Child of mine
Auteur: Lina Inverse The Drama
Traductrice: Flick-Flack
Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la traduction dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.
Voila donc ce chapitre très attendu ! Lui aussi j'ai mis du temps à le taper. Et profitez de sa longueur car le chapitre suivant sera bien plus court, malheureusement je mets tout autant de temps à le traduire… Allez comprendre pourquoi ?
Bonne lecture !
Chapitre5: When a Man Breaks.
Les trois derniers jours avaient été un véritable enfer, c'est ce que se disait Snape tandis qu'il marchait de long en large dans sa chambre, rechignant contre lui-même et berçant Harry d'avant en arrière essayant désespérément de le calmer.
Jamais, depuis la nuit où il avait donné un bain 'tranquille' à Harry et que celui-ci s'était mis à crier, il ne s'était arrêté. Il pleurait encore et toujours que ce soit de façon hystérique ou encore en hurlements sourds. Personne, pas même Albus, n'a pu persuader l'enfant de manger, dormir ou juste de se calmer.
Snape était si irrité que certaines parties de son cerveau avaient cessé de fonctionner. Le reste du personnel trouvait maintenant la situation amusante voire même pitoyable. Ils savaient tous que si Harry était contrarié c'était à cause de l'attitude grincheuse de Severus. Et ils le lui auraient dit, si pour on ne sait quelle raison, Dumbledore voulait qu'il l'apprenne de par lui-même. Bien entendu, ils savaient tous que Dumbledore espérait, par cette situation bancale, briser la relation horrible professeur et élèves que Severus entretenait avec Harry et le reste des élèves. Si Harry parvenait à creuser son chemin dans le cœur de Snape… Peut-être y aurait-il une chance pour que les deux gagnent ce qu'ils avaient perdu si tôt dans leur vie.
Snape, cependant, en était arrivé au point où il n'avait que très peu, voire même pas du tout de sommeil et s'il n'avait pas été de si mauvaise humeur et entêtée, il aurait pu remarquer qu'être gentil avec Harry pourrait le faire taire. Et le problème était que non seulement il risquait de s'évanouir à tout moment, mais qu'en plus Harry pourrait tomber vraiment malade s'il continuait ainsi.
Arrivé à la nuit du vendredi, vers les une heure du matin, les yeux de Snape étaient rouges et son visage portait de grosses cernes en dessous des yeux. Harry n'était pas en meilleur forme. Snape changea le bras qui tenait Harry puis finit par s'asseoir sur le fauteuil de sa chambre puis soupira de frustration.
« S'il te plait… » Supplia-t-il presque, d'une voix tremblante. « Tais-toi juste. Calme-toi, je n'en peux plus… » Il se balança lui-même et Harry, d'avant en arrière, comme sur une chaise à bascule et ferma les yeux tout en frottant le dos de Harry, d'une manière qu'il espérait être douce.
« Je t'en prie mon petit… » Lui susurra agréablement une douce et belle voix. « Cesse ces larmes… Je sais que ton père est partit… S'il te plait, je ne peux plus supporter tes larmes plus longtemps… »
Larmes de tristesse… de trahison, de solitude.
Puis elle commença à chanter, sa voix arrêtant le flot de larmes tandis qu'elle chantait…
"There
is no tomorrow, "Il n'y a pas de
lendemain,
That we can't survive,
Auquel nous ne pouvons survivre,
As long as you're
with me, Tant que tu es avec moi,
We shall always strive. Nous nous y efforcerons toujours.
To
live and love fully, Vivre et aimer
pleinement,
Till we are no more,
Jusqu'a ce que nous ne soyons plus,
Your heart and arms
hold me, Ton cœur et tes bras me tiennent,
And
always assure... Et
toujours me rassure…
So
fear not my darling, Alors n'est pas
peur mon aimé,
I'll always be near,
Je serai toujours à tes côtés,
Our
safety is hard won, Notre securité
est durement gangnée,
There's no need to fear..."
