Child of mine
Auteur: Lina Inverse The Drama
Traductrice: Flick-Flack
Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la TRADUCTION dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.
Merci ak Sanka, onarluca, Tyto27, Farniol, Namyothis, ali angel, Nymphodora Tonks, neny, zaika, 666Naku, PCR, purityangel, koredik et satya pour vos reviews !
Chapitre 10: New Pets and Developments.
Severus n'était pas sûr si c'était le corps chaud de l'enfant gigotant légèrement dans ses bras qui l'avait réveillé ou alors le battement rythmé sur sa jambe… d'origine inconnue. S'étirant lentement pour atténuer la douleur de ses muscles courbaturés, il réajusta sa prise sur Harry et ouvrit les yeux pour voir le garçon, puis frissonna de peur. Il regardait droit dans des yeux gris foncés qui semblaient endormis mais qui le scrutaient de derrière de longs cils. C'était une des créatures de la forêt ressemblantes à des chats qui avait chassées Harry et Firenze. La chose était plus grosse que la dernière fois qu'il l'avait vu… mais ça pouvait être due au fait qu'elle lui faisait à présent face et qu'elle ne se tenait pas à trois ou quatre mètres de lui.
Il savait donc maintenant d'où provenait le battement inconnu sur sa jambe… La queue de la créature se balançait d'un mollet à l'autre. Pire, il n'y avait pas que Harry endormi qui pesait sur son bras… Le chat, qui, il pouvait maintenant le voir très clairement, avait la taille d'un tigre, laissait reposer sa grosse tête sur son bras, juste à côté de celle de Harry. Severus cessa de respirer, refoulant ainsi la panique qui essayait de prendre possession de lui et par la-même de l'étouffer. Il portait toujours ses robes, donc sa baguette devait encore être sur lui, et accessible depuis qu'il s'était allongé sur le côté gauche, laissant sa mains droite à peu près libre pour atteindre sa poche. Cependant, ses deux bras entouraient Harry et malheureusement, pressés contre la poitrine de l'énorme chat qui… Ronronnait !
S'il bougeait, la créature pourrait attaquer… S'il ne bougeait pas, la créature pourrait tout autant attaquer. Severus détailla du regard le corps à la peau de cuir du géant félin et vit qu'il avait une patte nonchalamment posé sur le corps de Harry, presque de manière possessive. Il se renfrogna lorsqu'il réalisa qu'il n'y avait pas grand-chose qu'il puisse faire dans cette situation sans alerter le chat et risquer de blesser Harry. Bon sang, mais comment avait fait ce monstre pour entrer dans le château, et qui plus est dans l'infirmerie ? Mais là encore, où étaient tous les autres ! Il leva les yeux tout autour de lui puis les fixèrent, encore une fois, dans ceux du chat. Soupirant calmement de résignation, et à moitié de frustration, Severus se chuchota à lui-même, bien que le chat fusse suffisamment proche de lui pour l'entendre. « Bien, Chat… c'est à toi de bouger. »
En semblant de réponse, le gros félin s'étira délicatement et ronronna encore plus fort, levant la tête et l'avançant de façon à venir frotter sa truffe sur le visage stupéfait du maître des potions.
Les yeux de Severus s'écarquillèrent d'incrédulité alors qu'il observait le chat aux yeux ensommeillés frotter doucement, presque amoureusement son visage plein de moustaches le long du sien puis tourner la tête pour se nicher dans les cheveux de Harry, le reniflant et… soupirant joyeusement ! Bon sang, mais qu'est-ce qui ce passe ici ! Cette créature et ses… congénères avaient poursuivit Harry et Firenze à travers la forêt dans le but de les déguster. Pourquoi maintenant, agissait-il comme si Harry et Severus faisaient partie de sa famille, ou peut-être comme s'il était un animal de compagnie inhabituellement surdimensionné. Il cherchait dans ses souvenirs, essayant de découvrir ce que cette chose était au juste. Il en avait eu un rapide aperçut dans la forêt, mais ni lui, ni Remus ne savait ce que c'était. À présent, malgré cette aperçut… un peu plus proche, il n'avait toujours aucunes idées de ce que cela pouvait bien être. C'était sans nul doute une créature magique surtout après avoir vu la façon qu'ils ont de se mélanger aux arbres et de disparaitre, mais pourquoi personne ne connaissait leur nature ? Tant qu'ils ne sauront pas, ils ne pourront pas trouver de manière efficace de les combattre. En dernier recours, il connaissait quelque chose qui les faisait fuir… l'Avada Kedavra. Mais cela impliquait de posséder une baguette et ça n'était pas vraiment le cas actuellement.
