Flash
-Joyeux anniversaire ! s'exclama le petit garçon alors qu'il courrut vers la chambre de son amie.
-Walter, mais, qu'est que tu fais là ? Tu veux encore qu'il te frappe ?
-Je m'en fiche, aujourd'hui c'est notre anniversaire ! s'exclama-t-il.
Il sortit alors une petite boite de la poche de son pantalon.
-Tien j'ai trouvé ça quand j'ai été voir maman la derniére fois ! C'est pour tes 7 ans !
Ester était étonnée et à la fois un peu embarrassée par la petite boite qu'elle tenait en main, mais elle l'ouvrit et découvrit un petit bracelet en argent, orné de pierres rouges.
Ester le regarda les yeux écarquillés.
-Walter, je…merci, il est vraiment superbe
Il avait un grand sourire aux lèvres, heureux que son cadeau plaise.
-Mais moi, j'ai pas su sortir t'acheter de cadeau…je…
alors qu'elle terminait sa phrase elle eu une idée. Elle passa ses mains dans sa nuque et enleva son collier. Elle le passa alors autour du cou de son ami.
-Tu l'aimais bien mon collier non ? Joyeux anniversaire Walter fit-elle en souriant.
Walter la regarda médusé, il était prés à fondre en larme.
-Tu me le donnes ? Pour de vrais ?
Ester hocha la tête.
-Pour tes 8 ans…
Walter fut très émus, il est vrai qu'il aimait beaucoup ce collier, il serra très fort son amie dans ses bras
Fin
Deux ans avaient passé depuis la mort de Walter, l'Hiver c'était abattu sur South Ashfield ainsi que la neige qui allait avec. Tout était calme et paisible. Les gens sortaient moins a cause du froid, bref, tout était à l'arrêt.
Alors que la locataire du 201 South Ashfield Heigth sirotait son chocolat chaud le téléphone vint à sonner.
-Ester Stern à l'appareil ?
-Joyeux anniversaire toi ! s'exclama une voix au téléphone.
-Tien salut Eric, ça fait un bail, contente que t'y ai pensé cette année.
-Hahaha désolé, j'ai eu peu le temps d'y penser avant figure toi, alors ? Comment c'est la vie à South Ashfield.
-Super, j'uis dans un immeuble agréable ou tout le monde te souris
-Ah ouais ? sérieux ?
-Na en faite, l'alcoolique du 203 a encore fait du grabuge toute la nuit, j'ai dormis comme une merde.
Eric se mit à rire.
-Ah na ! me dit pas que tu vas encore déménager ? C'est sans moi cette fois !
-Biensur que non je vais pas déménager sombre idiot, il y a des cotés positifs a habiter ici.
Elle passa devant sa fenêtre et ne manqua pas de remarqué que Richard son voisin d'en face était également dans le périmètre de sa fenêtre, il la vit et lui fit signe de la main elle y répondit ajoutant a cela un grand sourire.
-Ah ? Tu veux dire qu'ils ne sont pas tous alcooliques ?
-Ouais c'est ça.
-Tiens y paraît que t'es devenus flic maintenant ? J'ai crus qu'ont s'foutait d'moi, bon sang, Stern t'es un flic ! Alors la j'en reviens pas….
-Naaa pas flic, j'uis médecin légiste c'est pas pareil.
-Ben pourquoi t'as pas fait toubib tout cour ?
-Entre tripoter des morts et tripoter des vivants, j'ai fait mon choix, répondit-elle en rigolant.
Eric rigola à son tour avant de reprendre.
-T'as appris pour Walter ? La vache ! Ca fout les boules.
Elle resta quelques secondes sans rien dire.
-Oué c'est moche.
-Oh oui c'est vrais pardon, tu nous avais dit de plus trop te parler de lui, désolé.
-Pas grave, il est mort maintenant.
-C'est triste, l'était sympa quand même ce type…enfin bref, j'ai du boulot.
-Oui, merci d'avoir appelé
-C'est rien, a plus.
Elle reposa le combiner sur sa base et soupira. Il y a deux ans Walter Sullivan se donnait la mort dans sa cellule.
Depuis le temps a passé…il aurait eu 26 ans aujourd'hui…
Elle soupira et s'affala que le canapé pris la télécommande et alluma la télé.