Nous n'avons plus besoin de craindre.
Si Snape avait été plus éveillé et vigilant, il se serait aperçut qu'il avait commencé à chanter cette chanson d'une voix grave, laquelle était légère et douce. Harry s'était calmé et eut vite fait de saisir fermement la chemise de Severus, les larmes ne se déversaient plus sur ses joues et ses yeux rougis et lourds se fermaient tandis que l'homme continuait de chanter. Tous les deux étaient tellement fatigués, qu'aucun ne réalisa qu'il ne se balançait plus, parce qu'il était appuyé contre le dossier du fauteuil.
"No
danger can harm you, "Aucun danger ne peut
te nuir,
While I guard your sleep, Tant
que je veilles sur ton sommeil,
Dream sweetly I'll be here
Rêve tendrement je serai là
This
promise..." he yawned slightly then whispered the words, "I'll
keep..."
Cette promesse…" il bailla légèrement puis chuchota les mots, « je la tiendrais… »
Sur un dernier bâillement, ses paupières se fermèrent et son corps se ramollit, tout les deux, enfant et professeur, sombrèrent dans un sommeil réparateur, les bras de Snape tenant de manière protective Harry sur sa poitrine, assurant inconsciemment à Harry, que cette promesse, il la tiendrait.
Le lendemain matin, Snape se réveilla doucement mais sûrement. Il se sentait encore épuisé, faible—et son dos, son cou et ses jambes étaient un peu douloureux. Il ouvrit les yeux et regarda le poids dans les bras, et là, se trouvait Harry, dormant encore.
Que s'était-il passé hier soir ? La réponse était floue et il resta assis pendant près de dix minutes avant que le souvenir de sa mère, chantant pour lui, ne lui revienne à l'esprit. Mère… berceuse… chantant pour Harry. Il frissonna.
Oh, mon Dieu.
Il n'a pas.
Il n'a pas pu.
Comment a-t-il pu.
Snape grimaça et espéra de tout son cœur que Harry ne se rappellera de rien de sa transformation. Qu'était-il arrivé la nuit dernière ? Pourquoi est-ce que les autres (avant que Harry ne puisse plus être consolé, pas même par le directeur) pouvaient le réconforter ? Pourquoi est-ce que dès que je parle, Harry se met à pleurer ?
Qu'est ce que j'ai fait, ou que je n'ai pas fait ? Est-ce pour cela que Harry ne me fait jamais de sourire ?
Il doit probablement les aimer plus que moi… Je jurerais que c'est le jeu favori des Gryffondors, pensa Severus pour lui-même. Qu'est-ce qui bouleverse autant Harry ? Il repensa à toutes les fois où il s'était retrouvé avec Harry, lorsque celui-ci se mettait à pleurer et que les sourires laissaient place aux larmes… et la encore il frissonna.
Ça ne pourrait pas être…
Ça ne pourrait pas être cela… Cela ne pourrait pas être le ton de sa voix qui irrite autant Harry ! C'est trop futile ! Trop stupide ! Trop… Trop… Pareil à un enfant qui est facilement blessé et offensé. Il grogna mentalement. Alors c'était ça qui irritait Harry, il n'avait pas apprécié le fait que Severus se soit montré bourru et hargneux. Cela voulait dire qu'il aurait dû rester calme et tranquille s'il voulait avoir la paix, s'il voulait le silence… Il aurait dû être (Dieu l'interdit) GENTIL !
Par tous les Saints, comment va-t-il survivre à ça !
