Child of mine

Auteur: Lina Inverse The Drama

Traductrice: Flick-Flack

Résumé: Harry est changé en bébé et notre maître des potions est forcé d'en prendre soins, mais maintenant les choses sont différentes. La cicatrice a disparu et Harry ne peut pas être renvoyé dans sa famille, ainsi, il est confié à Severus… La question est : pourront-ils survivre à cette expérience ?

Disclaimer: Rien n'est à moi, tout est à JK Rowling et l'histoire appartient à Lina Inverse The Drama. Je n'ai que la TRADUCTION dont j'ai obtenu l'accord auprès de l'auteur.

Chapitre 17: Hogsmeade.

Tandis que Harry suivait Draco jusqu'à son pupitre, ce premier essayait de comprendre la signification de cet sensation de creux et de douleur qui s'emparait de lui. Pourquoi Draco était… tout d'un coup gentil? Harry était sûr que Draco ne l'aimait pas. Soit il lui lançait des sarcasmes soit il l'ignorait… et là tout d'un coup, il avait changé d'attitude et avait proposé à Harry… réconfort? Aide?

Harry n'était pas sûr du pourquoi, mais si ça voulait dire que Draco cesserait d'être aussi méchant, il ne raterait en aucun cas l'occasion de le connaître mieux .

Un autre homme qui le laissait perplexe était son père. Il était si gentil lorsque Harry était petit… Mais depuis qu'il était devenu un peu plus grand, son papa commençait à se montrer distant. Quelque chose tracassait son papa, et Harry ne comprenait pas quoi ni le pourquoi. Harry savait que son père l'aimait toujours. Lorsqu'il pensait Harry endormi, juste avant d'aller lui-même se coucher, son papa venait dans la chambre de Harry et s'assurait que celui-ci soit bien couvert. Et après soit une douce caresse sur les cheveux, soit, dans des occasions rares mais les plus chère à son cœur, un baiser sur son front, il partait en prenant soin de refermé doucement la porte derrière lui.

Ainsi, pourquoi était-il si soudainement froid? Harry n'avait colorié dans aucun de ses livres, n'avait pas chassé le pou- euh, phénix. Il n'avait pas mit le feu au rideau depuis des années (ce qui en vérité datait d'il y a deux jours)- - n'avait pas tenté de l'aider dans ses potions, à chaque fois qu'il essayait de l'aider la potion se trouvait être très mauvaise. Il s'était bien comporté et n'avait pas essayé de retransformer Loony en femme. Bien qu'il ne se rappelle plus vraiment de cet événement. Il était encore un peu déçu que Loony soit redevenu un homme. Peut-être que Sirius n'aurait que faire d'être transformé en femme. Il demandera plus tard à Fred et George s'ils ont encore de ces cookies. Il prenait même soin de Krr'Shar au lieu d'investir les couloirs du château pour jouer avec lui. (Ils avaient 'chassé' des élèves… sans grand résultats, Harry n 'était pas très doué pour la discrétion.)

Il soupira tout en piquant dans les œufs de son assiette. Il avait de la chance d'avoir copiné avec Draco maintenant… Mais il semblerait qu'à la place d'un ami, son père s'éloignait de plus en plus de lui. Les années passées (encore un fois correspondant en vrai à deux trois mois) étaient pleines d'amour et de tendresse, malgré les erreurs de Harry… A présent, tout était différent Comment allait-il tout arranger?

Snape regarda renfrogné son assiette pas terminé située devant lui, puis se leva, ça ne le conduira à rien de bouder et de continué dans sa dépression. Il ne s'était jamais si peu contrôlé. Il commençait vraiment à s'en vouloir. Il agissait exactement comme une femme! Allant d'un extrême à l'autre… Mais il n'y pouvait pas grand-chose. Harry grandissait. Et en effet il grandirait loi n de lui.

Comment cet enfant avait-il osé se faire aimer de lui. Comment avait-il osé renverser le monde dans lequel Severus s'était mentalement préparer à vivre le reste de ses jours.

