Me voilà de retour. Gomen pour tout ce temps mais j'avais d'autre fic en cours et j'avais un peu perdu l'inspiration. Mais tout est rentré dans l'ordre maintenant. Je me suis aussi permise de changer les personnalités de certains des personnages, afin qu'ils collent plus avec la situation. Ne m'en voulez pas .

Titre : coup de foudre imprévu

Auteur : Elaelle

Genre : Romance.

Couples : Yuki/Kyo

Disclaimer : Ils ne sont pas à moi...snifff !

Résumé : Un jour, alors qu'il se rend à la cantine de son lycée, Yuki croise les beaux yeux rouges d'un garçon. S'ensuit une série d'évènements qui les amèneront peut-être à vivre une belle histoire d'amour.


J'ai mal dormi. Oh oui ! Comprenez-moi : il est difficile de fermer l'oeil avec un mec comme Kyo dans ma chambre. Dieu sait si j'ai essayé mais hélàs, entendre son souffle régulier a provoqué d'étranges sensations dans mon corps. J'avais envie de me coller contre lui, de ressentir sa chaleur, de toucher sa peau...mais je délire ou quoi ? Il est mon demi-frère maintenant !

Et grâce à qui ? Cet enfoiré d'Ayamé. Ah, pourquoi a-t-il fallu qu'il se marie avec le cousin de ce canon de beauté ? Je l'ai maudit toute la soirée et par la même occasion, me suis maudit moi-même. Je suis resté enfermé dans mon mutisme tandis que Torhu faisait des efforts pour mettre de l'ambiance. Elle a bien tenté de me faire participer à la conversation mais je n'étais pas d'humeur.

Je l'ai observé pendant le repas, discrètement bien sûr ! A un moment, il a fait un sourire éblouissant à Torhu. J'en ai lâché mes baguettes de surprise tellement il était magnifique. Evidemment, Ayame n'a pas hésité à me faire la remarque à voix haute comme quoi je semblais troublé. Je l'ai vite remit à sa place en lui envoyant mon verre à la figure, ce qui a fait beaucoup rire Shiguré. De quoi il se mêlait ?

Kyo m'a alors regardé, une drôle de lueur dans le regard. Pourtant, tout son visage était parfaitement impassible mais j'ai bien senti l'échange. Enfin, peut être que je me faisais des illusions. Après le repas, j'ai couru tout droit dans ma chambre, mon coeur battant la chamade. Qu'est-ce qui m'arrivait ?

Je n'ai pas été long à comprendre : j'avais eu le coup de foudre. Pour un garçon ! A croire que les goût de mon frère déteignait sur moi. Je me suis laissé glisser par terre, hagard. Comment avais-je pu en arriver là ?

Quelqu'un à toqué contre la porte. J'ai poussé un long soupir avant de me relever et d'ouvrir. Pour me retrouver en face de lui. Tout d'un coup, j'ai eu un blanc. Et vous pouvez me croire, c'est une sensation affreuse, surtout quand on se rend compte qu'on est dans cette situation alors que le mec pour qui vous venez de vous découvrir des sentiments se tient là, devant vous. J'avais deux solutions : la première, simuler un malaise.

Non mais ça va pas la tête ? m'écriais-je mentalement. J'suis pas une gonzesse !

La seconde : m'éclipser dans la salle de bain, en priant pour qu'il ne remarque pas mon trouble. J'ai donc choisi cette solution, suis passé devant lui en lui adressant un vague signe de tête et ait couru plus que marcher pour m'enfermer dans ladite salle de bain. Une fois là, une bonne douche froide m'a vite remise les idées en place. En sortant, j'étais paré à toute éventualités enfin...c'est ce que je pensais. Parce qu'en ouvrant la porte de ma chambre, j'ai su que ça n'avait servit à rien.

Kyo était assis sur le rebord de la fenêtre, une jambe pendu dans le vide et l'autre, replié sous lui. Il fixait la lune, un léger sourire sur les lèvres. Une de ses mains caressait doucement son torse.

J'ai bloqué sur ce geste. Pourquoi ? Parce que l'espace d'un instant, je me suis vu boudiné tout contre lui avec cette main qui passait et repasserait sur mon torse à moi. Perdu comme j'étais dans mes phantasmes, je n'ai pas vu qu'il me fixait depuis un moment déjà, la tête légèrement penché de côté.

- Yuki ? a-t-il dit de sa voix chaude.

J'ai sursauté avant de réaliser que je le regardais avec une drôle de tête. J'ai toussé pour cacher ma gêne, suis allé directement dans l'armoire pour prendre un autre futon.

- Je peux aller dormir au salon.

- Hein ?

- Je ne voudrais pas...te gêner ou quoi que ce soit.

- Non, tout va bien. Tu dors ici, avec moi...

Ca y est, je commençais déjà à me faire des films. Moi et Kyo, enlacés dans des draps blancs...Bon sang Ayamé, je te hais !

Je lui ai donné des couvertures et nous nous sommes couché. Lui n'a eu aucun mal à s'endormir. Moi par contre, j'ai fait une totale nuit blanche. Ce n'est qu'au premières lueur du jour que j'ai enfin sombré dans un sommeil sans rêve.

Quand je me suis réveillé, j'avais dormi quoi ? Deux, trois heures. L'esprit encore dans le brouillard, je suis descendu lentement. Il n'y avait pas un bruit dans la maison mais une odeur de café m'apprit que Torhu était déjà debout. En arrivant dans la cuisine, je lui lançais un vague bonjour, m'approchais de ce que je pris pour le frigo et posait ma tête dessus.

