Child of mine
Auteur: Lina Inverse The Drama
Traductrice: Flick-Flack
Beta-lectrice: Lanassa Ayla, merci beaucoup pour ta correction ! En passant, n'hésitez pas à lire sa traduction : Quand la lionne se bat.
Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?
Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la TRADUCTION dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.
Chapitre 12 : The Fight of the Bumblebee and Chicken.
Albus Dumbledore s'assit et souhaita une bonne matinée à Minerva, Flitwick et Sinistra avant de beurrer un muffin. Entretemps, il vit Remus arriveravec un air plutôt fatigué. Harry, qui arrivait presque à la taille de l'homme… Euh… femme arriva également, agrippantfermement les robes de Remus. Dès que Harry fut suffisamment près, ilcourut vers Dumbledore en pleurant. Il ne hurla pas mais semblait malheureux.
« Papa m'a frappé ! » Se plaignit-il, pour être consolé.
Dumbledore haussa un sourcil et regarda Remus qui venait de s'asseoir. Severus se tenait à quelques pas derrière eux, l'air plutôt fâché, les bras replier sur le torse et fixait Harry du regard.
« Pardon ? » Dumbledore regarda l'enfant tandis qu'il le soulevait pour l'installer sur ses genoux.
« Il m'a donné une fessée ! » Explicita Harry parfaitement indigné, les larmes ayant déjà disparu.
« Et qu'as-tu fait ? » Demanda Albus gentiment, en retrouvant le sourire.
La bouche de l'enfant s'ouvrit puis il se mit à bouder. Pendant un bref moment, Harry devina que faire avoir des ennuis à son papa en racontant tout à Grandpa ne marcherait pas. Un regard vers Grandma lui dit qu'elle était tout à fait d'accord avec Grandpa. Harry comprit alors rapidement que son Papa pouvait lui donner des fessées quand elles étaient méritées.NAN… pas possible.
« J'étais juste en train de colorier ! » essaya de se défendre Harry.
« Sur mes livres de potions ! » Eclata Severus dans un long grognement.
Minerva lança un regard surpris à Snape avant de regarder Harry… Puis ellese retourna essayant de cacher à l'enfant son rire. Elle ne voulait pas que Harry pense que c'était une chose intelligente à faire et qu'il devait recommencer.
« Tu coloriais sur les livres de potions de ton papa ? » Les lèvres d'Albus s'étirèrent en un sourire.
« C'était en noir et blanc comme mes livres de coloriage… » Harry jouait à présent avec la barbe d'Albus.
Severus avait prit place sur une chaise, marmonnant toujours dans sa barbe. « C'était mon livre Les plus puissantes potions et ça m'a prit cinq sorts de nettoyage avant de réussir à faire disparaître la moitié des marques ! »
« Il ne faut pas utiliser des sortilèges si ça prend autant de temps. » Ricana Sinistra.
Flitwick fronça les sourcils, « Il ne faut pas utiliser des sorts de nettoyage courant sur des marques au feutre. Sapristi, les marques de feutres sont les plus ardues à faire disparaitre… Tu as besoin d'un charme bien plus puissant, je te le ferai si tu m'apportes tes livres, je nettoierai la page sans m'en plaindre- »
« Vingt-huit pages. » corrigea-t-il.
« D'accord je les nettoierai toutes. » Flitwick haussa les épaules, amusé.
« Severus, peut-être devrais-tu demander à quelqu'un d'autre de s'occuper de Harry pour la journée, cela te ferait une petite pause. » Dit Albus tout sourire. Harry jouait à présent avec la fourchette de Minerva et lui demandait ce qu'elle mangeait, puis il l'entendit appeler Minerva 'Grandma'. Albus sourit lorsqu'il vit les yeux de celle-ci s'élargirent quelque peu de choc avant de sourire à l'enfant et de l'embrasser amoureusement sur le front.
« Bien, 'Grandpa', pourquoi ne garderais-TU pas Harry ? Tu n'as pas encore eu la chance de voir comment il peut être… » Proposa Severus, un sourire vengeur sur les lèvres.
« Grandpa va s'occuper de moi ? » Harry jeta un coup d'œil vers Albus emprunt d'une curiosité tout innocente puis Albus soupira.
« Oui Harry, je vais m'occuper de toi aujourd'hui. » Capitula Albus.
Remus, après avoir entendu la déclaration d'Albus à Harry, lança un regard complice à Severus qui lui renvoya un sourire.
« Nous allons voir comment 'Grandpa' va s'en sortir avec cette terreur de Gryffondor… » Marmonna Severus tandis que Remus riait diaboliquement.
