Chapitre 7 : les anges gardiens

!WARNING ! Scène de viol très peu développé mais scène de viol quand même

--Flash --

Walter ? Walter ? t'es où ?

La petite fille marchait a travers l'étroit couloir, il faisait nuit et c'est avec un lampe a huile qu'elle arrivait a se frayer un chemin dans l'obscurité.

-Walt….

Elle allait recommencer ses appels mais elle trouva ce qu'elle cherchait.

Le petit garçon était la assis a son bureau, lisant sa bible.

-Bob est mort, murmura-t-il.

La petite fille ne pouvait que remarquer les hématomes qui recouvraient son ami. Elle lui demanda si il était encore partit, et surtout, si il s'était encore fait battre, malheureusement, aà ses deux questions les réponses furent positives.

-Je veux qu'il meur ! Je veux qu'il meur !

Ester ne demanda pas par qui Bob avait été tué, elle le savait parfaitement, et la raison ? Sans doute elle n'était pas valable, elle ne tenait plus compte des raisons, quand on la…quand on les battaient tous, ils savaient qu'il n'y avait aucunes raisons, ils savaient que Dieu devait les punir.

Ester ne croyait plus en ça depuis quelques temps déjà.

Elle s'avança vers son ami en sanglot quand un terrible douleur lui avait prit dans l'abdomen, elle posa un genoux a terre.

-Ester ! Ca va ?

-Je…je crois…

-Mais qu'est qui t'ont fait là-bas, dit le moi !

Elle savait qu'une de ses plaies c'était rouverte a cause du mouvement brusque qu'elle avait réalisé.

-Laisse moi voir…je t'en prie…

Elle écarta d'un revers la main de son ami.

-Walter, toi aussi tu as été enfermé, moins longtemps non ?

-Oui…

-Qu'as tu vu là-bas ?

-On nous maltraite….pire qu'ici, et l'ogre gros, parfois il….

-Torture ?

-Non…non…il…

-Tu veux dire qu'il ne fait pas que nous torturer, comme il l'a si bien fait.

-Il fait pire que ça…je…j'ai…

Le jeune age d'Ester ne parvenait pas a essayer de décrypter ce que Walter essayait de lui dire, mais parfois elle entendait des bruits dans les cellules a coté de la sienne, elle pensait que c'était parcequ'ils se faisaient battre…mais…

-QU'EST CE QUE TU FOUS LA ENCORE SALE GAMINE ?

Les deux enfants étaient effrayés ils savaient tout les deux qui se tenait devant cette porte.

-Je vais vous apprendre a respecter les règles moi !

D'un revers de la main Ester jeta le cahier de croquis où Walter avait exprimé sa haine sous le lit sans que l'Ogre gros ne s'en aperçoive.

Il empoigna violement Ester par le poignet et la jeta contre la commode de la chambre de Walter.

-Laisser la ! Elle est blessée ! s'exclama Walter.

Sans autre forme de procès l'ogre gros frappa avec force le visage du garçon qui s'écrasa au sol.

-Et toi ? ca t'as pas suffis la leçon d'la derniére fois ? Faut que je recommence ? Hein

Il empoigna le jeune Walter et le jeta sur son lit.

-Nooon, laissez moiiiii…j'vous en prie..

-Ouais vas-y supplie moi, continue a m'supplier j'adore quand les momes font ça.

-Ester essaya de bouger de faire quelque chose mais L'ogre la regarda.

-Et toi sale gamine, j'vais t'montrer c'qui t'attend si tu m'refais un coup pareil.

Il laissa un instant Walter et amena l'unique chaise de la pièce fasse au lit, il porta Ester dessus et lui lia les mains avec quelques vêtements qu'il trouva dans la commode.

-Comme ça tu partira pas, tu regarderas bien sagement.

L'ogre la regarda avec un sourire pervers et vicieux.

-Et maintenant regarde bien ce qui pourrais t'arriver.

Ce qu'elle vit ensuite fut le comble de l'horreur. Elle vit l'ogre déshabiller son ami et se déshabiller également…et ensuite… ce qu'elle vit fut tellement insupportable qu'elle ferma les yeux, sa plaie béante de son abdomen la faisait terriblement souffrir, mais rien ne la faisait autant souffrir que ce qu'elle voyait en ce moment, là, impuissante.

Les bruits arrivèrent alors à ses oreilles, des gémissements horribles d'un plaisir sadique, les cris de douleur d'un enfant, des plaintes, des frottements de tissus.

Elle pleura toutes ses larmes d'impuissance.

