« ….Et puis pour ce qui est de l'affaire de meurtres en série, deux autres corps ont été retrouvés ce matin par les autorités, il s'agit du propriétaire de l'animalerie de South Asfield, Steve Garland,et du patron du magasin « Albert Sports » Rick Albert .Monsieur Garlant aurait été tué au fusil mitrailleur, son cœur a été arraché et les inscriptions « 04121 » ont été marquée sur le cadavre tandis que son collègue, monsieur Albert, aurait été tuer par des coups violents, l'arme n'a pas encore été identifiée, son cœur a également été arraché et les inscriptions « 05121 » ont été écrite sur son cadavre »
Ce fut les premières paroles qu'elle entendit à son réveil. La radio c'était allumé en guise de sonnerie
C'était un samedi, et son mal de crâne de la veille c'était intensifié avec la nuit, elle se leva doucement de son bureau, décolla le crayon que avait épousé la forme de sa joue et se frotta les yeux.
Elle n'avait toujours pas trouvée ce pourquoi elle fouinait dans ses pensées, pourtant elle était si prés du but.
Mais son mal de crâne n'allait pas l'aider.
Résignée a chercher elle se leva tel un zombie et passa se préparer.
Le week end s'annonçait d'un ennui à mourir, oh, certes, mis a part les meutres qui commençait à se multiplier.
Ce qu'Ester ne savait pas c'est que l'ennui allait vite être brisé.
Alors que les fenêtres du salon étaient grandes ouvertes, elle entendit le bruit d'un moteur de camion arrivé dans la cour de South Ashfield Heigth.
Un camion de déménageur était effectivement garé dans cette même cour.
Elle se surprenait a épier les faits et gestes des autres tel un rapace perché sur sa tour d'ivoire, et se reprit en faisant un bon en arrière.
Elle devait de toute manière descendre.
Elle sentait alors le honteux sentiment de devenir le stéréotype de « l'habitant d'un immeuble » parfait, celle qui accourt aux nouvelles et qui se précipite hors de sa tanière dés qu'un bruit inhabituel se faisait entendre.
Dans les escaliers, elle se fit presque bousculer par deux hommes faisant le double de sa taille (voir le triple vue sa petite taille) et qui faisait certainement les mêmes proportions en largeur, tout deux portaient a bout de bras un meuble de télévision.
-N'oublier pas hein ! Au 3ème !
Un homme tout habillé de brun venait de crier cela du bas des escaliers, il avait des cheveux brun et des yeux de la même couleur et il devait avoir dix ans de plus qu'Ester.
Mais en tout cas sa sympathie étonnait
-Bonjour mademoiselle !
Le genre de sociale dont Ester craignait les élans.
-Bonjour… fit-elle timidement.
-Vous êtes de l'immeuble ?
-..C'est vraiment une question ?
L'homme la regarda un instant, sans qu'elle ne sache ce qu'il allait répliquer.
-Hahaha biensur que non ! Je sais bien que vous êtes de l'immeuble ! Eh bien je me présente, je suis votre nouveau voisin ! Joseph Schreiber, je suis journaliste.
C'est là qu'elle compris…
-Et puis-je savoir qui est la jolie demoiselle aux yeux de glace ?
Elle eut l'impression de rougir un instant.
-Ester Stern, du 201…
-J'emménage au 302, un superbe appart' vraiment ! Et que faites-vous dans la vie Ester ? Oh non,non laissez moi deviner, vous avez la tête a travaillé dans une boucherie, j'ai raison ?
-Presque, je suis dans la police scientifique.
Schreiber ne répondit pas, elle crut bon de rajouter quelques détails.
-Et également médecin légiste à mes heures perdues, comme quoi vous n'êtiez pas si loin.
Schreiber se contenta de sourire.
-Alors vous êtes policière ? Tiens donc, il faut dire que nous avons des points en commun ! On fouine n'importe où. Vous travailler sur l'affaire des meurtres ?
-Non, c'est un collègue qui s'en occupe.
Ester se sentait bien quand prononça ses mots, ce n'était pas elle qui devait s'occuper de ça .
Elle pris son courrier et prit congé de son nouveau voisin en lui souhaitant un bon emménagement.
Sur la route, elle repensa a cela, et si ça avait été à elle de s'en occuper ? Elle se dit que pour une fois la chance lui avait sourit.
Cependant…
Drring……driiiiiing…..driiiiiing
Elle prit le combiné à la hâte.
-Stern ?
-Ester, bonjours c'est Stoker ici, ont à un problème, Feguson a été hospitalisé hier, ça a l'air sérieux, on n'a plus personne pour enquêter sur l'affaire du siècle, est-ce que tu pourrais t'en occuper ?
…Cependant ce sentiment d'être enfin aimée de la chance était a chaque fois rapidement effacé d'un revers de manche.
-C'est que…j'ai énormément de boulot et…
-Je vous en supplie Stern ! Personne n'est disponible ! Il faut quand même que quelqu'un vienne aider Williams.
-Il se débrouille bien seul, non ?
-Il n'y a plus personne pour analyser les scènes de crimes.
-Est-ce juste pour cela ?
-Oui
-Sur ?
-Biensur ! Stern par pitié, vous êtes compétente je suis prés a augmenter votre salaire pour que vous acceptiez.
Comme si elle n'y était pas suffisamment liée, Ester du malheureusement accepter l'offre de son supérieur, bien qu'elle savait les conséquences que ça allait avoir sur sa vie privée, mais surtout sur son mental.
Elle avait le sentiment profond, que cette affaire la touchait elle personnellement, comme si une prophétie était en train de se réaliser, comme si elle, dans un éclair de lucidité aurait pu dénoncer le criminel à la justice.
Mais elle ne se souvint malheureusement pas de ce qui pourrait provoquer un tel éclair.
L'autre problème ètait ses voisins.
A son arrivé ici, elle terminait justement ses études et avait été embauchée à South Ashfield, une aubaine pour elle qui voulait partir vite fait. Mais elle s'était jurer de ne jamais révélé sa profession, sauf si biensur, on le lui demandait.
Si Joseph Schreiber c'était installé à South Ashfield, ce n'était pas par pur hasard, loin de la.
Il était journaliste, et son but en tant que tel, était de faire éclater les vérités à la lumière du jour. Ce qu'il avait attiré ici, c'était que justement, certaines vérités restaient encore dans le noir obscur de l'ignorance.
Il cru être bénis de ciel lorsque sa jeune voisine lui avait annoncé sa profession, il aurait une source, là juste en dessous de chez lui, qui lui fournirait ce qu'il a envie de savoir sur l'affaire du moment.
Il observa par la fenêtre et vit alors une jeune femme traverser la cour de l'immeuble et prendre sa voiture.
Il savait qu'il y avait du neuf.