Comment Harry avait-il osé le laisser s'inquiéter pour lui simplement pour savoir que très bientôt Snape sera indigne de la quantité d'amour que Harry lui avait donné. Harry redeviendra ce gamin égocentrique et sera horrifié. Dégoûté. Révolté…

Si seulement Harry ne l'avait jamais aimé ( Il n'était pas suffisamment stupide ou aveugle pour ne pas avoir vu qu'en effet Harry l'aimait) et qu'il n'avait fait que prendre soi de Harry, la situation n'aurait pas été aussi critique. Il aurait gardé ses sentiments pour lui. Personne n'aurait été au courant. Et lorsqu'il aurait perdu Harry, personne d'autre que lui ne se serait montré plus sage.

Mais non, Harry l'aimait. L'aimait. Et le moment, où il arrêtera d'aimer Snape, sera en effet un jours humiliant. Et pour preuve, seule ceux qui ne le connaissaient pas pouvait l'apprécier. Il n'était pas digne d'être aimé. Pas même d'un enfant qui l'avait appelé LUI 'papa'.

Il n'avait aucunes preuves que cela arrivera, seulement la certitude que cela arrivera probablement.

Harry redevenait petit à petit ce qu'il avait été. Il n'était plus le petit garçon qui s'accrochait à tout comme une ventouse. A présent Harry formait ses propres opinions qu'il pouvait formuler à haute voix. Des pensées qui montraient irréfutablement qu'il était Harry Potter. Rien de gros ou d'excessif. Mais comme une petite graine qu'il savait en train de grandir pour bientôt devenir une plante.

Il n'était pas certain du fait que Harry oublierait tout ce qu'il s'était passé durant les effets de la potion ou s'il redeviendrait le gamin culotté à qui il avait enseigné pendant les cinq dernières années… euh, bien quatre années (Harry n'avait pas suivit grand-chose de sa cinquième année.)

Ces yeux verts avait été si plein de confiance, montrant tant d'amour et d'adoration pour quelque un comme lui… et qu'il puisse le regarder avec dégoût et haine…. Snape ferma douloureusement ses yeux.

Il n'allait pas le laisser le détruire. James lui avait déjà donné sa dose de souffrances durant ses années d'école. Il ne laissera pas le dernier Potter refaire de même.

Peut-être… Juste pour cette fois-ci, il pourrait se montrer égoïste et prendre ce que Harry lui donnait. Et une fois que Harry aurait de nouveau quinze ans, les souvenirs intacte (sans les souvenirs de durant la potion de préférence), il agira comme si rien ne s'était passé. Bien sûr Harry entendrait quelques rumeurs, mais il y avait bien des chances qu'il n'en croie pas un mot. Harry leur rirait au nez et laisserait Snape tranquille. Et Severus retrouverait sa vie d'autre fois. Lui et son travail. Les deux choses qui aient toujours été constant.

Au lieu de blesser Harry et de l'utiliser pour palier à ses peurs… Il pourrait chérir les derniers petits moments qu'il lui reste à passer avec son fils et… Lorsque tout sera fini, tout emmagasiner au fond de lui et que si jamais il venait à se sentir de glace, il s'enfermerait auprès de ces souvenirs pour s'y réchauffer le menant au plus près du feu. Le feu se pourrait être tellement chaud qu'il s'y brûlerait… mais sentir cela au lieu du froid…

'Pourquoi émettes-tu de la douleur?' Une tête poilu se frottait contre sa main, Snape tourna son regard. Là, en dessous du bureau, se trouvait Krr'Shar. Une fois de temps en temps, le Rau'Mron restait dans sa classe (caché dans l'ombre de son bureau) et absorbait doucement la magie qui l'entourait lorsqu'il ne pouvait pas être au côté de Harry. Severus ne comprenait pas vraiment pourquoi le chef du clan avait un tel intérêt passionné pour son fils de substitution, mais après tout, Harry n'avait jamais eu de compagnons normaux.

'Je pensais. Comment ai-je pu laissé entrer Harry aussi facilement dans mon coeur ?'

Les yeux de Krr'Shar se fixèrent dans les siens. 'Il est ton petit, et pour cette raison, tu le chéris.'

'Si seulement c'était aussi simple. Il n'est pas mon enfant, je ne suis que son tuteur provisoire.'