Calme, il n'attaquait pas. Peut-être n'allait-il pas attaquer. Severus en doutait, pessimiste comme il l'était… mais l'évidence ETAIT allongée devant lui… ronronnant et le câlinant ainsi que Harry. Il ne pouvait concilier les deux aspects de la créature qu'il avait vu jusqu'ici. Il observa d'une fascination horrifiante le chat commencer à toiletter les cheveux naturellement en désordre de Harry, sa grosse langue lavant toute la tête de l'enfant en seulement quelques coups, plaquant les cheveux plus efficacement que n'importe quel gel. S'il n'avait pas été aussi effrayé, Severus aurait été extrêmement amusé de cette vue.
Harry gigota et donna une tape fatiguée sur la tête de la créature, essayant de la repousser. « Non, Papa… pas de bain, veux dormir » Se plaignit l'enfant.
« Mmmrrooww » répliqua la créature d'une voix rauque et faible.
Harry se renfrogna et ouvrit les yeux, regardant Severus. « Papa ? » Il ne comprenait pas pourquoi son papa faisait le même bruit qu'un chat.
« Oui Harry, je suis là. Nous avons un visiteur. » Expliqua doucement Severus. « Te rappelles-tu de la forêt ? Les… chats… qui te poursuivaient Firenze et toi ? »
Le regard lumineux de Harry fixa son père de confusion pendant un moment avant de parler, « Kitty ! » Dit-il d'une voix pleine d'espoir, il tourna la tête en direction du 'petit chat'. « Kitty ! » Harry s'assit et étreignit la tête du chat du mieux qu'il put, un large sourire sur le visage. Severus observa la créature grosse comme un tigre fermer les yeux délicatement et frotter sa truffe contre la joue de Harry. Puis Harry s'écarta, une moue d'indignation et fit quelque chose qui faillit donner à Severus une autre attaque.
« MECHANT Kitty ! » Harry gifla le chat en plein sur la truffe et celui-ci retint un bruit dans sa gorge laissant échapper un 'miaou' pitoyable. « Tu m'as fait mal et à Firends aussi ! » (L'auteur explique dans la version anglaise que la faute sur le prénom de Firenze est normale et que Harry fait mal la différence avec Firenze et Friends qui signifie ami.)
Le chat baissa la tête en soumission (au plus grand étonnement de Severus) et semblait vraiment désolé de ce qu'il avait fait. Il émit un autre son de gorge et leur lança… non, il lança à Harry un regard désolé et pitoyable.
« Ça va » Lui pardonna Harry ; interprétant correctement la réaction du chat, puis une fois de plus, étreignit l'animal, qui, après un moment se remit à frotter sa truffe contre Harry.
Severus sentit son corps se relaxer pour de bon et petit à petit. Juste à peine, mais suffisamment pour qu'il puisse réaliser qu'il s'était arrêté de respirer et que tous ses muscles étaient crispés lorsque son fils adoptif avait giflé la chose qui aurait pu faire d'eux son petit-déjeuner.
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Albus sentait comme un poids peser sur ses épaules tandis qu'il atteignait l'infirmerie. Il lui avait fallu près d'une heure pour écrire la lettre à Sirius et il avait fortement appréhendé en la donnant à l'un des meilleurs hiboux de l'école pour que celui-ci l'apporte au parrain de Harry. Il avait mis près d'une heure à écrire cette lettre parce qu'il lui fallait choisir ses mots très très attentivement et avait même fini par la réécrire deux fois. Il ne voulait pas se retrouver avec un parrain enragée, surexcité et prêt à tuer, faire irruption à Poudlard sans plus de cérémonie. Et pour cela, il avait dû écrire une lettre si parfaitement modulée qu'il aurait été aussi facile de l'écrire que de traverser une portée de loups enragés et affamés tout en ayant ficelé des steaks crus sur son propre corps.