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Lorsque Albus entra dans ses appartements, son bureau propre et bien rangé contenait près de dix-neuf lettres et une bonne pile de parchemin l'attendait dans sa boite.
« Harry, que dirais-tu de rester sage pendant que je travaille ? » Dit Albus. Harry resta silencieux tandis qu'Albus s'asseyait et ouvrait la première lettre. S'ennuyant rapidement, Harry s'approcha de l'armoire située à côté de la porte d'entrée de la chambre d'Albus et l'ouvrit. Sur l'une des étagères qu'il pouvait atteindre, se trouvait une grande bassine en pierre. D'autres objets divers se trouvaient là également et juste à la portée du bout des doigts se tenait un vieux chapeau.
« Harry, que fais-tu ? » Albus avait vu le garçon se diriger vers l'armoire et avait été curieux de voir ce qu'allait faire l'enfant.
« Je veux jouer avec le chapeau.. » Dit Harry en essayant de l'atteindre. Et après un autre fauchage, il réussit à le faire tomber par terre.
« Harry, le choixpeau n'est pas un jouet. C'est un très, très vieux chapeau que l'on utilise au début de chaque année. »
« Mais je veux parler à quelqu'un. » Bouda Harry
« Non, Harry. »
« S'il te plait ? Je promets d'être gentil avec. » Supplia Harry et après trois minutes d'insistance, Albus céda.
C'est ainsi que Harry mit le chapeau sur sa tête et tout en se promenant dans la pièce, resta très silencieux. Lorsque le garçon arriva à la hauteur de Fumseck, il fixa l'oiseau et s'émerveilla.
« Ooh ! Le beau poulet ! » Cria joyeusement Harry, voulant caresser l'animal hors de portée.
Albus rit lorsque Fumseck souleva ses plumes et lança un râle d'indignation tout en envoyant des regards irrités à Albus.
« Oh, ne le prend pas mal, ce n'est qu'un enfant, pourquoi ne jouerais-tu pas un peu avec lui ? Amuse-le. » Proposa Albus à Fumseck.
Fumseck regarda son maître avant de descendre rejoindre l'enfant qui commença immédiatement à radoter sur le bel oiseau et à le caresser adorablement. Fumseck semblait presque résigné, lorsque Harry souleva le pauvre oiseau pour l'emmener vers le centre de la pièce.
Albus cacha son rire, enfonçant son visage dans ses papiers, sachant que si le phénix voyait son amusement face à cette situation délicate, il lui en voudrait pour au moins quelques semaines.
Il y eut un craquement et Dobby apparut dans la pièce. Le 'poulet' sursauta et les yeux de Harry s'écarquillèrent.
« Albus Dumbledore, Monsieur, désirez-vous votre thé du matin- » Dobby vit Harry et sembla confus, « Qui est cet enfant ? »
« C'est Harry Potter, il a bu une potion ratée et le voilà qui se retrouve enfant. »
Dobby regarda le garçon, inquiet. « Est-ce que Monsieur Potter va bien? »
« Oui, il est en parfaite santé, et j'apprécierais une bonne tasse de thé, merci. Apportez-en à Harry également, si cela ne vous dérange pas. » Albus sourit tandis que l'elfe de maison, qui s'empressait systématiquement de faire plaisir à toutes les personnes qu'il adore, disparaissait. Quelques minutes plus tard, il revint avec un plateau à thé dans une main et un plateau contenant des fruits, pâtisseries, autres mets et une large tasse dans l'autre.
« Merci pourriez-vous poser le plateau sur la table basse près du feu de cette façon Harry pourra aller se servir si la faim le prend ? » Proposa Albus.
« Bien sûr, Monsieur ! » répondit Dobby. Avant de partir, il joua un peu avec Harry et lui donna quelques morceaux de chocolat provenant du plateau. Lorsque Harry se retrouva de nouveau sans camarade de jeux, il se leva, apparemment ennuyé de ne jouer qu'avec Fumseck et se dirigea vers les nombreuses étagères de la pièce.
Dumbledorequi était en train de répondre à Mrs. McClaim, la mère d'un Serdaigle ayant eudes ennuis récemment, ne remarqua pas ce que Harry faisait.