'Cela n'a pas d'importance. Il est vie. Tous les petits sont vie. Que l'on soit tuteurs ou parents, nous nous devons de les surveiller pour les prévenir de la mort, nous sommes à leurs côtés. Chaque petit est différent, avec ses propres forces et faiblesses, ses défauts et ses qualités. Tout comme ce qui nous entoure. Les petits nous montrent ce qu'est la vie, nous leur montrons comment la vivre, et lorsque le jours arrivera, nous leur montrerons aussi la mort. De façon à ce qu'ils transmettent ces leçons à leurs petits lorsque nous ne serons plus là. Il se peut que notre nom disparaisse, mais à travers cette connaissance, nos souvenirs, nous vivrons toujours.' La tête de Krr'Shar reposait maintenant sur son genou, ses yeux plein de compassion pansaient la douleur dans la poitrine de Severus. 'Ça demande beaucoup de boulot pour élever un petit et tu as toute une…' Krr'Shar hésita, essayant de se rappeler le mot, 'école. Et tandis que ton petit grandi, tu ne peux que te sentir fier et aimer tout ce qu'il fait et apprend. Si tu ne ressent pas cet amour, c'est que tu n'es peut-être pas un bon tuteur pour lui. Ne regrette pas ton amour. Car sans cela, aucun petit ne peut grandir correctement et devenir fort. Ton amour est sa force et son monde. Ne minimises pas ta valeur, car il conservera les souvenirs qu'il a de toi lorsqu'il grandira. Même s'il ne s'en rend pas compte.'

Snape sentit sa gorge se resserrer puis il acquiesça. 'Laissez donc un chat enseigner à un humain les mécanismes de la vie.'

On put entendre un faible grognement, 'Je ne suis pas un chat.'

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Draco observa Harry s'éloigner de lui lorsqu'ils entrèrent dans la Grande Salle, et avant d'aller s'asseoir à la table des Serpentard, il s'assura que Harry avait bien rejoint sans dommage les Griffondors pour le repas. Un conflit d'intérêt. C'Est-ce qu'il endurait actuellement. Il détestait Harry Potter, ne serait-ce que pour lui avoir refusé sa poignée de main et bien d'autres évènements embarrassants de sa vie, et bien sûr Harry représentait tout le contraire de ce que son père avait pu lui enseigner. Mais Potter était fort et possédait une bonne santé mentale. Ce qui, il se sourit à lui-même, était une bonne avance sur le Seigneur des Ténèbres. Il n'avait jamais osé le dire à son père, par peur d'être puni, mais la santé mentale du Seigneur des Ténèbres ne semblait pas être à son mieux. Son père était rentré quasiment en rampant d'une des réunion de cet été. La cause étant une surdose de Doloris.

Draco s'extirpa de lui-même de telles pensées dangereuses. Le seigneur des Ténèbres avait le pouvoir et les plans pour améliorer le monde sorcier. Ce qui représentait plus que ce que Potter avait. Il ne restera pas au milieu. C'est l'un ou l'autre. Et ça décision était prise, qu'il soit fou ou non, le Seigneur des Ténèbres avait la possibilité de nettoyer leur société des sang de bourbes. Ainsi il ne resterait plus que les sang purs. Qu'importe le fait qu'ils ne soient pas beaucoup de sang purs, ou encore de savoir comment ils allaient procréer sans unions consanguines. Draco avait appris bien vite à ne pas poser ce genres de questions, son père croyait que Voldemort avait raison. Et lui, il aimait son père, par conséquent il l'écouterait.

Un hiboux poussa un cri perçant et fonça dans sa direction avant d'atterrir droit devant lui. C'était le hiboux de son père. Il détacha l'enveloppe et nourrit l'oiseau avec un bout de viande qui restait sur la table. C'était un lettre spéciale de son père. Magiquement protégée. Draco regarda tout autour de li avant de l'ouvrir. Ce qu'elle contenait lui donna une vague de peur et de nausée.

Non. Il le ferait.

Il allait prouver à son père qu'il était un adulte, qu'il pouvait assumer quelque chose d'aussi simple.

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Ce soir-là, Harry était au bon soin de 'maman' Remus, et de sa 'peut-être un jours maman' Sirius, mais pour le moment, parrain. Krr'Shar était enroulé autour de lui et était même accompagné de sa compagne, (Sirius semblait quelque peu nerveux d'avoir d'aussi gros chats dans la pièce), dont le ventre n'était pas plus gros qu'avant mais Harry ne pouvait plus attendre, il voulait qu'elle donne naissance. Il était tout excité à l'idée qu'il y ait de petit chatons. Harry se pencha et gratta le dessus de la tête de Mi'Ara, et après un petit instant, les yeux fermés par le plaisir, elle commença à ronronner.

