Chapitre no 3 de ma fic, coup de foudre imprévu. Cette fois-ci, il est bien plus long. Et petit lime en bonus.
Auteur : Elaelle
Genre : Romance
Couple : Yuki/Kyo, Ayame/Shigure, Akito/Hatori, Makie/Torhu/Akito...
Disclaimers : J'en ai assez de dire à chaque fois qu'ils ne sont pas à moi. Pourquoi j'ai pas eu l'idée avant ?
Résumé : Le couple fraîchement marié passe un week-end à la résidence Soma. Pour Yuki et Kyo, les choses se compliquent car malgré leur attirance réciproque, ils ne veulent pas franchir la barrière. Et Torhu papillonne...Bonne lecture !
Je remercie tout ceux et celle qui m'ont envoyé des reviews. Désolée d'avoir mit autant de temps mais j'ai du mal avec les lemons.
allezhopunpetitverredesake : C'est exactement ce que je comptais faire, du Hatori/Akito mais j'ai décidée de compliquer les choses entre eux. Dis donc, tu lirais pas dans les pensées, toi ?
Chapitre 3. Je t'aime...moi non plus !
Pour les protagonistes de cette histoire, le week-end pouvait être vu de différente manière. Il y avait ceux pour qui tout avait été rose : Yuki et Kyo. Ensemble, ils avaient passés leurs journées blottit dans les bras l'un de l'autre. Nous pourrions dire que Kyo en avait largement profité vu que Yuki était malade mais la nezumi, comme il la surnommait si affectueusement était plus que ravi de se servir de ce prétexte pour le toucher. Blottit contre son épaule, il respirait son parfum avec délectation et priait pour que tout reste comme ça. Bref, ils étaient heureux.
Voyons du côté des nouveaux mariés. Faire accepter leur mariage avait été plus pire que le parcours du combattan, Akito s'étant récrié devant cette union contre-nature en hurlant au visage d'Ayame que jamais il ne l'autoriserait. Après d'âpre négociation, Akito finit par céder. Sauf que personne ne sut jamais exactement ce qui avait bien pu faire pencher la balance du côté de la brebis galeuse de la famille.
C'est donc parfaitement conscient que le chef de famille devait désormais lui vouer une rancoeur tenace qu'Ayame se présenta le vendredi avec son époux. On le fit patienter dans la salle d'audience privé d'Akito, assez longtemps pour qu'il commence à perdre patience. Mais il n'en montra rien, décidé à imposer son choix.
Soudain, la porte qui donnait directement sur les appartements d'Akito s'ouvrit lentement, dévoilant une fine main blanche. Puis se dessina un corps frêle, habillé d'un Yukata trop grand qui glissait sur ses épaules. Shigure retint son souffle : il allait enfin rencontrer celui qui faisait trembler son époux. A la vue du jeune homme, il resta un instant bouche bée. Akito était beau. Un visage au trait fin et régulier, une peau d'albâtre, des lèvres bien ourlés et rose à souhait. Sa silhouette androgyne et sa démarche souple devait attirer les regards, de même que son regard d'un noir profond.
Il les jaugea, immobile avant d'entrer avec grâce et de venir devant eux. Son visage n'exprimait rien, ce qui contraria Ayame. Ne pas savoir ce qui se passait dans la tête du chef revenait à risquer beaucoup. Mais comment réagir avec quelqu'un d'aussi imprévisible ? Il baissa donc la tête et attendit une sanction qui ne vint jamais.
- Ainsi, voici ton mari ?
La voix était traînante. Ayame acquiesça lentement, perplexe. La fièvre l'avait rendu aimable ou quoi ?
- Aurais-tu perdu l'usage de la parole, mon cher Aya ?
- N..non, Akito.
- Alors, présente-moi !
- Oui...Shigure, je te présente le chef de notre clan, Akito-sama.
- Je suis ravi de faire votre connaissance, dit Shigure en baissant la tête à son tour.
- Ah ah, s'esclaffa Akito. Ne sois pas aussi révérencieux, nous sommes entre nous !
Un ange passa. Un Akito affable était nouveau pour Ayame qui resta sans voix. Depuis quand était-il aussi aimable ?
- Venez, passons à côté.
Il s'accrocha au bras d'un Shigure plus qu'étonné et l'obligea à le suivre dans l'autre pièce. Là, il l'invita à s'asseoir à une table qui avait été dressé pour l'occasion. Où se trouvait également une autre personne que jamais il n'aurait cru voir.
