Child of mine
Auteur: Lina Inverse The Drama
Traductrice: Flick-Flack
Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la TRADUCTION dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.
Merci à tous ceux qui ont reviewé, vous êtes tout simplement geniaux. Alors place au chapitre…
Chapitre 3 : Reality hurts.
Harry leva les yeux, lorsque celui, supposé être son papa, poussa un hurlement dans les airs qui le terrifia. Les émotions qu'il sentait émaner de cet homme… n'étaient pas agréables, en fait, il était sûr que son papa ne voulait pas du tout de lui… Ce fut assez pour que Harry se mette à pleurer.
« Ouinnnn ! » Ses pleures atteignirent le même décibel que ceux de Snape, et le biberon glissa de sa bouche lorsqu'il commença à hurler.
Snape regarda l'enfant et se dit qu'il pourrait lui aussi se mettre à pleurer. Comment avait-il pu se farcir ce… cet… enfant ? C'est abominable ! Reprenant son courage à deux mains, il se dirigea vers la porte. « Emmenez tout ce qui est nécessaire dans ma chambre » dit-il hargneusement. Puis, il partit, un nuage orageux flottant au-dessus de sa tête et les cris de Harry résonnant à travers tout le hall.
« Et bien ma chère, » murmura Michael, « Ils n'ont pas l'air d'un couple heureux. Ils vont se mener la vie dure. Peut-être aurais-je du signaler à Severus, la capacité unique d'empathie que possèdent les bébés. »
« Nan, » sourit Pompom. Je pense que Severus n'a que ce qu'il mérite. Cependant, nous allons avoir besoins d'une chaise haute, ainsi Harry pourra s'asseoir à la table de la Grande Salle pendant les repas et une autre pour Snape dans sa classe durant ses cours. »
Snape marchait, tête haute, tenant Harry dans ses bras, tandis que le bébé continuait de crier, des larmes s'écoulant de ses petits yeux verts. Ignorant les regards des élèves, il continuait de marcher en direction de sa chambre où il pourra enfin se blottir dans son lit et mourir. Comment cela a-t-il pu arriver, comment Albus a-t-il pu lui faire ça ! Tout en descendant les escaliers, il regarda le bébé qui hurlait dans ses bras, ils l'avaient habillé d'une grenouillère verte et d'un bonnet assorti sur la tête.
« Tu es vraiment petit, » marmonna-t-il, « tu aurais au moins pu être un peu plus grand, de cette façon, je n'aurais pas ce sentiment d'être sur le point de te briser à chacun des mes gestes. »
En entrant dans la chambre, il plaça une couverture sur le sol, saisit ses quatre oreillers et les disposa tout autour, de façon à former un carré, puis y allongea Harry. Il commença à enlever ses robes, il avait besoin d'une bonne douche chaude.
« Ne va nulle part, tu as assez de problèmes comme ca » lui ordonna Severus. Une fois entièrement débarrassé de ses robes, il les envoya dans le panier de linges sales et alla dans la salle de bain toujours vêtu de son pantalon. Il se pencha et tourna le robinet du bain laissant la baignoire se remplir. Il tenta de son mieux d'ignorer les pleures de Harry, lesquels avaient atteint un triste hurlement, mais qui ne voulaient toujours pas cesser. Il soupira et retira le reste de ses vêtements, ferma le robinet et entra délicieusement dans l'eau chaude, y plongeant sa tête pendant un moment. Il se rassit et resta appuyé contre le rebord de la baignoire. Il attrapa le savon et commença à se laver langoureusement.
Ses muscles se relaxaient tranquillement, il saisit le shampooing et se frotta les cheveux énergiquement, les nettoyant à fond, puis il rinça et ajouta l'après shampooing, frotta, rinça encore une fois puis sortit du bain. Tout en enroulant une serviette autour de sa taille, il choisit pantalon, chaussures, chaussettes et les apporta dans la pièce principale où se trouvait Harry, toujours hurlant.
« Ne vas-tu donc jamais te taire ! » Dit-il hargneusement.
Pour seule réponse, les cris s'intensifièrent.
« Maudis sois-tu » marmonna-t-il.
« J'ai entendu dire que Harry Potter a été transformé en enfant par Snape. »
« J'ai entendu que c'était une potion ratée- »
« Je ne pense pas que ce soit vrai… »
Les chuchotements, pas si faibles que ça, allaient bon train durant le dîner dans la Grande Salle et Ron et Hermione soupirèrent.
« Et dire que c'est arrivé a Harry, » marmonna Ron.
C'est à ce moment, qu'un cri se fit parfaitement entendre à travers la Grande Salle. Snape entra, portant un bébé dans les bras, gardant la tête droite et une marche régulière. Il s'avança jusqu'à la table des professeurs. Les voix des élèves moururent lorsqu'ils virent cette scène. Hermione regardait fixement.
