Assise dans le canapé face à Schreiber, elle avait du mal a regarder autre chose que le sol.
-Je vais peu étre commencer par le commencement, non ?
Joseph hocha la tête.
-Bien, voilà tout ce que je sais…Connaissez vous Silent Hill monsieur Schreiber ?
-Biensure, qui ne connaît pas ?
-Je veux dire, est-ce que vous connaissez bien cette ville, son histoire…
-Il y a très longtemps, une étrange religions s'y est installé, ont l'appellait « L 'Ordre »
-Bien, vous savez donc déjà la base du probléme…
Ester empoigna sa tasse de café, ses mains agitées par la nervositée.
-Wish House a été fondé par une femme très connue par l'Odre et aujourd'hui décédée : Dahlia Gillepsie.
A cette époque, l'Ordre n'était qu'une seule et même entitée, très influante à Silent Hill. Leurs objectifs était de faire venir leurs dieu pour qu'il « purifie » l'humanitée.
-Un incendie terrible a eu lieu à Silent hill en 1975, il a ravagé la moitiée de la ville, vous en savez quelque chose ?
-J'avais quatre ans à l'époque, je regrette, je ne peu pas vous aider. Revenons donc à Wish Houses. Cet orphelinat n'a ce titre que pour dissimulé une sorte de « mini-secte » destinée a endoctriner des enfants afin qu'ils servent plutard, a d'éventuelles sacrifies, ou a aider a la naissance de ce fameux dieu.
Ainsi dés notre plus jeune age, nous sommes recouvert de psaumes, de livres, a lire à la perfection sous risque d'étre terriblement punis.
-Donc si je comprend bien, ça n'a rien d'un orphelinat ?
-Si , le nom mais appart cela, rien de plus. Beaucoup d'enfant son morts des sévices que l'ont subissaient, certains même, acceptaient la punition « de dieu » avec le sourire à a peine 5 ans.
-Punitions ?
-Frappé, cogné,trainé, emprissoné voir même parfois violé pour certains d'entre nous, comme Walter.
Ses mains se resserérent alors autour de sa tasse.
-Je n'ai jamais crus a ce qu'on nous racontaient là-bas, mais Walter lui, espérait tellement revoir sa mére …..un jour, Dahlia lui a donné un livre, un livre qui parlait d'un rituel pour retrouver la « mére divine ».Il s'agissait des 21 sacréments.
A vrais dire, lorsque l'affaire Sullivan a commencé, je me suis posée des questions, au sujet d'ce bouquin, il me l'avait montré quand il était petit, mais impossible de me rappeler de quoi il parlait. J'me suis donc dit que c'était peu étre ça qu'il essayait de réaliser.
-Et ?
-Impossible, il s'est suicidé avant d'avoir tué 21 personnes.
-Mais le type qui a recommencer a…
-Alors où est le 11 si c'est comme ça ? Je sais pas je ne pense pas ça plausible.
Il s'en suivi un grand silence
-C'est horrible…combiens d'enfants ont-ils subit de tels horreurs ? Combiens en sont morts ? Tant de chose que personne ne saura jamais.
-Y a bien intêret a ce que tout le monde sache !
-Ester, reprit alors Schreiber…Est-ce que vous accepteriez de…de m'accompagner à Wish Houses ?
Elle sembla choquée par ses paroles.
-Je risque de commetre un meutre là-bas vous savez.
Une arme a feu arriva soudain sur ses genoux.
-Allez-y de bon cœur ajouta Richard.
-L'influancez pas vous !
-Bon …c'est d'accord, je vous y accompagnerez demain, si vous voulez. Souffla-t-elle.
Joseph Screiber hocha la tête, l'allier qu'il venait de se faire était certainement la cléf qui lui permettrait de réelement accéder au secret de Wish House. Après s'étre levé et avoir salué ses deux hotes, il partit.
Ester soupira.
-Je vais retourner à Wish Houses…
Elle resta là, tremblotante, tenant la poignée de la porte, elle avait réalisée, réalisée qu'elle allait revoir les fantômes de son passé.
Richard qui avait pris la direction de la chambre s'arréta un instant et regarda sa collocataire Inquiet, il s'avança vers elle et lui posa une main sur l'épaule.
-Ca…ça va aller, j'en suis sure, bien que… Je ne sais pas comment je réagirai là-bas…
-Vous verez cela plutard, non ? Pourquoi ne pas mettre ça de coter. ?
-Peu étre que moi, ainsi que tout ceux qui étaient la-bas se sont fait torturer, peu étre aussi est-ce parce que je vais retourner là ou j'ai subit les pires années de mon existance ?
Richard ne répondit pas.
-Je…je suis désolée, pardon de…
-C'est compréhensif ,soupira-t-il, mais vous devriez aller vous coucher, il se fait tard.
Elle hocha la tête d'un air triste et rejoigna son fidéle canapé, après avoir soupiré un bonne nuit.
La nuit fut longue, terriblement longue, de sucrois qu'Ester ne ferma pas l'œil , elle se contenta d'observer le plafond et de distinguer les lumiéres qui filtraient a travers les rideaux du salon.
Elle se retourna et se posa sur le ventre pour regarder a travers les deux rideaux ce qui se passait à l'extérieur.
Elle constatat alors que l'habitant du 301 ne dormait pas, a une tel heure, elle n'osait a peine imaginer se que ce pervers mijotait.
