3 jours de retard ! J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop… Je remercie toujours infiniment mes deux reviewers : admonentia et pitchounette. Normalement la suite avec Aragorn aurait du être le 10eme chapitre mais je le trouvai trop court donc voici jusqu'à maintenant mon plus long chapitre. Bonne lecture ! Du moins j'espère…
Gandalf avait décidé d'attendre. Il était possible qu'ils avaient dû se déplacer et qu'ils reviendraient un peu plus tard. Ils couchèrent donc à cet endroit et dormirent. Le lendemain matin, n'ayant toujours aucune nouvelle de leurs compagnons ils décidèrent de partir à leur recherche. Legolas chercha des empreintes.
« Il semblerait qu'un groupe de personne soit venu ici.
-Il les aurait enlevé?
-Je pense bien. »
Et c'est ainsi qu'ils partirent à leur recherche. Legolas n'eut aucun mal à trouver le chemin qu'ils avaient pratiqué. Et ils marchèrent. Gimli souffrait atrocement à cause de son bras qu'il n'avait pas encore guéri. Mais peu lui importait, il s'était promis de ne s'en occuper seulement après avoir retrouvé ses compagnons. Après encore vingt minutes de marche ils auraient sans doute atteint le campement, mais voilà qu'ils furent pris en chasse par une meute de chiens. Ils entendirent leurs aboiements et ne comprirent pas tout de suite.
« On dirait qu'ils viennent par ici, remarqua Gimli.
-On doit être sur leur chemin, pensa à voix haute Legolas.
-Hum je n'aime pas trop cela, répondit Gandalf.
En effet ils aperçurent les chiens qui semblaient leur courir après.
-Je rêve ou on est pris en chasse! S'exclama Gimli.
-J'ai bien peur que vous ne rêviez pas maître nain! »
Ils se mirent alors à courir à travers la forêt, essayant d'échapper aux bêtes qui se rapprochaient qu'en même. Ne pensant qu'aux chiens ils ne s'aperçurent pas tout de suite qu'ils se dirigeaient droit sur le piège. C'était Legolas qui, grâce à ses yeux, remarqua des hommes. Il sortit son arc et se prépara au combat. D'un regard, il prévint Gandalf et Gimli. Ils s'arrêtèrent à quelques mètres de l'embuscade. Les chiens les rattrapèrent et ce fut Gimli qui les tint à distance pendant que Legolas tirait sur les hommes perchés dans les arbres. Ceux-ci ripostèrent par des lances. Legolas les évita sans problème et se rapprocha des ennemis. Certains commencèrent à tomber et c'est alors que d'autres, à pied, sortir des buissons et se jetèrent sur eux. Gandalf leur lança un sortilège qui les laissa dans les vapes quelques secondes puis sortit son épée et participa aux combats. Mais ils étaient trop nombreux et un autre groupe arriva, cette fois-ci armé d'arcs et notre compagnie fut obligée de stopper le combat. Une femme, portant un casque ailé et qui marchait d'une manière assez sûr d'elle pour être le chef de cette troupe, s'avança d'un air de contentement et parla d'une voix forte :
« Baissez vos armes, vous êtes foutus!
-Chère madame, répondit Gandalf, sachez que tant que nous ne serons pas morts nous ne seront pas en mauvaises postures.
-Quelle façon de voir les choses. Très bien, alors je puis vous assurer que vous serez bientôt en mauvaise posture. Mais je puis vous laisser en vie si vous nous rejoignez.
-Rejoignez, vous voulez que nous rentrions dans votre groupe d'assassins !
-Être du côté des Darks c'est être du côté des assassins. Vous bafouez le nom des hommes en collaborant avec les elfes! Revenez dans notre camp et nous oublierons vos erreurs passées.
-Vous nous attaquez sans excuses valables madame et vous parlez de nos erreurs. Mais qui êtes-vous donc?
-Je suis Oisis, d'Oliape. Et vous alors?
-Je suis Gandalf, voici Gimli fils de Gloïn et Legolas de Mirkwood.
-Vous venez de Gandur. Et dire que Gandur se vantait de n'avoir aucun traître!
-Désolé de vous décevoir mais nous venons des Terres du Milieu.
Elle le regarda plus profondément. Les Terres du Milieu...
-Je crois que nous allons discuter ailleurs. Monsieur Gandalf, fils de Gloïn veuillez me suivre.
