Child of mine
Auteur: Lina Inverse The Drama
Traductrice: Flick-Flack
Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la TRADUCTION dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.
Merci à Dia, Nymphodora Tonks, Ewilian Potter, Jenni944, Lyly, 666Naku, Zaika, Magyarpotter, Tyto27, Nyamothis, Blackangel, Nepheria et I-am-Lady-Voldemort pour vos reviews… même si je n'y ai pas répondu, vraiment désolée. Vous avez de la chance que je poste ce chapitre sans retard, il faut dire qu'en ce moment c'est un peu la déprime… Alors le moral est plutôt bas... Je ne vais pas non plus me plaindre alors bonne lecture !
Chapitre 7: To the Rescue.
Severus fonçait à toute vitesse en direction de la cabane de Hagrid. Ses yeux perçants pouvaient voir le géant, qui se tenait juste devant celle-ci, pleurant tandis qu'il appelait Harry. Des groupes de jeunes, venant de toute part, rejoignaient la cabane, tous débraillés et essoufflés. La peur et/ou les larmes étaient visibles sur le visage de la plupart et on pouvait voir que les plus jeunes pleuraient, mais essayaient tant bien que mal de se calmer.
« Nous ne l'avons trouvé nulle part ! » Cria Ron, la peur rendant sa voix stridente. Le cœur de Snape manqua un battement, son visage exprimait la colère tandis qu'il s'approchait d'eux, dérapant dans son arrêt.
Qu'avez-vous fait du garçon ! » Hurla-t-il, un mélange de peur et de rage contenue dans sa voix. Les mains sur les hanches, il tenta de résister à l'envie d'étrangler l'enfant le plus proche de lui.
« Il s'est enfui ! » Laissa échapper Ambre tandis qu'une crampe la pliait en deux de douleur.
« Nous avons vérifié PARTOUT ! » Explosa Perrin, « Les jardins, le lac, le terrain de Quidditch, tout autour du château, le seul endroit où nous n'avons pas encore cherché est- » Elle tourna lentement la tête vers la forêt interdite et le visage de Severus en perdit toutes ses couleurs.
« Hagrid, s'il est arrivé quelque chose à cet enfant, je ne compte pas cher de ta peau- » Grogna Severus, fixant l'homme tourmenté.
« Pas maintenant Severus ! » L'empêcha Remus d'aller plus loin et de dire des choses qu'il pourrait regretter plus tard. « Nous devons fouiller la forêt. Les enfants, restez par groupes de trois et ne fouillez pas plus loin que quelques mètres aux bordures de la forêt. Si vous ne le trouvez pas, allez chercher Albus, ne fouillez pas plus loin à moins que vous ne désiriez être blessés. Severus, Hagrid et moi, allons fouiller dans les parties les plus reculées, envoyez une lueur rouge si vous êtes blessés et verte si vous l'avez trouvé.
Les enfants acquiescèrent et disparurent prenant des chemins différents, tandis que les adultes vérifiaient la première rangée d'arbres et s'enfonçaient rapidement dans les profondeurs de la forêt, disparaissant de vue.
Fred et George étaient partis dès l'ordre de fouille donnée, mais contrairement aux première et cinquième années, ils avaient bien plus de connaissance en magie et en sort de protection. De plus ils avaient beaucoup plus de chance de survivre dans les parties reculées de la forêt. Ils coururent jusqu'à la remise, où étaient entreposés les balais de Quidditch et d'un 'Alohomora', déverrouillèrent la porte et saisirent les brossdurs de l'école, les enfourchant. Ils filèrent droit vers la forêt, regardant ensemble partout, autant qu'ils le pouvaient, appelant Harry à chaque instant, puis, tandis qu'ils s'élevèrent un peu plus dans les airs, ils cherchèrent tout aussi désespérément que les autres.
Une fois les profondeurs de la forêt atteintes, les adultes se dispersèrent, Hagrid allant tout droit, Remus prenant à gauche et Snape la droite. La peur saisirent les trois adultes tandis qu'ils cherchèrent l'enfant sans défense qui avait été place sous leur responsabilité. Chacun d'entre eux était déterminé à ne pas retourner à Poudlard sans ramener en même temps l'enfant. Severus était même prêt à passer la forêt au peigne fin s'il le fallait pour retrouver Harry. Rien, à moins que Voldemort ne le tue, n'arrêterait Severus de chercher pour que Harry rentre sain et sauf à la maison.