Fin

Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon

Elle s'était relevé d'un bond et s'était précipitée à la salle de bain, versant sur son visage le plus d'eau froide possible.

Elle s'écroula en sanglot se tenant à l'évier elle était a genoux les larmes coulants sur ses joues.

-MERDE ! s'exclama-t-elle, MERDE ! PUTAIN….

C'était de loin un des souvenirs dont elle n'aurait jamais voulu se rappeler, bien qu'inconsciemment elle ne l'ait jamais oublié.

Elle sentait encore la culpabilité de n'avoir rien pu faire…mais à l'age qu'elle avait elle n'aurait pas pu faire grand chose face à l'énorme entité qu'était l'ogre.

Soudain on sonna à la porte, il était environs quatre heure de l'après midi et Ester se demandait bien ce qu'on lui voulait encore.

Complètement à coté de sa plaque elle ouvrit en oubliant de regarder dans le juda.

Elle vit devant elle un homme aux cheveux brun, la regarder d'un air inquisiteur.

-Vous étiez a Wish Houses.

Elle tenta de refermer la porte sur son visiteur mais celui-ci la retint.

-Non ! Vous ne m'échapperez pas cette fois !

Il l'entraîna dans l'appartement et referma la porte derrière lui.

- Vous n'en avez pas marre ? Qu'est-ce que vous avez contre moi à la fin ? Vous ne voyez pas que je n'ai rien à voir avec ce que vous cherchez ? Sortez d'ici !

-Vous étiez à Wish Houses, vous étiez à Pleasan River, vous êtes née le même jour que Sullivan a un an d'intervalle, ne venez pas me dire que vous ne le connaissez pas !

-Je vous dis, nous étions une vingtaine d'enfants la-bas, je ne les connaissait pas tous, et maintenant, laissez-moi.

-Oh que non, vous aussi vous avez été endoctrinée par le culte n'est-ce pas ? Vous êtes aussi dangereuse que Walter !

-Qui est le malade selon vous ? Moi qui n'ennuie aucun de mes voisins, ou vous, qui vous introduisez chez moi avec une violence tel que j'ai cru que vous alliez m'agresser ?

-Parlez moi de l'orphelinat.

-Je refuse.

-Pourquoi ?

-j'ai refuse de vous en parler, je n'ai aucune envie que mes souvenirs soit exhibés sur un bout de papier.

-Je ne quitterai pas votre appartement tant que vous ne m'aurez rien dit.

-Parfait, je vais donc vous y forcer.

A cet instant Joseph stoppa net, son attention fut attiré par le visage d'Ester, chose qu'il n'avait pas encore examiné depuis qu'il c'était introduit chez elle.

-Qu'est-ce qui a ? demanda-t-elle.

-Vous pleuriez.

Ester se sentait démunie, ça se voyait tant que ça ?

-C'est pas vos oignons.

-C'est sa mort qui vous affecte ainsi.

-Biensur que non.

-Donc, vous admettez le connaître ?

-Bordel Schreiber foutez-moi l'campt d'ici.

juste en face

Il fallait admettre que Richard Braintree, du 207 regardait rarement ses voisins par la fenêtre, mais ce jour là comme par intuition quelque chose l'avait poussé a regarder.

Il ne voyait pas beaucoup l'appartement 201 qui était presque en face du sien, mais suffisamment pour constater la situation, Schreiber y était.

-C'est pas vrais, qu'est-ce qui veux encore ce vautour ? Y peu pas laisser ses voisins tranquilles ?

Il partit alors direction sa voisine d'en face.

appartement 201

-Je vous ai dit que je ne partirai pas tant que je ne saurai pas.

Ester s'écroula dans son canapé quand soudain on frappa à la porte.

-ENTRER s'exclama Ester pleine d'espoir.

-Bonjours Ester.

Schreiber se senti blêmir.

-Tiennnnsm…monsieur Braintree, comment allez-vous ?

-Très mal depuis que je vous ai vu cher mon voisin, lui dit-il en lui donnant une frappe dans le dos.

Schreiber se sentit soudainement très mal à l'aise, il savait que cette tape aurait été plus violente si son voisin du 207 ne c'était pas retenu. Il sentit que pour aujourd'hui, les informations, c'était fichu et il partit.

Ester soupira de soulagement.

-Décidément, comment pourrais-je vous remercier Richard ?

-Accordez-moi quelques instants ici, histoire que je m'assure qu'il ne récidive pas et ça sera bon.

Ester ne pu s'empêcher de sourire. Elle se demandait vraiment si les anges gardiens n'existaient pas, il est vrais, qu'à plusieurs reprises, Richard l'avait sortie de très mauvaises passes.