Harry se réveilla doucement, ses yeux s'ouvrant sur l'homme qui avait chanté pour lui la veille. Il ne s'était jamais senti aussi en sécurité avant ça… Harry, pendant un moment, avait vu et sentit par les yeux de son esprit, que quelqu'un le tenait délicatement, un doux parfum, une douce voix chantait et après tout ce dont il se souvenait était peur, un flash vert et puis… se réveillait dans le noir… criait, pleurait et fut tiré des ténèbres par cet homme…
Snape regarda Harry qui le fixait les yeux grands ouverts, presque terrifiés. Il soupira puis demanda doucement, « Comment vas-tu, Harry ? Que penses-tu de manger le petit-déjeuner et après de faire une longue sieste ? »
Bien que Harry ne comprenne pas la plupart de ce qu'il venait de lui dire, il se rendit compte que le ton de sa voix était différent. Il n'était plus aussi haineux et dégouté… Mais pourquoi ? Il n'osa même pas bouger et lança un regard prudent à Snape.
Severus décida de ne pas trop pousser sa chance et de ne pas espérer que l'enfant lui fasse un sourire pour l'instant, donc il se leva du fauteuil et emmena Harry dans la salle de bain. Il s'assit sur le bord de la baignoire, un enfant suspicieux sur les genoux tandis qu'il réglait l'eau à la bonne température. Puis il déshabilla efficacement l'enfant et le plaça dans le bain. L'enfant déplaça son regard du filet d'eau, qui coulait du robinet, à l'homme qui enlevait ses propres vêtements et décida que les choses allaitent beaucoup mieux qu'auparavant et commença à jouer avec le filet d'eau de ses deux mains.
Apres avoir retiré ses vêtements de la veille et les avoir mit avec les affaires sales de Harry dans le panier à linges, Severus se tint immobile quelques instants regardant Harry jouer avec l'eau. Une minute plus tard, il décida 'Bon sang mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi !' et il prit son nécessaire à toilette, qu'importe que le petit soit avec lui. Finissant de se brosser les dents, il se demandait s'il devait se mettre quelque chose sur le dos ou laver l'enfant pendant qu'il n'avait pas ses vêtements. Il rassembla les jouets de bain et les mit sur le rebord de la baignoire. Tout en versant une petite quantité de bain moussant à la fraise, il lui vint à l'esprit une idée inhabituelle qu'il s'empressa d'oublier. Il n'y a pas moyen qu'il prenne un bain moussant avec Harry Potter !
C'est alors que Harry leva les yeux vers lui et fit des gestes en direction de Severus et des jouets de bain. Tout en acquiesçant de la tête, il mit les jouets dans la baignoire et Harry les lui tendit de ses petites mains, lui sourit puis rit. Soupirant, Severus se rendit et grimpa dans la baignoire derrière l'enfant qui hurla de joie.
« Si jamais tu reviens à ton état normal et que par malchance, tu te rappelles de ça, je te suggère grandement de ne même pas oser en parler » lui informa-t-il doucement.
Harry l'ignora royalement à l'aide d'un hurlement tandis qu'il faisait des Ploufs avec la sorcière, éclaboussant le visage de Severus. « Argh ! » Il cracha l'eau moussante alors que Harry commençait à sucer son balai en plastique, Lorsque Harry l'entendit tousser, il se retourna et vit Severus essuyer son visage et avec un nouveau sourire, il étreignit le genou de Severus tant qu'il choqua le pauvre Snape puis retourna se tremper intégralement en faisant encore plus de Ploufs, utilisant même le dragon pour créer de plus grandes éclaboussures.
Après avoir lavé le corps de Harry avec le savon bleu, il éloigna un petit peu Harry afin qu'il puisse se laver et lorsqu'il se rassit, il commença à frotter ses bras avec le gant de toilette. Harry regarda le savon qui était tombé dans l'eau, le saisit maladroitement et commença à frotter la jambe de Severus avec.
« Par Merlin, mais que fais-tu ? » demanda Severus, les sourcils froncés.
« Laver » déclara simplement Harry.
Sevrus soupira et prit Harry, le tenant à l'aide d'un seul bras, ainsi, il pourra atteindre la bouteille de shampooing. C'est à ce moment-là que Harry décida de prendre une mèche de cheveux de Severus. Lorsque la main de Harry frôla le dessus de la tête de Snape, ce fut malheureusement suffisant pour sentir quelque chose de visqueux. « Eurk », dit Harry de dégoût tandis que sa main brillait à cause des cheveux gras de Snape habitué à remettre ses cheveux en arrière.