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Le cœur de Firenze battait farouchement, le sang circulant à toute vitesse tandis qu'il bondissait par-dessus des arbres morts, des buissons, des rochers, des racines. Il savait à présent qu'il était pourchassé. Et pas seulement par le 'chat' solitaire que Harry avait attiré, mais par au moins sept ou huit de ces choses. A chaque fois qu'un flash d'obscurité attirait son attention, il esquivait de justesse un coup de griffes ou de mâchoires. De nombreux coups de griffes l'avaient déjà atteint, ne causant pas plus de dégât qu'avec un chat domestique, en revanche la largeur des griffures était plus grosse ; ce n'était pas aussi mauvais que si une panthère lui était passée dessus, ce à quoi il s'était plutôt attendu de la part d'aussi gros félins. Mais tout de même, suffisamment de ses griffures pourraient le faire saigner jusqu'à en provoquer sa mort. Et pour on ne sait quelle raison. Il devenait comme léthargique, ses mouvements devenaient de plus en plus maladroits et ils ETAIENT parvenu à le griffer deux fois plus.
Harry sanglotait à présent, il n'appréciait pas la violence dont il était traité, sa peur augmentant au même rythme que celle de Firenze. Tout à coup, le centaure dérapa, se cabra et recula de quelques pas, tandis qu'un grognement surgissait juste devant eux. Ceci étant le seul avertissement avant qu'ils ne relancent l'attaque.
Firenze essaya d'esquiver l'animal qui bloquait son chemin. Il ne put que sentir d'autres griffures lui déchirer le flanc. Essayer de tenir un enfant tout en courant n'était pas chose aisée, mais subir une attaque de tous côtés en multipliant les prédateurs étaient du domaine de l'impossible.
En entendant un cri de douleur, Firenze réalisa que Harry venait de se faire griffer par le leader de ces chats. UN hurlement de pure terreur de l'enfant suivit, et les… choses… se glacèrent sur place. Donnant à Firenze l'ouverture dont il avait besoin, il fonça aussi vite qu'il pouvait et chancelant légèrement, il parvint à sauter par-dessus un rondin de bois, tenant Harry de manière encore plus protective qu'avant.
Où devait-il aller ? Est-ce que les créatures arrêteraient de les chasser une fois la forêt quittée ? Ou est-ce qu'ils en auront que faire ? Tout ce que pouvait faire Firenze était de continuer à courir et prier pour qu'il ait suffisamment de force pour atteindre le château.
Severus s'arrêta sèchement et son cœur se glaça lorsqu'il entendit un hurlement parfaitement audible faire écho dans la forêt. Il pouvait reconnaitre ce hurlement entre mille. Il l'avait affronté pendant cinq jours. « Harry ! » rugit-il, d'une voix plus puissante qu'avant et deux fois plus stressé. Bon Dieu, si quelque chose est arrivé au garçon- !
Sans hésiter, il bondit à travers les buissons, sprintant en direction du hurlement de Harry. Il était déjà fatigué et essoufflé d'avoir couru non-stop dans les bois mais il n'allait pas s'arrêter maintenant. Quelque part en lui, Severus trouva une réserve d'énergie qu'il ne se savait pas posséder et y puisa sa force. Il ne pouvait pas faire semblant d'être calme, surtout lorsqu'il pensait suffisamment clairement pour savoir où il était et ce qu'il y faisait.
Firenze leva la tête lorsqu'il entendit un cri humain provenant de vers Poudlard. Il se dirigea courageusement vers la provenance du son ; s'il pouvait atteindre cette voix, peut-être cette personne pourra-t-elle l'aider à protéger Harry.
Un deuxième appel fit écho à travers les bois et Firenze l'entendit clairement, la personne appelait Harry ! Et cette fois-ci, Harry l'entendit aussi vu que celui-ci s'était tu, puis…
« PAPA, AU SECOURS ! » hurla l'enfant, reconnaissant instantanément la voix qui l'appelait.