Poussant un long soupir il ouvrit la porte de l'infirmerie et remarqua à ce moment-là qu'il pouvait entendre les cris de joie de Harry avant même d'être entrer dans la pièce. Harry était réveillé et riait ? La curiosité était clairement visible sur son visage tandis qu'il passait le pas de la porte de l'infirmerie. Là, au beau milieu du sol se tenait Harry et un énorme félin gris cendré, jouant ensemble. Harry tirait sur la longue queue et le chat, de temps en temps frottait sa truffe contre le ventre de Harry extirpant un petit rire de chez l'enfant. Severus était lui aussi assit par terre à quelques pas de là, la main dans la poche, indubitablement serrée sur sa baguette. Le regard fixe du maître des potions était posé uniquement sur Harry et son 'animal de compagnie', le scepticisme et l'amusement se faisaient guerre dans ses yeux et sur sa bouche.
« Severus… ? » Chuchota Albus tout bas.
« Harry joue depuis les dix dernières minutes. Pompom n'est pas revenue, je pense qu'elle doit être encore en train de dormir. Le chat n'a pas essayé de blesser Harry, en fait il agit exactement comme s'il jouait avec l'un des petits de son propre clan… » Répondit-il tranquillement au directeur, d'une voix calme et douce. Mais Albus connaissait son ami suffisamment bien pour savoir qu'il était à la fois tendu et inquiet en vue de la situation présente.
Harry détourna son attention de la queue du chat et vit son grand-père qui se tenait actuellement dans la pièce. Du moins il croyait que c'était comme cela que s'appelait l'homme aux drôles de cheveux blancs. Il n'avait aucune idée de comment il connaissait un tel grand mot, mais il sentait d'une certaine manière que c'était le nom adéquate.
« Granpa, regarde le Kitty ! » Il sourit fièrement à Albus qui le fixait d'un air choqué.
Il fronça un sourcil tandis que Severus grommelait. « Oui, 'Granpa' regarde le Kitty, » gloussa légèrement le jeune homme, s'amusant de l'expression interdite sur le visage de son vieil ami.
« Grandpa ? » répéta Albus, se sentant prit au dépourvu par le titre intime que Harry venait de lui donner.
« Et bien, si je suis le 'papa' tu es le 'grandpa'. Après tout, tu resembles plus à un père pour moi que n'a pu être le mien, » le gratifia le jeune sorcier accompagné d'un regard affectueux, puis il lui sourit. Albus lui rendit son sourire et se relaxa quelque peu tout en allant s'asseoir à côté de son…fils.
« Donc, 'fils', comment ce gros chat a-t-il pu se retrouver dans l'infirmerie à jouer avec ton fils ? »
Severus poussa un soupir las, « Tu es tout aussi avancé que moi. Je n'en ai aucune idée. Je me suis réveillé avec cette chose sur moi, » Il frissonna légèrement, « Ce n'est pas la meilleur façon de se réveiller, je te l'assure. »
« Je te crois sur parole. Je me demande bien pourquoi cette… créature ne vous a pas attaqué Harry et toi… Est-ce la créature dont Firenze et toi parliez l'autre jour ? » Severus acquiesça. « Et bien, si seulement il y avait un moyen de lui parler ou de communiquer avec elle… »
« Elle semble comprendre Harry assez bien. » Le sourire de Severus était forcé tandis qu'il observait Harry essayer d'envoyer une balle pour jouer au 'va chercher' avec le Kitty. Le chat était trop agile, trop intelligent et sortait ses griffe rapidement et ainsi, réussissait à stopper la balle avant qu'elle ne dépasse les quelques centimètres. Harry rigola et le chat ronronna encore plus fort, il était content.