« Pardon… » Severus le reposa, les sourcils froncés alors que Harry nettoyait sa main dans l'eau. « Serais-tu en train de me dire qu'il faudrait que je me lave les cheveux ? » demanda-t-il le regard furieux.
« Eurk, » fut la simple réponse.
Près d'une heure plus tard, tout deux étaient propres et séchés et alors que Snape s'apprêtait à mettre son huile pour les cheveux, Harry secoua la tête, attirant l'attention de Snape.
« Quoi encore ? » demanda-t-il froidement.
« Nooooon » gémit Harry tout en regardant la bouteille.
« Ce sont mes cheveux Harry- » Il s'arrêta lorsqu'il réalisa que pour la première fois qu'il avait rencontré Harry, il l'avait appelé par son prénom. Ce fait n'était pas passé inaperçu à l'enfant assit dans un coin de la salle de bain, parce qu'il regardait Snape avec un drôle de regard. Reposant la bouteille, Snape dit doucement « Très bien ».
Il s'habilla et fit de même avec Harry et nettoya le bazar auquel Harry avait grandement contribué. Il essuya la mousse à raser du miroir et les quelques gouttes sur le mur, puis prit l'enfant qui à présent sentait bon et Dieu merci était calme, pour se rendre à l'étage dans la Grande Salle. Comme on était Samedi, le petit-déjeuner commençait une heure plus tard et il fut légèrement surpris d'y trouver Remus et Hagrid à la table des professeurs prenant leur petit-déjeuner. Parce qu'ils étaient assis côte-à-côte dans une conversation plutôt animée, ils ne remarquèrent pas Severus approcher de la table et pour cause, on entendait aucuns cris hystériques, qui normalement, accompagnait chacune de ses entrées.
« Severus, bonjour, je constate que Harry ne crie plus… Grâce à une potion, un sort, des menaces ? Je suis plutôt curieux. » Remus sourit à Severus qui lui jetait un regard noir.
Calmement, il plaça Harry dans la chaise haute et répondit, « Je te ferais savoir que nous avons eu une nuit de sommeil complète et reposante et un bain calme et relaxant.
« Je vois, ça doit être pour cela que tes cheveux-»
« Arrête-toi là, Lupin, je te préviens. »
Remus sourit, « TOUCHÉ… Il a dû se passer quelque chose pour que tu sois aussi sensible, tu viens juste de m'appeler par mon nom de famille.»
« Tu ne peux même pas imaginer » marmonna-t-il, gardant une voix calme et modulée tout le long de la conversation, laquelle ne passait pas inaperçue.
« Vous agissez différemment aujourd'hui, Professeur » Commenta Hagrid, curieux, « Si j'avais su que d'vous occuper d'un bébé vous calmerait, j'vous en aurais donné un plus tôt. »
« La ferme, Hagrid. » grommela Snape, qui attira l'attention de sa jeune charge.
Remus haussa un sourcil tandis que la lèvre inferieur de Harry commença à faire sa célèbre moue tremblante.
« Severus- » Remus désigna Harry du doigt et Snape se tourna immédiatement vers Harry et le prit dans ses bras pour le réconforter avec des mots gentils, et une simple friction sur le dos sembla fonctionner. Mais Remus et Hagrid étaient bien trop occupés à regarder la scène en état de choc pour vraiment le remarquer.
« J'aurais tout vu » dit Hagrid lentement.
« Quoi? Severus câlinant Harry Potter ?" Remus faillit rire à la vision de ce que Harry en plus vieux aurait dit, fait et réagit à une telle image.
« Ça et le fait que Harry semble apprécier… » Ajouta Hagrid alors qu'il secouait sa tête.