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Ce ne fut que cinq minutes plus tard, lorsqu'il releva la tête afin de s'étirer le dos, qu'il vit éparpillé par terre, de nombreux livres provenant de différentes étagères. Harry semblait avoir mis la main sur une bonne trentaine de livres, chacun d'entre eux ouvert à une page ou une autre, abandonnés sans plus d'attention une fois que l'enfant s'en était lassé. D'ailleurs Fumseck était actuellement juste en dessous de Harry (la pauvre petite chose devait suivre le garçon partout pour empêcher que ce dernier ne se fasse mal.) qui grimpait sur la deuxième étagère afin d'atteindre la troisième… D'ailleurs, il tanguait dangereusement et semblait sur le point de tomber sur le fidèle phénix d'Albus. Celui-ci bondit sur ses pieds juste au moment où Harry lâchait prise et rattrapa le garçon juste-à-temps ; il posa Harry par terre, regardant son fidele phénix.
« Harry ! Tu dois faire attention ! Tu aurais pu te blesser ainsi que Fumseck ! » Albus sortit sa baguette et d'un mouvement, la trentaine de livres bizarres retournèrent à leur place sur les étagères. « Sois sage maintenant, va manger un peu. » Harry bouda son grand-père : il avait espéré que celui-ci jouerait avec lui. Puis il se dandina jusqu'à la table et choisit de croquer dans un bloc de chocolat. Albus, pressé de retourner à son travail, ne l'arrêta pas.
Quinze minutes plus tard, Harry courait en rond tout autour de la salle, poursuivant Fumseck, tous deux étaient une bonne représentation d'un attrapeur tentant de capturer le vif d'or, en dépit du manque de balai. Albus ne s'en aperçu queparce que la pauvre chose criait, essayant désespérément d'échapper à l'enfant. À ce moment, Albus devait bien reconnaître que Fumseck agissait et ressemblait énormément à un poulet tourmenté.
« HARRY » Dit-il fortement. L'enfant s'arrêta net dans sa poursuite, Fumseck quant à lui s'éleva d'un battement d'ailes vers le bureau d'Albus. Il atterrit, les ailes déployées et le regard effaré en plein sur le parchemin que le directeur était en train de lire. Le petit corps de Fumseck était secoué de spasmes. Albus n'avait jamais vu son animal aussi pathétique, il ramassa la pauvre bête et la caressa de manière qui se voulait réconfortante. « Bon sang, Harry, mais que faisais-tu ? »
« Je jouais au chat et à la souris avec le poulet. » Dit Harry avec un large sourire inscrit sur son visage. Fumseck envoya un regard mauvais à son bourreau et haleta d'indignation.
« Fumseck est un très vieux phénix, Harry, pas un poulet. Pourquoi ne jouerais-tu pas un peu avec le choixpeau ? Hein ? » Albus retourna l'oiseau qui regardait encore le garçon d'un air noir, « Stupide oiseau, pourquoi ne t'es-tu pas simplement envolé pour lui échapper ? » Murmura-t-il amusé.
Fumseck lui lança un regard noir tout en lui disant, 'TU m'as dit de jouer avec lui, je ne pensais pas que cela aurait été une TORTURE de jouer avec un enfant.'
Albus relâcha Fumseck qui vola jusqu'à son perchoir et commença à remettre de l'ordre dans ses plumes, plutôt de mauvaise humeur. Soupirant puis roulant des yeux, Albus retourna à son travail. Vingt merveilleuses minutes passèrent avant qu'il réalise… que tout était trop calme. Il releva la tête et trouva Harry, jouant au milieu de la pièce sur le tapis perse, une bouteille d'encre renverse partout sur des parchemins blancs préalablement déroulés. Des petites empreintes de mains se trouvaient sur le papier et constata que les vêtements de Harry ainsi que le visage étaient décorés de cette même encre, même les pointes de ses cheveux qui lui arrivait à mi-épaules étaient recouvertes de cette substance noire, tout comme le tapis.
Albus laissa échapper la plume avec laquelle il écrivait, faisant lui aussi une tache sur sa lettre.
« Harry ! » Cria-t-il tout en se levant. Harry leva les yeux vers lui et lui fit un sourire victorieux, pensant que son 'Grandpa' allait enfin venir jouer avec lui. Cependant, Albus ne comprit pas le regard de l'enfant et à la place, il se mit à nettoyer le bazar en ramassant les parchemins pour les jeter au feu, puis il ramassa le flacon d'encre, ronchonnant à cause du foutoir qu'avait mis l'enfant. Harry se mit à bouder et resta un instant à l'observer avant d'aller gambader un peu plus loin pour trouver quelque chose d'autre à faire. Albus, occupé à nettoyer magiquement le tapis, ne prêta pas la moindre attention à ce que Harry faisait, jusqu'à ce qu'il entende un 'CLING' sourd derrière lui.
