Petit mot de l'auteure : Et c'est reparti pour le SV31 ! Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, 31 jours, 31 mots, pour un seul et même duo / couple ! Ici nous mettrons à l'honneur le Kanej ! Le mot peut être simplement placé dans le texte, servir de point de départ à l'histoire, ne pas être placé mais l'OS tourne autour de lui... C'est libre quoi. Ah oui, c'est un défi de Bibliothèque de fiction.
Je vous souhaite également une bonne année.
Jour 1 : Début
Contexte : pas de contexte précis
Au début, il y avait des tremblements.
De la peur, aussi. Peur de ce qui était en train de se produire, de ce qui pourrait découler du présent. Et puis il y avait aussi de l'inquiétude, teintée d'une certaine envie de fuir, loin et vite.
Et derrière tout cela, il y avait aussi du désir.
Un désir pur, profond, celui d'arriver à surmonter cette peur tenace qui lui collait à la peau.
Le désir de satisfaire Inej, de lui donner ce qu'elle méritait – un Kaz Brekker sans son armure.
Et enfin, le désir de se satisfaire lui, de se laisser enfin aller à la confiance.
Alors oui, il y avait la peur. Mais c'était bien parce que le désir était plus fort que Kaz décida de la chasser définitivement.
Et pour faire cela, il se pencha vers Inej, et embrassa ses lèvres désireuses de ce baiser.
Un instant, il se sentit enchaîné et incapable de partir, lié à Inej à tout jamais.
Puis l'eau revint, la sensation du corps de Jordie aussi, et Kaz se sentit suffoqué. Alors il se dégagea, reprit sa respiration péniblement. Ses mains, non gantées, tremblaient. Il se sentait légèrement nauséeux.
Et pourtant, il avait l'impression d'avoir remporté une victoire.
Parce que durant un instant, il n'y avait plus de tremblements, de peur, de dégoût, de fantômes ou de peste. Il n'y avait eu que Inej, ses lèvres et son cœur chaud contre le sien. Et peut-être qu'un jour, l'instant se prolongeraient en quelques secondes, minutes, heures.
Peut-être.
Ou peut-être pas.
Ce n'était pas bien grave de l'ignorer. Car s'il ne devait se contenter que d'instants volés, alors Kaz le ferait – chaque seconde abandonnée à Inej était bonne à prendre.