- Hatori ? se figea Ayame. Mais que...
Le médecin de la famille lui adressa un sourire discret. Akito lâcha le bras de Shigure pour sauter au cou de Hatori qui ne broncha pas ; bien au contraire, il lui adressa un regard empreint de tendresse. Dans le tumulte des pensées d'Ayame, une idée vint s'imposer : ces deux-là étaient...?
- Allons, assied-toi , lui dit Akito. Nous allons fêter comme il se doit votre union.
Etait-ce encore un piège ? Ou peut-être une nouvelle lubie, une autre façon de le faire souffrir ? Il s'installa donc, appréhendant la suite mais la soirée fut tout ce qu'il y eut de plus plaisante. Il se surprit même à rire à gorge déployé à l'une des blagues de Shigure, imitant en cela Akito. Ce dernier couvait Hatori d'attention, caressait ses cheveux d'une main ou effleurait sa joue d'un baiser lorsqu'il remplissait son verre. On avait pour l'occasion sortit le meilleur des saké et bientôt, une ambiance chaleureuse acheva de détendre l'atmosphère.
Après deux heures passé à boire et à plaisanter, Akito émit le souhait de s'entretenir en privé avec Ayame. Il l'attira sur la terrasse et referma la porte derrière eux.
- Je t'ai vu perplexe, dit-il soudainement.
Ayame lui fit face, conscient que le masque venait de tomber. Alors qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque ce dernier lui avoua qu'il avait accepté son union !
- J'ai moi-même cédé à mon coeur et j'ai enfin compris ce que tu me disais sur l'amour. On ne peut pas choisir la personne que nous allons aimer, ça s'impose à nous, même contre notre volonté. Et j'ai décidé de le vivre à fond.
" Je sais que tu dois m'en vouloir pour tout ce que j'ai pu te dire mais sache que je ne me mettrais pas entre vous. Tout ce que je souhaite, c'est que votre bonheur soit aussi grand que le mien. "
- Ah..merci. Et puis-je savoir quand ça a commencé entre vous ? Enfin, si ce n'est pas trop indiscret ?
- Tout de suite après notre dispute.
Flash back
- Moi vivant, jamais tu n'épouseras un homme. Ce serait une déchéance, la honte pour notre famille.
- Rien de ce que tu pourras dire ne me fera changer d'avis.
- Je suis le maître ici, hurla Akito en brisant un vase. Et tu m'obéira !
Tout à coup, Ayame l'attrapa par les épaules et plongea son regard doré dans le sien.
- N'as-tu jamais éprouvé ce genre de sentiments ?
Bafouillant soudainement, Akito secoua la tête.
- Je n'ai pas à ressentir ça.
- Alors je suis peiné pour toi. Ne pas être aimé est la pire chose qui soit. Quel que soit le statut ou l'importance, si personne n'est là pour te chérir, c'est comme si tu étais amputé d'une partie de toi-même. Je te souhaite de trouver cette personne, Akito. J'en serais heureux pour toi...
Fin flash back
- Ca alors ! marmonna Ayame.
- J'y ai réfléchit deux jours, poursuivit Akito, puis un matin, j'ai eu la révélation. J'avais moi aussi le droit d'aimer, d'éprouver ce genre de sentiment. J'ai donc prit mon courage à deux mains et je suis allé déclarer ma flamme à Hatori.
Il lui tourna le dos, les joues rouges.
- Je pensais que ce n'était pas réciproque mais à ma grande surprise, il m'a avoué m'aimer. Comme j'en ai été heureux ! Et depuis ce jour, je vis les plus beaux instant de ma vie.
Ayame était sincèrement ravi pour lui, qu'il ait réussi à trouver celui qui pouvait l'aimer. Mais quelque chose dans son attitude montrait qu'il cachait une chose.
- Et c'est tout ?
Akito sursauta.
- Je savais que tu devinerais.
- Tu ne me dis pas tout.
- Vois-tu, avant d'être avec Hatori j'entretenais...disons, une relation avec une personne.
Ayame ne répondit pas, le laissant poursuivre. Ainsi, Akito avait eu une aventure, à l'insu de tous ?
- Cette personne, je croyais la détester mais je me suis rendu compte qu'en fait, elle était aussi seule que moi, ce qui nous a rapproché. Et nous avons finit par coucher ensembles. Bref, c'était avant Hatori donc, ça ne compte pas.
- Oui, je m'en doute. Vous aviez besoin de combler ce sentiment de solitude.