Se retournant, presque effrayer de ce qu'il trouverait, il vit Harry, le choixpeau encore sur la tête et l'épée de Gryffondor à la main encastrée dans sa table basse acajou. La mâchoire d'Albus en tomba. C'était dans une vitrine! Il se retourna et vit la porte de la vitrine grande ouverte, tachée d'encre révélant ainsi des empreintes de doigts et la chaise de son bureau avait été poussée tout contre la table qui contenait la vitrine de l'épée.
Pendant ce temps, Harry essayait de retirer l'épée de la table, sans grand succès… ressemblant quelque peu à Arthur sortant l'épée de la pierre. Albus, qui avait fini de nettoyer le petit tapis, se laissa tomber sur son derrière, la tête dans les mains tout en marmonnant inlassablement.
« Harry, pourquoi as-tu fait ça ? » Se plaignit-il, fatigué.
« Le chapeau a dit que je pouvais… » Répondit Harry, mentant de tout évidence.
Une réplique indignée se fit entendre dans l'esprit de Harry : « Hé ! Laisse-moi en dehors de ça ! »
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« Prenez ensuite une racine de Damarian et écrasez-la jusqu'à obtenir une fine poudre, il ne faut pas qu'il reste de morceau lorsque vous l'ajouterez dans l'eau et faites attention à ne pas tout verser d'un coup, ceci doit être fait par couche. Cela fera réagir la racine de mandragore jusqu'à »
La porte s'ouvrit sur un Dumbledore éméché échevelé tenant Harry par la main. Cela n'aurait pas été bizarre si son fils n'avait pas été couvert d'encre noire des pieds à la tête. Ses mains étaient complètement noires. Cela, additionné à l'expression coléreuse d'Albus, ne présageait rien de bon.
« C'est ton fils… ton problème. » Grogna Albus, soulevant le garçon pour le déposer fermement dans les bras d'un Severus surpris. Les sixièmes années de Serdaigle et de Poufsouffle observaient la scène avec grande attention.
« C'est votre fils ! » Couina Ana Romin.
« Ne le prenez pas à la lette, Miss Romin. » Grogna Snape.
Albus était déjà reparti lorsque Severus se retourna afin de protester.
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Pendant la pause du déjeuner, dans la salle des professeurs, Bibine et Remus étaient effondrés sur le canapé, tentant d'arrêter leur fou rire.
Dumbledore lança un simple regard noir à Harry et Severus (qui s'amusait plutôt bien du spectacle). Il s'avérait que dans l'équipe enseignante, ils avaient tous pariés sur combien de temps Dumbledore tiendrait avec Harry. Et Remus ainsi que Bibine avaient remporté les paris.
« Vous n'avez même pas tenu deux heures ? » Demanda Minerva avec un soupir. « J'ai perdu dix-sept Mornilles à cause de vous deux. »
Elle regarda de travers Harry puis Albus, qui ne semblait absolument pas désolé de sa perte.
« Donnez-moi un enfant moldu quand vous voulez, mais élever un sorcier j'en aurai pour ma vie… Il a enfoncé l'épée de Gryffondor dans vieille table basse ! Et mon pauvre phénix ! Harry devra s'estimer heureux si Fumseck consent à l'approcher un jour ! 'Le beau poulet', en effet ! » Il avala un peu de thé et d'autres professeurs éclatèrent de rire.
Y comprit Severus.
Harry semblait un peu confus et effrayé. Son grandpa avait l'air fâché… Mais tous les autres semblait contents…
Avait-il fait quelque chose de mal ?
Juste à ce moment-là, un hibou entra par la fenêtre ouverte de la salle et déposa une lettre juste en face de Dumbledore.
« Et bien, voyez-vous ça. » dit Albus, d'un ton qui se voulait décontracté.
L'équipe enseignante sembla intéressée, ils savaient que son courrier allait directement dans son bureau… Pourquoi celui-ci lui arrivait en main propre ?
Ouvrant la lettre, il lut attentivement et silencieusement. Pendant ce temps, quelques professeurs durent partir préparer leur classe avant qu'elles ne commencent.
« Oh mon Dieu. » murmura Albus.
« Oh mon Dieu ? » Répéta Severus, froncant les sourcils soupçonneux, tout en redressant après avoir enlacé son fils comme celui-ci lui avait demandé.
« Bien vous feriez bien de partir, il ne reste que dix minutes avant que les classes ne reprennent. Je suis sûr que vous avez quelques préparations de dernières minutes. » Dit joyeusement Albus. Sinistra, Bibine et Chourave comprirent le message et partir, fermant la porte derrière elles.