Severus s'était rassis et essayait de replacer Harry sur son siège mais celui-ci, décidant qu'il ne voulait pas se rasseoir, recommença à faire la moue et Severus rendit une nouvelle fois les armes et autorisa Harry à s'asseoir sur ses genoux.
Snape tenta de manger sa propre nourriture, mais la plupart était volée par le petit coquin d'un an. « Comment suis-je censé manger s'il me vole ma nourriture ? » demanda-t-il en soupirant tandis qu'il donnait un morceau de sa saucisse au tout petit enfant.
« C'est comme demander 'comment puis-je faire la potion de Remus et rechercher un antidote pour Harry, si je suis constamment occupé à prévenir Harry Potter de tout problème » sourit Remus.
Severus le regarda et ce qui fut jadis un vif, tranchant et rusé esprit (avoir un bébé près de soi peut ramollir les sens) eut finalement un déclic à ce que Remus venait de dire. Il grimaça et faillit basculer en avant. « Et merde » puis il rajouta « Bien, Remus, depuis que tu as soulevé de si futiles détails, je te souhaite la bienvenue dans le monde du babysitting. » Severus se leva, il donna Harry à Remus qui clignait des yeux comme pour revenir à la réalité.
Puis Snape quitta la table et se dirigea rapidement vers les portes, sautant presque de joie.
« SEVERUS ! » hurla le loup-garou, stupéfait.
Snape répondit par-dessus son épaule « Amuse-toi bien ! » et il s'esquiva dans le tournant du couloir tandis que Hagrid commençait à rire.
Remus le regarda indigné alors que Hagrid se tenait le ventre, « T'as fait toi-même couler ton bateau avec celle-là, Remus. »
Ils regardèrent le tout petit garçon qui s'apprêtait à voler l'entier pancake de l'assiette de Remus, le fourrant joyeusement dans sa bouche lorsque Hagrid suggéra « pourquoi n'emmènerons-nous pas le petit bout de chou à ma cabane, une fois le repas finit. Je l'occuperai avec quelques animaux, peut-être aurais-je même l'aide de Ron et Hermione. Lui faire faire une promenade, pique-niquer ou quelque chose qu'il ne pourrait faire en compagnie d'un homme grand, ténébreux et horrible. »
Harry laissa sortir un puissant cri de joie ce qui les laissa perplexe, mais Remus acquiesça, « d'accord…»
Il s'avéra qu'entre-temps, ils avaient atteint la cabane et rassemblé presque un car au complet d'élèves près à aider. Perrin Whistler une Poufsouffle, Amber Posten et Salamanthia de Serpentard, Ben Fred, George, Neville, Ron et Hermione de Gryffondor. Tandis que le large groupe se dirigeait en direction de la cabane, Harry avait été placé à cheval sur les épaules de Fred et se cramponnait en tenant les cheveux roux clairs de celui-ci, avec qui Harry s'amusait énormément à jouer. Il portait maintenant un pullover en velours bleu foncé, une chemise blanche et de petites chaussures, le sac de bébé était porté par Hagrid (étant le seul à être suffisamment fort pour le soulever).
Comme le temps était très ensoleillé et vraiment chaud, ils avaient installé une très large couverture pour pique-niquer et s'étaient assis, jouant avec Harry et parlant d'école, de famille, loisirs, intérêts, amis, de leurs goûts, de leurs forces et faiblesses, futurs projets, et encore et encore, commençant à réaliser tout ce qu'ils avaient en commun. Hermione s'entendait très bien avec Salamanthia qui possédait un esprit vraiment très vif et un gros faible pour la métamorphose et les livres, pendant qu'Ambre s'amusait à flirter avec Ron qu'elle trouvait vraiment mignon… tout comme ses frères…
Harry, ennuyer de rester assis, s'était tortillé de façon à quitter les genoux de Hermione et tout en regardant ses amis qui semblaient intéressés par leurs discussions, décida de ramper vers celui aux robes miteuses qu'il connaissait mais ne savait pas trop comment…
Lupin baissa les yeux et vit Harry ramper rapidement en sa direction, et dès que Harry l'eut atteint, il le souleva dans les airs et un cri de joie s'y fit entendre.