- Mmm. Hélàs, il n'y a pas que ça. Quelques jours avant que tu ne revienne, cette personne est venue me voir pour m'apprendre une nouvelle qui m'a profondément déstabiliser. Etant trop proche d'Hatori, je ne pouvais pas le lui dire et donc, j'ai décidé de t'en parler à toi.
- Dis-moi, je t'écoute.
Akito lui fit face, les traits grave.
- Elle m'a appris être enceinte.
- Oui, je comprend le problème. Et cette personne...éprouve-tu des sentiments à son égard ?
- Bien sûr ! Je l'apprécie énormément mais c'est Hatori que j'aime. Et elle en aime un autre avec qui elle est heureuse.
- Mais cet enfant à venir risque de mettre vos couples respectifs en péril, c'est bien cela ?
Akito acquiesça.
- Tu comprend mon dilemme ? Comment l'annoncer à Hatori sans risquer de le perdre ?
- Il y a une chose que je voudrais savoir ? Est-ce que je la connais, cette personne ?
Kyo s'étira longuement. La nuit avait été courte pour lui car il avait dû veiller sur Yuki dont la fièvre était revenu. Ce dernier s'était retourné dans tout les sens, couvert de sueur. Il lui avait fait peur, très même. Durant ce week-end en tête à tête, il avait eu le temps de faire le point sur ses sentiments envers la nezumi et le bilan avait été sans appel : il était amoureux. Le problème étant que désormais, ils étaient de la même famille et qu'avoir une liaison avec son demi-frère n'était pas la meilleure manière de commencer une vie dans sa nouvelle famille. C'est pour cette raison qu'il devait s'en éloigner afin de ne pas succomber à la tentation. Mais en attendant, il profiterait à fond du peu de temps qui lui était imparti pour rester à ses côtés.
Un bol de soupe dans la main, il remonta dans la chambre, s'assit auprès de Yuki et le tira du sommeil d'une secousse. Puis il posa le bol à côté de lui.
- Eh, ça va ? Je t'ai apporté à manger.
Yuki se frotta les yeux, à moitié dans les vapes.
- Il ne fallait pas, je n'ai pas très envie de manger...
- Si, il le faut autrement, tu ne te remettras jam...
Les mots moururent sur ses lèvres, happés par celle de Yuki. D'abord pétrifié, ses bras se nouèrent d'eux-même autour de sa taille pour l'attirer plus près. Il avait besoin de le sentir contre lui, de toucher sa peau de nacre. Submergé par un flot d'émotion, il posa les deux mains sur ses épaules et le repoussa doucement pour s'allonger sur lui. Ses lèvres partirent à l'assaut de son cou, suçotant et mordant la peau sensible. Yuki gémissait, les yeux clos en passant ses mains dans les cheveux de son chaton.
Kyo perdait pied. L'odeur de sa nezumi lui donnait le tournis. Il glissa ses mains sous son tee-shirt pour titiller les tétons durçit par le plaisir avant de les caresser avec sa langue. Yuki se cambra, permettant à Kyo de passer une main entre ses jambes pour tirer sur l'élastique de son jogging, le faisant glisser sur ses cuisses fermes. Le caleçon suivi bientôt le même chemin.
La langue de Kyo glissa lentement sur son estomac, dessinant les contours des abdos avant de plonger dans le nombril, arrachant un cri d'extase à Yuki. Les yeux à demi-clos, il guettait les réactions de son amant, buvait ses soupirs, sa manière de se mordre les lèvres pour ne pas hurler son plaisir. Il était prêt à subir son assaut.
Les bonnes résolutions de Kyo avait fondu comme neige au soleil au moment où Yuki l'avait embrassé et dans toute la brume qui flottait dans son cerveau, une seule chose primait : lui faire l'amour. Sa langue caressa amoureusement le sexe de Yuki puis s'enroula autour, léchant consciencieusement les bourses. Il releva la tête et l'engloutit dans sa bouche, effectuant un mouvement de va et viens de plus en plus rapide. Son amant gémissait de plus en plus fort, adaptant le rythme de ses hanches à celui des coups de langue de Kyo.
Avec un cri, Yuki relâcha sa semence. Le souffle court, les joues rouges et le yeux brillant, la pauvre nezumi tentait de reprendre son souffle, maintenant alangui sur le futon. Kyo se redressa pour échanger un baiser, lui faisant goûter son propre sperme.