« Je doute que ce… ce…Chat puisse nous comprendre » songea Albus, essayant de ne pas rire à l'image stupide des deux espèces discutant ensemble qui lui venait à l'esprit.
C'est alors que le dit 'chat' tourna sa grosse tête vers Albus et Severus. Il les fixa tous les deux sans ciller.
« Kurshar » (le langage de bébé de Harry écorche le nom de Krr'Shar) « dit qu'il comprend ce que vous disez. » Déclara le garçon de bout en blanc.
« Ça répond à notre problème de communication, je suppose. » Murmura Albus.
« Kurshar ? » Le chat secoua la tête et fit rouler ses gros yeux. "Ce n'est pas Kurshar? Est-ce que cela pourrait convenir pour l'instant ? » Demanda Albus avec amusement bien qu'il reste un peu septique que la créature puisse comprendre couramment leur langage.
'Kurshar' (Krr'Shar) acquiesça, soupirant longuement.
« As-tu l'intention de blesser cet enfant ? » Se dépêcha de demander Albus, réussissant ainsi à battre de vitesse Severus à une respiration près, qui lui aussi désirait la réponse à cette très juste question.
Le chat secoua la tête négativement et se frotta contre la joue de Harry, puis se leva et s'avança gaiement vers Albus et toucha de sa truffe humide, la main du vieux sorcier. C'est à ce moment-là que le directeur sentit une poussée de magie entrer dans son esprit tandis que l'étrange pouvoir circulait entre 'Kurshar' et lui-même. Albus pouvait voir de brèves images de Harry prit en charge par… Krr'Shar. Alors c'était ça le nom de la créature. Des ondes de protection et d'attention se déversaient en lui, et il réalisa que c'était ce que Krr'Shar ressentait pour Harry.
'Je ne blesserai pas le petit' Albus fut prit par surprise lorsque ces mots résonnèrent dans son esprit. Ils semblaient étranges, mais il n'y avait aucun doute sur qui les avaient 'dit'. 'Je le protégerai, je ne blesserai pas non plus ceux de son clan parce qu'il n'en serait pas content, vous n'avez rien à craindre de nous !'
« Pourquoi êtes-vous là ? » Demanda-t-il à voix haute.
'Mon petit m'a appelé. Il souhaitait que je sois à ses côtés et que je le protège. Et je le ferai.'
« Albus ? » Chuchota Severus « Quelque chose ne va pas ? »
'Il semblerait que Krr'Shar soit télépathe » Répondit Albus. Severus haussa des sourcils au changement de prononciation du nom.
« Je vois. »Marmonna-t-il « Et… ? »
« Il a dit qu'il ne blessera pas Harry ou quiconque d'autre et qu'il était là pour protéger Harry. » expliqua Albus. « Je peux t'assurer qu'il ne ment pas, parce que ses émotions étaient visualisables et prouvent la véracité de ses paroles… Il semble considérer Harry comme son petit. »
« Mais c'est MON pe-fi-Euh… » Enchaina-t-il lentement étonné de ce qu'il venait tout juste de dire. Puis il poursuivit un peu hésitant, «- Responsabilité. »
Albus en rayonna presque de bonheur. Harry avait creusé son chemin dans le cœur de Severus… rien ne pouvait rendre le vieux sorcier plus heureux.
'Je n'ai pas l'intention d'éloigner le Dark protecteur de l'enfant' Informa Krr'Shar au vieil homme ayant lu dans les pensée d'Albus.
« Dark quoi ? » Il fronça un sourcil en direction du félin.
'C'est celui qui garde le peti,t nommé si je comprends bien Harry… le Dark protecteur. N'est-ce pas cela ?'
« Je suppose que l'on peut d'une certaine manière le décrire ainsi. » Les lèvres d'Albus se retroussèrent en un sourire.
Severus envoya à Albus un autre regard curieux. « Décrire qui ? »
« Toi, Mr le 'Dark protecteur' » Il sourit au jeune homme, ses yeux pétillant alors que Severus grimaçait.
« Donc, qu'allons-nous faire de lui ? » Demanda Severus, peu amusé qu'Albus et le chat… Krr'Shar… parle de lui sans qu'il puisse entendre quoique ce soit et ce devant lui.
