Bonjour à tous. Voici ma nouvelle fic basée cette fois sur fruit basket. Je me suis inspiré d'une expérience personelle pour les situations cité ci-dessous ( sauf que je suis hétéro mais vive le yaoi power ! ) Enfin, j'espère qu'elle vous plaira.

Titre : Coup de foudre imprévu

Genre : Romance, Yaoi, ( et peut être un lemon, qui sait ? mes voie sont impénétrables ! )

Couples : Ceux que j'adore Yuki/kyo

Disclaimer : Hélàs, eux aussi ne sont pas à moi, même si je me suis traîné aux pieds de leur possesseur attitré...

Résumé : Alors qu'il arrive à la cantine de son lycée, Yuki croise le regard rouge d'un garçon, nouveau venu. C'est le choc...s'ensuit toutes une série d'évènements qui les conduira peut-être à une belle histoire.

Chapitre 1. la rencontre

Ce jour devait être comme les autres pour moi, Yuki Soma. Je devais d'abord arriver devant l'entrée de mon lycée, assister sans broncher et avec ennui à la danse stupide de mon fan-club puis tenter d'échapper à mes groupies. S'ensuivrait les regards énamourés de la part de la gente féminine -et aussi bien masculine- lorsque j'arpenterais les couloirs jusqu'à ma classe. J'avais depuis appris à cacher mon agacement derrière un masque imperméable que je n'ôtais que pour les seule personnes que j'estimais.

En ouvrant la porte, je croisais le regard de Torhu. C'était ma meilleure amie, une fille gentille qui se souciait de moi comme une mère. J'aimais beaucoup être avec elle, à son contact moi, le garçon froid et distant s'était ouvert et épanoui. Torhu traînait derrière elle ses deux meilleures amies, Saki et Arisa, que tout le monde appelait aussi yankee, à cause de sa façon de se conduire. Ou peut-être était-ce parce qu'elle était américaine ?

Quoi qu'il en soit, ce jour débuta comme d'habitude. Après les cours, vint la pose de midi. Nous nous sommes dirigé vers la cantine lorsque Manabe, un garçon exubérant ( qui me rappelait beaucoup mon frère par certain côtés ) me retint par la manche.

- Où est-ce que tu va ?

Je me dégageais d'un geste sec en lui disant que c'était évident.

- Qu'est-ce que tu me veux ? J'ai faim et...

- Ma soeur.

- Maki ? Qu'est-ce qu'elle a ?

A vrai dire, je m'en fichait un peu mais bon, cette fille était tout de même gentille quoi qu'un peu bizarre.

- Viens !

Il m'entraîna à l'écart afin que je sois le seul à entendre. Après avoir écouté ce qu'il avait à me proposer, je refusais vigoureusement.

- Mais enfin, je ne vois pas pourquoi ça te dérange ? Elle est moche peut-être ?

- Ne sois pas stupide ! râlais-je. Elle est très...jolie mais je met un point d'honneur à ne pas fréquenter les soeurs de mes amis.

- Allons bon, c'est quoi encore cette excuse ? Dis plutôt que t'a peur !

- Pardon ? j'étouffais de rage.

- Ben voilà, c'était pas si dur.

Il m'envoya une grande claque dans le dos puis s'éloigna, en me lançant qu'elle m'attendrait devant le portail du lycée à cinq heure. Un désagréable sentiment de s'être fait manipuler afflua à mon esprit mais bon, je ne pouvais plus reculer. Il ne me restait plus qu'à attendre ce soir et mettre les point sur les "i" avec Maki.

C'est d'un pas lent que je me dirigeais enfin vers la cantine, en espérant que Torhu m'ait gardé une place près d'elle. En faisant la queue, je ne prêtais que peu d'attention à la conversation animé qui se déroulait devant moi. D'après ce que j'en compris, un nouveau venait d'arriver au lycée et le groupe de filles en parlait en des termes très flatteur.

- Il est vraiment canon !

- Ca c'est sûr ! T'as vu ses cheveux ? Mais surtout, ce sont ses yeux qui m'ont fait craquer. On aurait dit deux rubis.

- J'ai cru défaillir lorsqu'il m'a sourit.

- Ne rêve pas, dit une autre. Ce n'est pas toi qu'il regardait mais moi !