« Oh pauvre Harry ! » commenta-t-elle.
« Es-tu sur que ce n'est pas plutôt le contraire ? » demanda George, les yeux grands ouverts.
« Il vaut mieux pour lui qu'il n'ait pas fait de mal à Harry ! Comment Dumbledore a-t-il pu confier à Snape la garde de Harry alors qu'il se trouve sans défense ? » Siffla Ron.
Il est digne de confiance ! » Défendit Hermione. « Si ce n'est un peu… dans la lune et de sale caractère… »
Tandis que Snape s'approchait du bout de la table, il vit que Remus lui souriait. Remus Lupin était revenu enseigner la Défense contre les Force du Mal parce qu'il n'y avait aucun autre professeur digne de confiance pour ce poste. Et bien que le ministère s'y soit opposé, Albus n'en avait en rien tenu compte. La sécurité primant avant tout, Poudlard ne pouvait plus se permettre d'avoir des professeurs peu digne de confiance. Voldemort montait en puissance et cette raison était suffisante pour qu'Albus choisisse la sécurité.
Lorsque Snape s'assit, il mit Harry dans sa chaise de bébé, mais l'enfant continuait de crier…
« Harry et toi vous entendez très bien d'après ce que je vois » sourit Remus.
« Il me semblait que tu avais dit qu'il ne criait jamais avec toi » commenta Albus. Le visage de Snape devint froid tandis qu'il fronçait les sourcils et Albus gloussa, « Oh je vois, touché n'est-ce pas ? ETUDIANT ! » Appela Albus, « Indubitablement, vous avez entendu les rumeurs et je suis là pour confirmer que… oui, Harry Potter a été accidentellement transformé en bébé par une potion ratée. Mais, je suis tout à fait sûr que cela ne se reproduira plus, » ajouta-t-il d'un ton mielleux, montrant un sourire où l'on pouvait voir qu'il trouvait la situation parfaitement amusante. « Maintenant, je vous souhaite bon appétit et je suis tout à fait certain que vous avez d'autres sujets de conversation en tête. » Il se rassit et les élèves, doucement mais surement, se mirent à parler de tout et de rien comme à leur habitude. Snape tourna son attention vers son assiette et mangea, ignorant pratiquement les cris de Harry.
« Bon sang, Severus, fais nous la faveur de le faire taire » râla Bibine de l'autre côté d'Albus, ennuyée par tous ces cris peu habituels.
Albus gloussa puis se leva, « Je vois que tu n'as toujours pas acquis les capacités nécessaires pour calmer et réconforter un enfant. » Albus s'approcha de Harry, et une fois près de celui-ci, prit l'enfant hurlant, qui soudain se tut.
De nombreux élèves, à ce moment, réalisèrent qu'il manquait quelque chose… En fait… C'étaient les cris… Il n'y en avait plus !
« Enfin ! » cria un des Serdeigles, qui, malheureusement pour lui, était un des plus proche de la table des professeurs. Ce commentaire lui valut un regard noir de la part de Snape. Quelques instants plus tard, Albus sourit et rendit Harry à Severus. Puis, les cris recommencèrent, tout étranglés semblables au plus fort et plus strident cri d'une banshee.
« Oh mon Dieu, s'il vous plait, tuez-le » cria un des Griffondors alors qu'il se prenait la tête dans ses mains, lui aussi, malheureusement, était suffisamment près pour entendre à pleine puissance les pleures. Un instant plus tard, un petit pain lui heurta directement la tête. Ron, celui qui l'avait envoyé, déclara, « C'est Harry ! Tu ne serais pas non plus content si tu étais… à sa place. » Lui aussi récolta un regard noir du maitre des potions.
« Voudrais-tu un coup de main, Severus, » demanda Remus, curieux.
Snape fronça les sourcils, « Juste un peu, j'aimerais manger. »
« Très bien. » Remus commença alors à frapper des mains en de faibles applaudissements, puis s'arrêta. Lorsque Snape le regarda, une idée lui vint à l'esprit.
« Tu pourrais te passer de potion durant un mois, tu sais » gronda-t-il, tout en lui lançant un regard meurtrier.
« Je plaisantais » se défendit Remus. « Voilà.» Il prit Harry—l'étreignit puis le plaça sur ses genoux et le Seigneur dit 'Que le silence soit' et s'en fut ainsi.
« Je. Te. DETESTE » cracha-t-il, puis il se remit à manger avant que Harry ne puisse l'arrêter une fois de plus. « Cela prouve que cet enfant n'a pas le moindre sens du goût, » ajouta-t-il sombrement.