Il s'installa à coté d'elle.

-Pourquoi cette fois ?

-Toujours pareil

-Vraiment ?

-Oui…

-Il ne lâchera pas… il n'a pas intérêt a m'énervé.

-Richard…Je…Merci…

-J'apprécie guère qu'on s'insinue dans la vie des autres…

Ester le regarda avec un sourire triste dont elle avait le secret.

-Vous, ça ne va pas.

-Pas vraiment…

-Qu'est-ce qui a ?

-Beaucoup de choses …..et pas grand chose en même temps.

-J'imagine qu'être seule ici avec ce type qui tourne autour de votre appart ' c'est pas rassurant.

-Pas vraiment…mais bon, je suis plus une gamine non plus.

Richard lui sourit, a vrais dire, Ester appréciait beaucoup sa présence, ça la rassurait sur la santé mentale générale de tout l'immeuble.

Mais elle avait l'impression qu'il n'y avait pas que ça…

Mais le coup de stresse qu'elle s'était prise en pleine figure l'avait épuisée.

Et très vite elle s'assoupit.

Ce ne fut qu'une heure après que ses yeux se rouvrirent, ce qu'ils virent fut un visage d'homme penché sur eux.

-Bonsoir, bien dormis ?

Son sourire béat s'effaça assez rapidement quand elle constata la situation, elle s'était endormie et avait glisser, elle ignore comment, de manière a ce que sa tête soit posé sur les cuisses de Richard.

-Haaaaa s'exclama-t-elle en se relevant. Parddooooon, je, je vous ai retardez.

-C'est rien, a vrais dire ça m'a pas dérangé, votre télé était allumé.

-Je suis désolé, je sais pas comment j'ai pu tomber sur vos genoux ainsi, je..je..pardon.

Elle ne savait pas où se mettre, elle aurait bien apprécier rester là a dormir encore un peu, mais ça ne se faisait absolument pas.

Elle était à deux doigts de le raccompagner d'ailleurs, il était sur le seuil de la porte, elle continuait d'ailleurs à le matraquer d'excuses quand elle se rendit compte d'une chose.

Elle ne voulait pas qu'il parte.

-Attendez ! Pour me faire pardonner, je vous invite ! Re-rentrez !

-Il n'y a pas d'excuse à faire, je vous dit, ça m'a pas dérangé.

-J'insiste, j'insiste j'vous assure, s'il vous plait.

-Vous, vous avez pas l'air de vouloir que je parte.

-Non…non…non,c'est pas ça je….

Richard affichait un sourire craquant…mais qu'est-ce qui lui prenait de penser ça ? La fatigue sans doute.

-J'espère que vous cuisinez bien.

Elle fut étonnée de la réponse mais hocha la tête.

plus tard dans la soirée

-Dite-moi Ester.

-Oui ?

-Schreiber veut connaître votre existence non ?

-Je pense…

-Pourquoi ?

Ester hésita un instant.

-Euh d'accord question suivante.

-J'uis orpheline.

Richard avait l'air étonné de la réponse.

-Mes parents…m'ont abandonnée alors que j'étais a peine née, je me suis retrouvée dans un orphelinat dans la banlieue de Silent Hill.

-Je…pardon…Mais pourquoi s'intéresse-t-il a vous ?

-Je suis née le 10 Janvier 1971…cette date…vous rappel pas…

-La date de naissance de Sullivan, elle était dans tout les journaux, vous êtes née le même jour que lui a un an d'intervalle c'est ça ? Mais je ne vois toujours pas…

-Il était aussi dans cet orphelinat.

-Et il veut savoir si vous le connaissez.

-Oui.

-Est-ce le cas ?

Ester resta sans répondre, Richard sentait amplement le malaise que ça avait entraîné chez elle. Mais pourtant elle répondit.

-Oui, mais le problème n'est pas là ,c'est que maintenant qui sais que je viens de Wish houses, il en a déduit que l'endoctrinement qu'ont subit là-bas a marché sur moi.

-Ohoh, alors vous faite partie d'une seeeecte.

-C'est pas drôle !

-Ca va ca va….Mais dites-moi, si il sait que vous étiez a Wish houses c'est qu'il a du consulter le registre, ce truc, c'est pas normalement inaccessible ?

-D'après la loi, si ça l'est, sauf pour les parents d'enfants qui souhaitent savoir ce qu'est devenus leurs rejetons.

-Comment il a fait ?

-Très bonne question…

L'idée leur traversa simultanément l'esprit, ils se levèrent et montèrent au 302.

-Vous êtes sur que vous voulez m'aider ?