- Et dans quelle classe est-il ?

- Celle du...

A partir de là, j'avais déjà totalement décroché. Enfin, pensais-je, un autre allait prendre ma place dans ce fan-club de folles furieuse. Perdu dans mes pensées, j'ai choisi mon repas sans y faire attention puis me suis dirigé vers la table ou moi, Torhu et ses amis avions l'habitude de nous asseoir. Dailleurs, je la vis m'adresser de grand signe. Déjà, un sourire détendit mes traits et j'allais poser mon plateau à côté d'elle lorsque quelqu'un tira violemment les rideaux d'une fenêtre, faisant entrer un flot de soleil.

J'ai lâché mon plateau qui est allé se fracasser par terre. Le regard fixé derrière Arisa, mon corps ne me répondait plus. Je n'entendis pas le bruit qu'il fit en tombant. Tout ce que je voyais, c'était ces yeux.

Deux rubis rouge sang qui me fixait.

POV Kyo/

Qu'est-ce que je pouvais bien faire dans ce lycée pourri ? Mais avais-je eu le choix ? Ce n'était pas le genre de mon cousin de me laisser voix au chapitre, je devais y aller, un point c'est tout. Obéir à cet imbécile fraîchement marié, voilà ce qu'avait été les ordres de mes parents avant qu'ils ne s'en aillent faire leur tour du monde. Bon sang, écouter ce pervers qui adore taquiner son éditrice ! Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça, moi ?

J'ai passé la journée à écouter le discours du directeur, un mec somme toute assez sympa que mon cousin a commencé à faire tourner en bourrique. Visiblement, il avait fait ses étude au même endroit et ce pauvre homme n'en gardait pas un souvenir des plus meilleur. Je ne les écoutais pas, la tête tourné vers la fenêtre. Lorsque j'en suis sorti, il était déjà midi.

J'ai écourté en me dirigeant d'un pas ferme vers la cantine, sans même saluer mon cousin. Je sentais les regards sur moi mais je n'en avais cure. J'étais venu ici pour étudier et pas pour me faire des amis. Une fille s'est approché de moi, que j'ai rabroué san chercher à savoir ce qu'elle voulait.

En cherchant bien, j'ai réussi à m'installer à une table à l'écart. Un coin d'ombre sans lumière puis j'ai commencé à mangé. A la table devant moi se trouvait trois fille : une brune au visage jovial, une blonde avachi sur sa chaise et une autre au cheveux sombre qui, tête tourné me fixait bizarrement. J'ai réprimé un frisson : son regard me dérangeait, j'avais l'impressiuon qu'elle fouillait en moi pour lire mon esprit.

Mais qu'est-ce que je raconte, là ? Je délire, c'est certain. C'était peut-être dû à la chaleur ou au décalage horaire, qui sait ? J'ai donc décidé de ne pas y prêter attention quand je l'ai vu se lever lentement et venir vers la fenêtre. Je fronçais les sourcils quand un mouvement devant moi attira mon attention.

A sa vue, je suis resté sans voix, mes baguettes à mi-chemin de ma bouche. Un ange aux cheveux d'or blanc. Ses pupilles améthyste me fixait, légèrement écarquillé. Et lorsque la lumière fut, elle vint comme un écrin entourer cette vision enchanteresse d'un halo jaune qui seyait à sa beauté. Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien hormis cette apparition.

Qu'est-ce qui m'a tiré de cette contemplation, je n'en savais rien. Quoi qu'il en soit, j'ai passé le reste du déjeuner les yeux dan mon assiette, à tenter de faire ralentir les battements de mon coeur. Qu'est-ce qui venait de se passer ?

Fin POV Kyo.

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Bon sang, c'est lui le nouveau ?

Je ne sais pas ce qui m'a prit mais j'ai ressenti le besoin de fuir pour ne plus être jaugé par ce regard qui m'avait tant chamboulé. Je me suis excusé sous les regard inquiet de mes amis avant de m'échapper, loin de ces yeux qui m'avait brûlé. J'ai couru jusqu'au fond de la cour, me suis appuyé dos à un arbre, une main sur mon coeur. Il tambourinait dans ma poitrine, le sang m'était monté à la tête, j'avais les joues toutes rouges !