Dès de cela fut fait, il ne restait plus que Snape, Harry, McGonagall et Remus dans la pièce.
Sans prélude, il lut à voix haute :
'Mr. Le directeur,
Ce n'est que par pure respect et gratitude pour ce que vous avez fait pour moi et mon filleul que j'ai pris une semaine afin de me calmer un peu.'
Severus renifla.
' Seriez-vous un autre homme ces derniers temps ? Je pense que j'aurais du vous envoyer une beuglante… Comment avez-vous pu confier Harry à Snape ? Je pars pour Poudlard dès que j'aurais envoyé ce hibou. Je désire voir Harry et rester à ses cotés jusqu'à ce que l'on ait trouvé un antidote ou qu'il soit redevenu normal.
-S-'
Un peu en colère, mon cul, » dit Remus, les surprenant tous, puis elle rougit lorsqu'elle réalisa que Harry était encore dans la pièce. « Sirius était furieux. Il m'a écrit près de huit pages où il n'a pas cessé de pester. Je n'irai même pas répéter ne serait-ce un quart de ce qu'il m'a dit. »
« Quand pensez-vous qu'il va arriver ? » Demanda McGonagall.
« Certainement demain, cela fait un moment qu'il n'est pas loin. » Dit Remus, l'inquiétude se lisant dans ses traits. « L'imbécile, il va se faire attraper et Harry en sera furieux. »
« Seri-ous ? » (En anglais l'auteur a choisi de mettre 'Seri-ous', c'est la façon dont Harry prononce le nom de Sirius) demanda Harry curieux, à ce nom qu'il n'avait de toute évidence pas reconnu.
« Sirius est ton parrain, Harry. » Répondit Dumbledore avec un sourire.
« Mais c'est lui mon papa. » Dit Harry tout en pointant Snape qui rougit légèrement.
Albus ne voulait pas vraiment expliquer tout au jeune garçon, il semblait content d'êtreinconscient de la véritable situation. Albus était cependant plus qu'heureux de voir l'attachement qui s'était développé entre le professeur et l'élève. Tous deux en avaient besoin. Severus se révélait être un très bon père une fois qu'il avait réussi à mettre de côté ses tendances meurtrières.
« Oui, il l'est… mais Sirius est ton 'parrain', cela signifie qu'il prend soin de toi quand ton vrai père ne le peut pas. » expliqua finalement Albus.
« Oh… c'est mon deuxième papa ? » Demanda innocemment, attendant plus de précision.
« Oui on peut le dire les choses comme ça. »
« Est-ce que cela veut dire qu'il est aussi marié à maman ? »
Remus recracha son thé sous le choc, « Je ne suis mariée à aucun des deux ! » protesta-t-elle… Puis, elle réalisa à quel point c'était stupide d'essayer d'argumenter là-dessus avec un enfant. En particulier avec un enfant souriant dont les yeux verts clairs scintillaient d'une lueur malicieuse comme Albus l'aurait fait si s'il avait dit cela.
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Sirius Black était passé par bon nombre de problèmes et d'expériences bizarres dans sa vie, mais aucun n'avait été aussi tordu que celui-ci. Son filleul avait été transformé en enfant, et laissé aux bons soins de ce bâtard graisseux. Dumbledore est certainement devenu fou avec l'âge. Harry va surement être marqué à vie… Et s'il prenait les habitudes du maître des potions ? James ne lui pardonnerait jamais. Il doit certainement se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'il se passe … Lily d'un autre côté doit bien rire. Elle a toujours eu un drôle de sens de l'humour.
Le grand et magnifique château était à présent à portée de vue, mais son esprit ne s'intéressait pas à ce chef d'œuvre… Il était concentrer sur ce qu'il ferait à Snape si celui-ci avait touché à ne serait-ce qu'un cheveu de Harry. Il n'y avait aucun passage secret qu'il pouvait emprunter de l'extérieur du château pour le mener à l'intérieur des fondations (murs), ainsi il décida de bondir jusqu'aux portes d'entrée puis reprit sa forme humaine suffisamment longtemps pour les ouvrir, avant de se retransformer et de foncer jusqu'au bureau de comprirent , il attendra là aussi longtemps qu'il le faudra, vu que c'est l'endroit le plus sûr qui soit.
Sirius attendait (sous sa forme canine) depuis pas moins d'une heure quand Albus se montra enfin, de retour du dîner. Lorsque celui-ci entra, il ne sembla pas le moins du monde surprispar la présence d'un gros chien face à son bureau.