« Voler ! » ordonna-t-il.
Remus se leva, « Excuse-moi, un instant » dit-il dans un rire, tandis qu'il prenait délicatement Harry par les côtés. Il le souleva dans les airs et commença à jouer au 'balai' (aussi connu en tant que 'avion' par nous, moldus).
Hagrid regarda ses plantations de citrouilles puis retourna son regard vers le groupe. « Je sais qu'aucun de vous n'est obligé de le faire s'il ne le veut pas, mais voudriez-vous m'aider à arracher les mauvaises herbes de mes plantations de citrouilles ? Je voudrais qu'elles atteignent une bien bonne taille pour 'alloween et se serait bien amusant et plus simple si vous m'aidiez. »
Les enfants se jetèrent des coups d'œil entre eux puis au visage de Hagrid et soupirèrent mentalement tandis qu'ils acquiesçaient, lui répondant qu'ils pouvaient en effet l'aider. Pendant leur désherbage, Harry était partit en rampant pour faire une promenade d'une heure, mais tous étaient bien trop occupés pour le remarquer. Ils gardaient un œil sur lui, pour s'assurer qu'il était toujours la, à part qu'ils ne savaient pas au juste ce qu'il faisait.
Maintenant, d'après les lois de la nature, lorsqu'un enfant fait quelque chose ou va quelque part qu'il ne devrait pas, il y a toujours quelque chose de mauvais qui se passe. Qu'importe que les intentions de l'enfant soit innocentes. Et l'épaisse forêt, qui s'élevait derrière et à côté de la cabane agissait comme une frontière tentatrice qu'on se devait d'approcher, ne cessait d'attirer les yeux verts brillants de Harry comme l'aurait fait un réfrigérateur avec un aimant.
Finalement, Remus se leva et plaça Harry au milieu du champ de citrouilles informant aux jeunes de surveiller Harry pendant qu'il allait chercher de la nourriture. Et c'est ce qu'ils firent pendant environ quinze minutes, mais leur travail leur demandant de l'attention, Harry réussit finalement à se dandiner hors de vue de ses surveillants.
Lorsque Harry avait onze ans, la forêt lui avait parut sombre et incertaine, lui donnant la chair de poule plus qu'autre chose. Mais Harry à l'âge d'un an, la regardait avec admiration. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se trouver dans ce curieux endroit ? Il se dégageait quelque chose de différent. Il devait vraiment voir ce qu'il y avait dedans. Ce n'est que cinq minutes plus tard, dans le potager que Perrin regarda tout autour et demanda « Où est Harry ? »
Le petit groupe frissonna, puis commença les recherches « Harry ? » le hurlement collectif déchira les airs, mais Harry, lui, s'amusait bien trop à grimper par-dessus les racines, ramper à travers les buissons pour réellement faire attention. Cette forêt était… était magique. Il ne savait pas ce que cela signifiait exactement, mais il sentait son corps vibrer dans cet endroit… Plus il allait loin, moins il y avait de lumière et il lui fallu que quelques minutes pour enfin réaliser qu'il voulait rentrer.
Il était allé vraiment très loin, et c'était sympa, mais il préférait retourner où Hagrid et ses amis étaient. Il se retourna et commença à avancer vers ce qu'il pensait être le chemin d'où il venait, mais hélas, sa chance avait tourné.
Trois minutes plus tard, il était assis sur le sol dur, ses yeux hurlant pour son 'Papa' et son 'Moony'.
Firenze, un fier et serviable centaure, se dirigeait vers la cabane de Hagrid. Hagrid et lui se rencontraient approximativement une fois par mois pour discuter des problèmes qui survenaient dans la forêt et à l'école et aujourd'hui, il devait informer Hagrid qu'une nouvelle créature était entré dans leur forêt.