Etrangement, ce dernier était chaud. Puis une voix a chuchoté à mon oreille :

- Alors, petite nezumi ? Du mal à se réveiller ?

Ce que j'avais prit pour le frigo était en fait Kyo. Debout devant celui-ci, il était en train de boire à même la bouteille de lait lorsque je suis arrivé. J'avais ma tête niché au creux de son épaule et il avait passé un bras autour de ma taille pour me soutenir. Je ne savais plus quoi faire, j'étais figé mais en même temps, une drôle de chaleur avait commencé à envahir mon bas-ventre. Je ne pouvais plus bouger, mes yeux avait plongé au fond de son regard de braise pour ne plus s'en détourner.

Il s'est alors penché légèrement en avant, de façon à ce que son front touche le mien. Son souffle me brûlait le visage, j'étais rouge.

- Tes yeux sont pareil à des améthystes, a-t-il dit lentement. C'est fou ce que j'aime cette couleur.

Il a laissé retomber son bras, me caressant frutivement le bas du dos. J'avais les yeux rivé sur sa moustache de lait. Une seule chose me hantait : me hisser sur la pointe des pieds pour lécher cette trainé blanche, pour toucher sa peau. Je crois qu'il l'a remarqué car il s'est essuyé avec le pouce avant de le sucer.

Heureusement pour moi, Torhu a débarqué dans la cuisine, m'offrant une porte de sortie. J'ai flié à l'étage, rouge comme une écrevisse. Pourquoi ne me suis-je pas extirpé de ses bras ? Je connaissais parfaitement la réponse : j'avais crevé d'envie d'approfondir cette étreinte.

- La journée va être longue, me suis-je murmuré.

On était samedi et donc, pas cours aujourd'hui. Encore heureux car j'aurais eu du mal à rester calme avec lui dans les parages. J'ai entendu Torhu m'appeler d'en bas. Elle et Kyo partait faire des courses car ce soir, elle dormait chez ses amies jusqu'à lundi. Ce qui voulait dire que je serais seul avec Kyo puisque, comme me l'avait dit mon frère hier soir, lui et Shiguré devait se rendre à la maison familiale pour dîner avec Akito, notre chef de famille. Et le connaissant celui-là, il n'allait pas les laisser rentrer. Désormais, Shiguré et Kyo ne pourrait pas y couper, en tant que membres de la famille Soma, ils devraient aller le visiter souvent.

Quant à lui, il était toujours aussi impassible. Soudain, il me demanda si je me sentais bien.

- Pourquoi cette question ?

- Tu as l'air fatigué.

- Heu...j'ai mal dormi, c'est tout.

- Profite-en pour te reposer, me conseilla Torhu. Et si tu ne te sens toujours pas bien, je resterais avec toi.

- Non, tout va bien, va voir tes amies.

- Tu es sûr ?

J'acquiesçais avec vigueur mais en réalité, je me sentais fiévreux. J'avais laissé la fenêtre ouverte toute la nuit parce que trop intimidé pour enjamber Kyo qui dormait tout près. J'étais dans de beau draps. Tomber malade alors qu'il venait à peine d'arriver. J'ai regagné ma chambre pour plonger dans un sommeil agité. A un moment, j'ai eu conscience d'une main qui passait sur mon front, d'un tissu froid puis plus rien, le trou noir.

J'avais froid, tout mon corps était rraversé de frisson. Puis une source de chaleur s'est collé contre moi et je me suis enfin endormi. Lorsque enfin j'ai emergé, c'est pour me retrouvé collé à Kyo. C'était donc lui, cette source de chaleur qui m'avait tant détendu !

J'en profitais pour l'observer. Il était si mimi, on aurait dit un chat endormi. Sa crinière balayait ses joues, je glissais un doigt pour les repousser en arrière quand il a ouvert les yeux.

- Bonsoir, petite nezumi.

- Bonsoir, chaton.

- Tu a dormi toute la journée.

- Je suis désolé, j'étais plus que fatigué et...

- Chut ! Ménage-toi, ta fièvre n'est pas tout à fait tombé. Tu va rester ici, bien au chaud pendant que je file te préparer un bol de soupe aux poireaux.

Il s'est levé et le froid s'est engouffré à nouveau. Soudain prit de panique, je lui ai demandé s'il reviendrait.

- Bien sûr ! Torhu t'a confié à mes bons soins et j'ai bien l'intention de m'occuper de toi.

Il a hésité puis est revenu sur ses pas, s'est penché en avant et m'a embrassé...sur le front. J'en aurais pleuré de rage mais je fit comme si devant lui. Jusqu'à ce qu'il sorte car ensuite, j'ai poussé un soupir à fendre l'âme. Il m'avait embrassé ! Ses lèvres étaient les choses les plus douces qui m'avait jamais touché. Ce que je ne savais pas, c'est que lui aussi, derrière la porte caressait furtivement ces dudit lèvres, profondement troublé par ce geste osé.

J'ai avalé sa soupe qui, soit dit en passant était très bonne avant de me rendormir auprès de mon chaton. Dans la chaleur de ses bras, tout contre son torse.

Je l'aimais, je l'aimais à la folie. Et j'avais bien l'intention de le lui dire.


Voilà pour le second chapitre. Je le trouve un peu court mais bon, j'espère qu'il vous plaira quand même. Merci pour vos reviews qui m'ont fait très plaisir et a bientôt !