-Pfffff anniversaire de mon cul ouais !
Il fallait admettre qu'elle détestait les anniversaires, et ce depuis qu'elle était petite, d'où le faite que rare était ses amis qui se présentaient à sa porte un présent à la main au risque de se prendre une tasse de café à la figure, voire pire si elle avait sous la main…
Elle préférait ne pas savoir qu'elle vieillissait d'un an tout les 365 jours.
Alors que le matin d'hiver avait pointé le bout de son nez depuis un moment Ester se disait qu'elle n'avait pas encore bougé de son canapé.
Elle se demandait aussi ce que devenait son cher voisin du –presque- dessus. A savoir, Joseph Schreiber.
Joseph Schreiber était journaliste, et ça, Ester le savait très bien maintenant, après avoir maintes fois tenté de lui soustraire des informations par la force, il avait décidé de combler sa boite aux lettres de questions.
Ces feuilles qui remplissaient chaque matin la poubelle du concierge.
Elle se demandait ce qu'elle allait trouver aujourd'hui.
Elle se leva alors et sortit chercher son courrier.
Comme toujours elle trouva quelques morceaux de feuille adressée à son nom.
A ce moment là le concierge passa dans le couloir.
-Bonjours mademoiselle Stern.
-Ah, bonjours monsieur Sunderland, dites-moi, est-ce que vous auriez de quoi écrire s'il vous plait ?
Le concierge la regarda d'un air étonné et lui donna un stylo.
-Merci bien.
Elle pris alors un des bouts de papier qu'elle avait trouvé dans sa boite aux lettres, le retourna et y écrivit quelque mot avant de le glisser dans celle du 302
-Alors…trois…cent….deux et voilà !
-Puis-je savoir ce que vous lui avez écrit ? Demanda le concierge en rigolant.
-D'aller se faire voir.
-Il afficha un sourire carnassier.
-Pour être polie, je ne vous dirai que ça.
Il éclata d'un rire aigu avant de se reprendre.
-Bonne journée, ajouta alors Ester en remontant avec le courrier important.
Depuis la dernière intervention de Richard, Joseph avait renoncé a approcher Ester. Mais il était toute fois persuadé qu'elle était de mèche avec le Culte, qu'elle le protégeait et qu'elle était endoctrinée de A à Z.
En remontant les escaliers elle croisa Richard.
-Alors ?
-Toujours pareil, toujours pareil…
-Au moins il ne vient plus vous ennuyer, c'est déjà ça.
Elle hocha la tête. Alors qu'elle était prête à ouvrir la porte, Richard repris.
-Oh ! Mais c'est votre anniversaire aujourd'hui ? Non ?
-Si, vous n'avez pas oublié ?
-J'oublierai pas, 25 ans c'est ça ?
Ester était étonnée, jamais personne n'avait retenu son age et sa date d'anniversaire.
-Oui…
-Vous avez l'air ébahie, quelque chose ne va pas ?
-C'est juste que…
Elle regarda Richard un instant la tête dans le vide.
-Non rien….c'est très gentil d'y avoir pensé.
Elle rentra alors chez elle avec une meilleure mine, elle avait beau détester les anniversaires, celui la était un peu plus beau que les autres.
-+Flash-+
Ce soir la Walter n'était pas revenus…
Alors que tout les enfants étaient assis devant un gâteau d'anniversaire, un manquait a l'appelle, il s'agissait de Walter.
Le bras droit dans un plâtre, la petite fille qui était a coté du gâteau avait a coté d'elle une place vide.
-Vous pensez que Walter y va venir ?
-Ben oui, c'est son anniversaire a lui aussi…
Soudain la porte en bois s'ouvra violemment.
-Qu'est ce que vous faite là sales gamins ? C'est interdit de faire une fête ici !
-Mais, monsieur c'est…
Le petit garçon qui avait pris la parole fut projeté contre un mur en un coup de main.
L'ogre gros renversa toutes les chaises
-TOUS AU PIEUX le premier que je choppe j'le mattraque compris ?
Tout les enfants se mirent à courir.
Sauf toi la mioche !
Ester fut empoignée par le col de sa chemise.
Tu restes là et tu t'assoie.