-Et Legolas?
Elle regarda l'elfe d'un œil dégoûté.
-Pas question! Surveillez-le bien, qu'il ne s'échappe pas! »
Legolas ne sembla pas apprécier cette réponse mais Gandalf lui murmura d'attendre.
Elle les emmena dans un campement d'un aspect assez militaire dont de nombreuses tentes avaient été placés symétriquement les unes des autres et les fit rentrer dans une tente qui, monté en hauteur, surplombait toutes les autres.
Elle leur raconta qu'elle avait entendu parler des Terres du Milieu et leur demanda ce qu'il faisait dans leur monde. Gandalf sentait qu'il pouvait lui faire confiance et lui raconta tous.
« Nissa vous dites? Hum de la ville de Norse. C'est une ville contrôlée par les Darks.
-Mais qui sont ces Darks? Et pourquoi haïssez-vous tant les elfes? »
Elle leur raconta alors l'histoire de ce monde. 26 villes furent crées, chacune commençant par une lettre différente de l'alphabet. Avant tous les habitants des campements s'entendaient très bien. Mais un jour des elfes arrivèrent. Ils construirent des espaces rituels et créèrent les Darks. Personne ne savait ce qu'ils étaient réellement. Ils portaient toujours un ensemble noir qui les recouvrait des pieds à la tête. On disait même qu'ils pouvaient communiquer avec les animaux. Les Darks répandirent le mal. Ils attaquèrent des villes qu'ils mirent sous leur emprise. Des hommes préférèrent les rejoindre : les traîtres. Les elfes ne prenaient jamais part au combat et on ne les voyait que très peu mais ils appréciaient les batailles et regardaient les hommes mourir avec plaisir. Depuis des siècles le combat contre les Darks continuaient mais il n'y avait plus que quelques campements qui continuaient à se battre.
« Je vois. Je comprends votre haine contre les elfes mais dans notre monde ce sont des créatures... disons bénéfiques. Ils nous ont aidés dans la dernière guerre et ils sont très sympathiques.
-Ouai enfin...
-Gimli taisez-vous!
-Votre ami a tué trois de mes hommes.
-Bien sûr mais c'était pour se défendre et non par plaisir de faire du mal.
-Cela va être difficile de l'expliquer à mes hommes. »
Elle les laissa dans le camp et repartit. Elle revint très rapidement avec Legolas et ses hommes qui ne semblaient pas vraiment rassurés. Gandalf expliqua rapidement la situation à Legolas.
« Et où se trouve cette ville, Norse? Demanda-t-il.
-Nous devons d'abord retrouver Aragorn, Merry et Pippin. Oisis, 3 de nos amis ont été capturé. Du moins nous pensons. Y a t-il d'autres campements par ici?
-Pas de Sov du moins, les autres sont plus au nord. Mais vous savez ce sont des campements nomades. Nous ne pouvons pas savoir exactement mais je vais demander aux éclaireurs. Je reviens. »
Des campements nomades... Gandalf commençait de plus en plus de s'inquiéter. Une femme s'approcha de la troupe et demanda à Gimli s'il voulait qu'elle s'occupe de sa blessure. Le nain répondit qu'il n'en était pas question. Oisis réapparut très rapidement.
« Il y a un camps de Nopz à deux heures d'ici. Mais il s'est installé il y a peu de temps.
-Nous n'avons remarqué aucun signe de combats alors que notre ami n'est pas du genre à se rendre facilement.
-Sans doute des chasseurs de Palir alors. Ils ont une manière très lâche d'attaquer. Je vais demander si un camp de Péac s'est arrêté par ici.
-Attendez, pouvez-vous nous expliquer qu'est-ce que signifie tous ces noms?
-Gimli ce n'est pas le moment.
-C'est très simple en fait. Il suffit de prendre les initiales de chaque ville qui forme un camp. Par exemple le notre, Sov, renferme des habitants de Sacinte, d'Oliape et de Volupte.
-Est-ce que cela signifie que dans le camp de Nopz il y a aussi des gens d'Oliape?
-Cela jamais! Les Nopz sont des traîtres. En fait c'est la ville Norse. Ce ne serait pas pratique de dire Npz. Je vais me renseigner. »
C'est ainsi que Gandalf, Gimli et Legolas attendirent, plein d'espoir.