« Alors Harry, n'y a-t-il rien dont tu voudrais nous parler? Peut-être sur ce qui s'est passé aujourd'hui? » Demanda Remus.

Harry fronça les sourcils et continua de caresser Mi'Ara, il pouvait même sentir la puissance qu'elle lui prenait, comme si vous aviez la main dans la baignoire lorsque celle-ci se vide. Cette sensation s'arrêta en même temps que son ronronnement. Elle s'était endormie. Krr'Shar s'élança vers lui et sa tête le toucha, Ta puissance l'aide à garder des force, merci, petit.

Harry sourit puisse retourna vers Remus, il ne lui avait pas encore répondu. « Si seulement papa arrêtait de ce faire du mal. Parce que quand il le fait, ça me fait mal aussi. »

Le ricanement de Sirius se transforma en une toux lorsque Remus lui donna un bon coup de coude dans les côtes. « Et bien, ça en va ainsi de l'amour, il comprendra tout cela bien assez tôt. » Remus sourit à Harry, ignorant le regard furieux venant de Sirius.

« Et s'il ne le comprend pas- » Sirius hésita, parfaitement conscient du regard que son ami lui envoyait. Pesant avec précaution chacun de ses mots, il continua par, « Nous nous assurerons qu'il le fasse. » Boiteux, se dit-il, vraiment boiteux. Si Remus ne lui avait pas envoyé ce regard qui lui promettait la perte de ses organes vitaux, il aurait dit, ' alors, il ne te mérite pas, d'ailleurs ça n'en a jamais été le cas.' Ce qui aurait fait pleurer Harry, en y réfléchissant bien. Peut-être que Remus le protégeait tout autant que Snape.

« Draco aussi a dit qu'il irait parler à Papa, il a dit qu'il avait peut-être besoin d'être un peu seul, il a prévu de m'emmener à Pré- - Préo- »

« Pré-au-Lard? » proposa Remus, dont les yeux étaient grand ouvert de surprise. « Draco veut t'emmener à Pré-au-Lard? » Il semblait à présent un peu confus.

« Il a dit que si je ne commençait pas à passer un peu de temps avec des personnes qui ont un niveau mentale plus élevé, je risquerait de devenir encore une fois comme les Gryffondork. » (NdT: Dork en anglais signifie pauvre type) Harry répéta les paroles de Draco, ne les interprétant pas comme les insultes qu'elles étaient.

Nul besoin de dire que Sirius s'exclama indigné, « Pourquoi ce saleté de petit pourri fils de- »

« Sirius. »

Un mot.

Silence.

« Bien Harry, je n'en suis pas aussi sûr, peut-être qu'il pourrait vous accompagner Hermione et Ron… un adulte sera là bien évidemment. » Ajouta Remus. « Parce que vue l'état actuelle des choses, il n'est pas sûre pour toi de te trouver hors de Poudlard, il y a quelques personnes vraiment méchantes dehors et nous voulons que tu restes le plus en sûreté possible. »

Harry fronça des sourcils, le 'Kitty Chat' comme il surnommait des fois Krr'Shar grogna.

Si le Sombre essaye de t'enlever, je le chasserais où qu'il soit et je le tuerais. Les mots de Krr'Shar fit frissonner de peur Harry, qui n'avait pas très bien compris ce qui était en train de se passer. Qui était le Sombre? Et qu'est-ce qu'il avait à faire avec lui?

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Le lendemain Draco se trouvait à lécher ses lèvres sèches. Furtivement, il frotta la paume de ses mains douces sur sa robe et ramassa l'ignoble sang de chauve-souris et commença à mesurer la quantité requise pour la potion. Il lui demanderait lorsque le dernier élèves sera parti, et qu'il aura un peu de temps avant que les prochain n'arrivent pour leur cours.

Harry n'était pas dans la classe de Snape aujourd'hui, au lieu de cela, il passait la journée aux côté de Flitwick qui était absolument ravi de baby-sitter le garçon. Draco supposait qu'il devait faire faire à Harry la tache complètement ridicule de distribuer les papiers ainsi que l'équipement nécessaire pour les sortilèges. Non mais vraiment, si jamais Potter redevenait normal, Draco espérait bien que celui-ci se rappelle de tout et qu'il mourrait d'humiliation. Embrasser tous les élèves, essayer de paraître le plus adorable et le plus mignon possible. Comme si ce n'était pas clair comme de l'eau de roche qu'il avait tous les professeurs rampaient à ses pieds!