C'était une bête dangereuse qui tue par simple plaisir, pas seulement pour se nourrir. Un enfant de sa tribu avait déjà été tué par cette créature et il ne souhaitait pas risquer de perdre un autre jeune de sa tribu.
Il tendit l'oreille lorsqu'il entendit un doux et faible pleure mourir dans la brise. Qu'est-ce que c'était ? De qui et d'où cela venait ? Inconsciemment il se dirigea vers la provenance des pleures et derrière une rangé d'arbres, un petit enfant pleurait, recroquevillé sur ses genoux. Il s'avança, le bruit sourd des sabots d'un cheval, alertant ainsi l'enfant qu'il y avait quelqu'un d'autre que lui ici.
Il se redressa et regarda ce qui s'approchait et laissa échapper un cri à vous glacer le sang lorsqu'il découvrit l'étrange chose qui se trouvait devant lui. Firenze recula d'un pas tandis qu'il fixait l'enfant qui lui semblait plutôt familier. Il connaissait cet enfant, ce petit garçon aux cheveux noirs, indomptables… et lorsque le garçon leva vers lui son visage couvert de larmes, il vit ses familiers et puissants yeux verts vifs et il sut, sans le moindre doute, que leurs chemins à Harry et lui se croisaient une fois de plus.
Le groupe s'était éparpillé après avoir cherche dans la cabane de Hagrid puis tout autour de celle-ci. Pendant que certains cherchaient dans les buissons, les arbustes, les arbres, le lac, ainsi de suite, Hermione, elle, courrait droit vers le château. Lupin, Dumbledore, tous sauf Snape. Il les tuerait sinon. Et si c'est elle qui devait lui dire, elle serait la première à rejoindre l'au-delà.
Elle était paniquée, rien n'aurait pu arriver à Harry, il était Harry après tout, rien de mal pourrait jamais lui arriver. Ses yeux la picotèrent, alors que des larmes naissaient au même rythme que ses peurs. Trouver Lupin et tout ira pour le mieux. Elle dévalait les couloirs aveuglement, le cœur battant, ne sachant pas où il pouvait bien être, jusqu'à ce qu'elle tourne dans un des coins du hall et vit Remus tenant un énorme panier d'une main et buvant sa potion d'une traite de l'autre.
Snape se trouvait juste à côté de lui.
Elle frissonna et s'apprêtait à courir se cacher dans le tournant (loin de Snape) lorsque sans attendre, la voix étouffée de Remus se fit entendre, « Hermione ! » haleta-t-il son nom, puis, elle s'immobilisa, prête à s'effondrer, « Que fais-tu ici ? »
Elle se retourna, et ils la regardèrent inquiets lorsqu'ils virent ses yeux, son visage et le fait qu'elle était hors d'halène, « Harry… » Haleta-t-elle, puis s'arrêta de parler. Severus, qui avait récupéré la tasse, en resserra sa prise dessus.
« Qu'y-a-t-il Mlle Granger ? » demanda Snape froidement ses yeux brillants dangereusement.
« Il est… Nous…, Je vous jure que nous étions en train de le surveiller- »
Les yeux de Remus s'élargissaient. « Où est-il ? »
« Je … Nous ne savons pas » finit-elle par sangloter. « Il a disparu, nous l'avons perdu » hurla-t-elle, « nous avons besoin de votre aide- »
« Quoi ! » beugla Snape qui se répercuta à plusieurs reprises à travers tout le Hall avant qu'elle ne réponde.
« Je suis désolée. »
« Taisez-vous stupide enfant, pleurer ne le retrouvera pas.» Il la dépassa, se mit à courir avant même que Remus ou elle ne puisse cligner des yeux. Ils suivirent rapidement le désespéré maître des potions.
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Fini, alors qu'en pensez-vous ? Il n'est pas choupinou… notre maître des potions, hein ?