« Bien… Ce que je m'apprête à dire peut paraitre fou… »
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« Il a raison… non, attendez… il n'a pas raison ! C'est complètement fou… Non mais CA NE VA PAS BIEN ! » S'écria Severus sauvagement tandis qu'il fermait la porte de la chambre derrière lui.
Il fut décidé que Krr'Shar resterait dans ses appartements ou à l'extérieur du château pendant les heures de cours et les périodes d'ouverture de l'école, et Harry resterait, bien sûr, avec Severus. Snape dévalait les couloirs, ses robes d'écoles flottant derrière, portant Harry dans ses bras qui écoutait son père pester.
Harry lui adressa un regard confus, « Papa pas content ? »
« Non, papa est irrité. »
« Harry méchant ? » Questionna-t-il, réfléchissant à ce qu'il avait bien pu faire de mal récemment.
« Non Harry, tu t'es très bien comporter. Tu as été un véritable petit ange… Bien que cela puisse paraitre étonnant de ta part ou encore que ce soit moi qui te le dise… » Dit Severus gentiment au petit garcon, une légère pointe d'ironie dans la voix.
« Harry gentil ? » s'enquit l'enfant.
« Oui » lâcha Severus, ouvrant la porte de la classe de potion tandis que Harry l'étranglait dans son étreinte.
Près de deux jours s'étaient écoulés depuis le match de Quidditch. On était lundi matin, l'heure de commencer la première heure de cours avec ses premières années. Ambre et ses amis furent les premiers à arriver, et il s'avéra qu'Ambre avait une boite de crayon de couleurs moldu ainsi qu'un livre de coloriage. ('Le Roi Lion'… Par Merlin qu'est-ce que cela pouvait bien être ?). Il déposa Harry près de son bureau et autorisa Ambre à expliquer à Harry ce qu'il devait faire.
La classe s'était déroulée sans aucun incident et parfaitement calmement (bien que la tranquillité des Gryffondors le faisait se mettre sur ses gardes.) Pendant la deuxième heure de cours, Harry vagabondait parmi les septièmes années, qui étaient occupées à concocter une des potions les plus ardues pour leurs ASPIC.
Depuis que Harry se tenait relativement tranquille, les élèves ne se plaignaient plus du fait qu'il était 'dans leurs jambes' et que Snape ne faisait rien pour l'arrêter. Les jumeaux étaient accueillis avec une grosse étreinte, vingt minutes après le début du cours. D'ailleurs ils ne le remarquèrent que lorsque le petit vint serrer les genoux de Fred si fort que le plus vieux avait faillit en basculer de sa chaise. (Puis Harry fit de même avec George.)
« Manger ! » couina Harry doucement à l'intention de George tandis que Fred le prenait dans ses bras.
« Manger ? Nous sommes en cours de potions et toi tu veux manger ? » George roula des yeux puis jeta un rapide coup d'œil tout autour de lui pour s'assurer que Snape ne remarquait pas son comportement très peu professionnel. (Du moins pour tout élève qu'il soit.)
« Nous avons en effet ces cookies sur lequel nous travaillions avec Snape dans nos sacs- » chuchota Fred tout bas.
« Quelle bonne idée, frérot, changer le garçon-qui-a-survécu, le pauvre et innocent Harry en femme. » siffla George. Harry les fixait intensément comme s'il écoutait attentivement tout ce qu'ils disaient, Mais ceux-ci étaient bien trop occuper pour le remarquer. Fred reposa Harry puis retourna découper ses ingrédients.