Absolument ridicule! Il avait même entendu le gamin appeler Dumbledore Grandpa! Et, bien entendu, il avait trouvé le moyen de se faufiler dans le cœur de la directrice des Gryffondors. Grandma par-ci Grandma par-là! Si ça n'était pas aussi flagrant qu'il soit un Gryffondor, il aurait été un sacré bon Serpentard!

Bien que lorsqu'il était petit, oui bon lorsque Harry semblait avoir dans les quatre ou cinq ans… ok il l'admet, lorsque Harry avait retrouver la capacité de s'asseoir, il avait su attirer tout le monde autour de lui. Serait-ce donc l'innocence dans sa forme la plus primaire et pure? Draco fit une grimace, pas de dégoût … Bien qu'il l'était, c'est juste que… n'avait-il jamais été aussi innocent? Aussi naïf? Il ne pouvait se souvenir d'aucun moment de sa vie où il avait été aussi libre de s'exprimer lui-même, pas même devant ses propres parents. On lui avait enseigné à contrôler ses émotions, et ce dès qu'il avait pu marcher. C'est pourquoi, voir Harry aussi innocent… peut-être que ça le rendait…

Jaloux.

Non. Personne ne pouvait être aussi pure, aussi bon.

Potter devait certainement se souvenir de tout et s'en servait pour son propre bien- -

Draco en riait presque. Potter pouvait à peine trouver la sortie d'un labyrinthe sans un fichu porte-au-loin, non, il ne pouvait pas être un tel manipulateur, mais il était impossible que Potter n'ait pas un plein contrôle de son esprit. Il était évident que Potter était trop innocent et trop… affectueux.

Honnêtement, n'avait-il donc aucune fierté?

De toute évidence, non. Quelque se devait de la rabaisser au niveau auquel il appartient.

Si Draco avait son mot à dire, ça aurait été lui.

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« Tu veux quoi? » Severus Snape pouvait à peine contenir son incrédulité dans sa voix. Est-ce que les heures pendant lesquelles Harry lui avait fait la vie pour être son ami avait fini pas rendre Malfoy fou? « Es-tu sûr de ne pas avoir besoin de voir Mme Pomfresh? »

Malfoy se renfrogna, « Bien sûr que je vais bien, mais vu la façon dont il a de me suivre partout on pourrait en effet se poser la question? Blagues à part, Professeur, Je pensait que ça vous émotterait de prendre un moment de repos- - je veux dire, décompresser un peu. De plus, ses satanés amis ne le lâcheront pas d'une semelle afin de s'assurer que je ne vende pas au marché noir, non? Et il a bien passé du temps dans le dortoir des Serpentards sans pour autant qu'on lui ait jeté de sorts? »

Là, il y avait tous les arguments valables pour être autorisé auprès de sa seigneurie le Gryffondor.

Snape se renfrogna, le fixant plus longtemps que ce que Draco pensait être nécessaire. Dans un mouvement de poignet, la porte de la classe se ferma violemment. Draco tressaillit, mais ne fit aucun mouvement.

« Tu réalises parfaitement que je ne m'occupe de lui pour la simple et bonne raison que s'il arrivait quelque chose, ma situation serait grandement compromise, et je fais ce qu'il faut pour assure ma situation. Tu ne le blessera d'aucune manière que ce soit sinon, je me chargerait personnellement que tes années restantes à Poudlard soient l'expérience la plus dure de ta courte vie. »

Bien, ce n'était pas insaisissable. Si seulement Draco avait la capacité mentale de Crabbe ou de Goyle, il aurait automatiquement compris que Snape faisait référence au Seigneur des ténèbres. Mais le ton qu'il avait utilisé dans ses paroles… était trop neutre.

« Je prendrai soins de lui. » 'Simplement pas dans le même sens que vous le pensez, Professeur.'

« Il y aura bien sûr un adulte à vos côté, on ne s'attend pas à ce que des enfants aussi jeunes que toi et ces amis Gryffondors de Potter prennent soin d'un enfant aussi précieux. » D'un mouvement de baguette, la porte s'ouvrit « Dehors. »

Draco se tourna et partit.

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Draco marchait ce samedi là parmi un groupe, auquel il n'aurait jamais cru tomber si bas. Les amis de Potter.