Sans s'y attendre, quatre des félins surgirent, les entourant, deux devant et deux derrière. Firenze s'arrêta au hurlement et se cabra nerveusement, tandis qu'il observait anxieusement les créatures. Elles se tenaient immobiles têtes basses, les oreilles dressées et leurs queues battantes. Un long grognement de gorge se fit entendre chez nombre d'entre eux. Que devait-il faire ? Il ne pouvait pas foncer droit sur eux avec Harry dans les bras. Mais par contre il pouvait utiliser son arc pour les repousser s'ils s'approchaient de trop près et ainsi les frapper avec. Ça et ses sabots étaient ses seules armes. Il pouvait faire un autre arc mais il n'avait pas moyen qu'il laisse l'enfant pour ses défendre contre ses choses. Peut-être que d'autres de sa tribut ne se seraient pas impliqués dans une affaire avec un humain sorcier et l'auraient laissé seul face à son destin… même si ce destin était la mort…, mais Firenze ne pouvait pas faire ça… Il se battrait jusqu'à son dernier souffle.
Juste à ce moment, une des créatures bondit sur lui par derrière. Tournoyant rapidement, Firenze le vira d'un coup de sabot envoyant la créature valser trois mètres plus loin atterrissant dans un buisson accompagné d'un fracas satisfaisant et d'un jappement fort aigu, semblable à celui d'un chat heurté et espérons le, blessé.
« Papa ! » cria Harry encore une fois, attendant de la part de son protecteur plus que jamais auparavant. Ses yeux verts étaient écarquillés de terreur et il tremblait sans pouvoir s'en empêcher.
On pouvait désormais remettre en question le fait que tous pensaient que l'instinct paternel de Snape était semblable à celui d'un ours mâle (pratiquement inexistant), mais au son de l'enfant prit de panique, ce qui avait été observé pendant presque une semaine, se voyait multiplier au-delà de toute croyance. Sortant sa baguette, il était prêt à envoyer ce qui venait de blesser Harry dans l'autre monde et même au-delà.
« Harry ! » tonna sa voix tandis qu'il se rapprochait de sa charge. Mais il s'arrêta immédiatement lorsque ses yeux tombèrent sur les créatures peu habituelles mais qui semblaient dangereuses, en face de lui… Puis, il y avait Harry et un centaure, au milieu des créatures, donnant des coups de sabots et tournoyant, essayant de se tenir à l'écart des griffes et des crocs.
« AVADA KADAVRA ! » Sans même penser une seconde aux conséquences de l'utilisation de ce sort, et avec l'expérience et la précision que seul un grand duelliste pouvait avoir, Snape heurta sans ménagement une des créatures attaquantes.
La bête hurla de douleur et bondit dans un coin d'ombre, disparaissant immédiatement de vue. Severus resta choqué un moment du fait que la chose ne soit pas morte sur le coup. Mais, il rassembla ses esprits afin de mieux se concentrer sur un autre problème. Les trois prédateurs restant regardaient le nouveau guerrier arrivé dans la bataille, puis leur yeux glissèrent à l' endroit où leur frère, blessé, avait disparut, et fuirent d'eux-mêmes.
Snape se précipita sur le centaure, « Qui êtes-vous ? Où l'avez-vous trouvé ! » Demanda-t-il, succédant les questions à toute vitesse. Severus tendit les bras et prit délicatement Harry des bras de Firenze, berçant l'enfant qui pleurait sur sa poitrine et faisant courir une main légèrement sur les cheveux de Harry qui se cramponnait fermement à ses robes.
« Je me nomme Firenze, je suis un ami de Hagrid, le gardien des terres de Poudlard. J'ai trouvé Harry dans la forêt, pleurant et seul », informa-t-il au sorcier tout bouleversé qui caressait tendrement et de manière possessive l'enfant tremblant et effrayé.
« Harry, je vais te découper vivant lorsque tu seras redevenu normal, tu as failli me faire avoir une crise cardiaque ! » dit Snape, grondant le garçon qui sanglotait. « Si jamais tu refais ça, lorsque tu redeviendras normal, tu écoperas d'une retenu d'une semaine. »
Firenze fronça un sourcil à cette déclaration qui était en totale contradiction avec les faits et gestes de l'homme. « Etes-vous le seul à le chercher ? »
« Non, je ne le suis pas… » Il sortit sa baguette et d'un geste, envoya une lueur verte dans les airs. « Je devais faire un signal aux autres… Tout va bien ? » S'enquit-il.
Firenze fixa l'homme, qui commençait à devenir un peu flou sur les bords, puis secoua la tête « Je ne crois pas, non. Je pense que leurs griffes contenaient une sorte de poison- »
« Suivez-moi donc. Il faut rejoindre Hagrid et les autres, nous pourrons vous aider à Poudlard. » Il serra encore plus Harry tandis que l'enfant enterait sa tête dans le cou de Severus. Snape se retourna et le centaure le suivit lentement, trébuchant souvent, mais continuant sa marche tout de même.