Remus sourit, satisfait, et commença à nourrir le garçon avec de petit morceau de pains, de pommes de terre, et de courges écrasées. C'est à ce moment là que Severus réalisa que Harry avait des dents, pas toutes, mais quelques-unes quand même. Si Harry n'était pas en train de mâcher, il aurait surement ri et gassouillé à ce que Remus lui disait ; il essaya même d'obtenir l'attention de Minerva en tirant sur sa robe.
« Par tous les Saints, que veux-tu Harry ? » dit-elle un petit sourire aux lèvres.
Les bras de Harry se tendirent en sa direction, comme pour dire « prends-moi », elle soupira, se pencha et le prit des bras de Remus, qui saisit alors la chance de manger tant qu'il le pouvait. Trois minutes plus tard, Harry avait ses petites mains dans celle de Minerva, gazouillait et souriait adorablement à celle-ci et à Albus.
« Tu es un vrai petit ange » s'extasia-t-elle « Oh Albus, comment avez-vous pu le traiter aussi méchamment ? Il est si adorable… » Elle étreignit Harry et celui-ci lui embrassa la joue avec un sourire qui aurait pu rendre un ange fière.
Snape observa méchamment l'enfant tout le long.
« Tu sais, il se pourrait qu'il soit dangereux » gloussa Albus. « Dans un mois je suis certain que tous les professeurs voudront satisfaire le moindre de ses caprices. »
« Peut-être pas tous les professeurs… » Sourit Remus tandis qu'il jetait un coup d'œil à un Snape mécontent, qui n'était pas le moins du monde préoccupé par le fait que tous sauf lui parvenait à faire sourire l'enfant. Et bien sûr il était le seul à devoir s'en occuper.
Hagrid, incapable de s'empêcher de regarder Harry et de ne pas se joindre à la joyeuse troupe, se leva et s'avança pour le saluer. Minerva recula un peu sa chaise pour que Harry puisse le voir. Hagrid s'agenouilla et sourit, « B'jour Arry, je ne t'ai pas vu aussi petit que ça d'puis que tu avais près d'un an… » Harry le regarda, les yeux grand ouvert, et Hagrid continua. « Si j'avais su à propos d'eux avant, je ne t'aurais jamais laissé avec ses abominables personnes. » Bien que ça ne puisse aider en rien, il se mit à pleurer, Dieu merci, il le fit en silence et Harry sembla avoir presque compris ce qui n'allait pas.
« Agrid… » Le mot était mâché, mais sortit de sa bouche d'une manière onctueuse ; il tendit ses petites mains comme s'il souhaitait désespérément être dans ses bras. Minerva autorisa Hagrid à le prendre, choquée que Harry ait pu parler tout comme un bon nombre de professeurs. C'est alors que Harry étreignit de ses petits bras la poitrine de Hagrid autant qu'il le pouvait, ce qui n'était pas beaucoup et les pleures de Hagrid redoublèrent lorsque Harry dit « … Areugh. »
« Je suis tellement désolé » chuchota le géant. « Je te promets, à partir de maintenant, que je prendrai soins de toi, tout comme ton parrain, Albus et Remus… Nous te protégerons de nos vie et plus si nous le pouvons. » Il berça Harry et leva les yeux vers les professeurs qui le regardaient tous d'un air inquiet. Tandis qu'il reniflait, il s'éclaircit la voix et commença à parler. « Je suis désolé, mais c'est juste que depuis que… j'ai dû le laisser… et après tout ce qui est arrivé, voir Arry comme ça… j'ai juste l'impression d'avoir une seconde chance et je n'ai réalisé que maintenant à quel point il est jeune et qu'il manque d'amour… » Il laissa courir doucement une main dans le dos de Harry et le berça à nouveau.
Minerva semblait sur le point de pleurer, alors que Remus et Albus acquiesçaient silencieusement et après quelques instants, Albus dit « Bien entendu, Hagrid.»
A la fin du repas, Harry était endormi et lorsqu'on le rendit à Snape, il ne se réveilla pas, laissant Snape quitter la Grande Salle en silence. Il regarda cet enfant qu'il avait détesté pendant si longtemps et pour on ne sait quelle raison, il ne trouva rien à haïr en lui. Pas après avoir appris ce qu'il subissait de sa soi-disant famille, pas après avoir vu Hagrid… et rien qu'en le voyant, il DETESTAIT l'admettre, mais le garcon était tout bonnement ADORABLE. De l'amour émanait de Harry…
Comment pouvait-il haïr quelque chose d'aussi parfait? Il était le fils de l'homme qu'il a détesté, il était le garçon qui l'avait défié et qui l'ennuyait chaque année… Pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement haïr le garçon ?
Sur le chemin, il enroula sa cape autour de Harry dans un désir inconscient de garder celui-ci au chaud. Petit, il savait que la 'haine' pouvait s'effacer très vite face à l'éveil de la douceur et de l'innocence…
Fini, alors il vous a plut ce chapitre ? Dites-moi ce que vous en penser…