Même ces damnés jumeaux étaient à portée de voix. Ron Weasley lui jetait constamment des regards, quand il ne quittait pas des yeux Potter. Granger, bien sûr se mordait de temps à autre la lèvre et paraissait plutôt inquiète entre Weasley, Potter et lui. Elle lui avait même donné un salut très laconique. C'Est-ce qu'il y avait jamais eu de plus poli entre eux. Et à côté du rejeton se tenait Flitwick, qui bavardait gaiement avec Potter sur ses souvenirs de Pré-au-Lard quand il était encore un élèves.

Si Granger n'avait pas été aussi inquiète sur les raisons qui ont poussées le Serpentard à sortir avec eux elle aurait très certainement participé à leur passionnante conversation. Et juste dans le but d'envoyer tous ces idiots promener, il avait accorder à Potter de lui tenir la main. Oui, humiliant comme ça l'était, ça avait toutes ses raisons. Ses partisans de Serpentards ne s'interrogeraient pas sur ses actions (Ils tenaient à leur santé telle qu'elle était.), mais les trois autres maisons… Draco ne s'étaient pas imaginé que de causer autant de confusion et de discorde se serait avéré amusant.

On lui avait dit ce qu'il allait se passer, et de quelle manière ça allait se dérouler, et plus il s'en rapprochait, plus il sentait une sensation étrange s'accroître dans son ventre. Peut-être qu'il avait manger quelque chose de mauvais au petit-déjeuner. Ça devait être ça, ouais, ces fichu elfes avaient du faire trop cuire ses œufs ou ses saucisses… C'est pour cela qu'il se sentait comme s'il allait être malade.

Plus le temps se rapprochait du milieu de la journée, Draco se sentait ailleurs ce qui ne lui ressemblait pas, il avait l'impression qu'il y avait quelque chose qui clochait dans son esprit. Avait-il oublié quelque chose? C'est peut-être la raison pour laquelle il ressentait ce poids soudain.

Ou peut-être que l'effort qu'il faisait pour suivre le trio doré commençait à lui peser sur le système. Il les avait suivit dans le magasin de confiseries (Flitwick avait prit Harry par la main dedans, bien qu'il dut l'admettre, il avait faillit les faire tous deux écraser.), ils avaient été au Hiboux Express, là où Harry avait fixé tout le long les hiboux, puis à l'animalerie où il avait parlé (Draco se rappelait encore d'avoir frissonner en entendant le sinistre langage qu'il parlait, qu'importe que Potter ait pu avoir l'air mignon) à quelques serpents, et à la librairie où Hermione les a finalement quitté, en leur promettant de les rejoindre au Trois Balais.

Finalement ils se posèrent dans la taverne pleine de monde il leur fallu près de dix minutes d'attente pour avoir une table libre, mais ils parvirent à en trouver une. Potter, Flitwick et Ron posèrent leurs affaires sur la table.

Flitwick donna ses consignes à Ron et s'excusa de manière à pouvoir aller aux toilettes. Un silence gênant s'était installer à leur table malgré le bruit qui régnait tout autour. Cinq minutes passèrent, il semblait bien que personne encore ne les avait remarqué.

« Je pense que c'est à nous d'aller nous servir. » Dit finalement Draco d'une voix traînante

« Pas que tu saches faire grand-chose par toi-même. » lança Ron.

« Bon et bien si tu ne veux pas aller chercher les verres je suppose que je peux le faire. » dit-il un sourire malicieux s'étirant sur ses lèvres. Il avait à peine reculé sa chaise que finalement Weasley sembla réaliser qu'il y avait un bon nombre de chose à faire avant d'ouvrir les boissons.

« Non, Je vais les chercher. Si tu bouges de là et que tu laisses Harry, je te tue. » Il se leva et commença à se frayer un chemin parmi les tables et la foule.

Draco attendit un moment jusqu'à ce que la touffe de cheveux roux soit hors de vue, et après avoir vérifié que Flitwick n'était nulle part en vue, il jeta un regard à Potter. Celui-ci était assis tranquillement les jambes croisées. Pendant un moment, Draco avait presque oublié que Potter n'était plus un enfant de sept ans, en sorti avec ses gardiens. Il était assis là regardant tout autour de lui avec curiosité, sa chemise verte était en coton et était fourré dans un jean moldu qui se finissait sur une paire de chaussures. Ses cheveux, bien évidemment frôlaient ses épaules, de manière adorable, plus long que dans les souvenir qu'avait Draco de l'ancienne version. Ça lui allait plutôt bien…C'était un petit garçon, qui semblait presque un peu efféminé. Et complètement innocent.