- Je...fais-moi l'amour, souffla Yuki.
Kyo se redressa pour se mettre à quatre pattes au-dessus de lui.
- C'est vraiment ce que tu veux ? Tu sais que...
- Je m'en fiche, j'en ai envie. Kyo, dit-il en se perchant à son cou, nous venons de nous rencontrer et les circonstances ont fait que nous portons désormais le même nom mais je ne veux pas renoncer à ce que je ressens pour toi. C'est peut-être mal mais c'est comme ça. Je ne me battrais pas contre ça.
Son amant plongea son regard dans le sien ; celui-ci brillait d'une lueur sincère, ne faisant aucun doute de la décision qu'il avait prise. Il esquissa un sourire, se pencha en avant et souffla à son oreille :
- Tout ce que tu voudras, mon amour !
Le lundi arriva rapidement, trop peut être pour nos différent protagonistes. Les deux garçons avaient passé un cap et marchait main dans la main quand, en arrivant près du lycée, Yuki retira brusquement sa main de celle de Kyo.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien, c'est juste que...
- Tu doutes de nous ?
Yuki planta son regard droit dans le sien et répondit que non, il ne douterais jamais.
- J'ai pris ma décision et je n'y reviendrais pas.
- Très bien !
Leurs doigts se nouèrent à nouveau. A leur approche, Torhu vint immédiatement vers eux, un grand sourire sur les lèvres.
- Bonjour, vous deux ! Avant de se figer en voyant leurs mains.
" Oh, que..."
- Bonjour, Honda-san, dit Kyo.
- Kyo-kun, Yuki-kun, vous...
- Oui, nous sommes ensembles.
La nezumi appréhendait la réaction de sa meilleure amie et il fut surpris de la voir battre des mains avec ravissement.
- Oh, je suis super contente ! Une histoire d'amour !
- C'était plus qu'évident, dit Sakie, surgissant de nulle part en faisant sursauter les deux amoureux. Après leur rencontre explosive, il ne pouvait en être autrement.
- Elle apparaît toujours comme ça ? demanda Kyo en regardant Yuki.
- Tu va devoir t'y faire kyon-kyon, dit Arisa en le tapant à l'épaule.
- Comment tu m'as appelé là, Yankee ?
- Tu ne serais pas sourd, toi ? Bête, peut-être ?
- Répète ce que tu viens de dire ?
- Aha, c'est pas mon rôle de t'instruire.
Pendant que ces deux-là se jetaient des regard noirs, Yuki tira Torhu par la manche pour l'emmener à l'écart.
- Dis-moi, tout va bien ?
- Oui. Pourquoi tu demande ça ?
- Je me demandais juste si Makie n'avait pas prit mal le fait que son frère veuille essayer de la caser avec moi.
- Non, elle le connait bien et puis, nous avons parlé et...
- Oui ?
- Je lui ai tout avoué. Elle...elle a été compréhensive et m'a pardonné, acheva-t-elle du bout des lèvres.
- Je suis content pour toi, dit Yuki avec un grand sourire. Tout s'arrange, non ?
- Enfin, il me reste à aller voir...qui tu sais.
- Je suis certain que tout se passera bien, la rassura son ami. Et s'il le faut, je viendrais avec toi.
- Merci, dit Torhu, les larmes aux yeux. Si tu savais comme je m'en veux...
- Il n'y a aucune raison. Ces temps passé ont été difficile pour toi donc c'est parfaitement compréhensible que tu soit allée chercher un peu de soutien là où tu pouvais en trouver. Mais ne t'inquiète pas, nous serons toujours là pour toi. Et puis, je vais être une sorte de tonton et j'en suis bien content.
Torhu acquiesça.
- Le problème, c'est qu'il veux que je m'installe à la résidence.
- Et Makie ?
- Elle me dit de faire comme il le souhaite mais refuse de m'y suivre.
- Est-ce qu'elle t'a donné la raison de son refus ?
Torhu secoua la tête.
- Nous devons en parler aujourd'hui.
Kyo l'appela et avant de partir, Yuki tint à rassurer son amie.
- Dis-moi comment ça évolue, d'accord ?
Il lui fit une bise sur la joue puis rejoignit son petit ami. La journée promettait d'être mouvementé.
3eme chapitre terminé. Un peu court mais je manquais un peu d'inspiration et ma fic sur full metal s'est arrangé pour parasiter mes idée. Donc voilà, j'ai coupé là. J'espère que vous ne serez pas trop déçu !