Elle n'eu pas trop le choix et s'exécuta, elle s'installa sur la chaise face a l'ogre qui avait pris possession du gâteau pour remplir son énorme estomac.
-Aloooors…. Comme cha….ché ton anniverchaire ? fit-il la bouche pleine de gâteau.
Elle ne repondit pas, ne le regarda même pas.
-Où est Walter ? fit-elle timidement.
-L'a pas respecter…les règles…comme toua… et tu vas punie…comme lui.
Elle repris une bouchée du gâteau.
-Tu as quel age aujourd'hui gamine.
Elle ne repondit pas.
Elle sentit alors la respiration de l'ogre gros devenir de plus en plus bruyante, puis énervé par le fait qu'elle l'ignorait il se leva et l'empoigna par la gorge
-Tu as quel age sale gosse ! recommença t-il sur un ton plus violent
-Huit….huit..ans…
L'ogre était appuyé contre elle de manière a ce que sa carrure imposante s'appuie sur tout le corps de la fillette.
-Mon braas….j'ai..j'ai mal…
Il la décolla du mur et la jeta a terre, elle percuta une chaise.
-Pffft, ça t'apprendra a pas répondre aux questions qu'ont te pose la mioche !
Il partir emportant le gâteau avec lui .
-Wal…ter… tenta-t-elle d'articuler
Fin
Des coups violents c'étaient fait entendre sur sa porte et Ester avait ouvert les yeux.
Elle regarda l'heure… minuit passé. Elle se leva se demandant qui aurait bien pu frapper a sa porte a cette heure la et regarda dans le juda.
Elle fit alors un bon en arrière.
Elle ne connaissait pas la personne qui était la mais était persuadée de l'avoir déjà vue.
Elle portait un long manteau et avait des cheveux longs, elle n'avait pas eu le temps de regarder la couleur.
-C'était lui.
Mais ce n'était pas possible, il était mort.
Elle refusa d'ouvrir, espérant que ce dernier renonce.
En vain
Il continua à frapper gentiment quand soudain les coups se furent plus violents.
Il fallait qu'elle parte.
Elle empoigna le téléphone et appela de suite la police, signalant qu'un individu était en train de forcer la porte de chez elle et qu'elle allait se réfugier chez un voisin.
Elle passa dans la chambre et ouvrit la fenêtre. Regardant un instant dans le vide.
La neige amortira se disait-elle, oui oui, elle amortira…
Le temps était hivernal dehors, il y avait une averse de neige, et la température était sans doute en dessous de zéro.
Pour quelqu'un en chemise de nuit il faisait de toute façon beaucoup trop froid
Elle sauta, essayant tant bien que mal de se rattraper sans trop de dégât.
Mais elle s'étala dans un buisson.
-Aiiiie ! Bordel de merde !
L'objectif était d'aller se réfugier chez un voisin, le premier qu'elle croisait, quitte à c'que ça soit Schreiver, ou son pervers de voisin.
Boitant et recouverte de neige elle couru dans l'immeuble, monta au deuxième et ouvrit la porte opposé a celle de son appartement.
Et la elle crus définitivement au miracle.
Il semblait que Richard avait décidé de sortir tardivement les poubelles, il était en train de rentrer dans son appartement.
-Richaaaardddddd fit elle en courant vers lui.
Mais vu la malchance dont elle était atteinte elle glissa et entra en collision avec se dernier, ils tombèrent tout les deux a la renverse.
-Aidezzz-moiii j'ai peuuur.
-J'aimerais bien, a condition que vous vous releviez.
Elle se rendit compte de l'obscène de la situation et se releva, ne manquant pas de rajuster sa chemise de nuit.
Ils entrèrent dans l'appartement.
-Bon, reprenons, vous êtes en petite tenue, trempée jusqu'au os et il est minuit passé, donc…c'est grave.
Elle se contenta d'hocher la tête.
-Il ne faut pas que je sois visible par une fenêtre, il risquerait de me voir.
-Qui ça il ?
-Le type qui est chez moi bon sang !
-Peu être que si vous m'expliquiez je comprendrais mieux !
-Regardez discrètement par la fenêtre.
Richard écarta légèrement un rideaux.
-Bon sang ! vous avez prévenus les flics ?