Draco se renfrogna. Personne n'était jamais innocent. Toutes personnes naissantes le fait dans le sang et la douleur. Personne n'est innocent. Il avait coûter à ses parents leur vie. Les sorciers et les sorcières étaient et serait prêt à mourir pour lui… Il était bien plus coupable que tous ceux qui prétendaient combattre pour le côté de la 'lumière'.

« Harry. »

Harry se tourna, et ces yeux se tournèrent vers lui. « Est-ce que tu aimais vraiment ce serpent? » Harry acquiesça , « Bien, Flitwick et We- Ron vont être absents pendant un petit moment, pourquoi n'irions-nous pas l'acheter et revenir pour leur en faire la surprise? » Harry sourit et acquiesça. Idiot et naïf. « Viens. » Il tendit sa main offerte et Draco les firent sortirent pas la porte arrière.

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Harry envoya un sourire à Draco tandis que la porte se refermait derrière eux. Il observa Draco regarder à gauche puis à droite avant de fouiller dans sa poche à la recherche de quelque chose, « Te prendrais tu pour Mr. Bond? » Demanda-t-il curieux. Draco le regarda parfaitement confus. Apparemment Draco ne regardait pas la téli. C'est pas qu'il en savait beaucoup, mais pour on ne sait quelle raison, il avait comme cette impression , même si Harry n'était pas sûr de savoir pourquoi.

Draco tenait dans sa main un anneau, entre don index et son pouce, puis il fit ce que Harry pensait que seule Mione faisait. Il se mordit la lèvre. Harry fronça les sourcils. « Draco, qu'est-ce qui ne va pas? Nous n'allons pas voir le serpent? »

C'est alors que les yeux de Draco changèrent, Harry n'était pas sûr de comment il le savait, mais d'une manière ou d'une autre, il savait que quelque chose avait encore changé dans la tête de son gardien, « Oui », dit Draco d'une voix calme plutôt inquiétante, « Nous y allons. »

Il avança ses mains vers celles de Harry et les saisit, puis tout en tenant fermement le plus jeune garçon, il enfila l'anneau. Et ils disparurent.

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Une fois que tu seras parvenu à isoler le garçon, mets l'anneau à ton doigt, il vous enverra directement là où le Seigneur vous attend. Si tu réussis, il convoquera ses loyaux serviteurs à lui. Afin de montrer ce qu'il en coûte d'être son ennemi. Dès que tu nous l'auras livré, ils feront en sorte que tu sembles avoir été attaqué et assureront ta sécurité, ils t'effaceront la mémoire d'un Obliviate. On te retrouvera blessé dans les environs de Pré-au-Lard avec des faux souvenirs de ton attaque.

Le reste ne te concerne en rien. Détruit ce papier.

La lettre n'avait même pas été signée.

C'est quand même une drôle de chose que d'y penser pendant qu'ils volaient à travers la stratosphère magique, mais ça en revenait au même. La destination finale était une chambre obscures qui sentait le renfermé, vide mais sans poussière. Une fenêtre sale laissait filtrer difficilement les rayons du soleil. L'ambiance était si paisible que ça en devenait obscène surtout en sachant ce qu'il allait bientôt se passer. Il regarda Harry qui était à présent agenouillé par terre, se tenant la tête. Celui-ci cligna des yeux et releva la tête en direction de Draco, les yeux grands ouverts et une main presser contre le front… non, Sa Cicatrice.

« J'ai mal à la tête. » Dit Harry, se remettant doucement, puis d'un petite voix qui aurait très bien pu attendrir le cœur du Seigneur des Ténèbre lui-même, il demanda, « Draco… Qu'as-tu fais? »

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… Que dire… Vous êtes frustrés, je l'espère car moi ça fait un bon moment que je le suis. Il faut juste se montrer patient et attendre le prochain chapitre, lorsque l'auteur décidera à l'updater. Donc voilà c'est officiel, j'ai rattraper l'auteur!!!!!!

N'oubliez pas de laisser une petite (ou une grosse si vous préférez) review! Je les ai bien méritées?