« Ah, Sirius, quelle plaisante surprise. » dit-il en souriant tandis qu'il fermait la porte.
Sirius qui avait bien mijoté ce qu'il dirait à Albus, oublia complètement qu'il était encore sous sa forme animagus et commença à aboyer sur le directeur, bruyamment.
« Sirius ne préfèrerais-tu pas reprendre ta forme humaine avant d'essayer de me réprimander. Mais s'il te plait pourrais-tu essayer de baisser un tout petit peu le volume ? » Demanda Albus plaçant un doigt dans son oreille et le secouant.
Sirius, embarrassé d'avoir oublié une chose aussi importante que de se transformer, grommela. « Okay, très bien. » il prit une profonde respiration « Maintenant pourquoi par tous les Saints avez-vous confié Harry à ce— ce—Serpentard ! »
« Parce que d'une certaine manière Severus était responsable de cette transformation. C'était une erreur de potion due en partie à Neville et en ce qui concerne la prise en charge de Harry, Severus fait un travail remarquable. Moi-même suis incapable de m'occuper d'un enfant. J'étais à deux doigts d'attacher ce cancre au mur. » Dit-il amusé tandis qu'il s'asseyait à son bureau en face du jeune homme.
La mâchoire de Sirius en tomba de choc. « Vous n'êtes pas sérieux, Dumbledore- »
« Plus que sérieux, Sirius. Severus et Harry avait besoin l'un de l'autre, maintenant que tu sois d'accord ou non, c'est ton opinion, mais tant que ton nom ne sera pas réhabilité, tu ne pourras pas t'occuper de cet enfant comme il se doit et il est hors de question de renvoyer cet enfant dans sa famille. Je préférerais encore m'agenouiller devant la tombe de Grindelwald plutôt que de faire cela. »
« Vous êtes--- Que savez-vous de ce professeur ? Snape et Harry se détestent ! »
« Le temps peut changer bien des choses Sirius, peut-être devrais-tu voir par toi-même comment ces deux-la se comportent ensemble avant de commencer à les juger. » proposa-t-il, il s'avança vers la porte qui était fermée sur le côté et en revint avec une cape argentée dans les mains.
« Vous avez une cape d'invisibilité ? Mais nous ne tiendrons pas tous les deux en-dessous ! »
« Même si nous devions tous deux être invisibles, je n'en aurais pas besoin. Je peux me rendre invisible quand je le souhaite. » Expliqua-t-il en tendant la cape à l'innocent condamné.
Sirius prit la cape argentée et l'endossa. Sa voix flottait au milieu de nulle part. « Donc pourquoi en possédez-vous une ? »
« Elle appartient à Harry… J'ai pensé que je pourrais en avoir besoin. » Dit-il innocemment tandis qu'ils sortaient de son bureau, sachant que Sirius le suivrait, « Et j'attend de toi que tu restes calme qu'importe ce que tu verras ou entendrasou c'est moi qui te ferai taire.
Tous deux traversèrent les couloirs, croisant quelques élèves qui avaient traîne au repas, la plupart saluèrent Dumbledore dans le Grand Hall et à plusieurs reprises il s'arrêta pour discuter avec quelques-uns d'entre eux une minutes ou deux.
Finalement ils descendirent vers les cachots et Sirius réalisa où on le menait. Dumbledore frappa à la porte en bois qui fut ouverte par un grand homme pâle aux cheveux noirs.
« Severus, je viens rendre visite à ma famille préférée. » Dit-il amicalement.
« Je pensais que tu venais pour essayer de tuer Harry. » Dit Severus en ouvrant grand la porte. Dumbledore attendit quelques secondes pour que Sirius puisse passer, souriant et regardant tout autour comme s'il réfléchissait au commentaire de Severus.
« J'ai décidé de voir comment il se comporte avec toi… » puis il entra dans la pièce. Harry jouait avec Krr'Shar dont les oreilles s'étaient dressées lorsqu'il comprit qui était entré… Il reniflait l'air… Oh Dieu. Allant tout d'abord près du chat il lui gratta l'oreille et pendant que le contact était encore établit lui dit par la pensée. 'Il y a une autre personne avec moi tu peux de tout évidence la sentir, mais ne t'inquiète pas, il ne représente aucun danger, il est en quelque sorte de la famille de Harry, comme un genre de protecteur, mais il a besoin de voir comment Harry se porte avant se montrer.'
La queue de Krr'Shar se balança de gauche à droite puis il acquiesça et retourna jouer avec l'enfant, renvoyant la balle que Harry lui avait lancé.