« Papa… » Renifla Harry, qui ne pleurait plus, mais qui se blottissait un peu plus près. « Chat méchant, j'ai mal- »
« Quoi ! » répondit vivement Snape. « Où ? » Severus écarta Harry et commença à examiner le garçon. Harry protesta légèrement du fait d'avoir été éloigné de l'épaule confortable sur laquelle il s'était blotti, mais garda tout de même le silence, ne boudant qu'un peu. Sur son bras droit se trouvaient des griffures, seulement deux, mais d'un centimètre de large chacune et en partie profondes. Si Harry avait été plus grand, ca ne lui aurait pas causé autant de dommages, mais il n'était qu'un petit garçon…
« D'accord, allons directement voir Pompom. » dit Snape déterminé. Puis murmura d'un souffle, « Zut, si seulement je pouvais transplaner. »
Lorsqu'ils eurent enfin atteint la cabane de Hagrid, ils virent tous les enfants et les adultes attendre, anxieux, même Albus. Pompom se précipita à leurs côtés avec Ambre.
« Est-ce que Harry va bien ! »
«Vous l'avez retrouvé ! »
« Merde, mais qu'est-ce que c'est ? »
« Surveillez votre langage ! »
« Hey, c'est un centaure ! »
« Où l'avez-vous trouvé ? »
« Il a l'air d'avoir été blessé. Ah ! »
« Vos manières ! »
« Comme si tu étais la seule à parler Ambre. Ah ! »
« Les enfants, s'il vous plait ! » Albus haussa le ton de sa voix pour avoir leur attention. « Que s'est-il passé, Severus ? » Il cacha sa surprise face au fait qu'un Harry très calme était blottit dans les bras de Snape et semblait en être content, la tête reposant dans ses robes.
« Harry était parti explorer la forêt et Firenze l'a trouvé et l'a protégé des créatures ressemblant à des chats que je n'ai jamais vu auparavant. » expliqua Snape, caressant soigneusement d'une main le dos de Harry. « Je pense que les griffes et les crocs devaient contenir une sorte de venin, Firenze ne se sent pas très bien… »
« Fatigué- » corrigea Firenze. « Même au plein milieu de la poursuite, c'est comme une léthargie… » Expliqua-t-il tandis qu'il s'agenouilla, trop faible pour rester debout plus longtemps. « S'ils m'avaient blessé encore un peu plus, je pense que je n'aurais pas tenu. Ce sont des attaques efficaces. Harry, malheureusement a été blesser également, mais pas trop sévèrement, je crois… »
Hagrid s'approcha de Firenze et posa sa large main sur l'épaule du centaure, « Nous allons prendre soin de toi, ne t'inquiète pas. Merci d'avoir protégé 'Arry. »
« Oui en effet, merci. C'est la deuxième fois que tu le sauves, » ajouta Albus, accompagné d'un petit sourire.
« Je dois reconnaitre que cet enfant m'a laissé perplexe pendant un moment. Il m'a demandé de le ramener à son père… Je pensais qu'il parlait de James… » Firenze regarda Severus, puis secoua la tête. « Je suppose que c'était une erreur. »
Puis, Harry parla, fixant les yeux de Severus tandis qu'il baillait, « Fatigué, Papa, veux dormir. »
Les enfants en eurent le souffle coupé alors que tous regardaient silencieusement Harry et Snape, n'arrivant pas à croire le fait que leur ami avait appelé leur professeur 'papa'. Les yeux d'Albus brillèrent de tendresse et d'amusement, cependant il garda le silence, il ne voulait pas attirer l'attention de Severus sur son soudain changement de relation avec Harry… pas maintenant.
Remus referma fermement sa mâchoire, retenant un rire et parvint de justesse à ne pas sourire. Oh, il allait bien s'amuser avec ça plus tard… bien plus tard… Lorsque Severus ne lui arrachera pas la tête pour avoir parlé. Pour un homme qui se prétend détester et mépriser le garçon-qui-a-survécu, il faisait un sacré bon boulot en étant surprotecteur et dont l'attitude faisait plus penser à un père attentionné. En y regardant de plus près, Remus pouvait parier que personne ne pourrait ARRACHER l'enfant des bras de Severus, à moins d'utiliser la magie.