« Allez, va-t-en, » George ébouriffa les cheveux du garçon. « Le déjeuner n'est que dans une heure et demie. Et n'essaye même pas de me convaincre que le professeur Snape ne t'as pas fait prendre ton petit-déjeuner. Nous aurons une petite conversation avec le Professeur plus tard sur le fait qu'il devrait garder quelques goûters pour toi ici. »
Les jumeaux lui tournèrent le dos et Harry en profita pour plonger sous la table à proximité de leur sac de cours, mécontent et cherchant un moyen de passer sa colère. Il regarda les affaires des jumeaux puis commença à essayer de les ouvrir. Il tira obstinément sur l'attache de l'un des sacs jusqu'à ce que celle-ci cède. Il souleva le rabat du sac de cours puis commença à fouiller parmi les livres, les plumes de rechange, les parchemins et même des farces et attrapes. Puis il trouva un sac en papier bleu au bord cireux. Il l'ouvrit et vit à l'intérieur beaucoup de cookies (environ quinze). Il en sortit deux, les observa et les mit dans sa poche puis replaça le sac en papier là où il l'avait trouvé. Après avoir replacé le rabat du sac (bien qu'il soit incapable de refermer l'attache), il rampa vers les crayons de couleurs qu'il avait abandonné et se remit à gribouiller sur les pages.
Il se tint tranquille tout le reste de l'heure.
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Ce déjeuner-là, Harry mangea sa nourriture joyeusement et supplia Lupin de le prendre sur ses genoux à mi-repas. Ainsi, sous maintes menaces de mort de la part de Severus, Lupin s'y résolut. Pas besoin d'emmerder le maître des potions pour quelque chose d'aussi futile que de prendre Harry, ce qu'il aurait de toute manière fini par faire.
Severus discutait avec Sinistra (surprise surprise) et Lupin était assis à côté d'Albus, à la droite duquel se tenait Minerva qui normalement s'asseyait à côté de Severus.
« Loony, j'ai un cookie pour toi, » Harry lui fit un sourire et sortie les deux cookies. (Les bords de ceux-ci étaient légèrement émiettés.)
Remus haussa un sourcil, « Oh, vraiment ? Et d'où est-ce qu'ils viennent ? »
Harry sourit, « Goûter de classe. »
Remus lui retourna son sourire et prit les deux petits cookies. « Es-tu sûr que tu n'en veux pas un, Harry ? »
« Euh – oui ! Je voulais te les donner ! Tu es mon Lonny. »
Remus sentit son cœur fondre (l'auteure rit de manière démoniaque, il va la tuer plus tard…) « Et bien merci, Harry. »
Remus mangea les deux cookies et tressaillit à l'arrière goût plus qu'inhabituel dans sa bouche, il prit une gorgée de son jus et installa Harry sur la table, devant lui. Il y avait quelque chose d'étrange avec son corps, il avait un léger mal de tête… il était presque étourdi et il avait un peu plus chaud que d'habitude. « Où as-tu trouvé ces cookies, Harry ? »
« Fred et George, » sourit fièrement l'enfant.
Le loup-garou haussa un sourcil et sentit une vive douleur à son estomac. « Oh non… Severus ? »
Severus le regarda, « Oui Rem…us… » Ses yeux s'écarquillèrent et les professeurs les plus proche les regardèrent, et lorsqu'ils virent Remus, ils haletèrent, choqués.
« Qu'est ce que c'est bon sang ? » Demanda Remus, complètement changer. Puis il réalisa… sa voix… était un tout petit peu…différente. Une onde d'appréhension le submergea lorsqu'il vit Severus détailler son corps… Prudemment, Remus baissa son regard… et hurla.
« Maman ! » cria Harry joyeusement tandis qu'il se jetait sur son Loony.
Je veux dire… sa maman.
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Chapitre… fini ! J'ai mis du temps mais j'avais vraiment du mal à m'y mettre. Sinon vous avez pu remarquer que j'ai décidé de conserver le 'Kitty' anglais, personnellement je trouve que ca fait mieux que de dire 'petit chat', j'ai pensé également au 'minou' mais la non-plus je crois que je fais un blocage sur ce mot. De même que le 'Moony' je l'ai transformé en Loony, je trouve que ca fait mieux que Lunard, mots que de toute manière un enfant n'ira pas prononcer aussi facilement. Et puis si vous n'êtes pas contents c'est pareil, le traducteur à tous les droits…
J'espère que vous avez aimé la fin… qui s'attendait à ca, hein ? Enfin la suite au prochain chapitre !
Flick-Flack