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Aragorn resta un moment à l'intérieur de la hutte pour réfléchir. Legolas, Gimli et Gandalf avait disparu. S'il voulait continuer la mission il fallait déjà commencer par les retrouver. Donc retourner dans la forêt. Mais comment ferait-il pour retrouver leur lieu de campement alors qu'il était inconscient lors du déplacement vers ce village ? Deuxième problème : il était prisonnier. Il jeta un regard à Merry et Pippin et décida de sortir. Pimliate était dehors et l'attendait. Aragorn le suivit jusqu'au centre du camps et tous les deux s'assirent l'un en face de l'autre sur des troncs disposés autour du feu encore éteint. Ils restèrent silencieux un moment puis le chasseur parla :
« Etes un ennemi, Aragorn ?
-Seulement pour ceux qui se mettent sur mon chemin et ont de mauvaises intentions à mon égard.
Un habitant s'approcha et alluma le feu. Il commençait en effet à faire sombre. Pimliate restant silencieux, Aragorn regarda autour de lui et aperçut les villageois assit devant les huttes et qui les regardaient attendant que leur chef parle. Aragorn comprit que c'était un interrogatoire.
-Etes un ami des elfes ?
Aragorn décida de répondre sans donner de réponses précises :
-Je ne suis ami qu'avec des personnes ayant de nobles intentions. »
Pimliate le regarda durement. Il comprenait son jeu. Il fit un geste et tout le monde s'assit sur les troncs. Personne ne se plaça à côté d'Aragorn. Quelques femmes amenèrent de la viande déjà découpée et commencèrent à la préparer. Elles se mirent à chanter en même temps. Il fut surpris d'entendre de l'elfique. Il faillit réagir lorsqu'il remarqua que tous le regardaient. Il comprit le piège et dit :
« En quelque langue est-ce ? »
Les villageois apprécièrent cette réponse et se mirent à parler doucement entre eux, sans doute pour ne pas interrompre la musique qui avait repris son dialecte natal. C'était un chant religieux dans lequel les habitants remerciaient leur Dieu pour la nourriture.
Aragorn, heureux de cette première victoire regarda Pimliate. Celui-ci ne semblait pas avoir été dupe et le dévisageait comme s'il essayait de lire dans ses pensées.
« C'était de l'elfique.
Aragorn eut la surprise de voir Eléanore assise à côté de lui.
-Je ne savais pas que vous connaissiez cette langue... « maudite », dit-il avec malice.
-Non, on ne sait même pas la signification de ce chant. Seul les alliés des Darks connaissent cette langue. D'ailleurs, jamais on n'en prononce un mot. Aujourd'hui fut une exception.
Elle lui lança un clin d'œil qui signifiait clairement qu'il avait réussi le test.
-N'avez-vous pas peur d'être mal vu en vous asseyant à côté de moi ?
-C'est déjà le cas alors...
-Comment ça ?
Elle le regarda. Il eut l'impression qu'elle sondait son âme. Puis elle lui répondit, fixant les flammes :
-Tout le monde ici doute que je vienne réellement d'Eneïde. Je suis arrivé un jour et c'est tout. Ils ne savent rien sur moi alors certains croient que je suis une espionne des Darks.
Elle se mit violemment à rire, comme si l'idée était stupide. Mais Aragorn put voir, malgré l'obscurité qui s'installait, quelques larmes qui coulaient. Cependant il ne savait pas comment les interpréter. Il voulut changer de sujet et lui dit que dans son monde les Darks n'existait pas et lui demanda qui ils étaient. Sans le regarder elle murmura :
-Alors vous venez vraiment d'un autre monde ?
Il acquiesça. Eléanore doutait mais elle lui expliqua qui ils étaient, leur création, ce qu'ils représentaient. Aragorn comprit pourquoi ils détestaient tant les elfes. Pourtant cela lui semblait impossible. Ce ne pouvait pas être des elfes. Est-ce que les elfes maléfiques existaient ?
Il remarqua alors que quelqu'un s'était assis à sa gauche. Il sourit en apercevant ses deux compagnons réveillés qui se massaient le cou.
Pour ceux qui seraient perdus dans la chronologie des événements : Aragorn se réveille dans le camp de Péac le matin même où Gandalf, Legolas et Gimli partent à sa recherche. Bon je pense que ça ne vous a pas causé trop de problèmes.