Pompom s'approcha pour examiner Harry en premier et commença à poser ses doigts sur les parties vitales, vérifiant que physiquement tout allait bien, puis passa sa baguette au dessus de lui murmurant faiblement des incantations… puis parla « Il semblerait que ce soit un poison de sommeil…rien de fatal, mais les coupures ont besoins d'être soignés. » Sur ce, elle fit danser sa baguette et chanta les paroles nécessaires, laissant par la suite une peau propre et encore une fois sans la moindre cicatrice. « Mr. Firenze, par contre, vous devriez rester allongé ici le temps que je soigne vos blessures avec quelques onguents et une potion. J'ai tout le matériel nécessaire dans mon sac. »
« Firenze, veux tu de l'aide pour aller dans ma cabane ? » proposa Hagrid. Firenze acquiesça et celui-ci aida le centaure à se mettre sur pied puis à grimper les marches de la cabane.
« Donnez un bain à Harry puis laissez-le dormir, il me semble que c'est ce qu'il y a de mieux pour lui maintenant. » indiqua Pompom à Severus. « S'il a faim donnez-lui quelque chose de léger. Lorsqu'il se réveillera, donnez-lui absolument un repas consistant. » Snape acquiesça et Pompom suivit le géant et le centaure dans la cabane.
« Cinq points pour Serpentard, Poufsouffle et Gryffondor pour avoir aidé dans cette recherche et pour avoir réagit rapidement. » dit Dumbledore, les yeux pétillants derrière ses lunettes tandis qu'il faisait un large sourire aux enfants encore sous le choc.
« Bien que l'on devrait plutôt vous en retirer vu que vous l'avez perdu en premier lieu. » grogna Snape faiblement, mais pas assez fort pour être entendu.
Harry commença à pleurnicher et le visage de Snape se transforma du rictus sévère à quelque chose de définitivement plus doux, alors qu'il essayait de calmer Harry, lui murmurant calmement des paroles réconfortantes.
Ron et Hermione en restèrent bouche-bée de même que les jumeaux et Neville, tandis qu'une fois de plus, leur méchant professeur de Potions les choquait profondément. Ron se demandait qui cet homme était et où, par tous les cieux, Snape était passé !
« Je crois que j'ai besoin d'aller m'allonger… trop de soleil, je me mets à halluciner… » Marmonna Fred. C'était trop pour lui. Il connaissait cet homme depuis près de sept années et maintenant ça ? « Excusez-moi- » Puis, il partit accompagne de son jumeau, les deux étant extrêmement confus. Tandis qu'ils s'eloignaient, George chuchota, « Si tu étais en train d'halluciné, c'est que j'étais également pris de la même fièvre… Incroyable… »
"Je vous l'avais dit qu'il fallait vous calmer en sa présence, professeur." Fit-elle d'un sourire connaisseur. Elle sautait de joie d'avoir ainsi raison.
Snape la gratifia du regard made in Snape alors qu'elle lui souriait de manière insolente. « Mlle Posten… » La prévint-il doucement.
« Bien, compris, j'ai du 'boulot' à finir, bye » Elle saisit ses amis, (Ben, Salamanthia, Perrin) et les tira tout le trajet de retour au château, discutant de tout ce qui s'était passé dans la journée.
Remus finit par sourire et plaça ses mains sur les épaules de Neville et de Ron, « Venez, Ron, Neville, Hermione… Il vaut mieux rentrer et laissez le papa poule avec son enfant. » Il n'avait pas pu résister, il l'avait dit… maintenant restait à voir comment Severus allait réagir.
Remus sourit malicieusement à Severus, qui lui lança un regard noir, promesse de douleur dans un futur proche. Il salua son ami à nouveau déstressé avant de raccompagner les trois de cinquième année au château.
« Bien, Severus, allons-y. Vous allez certainement pouvoir aller faire une sieste tous les deux » suggéra Albus. Severus acquiesça et soupira las, tandis que tous les deux suivaient le reste du troupeau, droit vers l'école. Harry bailla et se blottit dans le cou de son papa, agrippant de manière possessive les robes noires de ses petites mains, il était désormais en sécurité.
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Alors ? Qui veut un Severus en mode papa poule ?
Pour ceux qui n'ont pas bien saisi, dans cette fiction, James est bien le vrai père biologique de Harry, si celui-ci appelle Severus 'papa' c'est parce qu'il le reconnait comme tel, d'un point de vue affectif. S'il reste des questions n'hésitez pas ! D'ailleurs même si vous n'avez pas de question vous pouvez quand même laisser une review…
Au prochain chapitre,
Flick-Flack
