Voilà la suite. Je ne sais pas si ça va vous plaire mais je cours le risque ! Je pensais que ma fic était de mieux en mieux mais j'ai l'impression que pour vous c'est le contraire donc je sais pas si je vais continuer.
En tout cas merci pour tes reviews admonentia, je croie que tu défies les statistiques et que tu apprécies mon histoire. A peut-être la semaine prochaine pour la suite.
Le soleil s'était couché sur le camp de Sov. Habituellement, Oisis dînait avec son frère et sa soeur dont l'une était considéré comme colonel et l'autre comme conseiller. Les hommes avaient rarement une place importante dans les villes de Sacinte, Oliape et Volupte. Leurs camps possédaient une hiérarchie militaire. Ainsi on appelait Oisis « Générale ».
Ce soir Gandalf, Legolas et Gimli étaient invités dans sa tente. Ils firent la connaissance d'Oymar et Olkia. La ressemblance était frappante entre tous les trois et s'expliquait par le fait qu'ils étaient tout simplement des triplés. Pourtant, chose curieuse, ils n'avaient pas la même couleur de cheveux. : Oisis était brune, Olkia blonde et Oymar avait les cheveux noir. Sans cela il était impossible de différencier les deux sœurs qui avaient le même habit à part le casque ailé que seul Oisis portait, sans doute le symbole de sa supériorité. Tous les trois étaient droits et avaient le regard fier, l'art du commandement se lisait dans leurs yeux. Mais si nos compagnons auraient pu lire bien plus profondément, ils auraient vu cette soif de pouvoirs, cette jalousie qu'Oymar portait à l'égard de ses sœurs. Mais cela personne ne s'en doutait.
La tente qui avait un aspect rustique à l'extérieur était richement décorée à l'intérieur. La maîtresse du lieu semblait apprécier l'art. Des tableaux étaient accrochés de façon parfois excessives, tous représentant des paysages et l'élément identique sur chaque toile était la représentation d'un lac. Lorsqu' Oisis aperçut leur regard elle leur expliqua :
« Il y a un lac derrière Oliape. J'adorais y aller étant petite mais je n'y suis plus retourné depuis bien des années.
Son regard se perdit un instant.
- Quand je me bats je n'ai qu'une idée en tête : survivre pour un jour y retourner. »
Ils continuèrent leur exploration des lieux. Des statues étaient posées tout autour de l'espace intérieur. C'était des corps de femmes, nues et belles. Ils passèrent devant une qui portait une pomme à la main et qui la tendait vers ses spectateurs. Une autre, la plus belle des 6, les regardait d'un regard amoureux. Mais la touche la plus artistique était les bougies disposées dans la pièce qui faisaient un jeu d'ombre et lumière sur les tableaux et statues. Gandalf se demandait comment il faisait pour transporter tous ces objets lors des voyages puisque c'était un camp nomade. Lorsque Gandalf posa la question, Olkia sourit et se posa à côté d'une statue. Il l'attrapa par les épaules et la souleva sans effort. Gimli le plus impressionné et intéressé demanda comment ils pouvaient créer un « tel prodige ». Oymar lui répondit que ces pierres provenaient des volcans et que ceux-ci, à chaque éruption, leur en offraient assez pour faire des milliers de statues extrêmement légères.
Après cette courte visite, ils s'assirent à terre autour d'une planche de bois où se trouvaient des assiettes, couverts et nourritures. Oisis se servit la première et ensuite tout le monde suivit. Le repas fut silencieux et lorsque enfin toutes les fourchettes furent posées Gandalf prit la parole :
« Savez-vous où nos amis se trouvent ?
- Des chasseurs ont découvert un camp de Péac vers l'ouest à quelques jours d'ici. Nous sommes en mauvais termes avec eux et je doute qu'ils acceptent de libérer vos compagnons à moins de faire un échange et c'est une idée que je n'apprécie guère.
-Battons-nous alors ! s'exclama Gimli.
-Pourquoi sacrifierai-je mes hommes pour d'autres que je ne connais pas ?
-Non je vous rassure, nous ne souhaitons abuser trop de votre hospitalité ni de vos hommes. Dites-nous où se trouve le camp et nous y irons seul.
-Vous êtes bien peu pour combattre un campement entier, rétorqua Oisis.
-Le courage ne se dénombre pas, finit Gandalf en se levant suivi de Gimli. »
Oisis regarda fixement le magicien et après avoir lancé un regard vers sa sœur et son frère elle sourit.
« Je vois votre détermination et cela me suffit. Vous nous parliez de courage et bien mes hommes s'en nourrissent. Je vous aiderai pour vos amis et ainsi donnerai au camp de Péac une estocade qu'ils n'oublieront pas. »
Ainsi Oisis allait les aider tout en garantissant ses intérêts.
Gimli se sentit heureux de pouvoir enfin agir et se tourna vers son ami elfe pour lui proposer de fêter la nouvelle. Le nain regarda longuement la place de Legolas, sans comprendre. Car, en effet, la place était vide.
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Legolas courait dans la forêt. Il sautait au dessus des rochers, évitait les arbres au dernier moment sans ralentir sa course prit d'un étrange sentiment, d'une étrange douleur. Pourquoi était-il partir en courant ? Pourquoi allait-il par là ? N'importe qui, qui l'aurait vu en cet instant, l'aurait pris pour un dément, n'ayant aucun but. Et pourtant Legolas savait où aller. Il suivait un chemin. Il répondait à un appel qu'il ne comprenait pas. C'est alors qu'il s'arrêta. Il était au centre d'un cercle de menhirs. Il le regarda le lieu et aperçut une louve qui le fixait. La forêt fut tout à coup silencieuse et une légère brise se leva. Il sentit une présence approchait et apparut alors 6 personnages, tout autour de lui, portant une cape vert foncé et encapuchonnant leur visage, des bottes et des gants noirs. Legolas regarda l'animal dans les yeux et lui dit :
« M'aurais-tu trahi Nimrodel ? »
Avait-elle sourie ? Il le crut. Elle se mit debout et les 6 êtres s'approchèrent, resserrant Legolas. Il voulut résister mais en essayant de bouger il remarqua qu'un étrange sortilège le paralysait.
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Gandalf sortit de la tente, inquiet, suivi de Gimli, anxieux. Ils ne s'étaient pas aperçut du départ de Legolas et se demandaient la raison de cette disparition. Gimli entendit le magicien murmurer des paroles et comprit qu'il s'agissait d'un sort. Il attendit avec une certaine impatience. Le sort dont usé Gandalf permettait de voir, ou plutôt sentir, où se trouvait une personne. Ayant fini son incantation, il se tourna vers la forêt et la regarda longuement. Alors que Gimli le rejoignait Gandalf posa sa main sur son épaule et lui dit :
« C'est trop tard. »
Le nain ne comprit pas. Ou ne voulu pas comprendre. Il lui posa nombre de questions pour savoir comment, pourquoi, où. Il se refusait à y croire. Après tant de combats, après tous leurs exploits...
