux m'en occuper, de plus vous avez remarqué qu'il était calme avec vous. Et vous êtes la raison pour laquelle nous en arrivons à une telle extrémité. Je suis donc dans le regret de vous informer que vous allez devoir prendre soins de Harry

« La mâchoire de Severus en tomba. « Vous ne pouvez pas être sérieux ? Je suis bien trop occupé ! »

« Et vous le serez encore plus à présent, Severus. Cet enfant a besoins d'attention et je refuse catégoriquement de le laisser chez son oncle et sa tante. »

En effet, il sera seulement choyé comme il l'a été toute son enfance ; le grand Harry Potter est encore une fois un bébé ! Cela ne changera rien, j'en suis sûr, » sourit froidement Severus.

Albus haussa les sourcils, « Severus, par hasard, n'avez-vous pas remarqué des marques sur le dos de Harry ? »

« Des marques ? » aboya-t-il pas du tout sûr ou voulait en venir Albus.

« Oui des marques. L'année dernière, avant que l'école ne commence, il semble que les jumeaux Weasley aient fait une farce au cousin de Harry, ce qui a grandement bouleversé les parents. Avant qu'il ne commence sa cinquième année, Harry est revenu… pendant la seconde semaine, lui et son ami Ron se sont baignés et Ron a vu des marques rouges encore à vif sur son dos et même quelques cicatrices. Ron me l'a dit un matin lorsque je parlais avec Minerva et j'ai envoyé Harry se faire ausculter par Pompom. Elle les a vu et a fait de son mieux pour le soigner avec des potions de guérison, mais les cicatrices ne partaient pas. Une fois l'avoir questionné, nous avons découvert qu'il avait payé vraiment chèrement la petite farce des Weasley. »

« Cet été là, il avait été enfermé toutes ses journées à clef dans un placard en-dessous de l'escalier et avait été battu environs quatre jours avant qu'il ne parte pour Poudlard. Battu pour avoir demande à sortir parce qu'il fallait qu'il y aille. J'ai donc été informé de comment il avait été traité les jours précédents : enfermé, abusé, et par-dessus tout mal nourri. Je lui ai promis que jamais il ne retournerait là-bas. Si tu penses que Harry Potter était un de ces garçons pourris-gâtés, je te suggère fortement de corriger cela. Harry Potter a été privé de toute connaissance magique jusqu'à son arrivée à Poudlard et il n'était rien d'autre qu'un enfant blessé et abusé avant et même après.

Le visage de Severus montrait de la colère mais à l'intérieur de lui, il écoutait les propos d'Albus, choqué et horrifié.

« Je suis désolé que tu n'ais pas été mis au courant de cette histoire mais cela ne change rien, il était dans ta classe, la potion que tu lui as fait préparer a été ratée, c'était ton travail de t'assurer que la potion soit réussie. Mais vu que tu ne l'as pas fait, tu en prends l'entière responsabilité » dit Albus gentiment au jeune homme.

« Je ne sais pas m'occuper d'un enfant, encore moins d'un bébé » gronda Severus.

« Je vous conseille donc d'apprendre dans l'heure qui suit. » Réussissant à garder un visage impassible, Albus s'approcha de Severus et lui remit Harry. Severus appuya automatiquement Harry sur sa poitrine, mais une fois qu'on lui ordonna de prendre le biberon, il prit un regard confus.

« Je ne peux pas faire ça » cria-t-il finalement, presque pitoyablement.

« Je suis sûr que Michael pourra te procurer un livre ou deux qui t'aideront dans ta tâche » sourit vivement le directeur. « Et je suis sûr qu'il sera plus qu'heureux de t'aider à transporter le berceau dans ta chambre ainsi que tout l'équipement nécessaire…. Je te suggère également de te pencher sur un antidote. Plus vite tu le trouveras, plus tôt tu seras débarrassé de cette charge. » Puis Albus partit avec un adieu à Pompom et Michael.

Alors qu'Albus atteignait la porte et l'ouvrait, il s'arrêta et tourna rapidement la tête pour voir par-dessus son épaule. « Ah oui Severus, Bienvenue dans le monde de la paternité » puis il ferma la porte derrière lui.

Severus se tenait là horrifié, soufflé, choqué, puis il se heurta à la réalité de la situation comme dans un mur de briques.

« NOOOOOOOOOOON !

Fini, j'espère que vous avez aimé ce chapitre…

Je tiens également à remercier tout les personnes qui ont reviewer. Je pense avoir répondu a tous, si ce n'est pas le cas faites-le moi savoir !

Pour les anonymes, je vous remercie tous aussi : Athalie, Orphée Potter, Hanna, Jenni944, Lyly, Lilou et Debo.