-Biensur, et puis depuis que Mike ne traîne plus dans les parages je ne violente plus trop mes voisins, ça me manque.

Ester se contenta d'afficher un sourire ironique et de frapper à la porte.

Joseph schreiber ouvrit la porte et vit Ester le regarder du même regard qu'il l'avait regardé tout à l'heure.

-Tiens mademoiselle Stern, décidée de me parler ?

-Certainement pas, mais par contre c'est a mon tour de poser les questions.

-Et vous croyez que…

C'est la que la deuxième personne arriva dans l'encadrement de la porte, Joseph ne pus s'empêcher d'avaler difficilement sa salive.

-Bonjours Joseph, belle soirée non ?

-Il a insisté pour venir, je vous assure, je ne l'ai pas endoctriné. dit-elle avec un sourire victorieux. Bien alors, dites-moi, vous avez fait comment pour consulter le registre ?

-Pourquoi je vous le dirais ? Alors que vous, vous continuez a défendre le culte qui vous a éduqué ! Et vous monsieur Braintree, savez vous que cette femme a été éduqué par une secte ? Qu'elle serait capable certainement de commettre des crimes pires que ceux de Sullivan ?

-Oh rassurez-vous je suis au courant, je suis même sur que je pourrais faire mieux.

Ester regardait la scène d'un air incrédule, elle se disait en elle même qu'elle devrait penser a dire a Richard de pas aggraver son cas.

-Bon alors ? La réponse.

-J'ai payé un gardien, et il a accepter tout simplement, un certain…Desalvo…

-Desalvo ? Il est encore là lui s'exclama Ester d'un air étonné.

-Bon vu que j'ai répondu à une question, j'ai le droit de savoir pourquoi vous connaissez ce grossier personnage ?

Elle était contente que Joseph l'ai décrit ainsi, ça montrait qu'il n'était pas complètement barge.

-C'est un des gardiens, il est arrivé là quand j'avais 6 ans. Bonne nuit.

-Au revoir Joseph, fit richard avec un grand sourir.

-Oui c'est ça, au revoir.

-Il fallait s 'en douter que ce type ai craqué pour un paquet de billets ! s'exclama Ester. Graaah et d'ailleurs il est pas encore mort lui ? Personne c'est chargé de le descendre ?

-Ahrem

Ester sortit de sa rancœur soudaine

-Désolée, pardon…Il se fait tard, je vous ai déjà suffisamment ennuyé comme ça, vous devriez peu être….

-…Rentrer ? Oui peu être, mais je veux m'assurer que vous ça ira. Ca va aller ? Vous aller dormir ?

-Je crois, enfin, oui oui j'en suis sure.

Ils arrivèrent tout deux au 201 et rentrèrent.

-Je vais peu être ranger quelques caisses avant d'aller dormir.

Richard hocha la tête alors qu'il regardait autour de lui quand soudain il vit dans une caisse une pile de photo, la première lui parut terriblement familière.

-Tiens…

il la saisi et vit alors une petite fille au cheveux noirs et aux yeux bleus avec un garçon à la coupe au bol portant un pull bleu a rayures blanches.

-Vous aviez quel age ?

-Six ans

-Le gamin a coté d'vous me rappel un sale gosse qui traînait ici, je l'aie chassé en lui criant dessus le jour ou Mike m'avait foutu en pétard…

Il continua a regarder la photo

-Mais a mon avis c'est pas le même, ils se ressemblent tous a cet age là.

Ester se contenta de sourire.

-Richard… Merci encore pour tout …Je…Je me sens bête, vous m'aidez et moi j'accumule les catastrophes…

Richard se leva et s'avança vers elle.

-Accumuler les catastrophes ? Ah non vous vous trompez, vous êtes une catastrophe.

Il posa ses deux mains sur les bras d'Ester et la regarda droit dans les yeux avec un grand sourir.

C'est la que la mauvaise réputation qu'il avait reçus de ses voisins s'effondra comme par magie.

Elle répondit a son sourire ne sachant pas trop quoi répondre, et a vrais dire, elle ne voulait pas prononcer un mot, juste rester ainsi.

Mais sa conscience la rattrapa aussi tôt.

-Vous devriez allez vous coucher…Je vous ai déjà suffisamment retardé…

Richard n'avait pas très envie de partir, il sentait bien qu'Ester n'était pas dans sa forme olympienne mais il savait qu'elle allait encore insister pour qu'il aille dormir.

Il partit donc.

Ester restât quelque instant un sourire béat sur les lèvres avant de se rendre compte du ridicule de la situation et partit se coucher.