Torhu a finit par me retrouver. Je voyais qu'elle était inquiète mais je n'arrivais pas à parler. J'avais le souffle trop court !

- Yuki, est-ce que ça va ? Tu as fait un malaise ?

- Je...rien...

- Tu en est certain ? Tu es tout rouge.

Elle a posé sa main sur mon front pour se rendre compte par elle-même si je n'avais pas de fièvre. En constatant que je n'en avais pas, elle s'est permise de respirer.

- Ouf ! J'ai bien cru que tu allais faire une crise.

Comment lui dire qu'au seul souvenir de ces yeux, mon coeur se mettait aussitôt à s'affoler ? Prévenante comme elle l'était, elle avait prit soin de prendre des nigiri avec elle afin que je puisse me sustenter. Je n'avais pas vraiment faim mais j'en mangeais quand même deux. Puis nous regagnâmes notre classe. J'étais perdu dans mes pensées et je crois que c'est pour cette raison que je ne l'ai pas vu en y entrant.

Il se tenait debout près de notre professeur, les mains dans les poches. Lorsque je me suis assis à mon bureau, je remarquais que la salle était silencieuse comme jamais. J'ai levé les yeux...pour presque tourner de l'oeil. Ce garçon, il était là, en face de moi !

La lumière jouait avec ses cheveux couleurs de flamme et faisait ressortir ce regard qui m'avait tant troublé. Et il me fixait, comme s'il n'y avait que moi dans la classe. Mon cerveau refusait de m'obéir, il avait coupé le contact avec la réalité. Le professeur lui a demandé de se présenter mais j'étais tellement dans le brouillard que je n'ai pas entendu son nom. Pourtant, j'aurais dû car à ce moment-là, Torhu et les autres se sont mit à me dévisager.

Le nouveau a traversé la classe pour venir s'asseoir près de moi, à ma gauche. Il a posé sa tête dans sa main et s'est mit à fixer l'extérieur durant tout le reste de la journée. A l'interclasse, des dizaines d'élèves se sont précipité vers lui, avides d'informations. Il ne répondait que par monosyllabes, l'air passablement ennuyé.

- Ca alors ! a dit Torhu. J'aurais jamais cru qu'il serait dans notre classe.

- Il est...étrange, a dit Saki. Je sens quelque chose venant de lui.

- Tu sens toujours des choses bizarre, coupa Arisa. Alors Yuki, je te trouve bien silencieux. Serais-tu dépité d'avoir un rival ?

- Au contraire, si c'est à lui que ce stupide fan club fera désormais sa danse ridicule alors j'en suis ravi.

- Ne dit pa ça Yuki-kun, m'a gentiment réprimandé Torhu. Elles t'admirent, c'est tout.

- Si elles le faisait en silence, ce serait parfait ! ai-je répliqué.

J'ai coulé un regard vers le nouveau pour le voir me fixer à travers la foule dense des élèves. Il me regardait si intensément que j'eus à nouveau le vertige.

- J'ai compris, a murmuré Saki. Ils ont eu...

Mais elle n'a pas achevé sa phrase car notre professeur est revenu, faisant ainsi une parfaite diversion. Cinq heure est rapidement arrivé et alors que nous marchions vers le portail, une silhouette que j'aurais reconnu entre toutes m'a adressé de grand signes.

- Oh non ! ai-je soupiré. Je l'avais oublié, celui-là.

- Que peut bien te vouloir Manabé ? demanda Torhu.

- Rien d'autre que je sorte avec sa soeur.

Le regard de Torhu s'est troublé mais pour une fois, elle l'a habilement dissimulé derrière un sourire niais. C'était mal connaître Saki qui avait le don de capter les émotions caché. Elle l'a prise par le bras et lui a adressé un sourire.

Cet abruti de Manabé à propulsé sa soeur dans ma direction avant de s'enfuir à toutes jambes. Il a eu de la chance autrement, il aurait déjà fait un vol plané si j'avais réussi à l'attraper. La pauvre Maki, elle ne savait plus où se mettre. Son visage était tout rouge mais sa confusion fut totale lorsqu'elle croisa le regard de Torhu.

J'en étais là de mes réflexion lorsque j'ai vu le nouveau. Appuyé contre un arbre, il me regardait. J'ai su que le moment était venu : je devais lui parler. J'ai laissé les autres sur place et me suis approché à pas lent, les yeux rivés l'un à l'autre.