Les yeux de Sirius s'écarquillèrent de peur et de choc, comment Albus pouvait laisser un chat de cette taille--- dans le château ! C'était la créature la plus étrange que Sirius n'ait jamais vu, comme un croisement d'espèces de toute sorte. Il tourna son regard vers Harry, déchirée entre la peur de ce que Harry à du vivre et l'amour pour le petit garçon devant lui.
Harry manqua la balle et lorsqu'il se redressa, il vit son grand-père. « Grandpa ! » Cria-t-il joyeusement, oubliant complètement la précédente déceptionde son Grandpa avec lui. Il courut enlacer les genoux d'Albus, lequel prit dans ses bras l'enfant et lui rendit son étreinte. « Où est le poulet ? » Demanda Harry, curieux.
« Fumseck, » corrigea Albus (Sirius étouffa tant bien que mal un rire.) « - essaye encore de récupérer de ta torture. »
Severus sourit, tout en fermant la porte et s'approcha de lui. « Voudrais-tu du thé Albus ? »
« Volontiers. » Albus alla s'asseoir sur une chaise, tenant toujours Harry qui regardait Severus.
« Je peux avoir un bonbon, papa ? » Demanda-t-il innocemment.
La mâchoire de Sirius tomba d'horreur.
« Non » Répondit Severus, « On m'a raconté ce que tu as fait au bureau de Grandpa. »
« S'il te plaaaaaît ? Je promets que je ne chasserais plus le poulet ! »
« Phénix ! » Corrigea Albus, blessé.
« S'IL TE PLAIT ? » pleurnicha Harry, pas patient du tout.
« Non Harry, si tu me le redemandes encore une fois… » Severus s'arrêta et donna sa tasse à Albus ; « Tu as eu suffisamment de bonbons pour cinq enfants dans toute une vie. »
Harry descendit des genoux d'Albus et s'approcha de son père puis grimpa sur ses genoux et l'enlaça. « Je peux avoir un PETIT bonbon, papa ? » supplia-t-il.
Les joues de Severus semblèrent être pincées et le vif regard d'Albus décela ce petit signe d'un parent qui s'apprête à céder.
« Je t'aimepapa… » Roucoula Harry tout en embrassant la joue de l'homme. Severus grogna et murmura un juron avant de se lever avec l'enfant dans les bras et d'aller chercher un cookie. Pendant ce temps, Albus souriait et gloussait. « Severus, je reviens de suite, je viens de me rappelle que j'avais promis à quelqu'un de l'emmener ici… » Il se leva et ouvrit la porte de Severus, il vit (oui, il vit, il peut voir à travers les capes d'invisibilité) Sirius l'effleurer puis dit, « Je reviens. »
Une fois dehors, ils se dirigèrent vers une salle de classe vide. Sirius retira la cape d'invisibilité, semblant quelque peu abasourdi. »Papa ? Grandpa ? Harry--- Il… » Semble si jeune… presque comme il était avant que Lily et James… Et il a appelé mon ennemi… papa. « Se rappelle-t-il de Lily et James ? » Demanda-t-il calmement.
Albus secoua la tête, « Pendant un moment il n'avait même pas de cicatrice… puis le jour où il a eu le même âge que lors du 31 octobre, le jour de la mort de ses parents, la magie a recréé l'événement dans son esprit et la cicatrice est revenue… Il croit honnêtement que son père est Severus… et petit à petit, il a adopté des gens dans sa petite 'famille'. Je suis 'grandpa' comme tu l'as vu, Minerva est 'grandma' et Remus est… Remus est… »
« …EST ? » dit Sirius piqué au vif.
« Maman. » Les lèvres d'Albus s'étirèrent d'amusement tandis que Sirius en laissait tomber sa mâchoire, la refermait, la rouvrit et ainsi de suite.
« Maman ? »
« Maman. »
Sirius commença à rire, « Ca se comprend… Moony… Mommy. » (NdT : j'ai laissé la version anglais car le jeu de mot est impossible à traduire donc la traduction serait Loony… Maman)
'Ce n'est pas l'entière raison… » Répondit Albus un peu hésitant.
« Que voulez-vous dire ? » Demanda Sirius, confus.
« Harry a un petit côté de Serpentard… Il était sensé être réparti à Serpentard jusqu'à ce qu'il demande de ne pas y être placé. Ne rejette donc pas ses traits de Serpentard sur Severus. » Le prévint-il. « Et il a dupé les jumeaux, volé quelques cookies et les a donnés à manger à Remus… »
« Et qu'ont fait les cookies ? » Il avait entendu parler des jumeaux Wesley. Les Maraudeurs en auraient été fiers.