Elle hocha la tête.
Richard la regarda un instant et partit, il revint avec une couverture.
-Tenez une couverture, mettez la, c'est que vous risqueriez d'me faire de l'effet…
-Pitiiier commencez pas !
-Non non…mais c'est vrais..
Elle le regarda médusée le teint presque tomate
-Z'avez pas d'chance quand même. Mais pourquoi ne pas lui avoir ouvert ?
-Il lui ressemble…mais c'est impossible, il est mort
-A Sullivan ?
-Oui…
-Un malade qui veux le copier sans doute.
-Peu être.
Richard rejeta un coup d'oeil à la fenêtre.
-tiens je crois que voilà les renforts, il les a entendus, il est en train de partir.
Evidement les sirènes de polices avaient réveiller tout le voisinage.
Richard avait décidé d'accompagner Ester sur les lieux, déjà quelques voisins c'était réveillé pour voir ce qu'il se passait.
-Bonjours Ester, fit alors un policier en s'avançant vers elle, ça va ?
-Euh, est-ce vraiment une question capitaine ?
-Non, biensur que non, et il y est pas aller d'main morte…Regardez plùtot.
Ester s'avança alors vers son appartement, la porte avait été défoncé a coups de pied et sur le mur en face on pouvait lire, écrit a la peinture rouge.
« Joyeux anniversaire ! »
Ester blêmit, elle n'y crut pas. Mais qui aurait pu savoir sa date de naissance.
La réponse était tout le monde.
Il y a quelques mois de cela Joseph Schreiber avait décidé de parler d'elle dans un de ses articles, précisant bien qu'elle était né le 10 Janvier, même jour que Walter Sullivan.
Elle sortit blanche comme une morte, quand soudain elle vit le visage qu'elle ne devait pas voir.
Schreiber était arrivé curieux de savoir se qui se passait.
-Vous ! Eclata-t-elle.
Schreiber se retourna pour voir qui l'avait appelé mais c'était trop tard, il était déjà coller au mur, empoigné par le col.
-C'est votre faute ! Regardez c'que votre putain d'article a fait ! Regardez l'état de mon appartement !
Par on ignore toujours quelle force Ester empoigna Schreiber et le traîna devant son appartement, devant ses voisins qui avait l'impression de retombé quelques année en arrière, ou un certain Mike c'était fait chahuter et frapper.
-Regardez ! J'suis bien avancée moi sans porte maintenant ! Et c'est pas fini !
Elle l'emmena dans l'appartement, on pu entendre qu'elle parlait des graffitis.
-Je…on devrait p'tet intervenir ? Suggéra le policier.
-Moi je laisserais faire, il l'a bien mérité ce con…et puis, elle ne fait qu'aboyer, elle ne mord pas….Soupira Richard.
Elle ressortit et relâcha Schreiber.
-Vous, vous êtes doué pour pourrir la vie des autres, mais j'vous préviens, jamais vous n'arriverez a me pourrir l'existence comme on me l'a déjà pourrie jadis, vous avisez plus de remettre mon nom dans vos articles, ou je viens défoncer votre porte a coup de hache, et aussi votre tête si elle est dans ma trajectoire, c'est claire ?
Schreiber ne pu que hocher la tête.
-Et maintenant foutez le camp ! Dégagez hors de ma vue connard !
Schreiber ne pu que partir, sous le regards médusé des ses voisins. Ester soupira et s'écroula contre un mur.
-Euh…va falloir du temps….pour la porte…essaya de dire le policier.
Ester releva la tête et le regarda, il était angoissé de subir le même sort que l'homme avant lui.
-Ouais, je sais.
-Vous savez où loger ?
-Non.
-Un voisin peu être ?
Il se tourna vers les voisins et vit un homme dodu lever la main.
-Elle habitera chez moi.
Tous se retournèrent vers la voix qui avait prononcé ses paroles. De chuchotement commençait a se propager dans la foule, Richard Braintree venait de proposer son aide.
-Enfin, si elle veut biensur…
-Ester regarda en direction de Richard, son visage triste s'illumina soudainement d'un léger sourire.
Elle hocha la tête comme signe d'accord.
Ainsi commencèrent 2 semaines de cohabitation avec Richard Braintree.