- Salut ! a-t-il dit lorsque je suis arrivé à sa hauteur.

- Sa...salut.

- Tu est le garçon de la cantine ?

- Heu...oui. Pourquoi cette question ?

- Je t'avais pris pour une fille.

Mon visage s'est assombri et il s'est aussitôt excusé.

- C'est pas la peine, j'ai l'habitude.

- Non, je suis vraiment désolé.

Il s'est décollé de l'arbre pour venir me tendre la main. J'ai hésité une fraction de seconde avant d'y glisser la mienne, soudain pâle. La première fois que nous nous sommes touchés. Ce contact resterait gravé au fond de ma mémoire. Lui aussi semblait troublé, ses yeux étaient plus brillant. Le temps a passé et nous étions toujours là, main dans la main quand soudain, il a réalisé que mes amis nous regardait étrangement. Il a laissé retomber son bras, a esquissé un sourire puis il est parti. J'avais envie de lui dire de rester avec moi, de ne pas s'en aller mais j'étais figé. Je l'avais touché !

Lorsqu'il a disparu au coin de la rue, j'ai refait surface pour me rendre compte qu'il ne restait plus que moi, Torhu et Maki. Toutes deux était plongés dans une conversation dont je ne saisi que quelque mots " je ne voulais pas ", " il m'a forcé " et " je ne veux pas que tu souffre ". J'étais à mille lieux de là, surtout que je venais de réaliser que je ne savais toujours pas comment s'appelait ce garçon. Et je ne lui avais pas dit mon nom !

Torhu et moi avons fait le chemin jusqu'à la maison en silence. Elle habitait chez moi depuis la mort de son grand-père et s'occupait de tout. Mon frère en était ravi car depuis, il se prélassait comme un pacha.

- Tiens, dit Torhu. Ayame ne devait pas revenir aujourd'hui ?

- C'est vrai. Sa lune de miel est terminé et nous allons enfin connaître sa femme.

- J'ai hâte de la rencontrer. J'espère qu'elle est gentille.

- Je suis certain que tout se passera bien. Tout le monde t'aime alors elle ne pourra que faire de même.

J'ai passé mon bras autour de ses épaules tandis qu'elle rosissait délicieusement. Alors que nous approchions, un camion de déménageur quitta la maison.

- Nous sommes là, cria Torhu en entrant.

- Bon retour, nous cria Ayame. Yuki, Torhu, venez au salon, j'aimerais vous présenter quelqu'un.

Après nous être déchaussé, nous avons zigzagué parmi les cartons pour gagner le salon. Ayamé était assis autour de la table en compagnie d'un jeune homme brun. Nous l'avons salué, tout deux perplexe avant de nous asseoir.

- Voilà, a dit mon frère. Je vous présente mon mari, Shigure Soma.

Le ciel aurait pu me tomber sur la tête que je n'aurais rien vu. Ayamé, mon frère, narcissique au possible et totalement exubérant avait épousé un homme ?... Ayamé était gay ?

- Tu es gay ?

- Voyons petit frère, ce n'est pas une tare, tu sais !

- ...tu es gay ?

- Moi aussi, je suis enchanté, disait Shigure a Torhu, qui venait de le féliciter. Apparemment, elle avait mieux prit la chose que moi.

- Mais...quand et où ? ...et pourquoi ?...Que...

- Quelle éloquence ! s'exclama Ayamé. Rassure-toi Shi-chan, il n'est pas toujours comme ça.

- Par contre, je constate que vous êtes tous beau dans votre famille.

- Eh oui ! s'exclama mon frère. Que veux-tu, c'est un trait de nature. Ah, j'allais oublier : tu va devoir partager ta chambre avec...

Je ne lui laissais pas le temps de finir que je hurlais déjà qu'il en était hors-de-question. Je me suis levé, hors de moi et en me tournant, je heurtais de plein fouet une personne qui était arrivé silencieusement.

- Bon sang, ai-je grommelé. Pouvez pas faire att... ?

Ces yeux...devant moi se tenait le garçon aux yeux couleur rubis.

- Salut, m'a-t-il dit. Je suis Kyo Soma.

Voilà, fin du premier chapitre. Je promet de bientôt poster le second. Review please !