« Ils l'ont changé Sirius. »
« En mal ? » Sirius semblait maintenant inquiet pour son ami.
« Oh par tous les Cieux, pas du tout, il est en parfaite sante… Ecoute, je vais te ramener dans les appartements de Severus, et tu vas te tenir tranquille, la haine ne devrait pas exister. Je ne veux pas voir deux hommes que Harry aime, se tenir l'un à l'autre par la gorge. Est-ce clair ? » Demanda-t-il fermement. Sirius semblait sur le point de protester. « Veux-tu serrer ton filleul dans tes bras et être làpour lui ou pas ? »
Sirius parut hésitant mais acquiesça de la tête et suivit le directeur. Il ouvrit la porte des appartements de Severus et entra. « Harry, j'ai une surprise pour toi. » Dit-il joyeusement. Puis Sirius entra. Tout le corps de Severus se tendit, comme s'il avait mâché un citron.
Harry détourna ses yeux un bref instant de la nouvelle personne pour regarder son père. Pourquoi avait-il resserré son étreinte sur lui comme ça. Quelque chose n'allait pas avec son papa…
Sirius réussit avec succès à ne pas lancer de regards noirs simplement parce qu'il regardait directement Harry qui venait tout juste de retourner son attention vers lui.
« Je te présente Sirius Black. C'est ton parrain. » Albus ferma la porte et envoya par-dessus l'épaule de Sirius un regard à Severus, qui signifiait, si Severus l'interprétait correctement, 'Comporte-toi bien'.
Harry et Krr'Shar, tous deux, sentirent la tension dans la pièce, laissant Harry incertain de ce qu'il devait faire. Son papa ne semblait pas aimer cet homme… Et cet homme ne semblait pas aimer son papa.
« Salut Harry. » Dit Sirius un peu tendu, tandis qu'il essayait de contrôler ses émotions, éventuellement le désir fou de pleurer. Il s'assit là où Albus s'était assis plus tôt et regarda son filleul.
« Salut. » Répondit timidement Harry.
Puis quelqu'un vint frapper à la porte. Albus l'ouvrit un tout petit peu de façon à ce que la personne puisse se faufiler à travers.
Sirius sursauta d'horreur. Il ne connaissait pas cette femme et Albus l'avait simplement laissée entrer !
« Sirius ! » Cria-t-elle surprise.
« Maman ! » Cria Harry courrant vers la femme et lui sautant dessus. La femme attrapa Harry dans les airs et serra très fort l'enfant contre sa poitrine.
« Qui… » Bégaya Sirius absolument perdu face à ce qu'il se passait. Ça ne pouvait pas être Remus ! La femme était attirante, mince et petite, elle avait d'adorables cheveux châtains qui lui arrivaient aux épaules et avait des… mèches grises.
« Oh Remus, c'est gentil de te joindre à nous. Sirius est passe rendre visite à Harry et va rester ici un petit moment. » Dit Albus gentiment.
Remus s'approcha de Sirius et donna à l'homme une chaleureuse étreint, qui laissa Sirius à court de souffle.
'Remus- - Tu as quelque peu changé… » Dit-il puis regarda Harry. « Les cookies t'ont changé en femme ? C'est pour cela que Harry t'appelle maman ? »
Remus rougit et lança un regard à Harry, « Ca m'apprendra à ne jamais plus accepter de nourriture de sa part. »
Pendant ce temps, Harry réévaluait Sirius. Sa maman l'aimait beaucoup et Sirius aimait sa maman. Donc peut-être que ce n'est pas si mal…
« Tu vas pouvoir te retransformer, hein ? » demanda Sirius inquiet.
« Avec Severus ici comme maître des potions, je ne m'inquiète pas. » Dit Remus avec un sourire sincère. L'ombre d'une rougeur sembla se dessiner sur les joues et les oreilles de Severus puis celui-ci se pencha vers la table pour ajouter une petite quantité de sucre dans son thé.
Bien, que diriez-vous de tous nous asseoir ? » Demanda joyeusement Albus, « Je crois que nous avons beaucoup de choses nous dire ! »
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Voila, comme promis, je vous mets ce chapitre avant mes vacances. Le prochain chapitre est tout aussi long, donc je risque de mettre beaucoup de temps à le traduire donc il faudra attendre.
Remarquez quand même que j'ai fait plutôt vite pour ce chapitre sachant qu'il était super long, peut-être une petite review ne serait pas déméritée !
A bientôt,
Flick-Flack.