D'ailleur elle frissona de dégout avant de se retourner, la vue du plafond était beaucoup plus interessante.
Elle continua alors a voir dancer les enseignes, les fards, toutes sortes de lumiéres multicolores.
Elle repensa alors à son enfance, a celle qu'elle aurait pu avoir si ses parents n'avaient pas décidés de l'abandonnée a son triste sort. Parfois, au fond d'elle, elle se posait toujours cette question qui sera a jamais sans réponse : Pourquoi ?
Pourquoi son destin l'avait poussée a grandir à Wish Houses, a etre initiée a cette horrible secte, a subir la violence de ses gardiens, et surtout, pourquoi avait-il fallut qu'elle croise la route d'un certain Walter Sullivan ?
Elle croyait au destin, c'était une certitude, mais elle croyait aussi en sa malchance inouïe.
Ne pouvant fermer l'œil et sachant que repenser a tout ça l'entrainerait dans une spiral de torture sans fin elle se releva, et sans faire trop de bruit se diriga vers la salle de bain.
Quand Richard arriva dans le salon il vit une Ester révéillée, habillée et assise dans le canapé.
-Vous m'inquietez, c'est la premiére fois que vous vous levez avant moi.
-Je n'ai pas dormis
-Tout s'explique…
-Je suis tendue…
-Rien de plus logique…
On frappa alors à la porte, c'était Schreiber.
-Ester..
-Abrégons au plus vite fit-elle en sortant à la hate.
Richard regarda Schreiber droit dans les yeux.
-Vous, j'espére que vous la raménerai intacte.
-Depuis quand vous vous…
-Ca vous regarde pas !
-…Bon….Quoiqu'il en soit, rassurez-vous.
Il rejoingnit Ester devant l'immeuble, le matin commençait a se lever doucement sur un paysage gelé.
Le trajet vers Wish Houses fut interminablement long et silencieux.
Elle se demandait si il allait la reconnaître après tout ce qu'il lui avait fait . Elle se demandait aussi ce qu'elle allait voir, si tout avait changer, ou au contraire, si tout était resté tel quel depuis son départ.
LA voiture s'immobilisa alors et elle regarda autour d'elle, ils étaient en pleine fôret, certes la lumiére du jour et la neige la rendait moins austére qu'a son habitude, mais pour Ester, elle était toujours aussi effrayante.
Elle se souvint alors de la nuit où elle avait du la traverser entiérement pour rentrer à Wish Houses. Elle avait eu l'impression que la flore respirait, bougait autour d'elle, cette impression que les ombres défilaient dans les buissons, que des regardes étaient posés sur elle,que…
-Ester ?
Elle sursauta sur son siége et dévisaga Schreiber.
-On…on va continuer à pied…la, la route est plus pratiquable.
-Euh….elle poussa un long soupir, oui,oui vous avez raison.
Elle sortit donc de la voiture suivis de Schreiber et tout deux commencérent a pataugés dans le linceuil de neige qui recouvrait le sol.
Ils aperçurent alors, au loin l'entrée de Wish Houses, et aussi, une silhouette devant la porte…plus ils avancérent, plus des bruit violent se firent entendrent.
Ils finirent par arriver, ils virent une feme frapper avec violence à la porte.
-Laissez-moi entrer bande de rats ! Laissez moi entrer ! Regardez moi mon fils !
Schreiber était prés a s'avancer vers elle mais Ester le retenus et s'avança vers la femme.
-Madame, que ce passe-t-il ?
Elle se retourna et Ester vit un visage fatigué et des yeux rougit par les larmes.
-Mon fils, il…. il est là-dedans, il est mort…je le sais, je le sens.
-Si vous frappez aussi violement ils ne vous ouvriront pas vous savez…soupira Ester.
Schreiber tenta alors son coup, il frappa doucement en demandant si il y avait quelqu'un.
C'est alors qu'ils entendirent que quelqu'un arriva, il enleva les verroux et ouvrit la porte.
Ester crus tomber.
-Encore vous ?
-Bonjours monsieur Desalvo, excusez-moi de vous déranger, mais, j'ai quelques petites questions a vous poser.
Andrew Desalvo regarda autour de lui, son regard croissa alors Ester qu'il scruta un long moment avant de se détacher pour observer l'autre femme.
-C'est qui ?.
-Mon assistante, et …
-Vous m'avez pris mon fils ! s'exclama la femme.
-Désolé, mais moi c'est pas mes affaires, dégagez !
Ester bouillait au fond d'elle, mais elle ne devait absolument pas réagir, rester impassible, pour l'instant.
La femme ne comprit pas du premier coup et insista de plus belle, en pleure, Desalvo la jeta dehors et referma la porte.
-Qu'est-ce qu'vous voulez ?
-Entrez
-Non, z'avez pas le droit.
Ester saissi la poigné de la porte et l'ouvrit.
-Eh qu'est que vous faites !
Il n'eu pour réponse que poing dans la figure qui le mit, malgrés sa corpulence « impossante » KO.
-Ca, ça faisait longtemps que je révais de le faire.
-Il semblait bien que tu m'rappelais quelqu'un, t'es la sale gamine qui trainait avec le p'tit Sullivan ! T'es aussi barge que lui !
-Ah oui ? Moi j'me demande surtout pourquoi c'est pas toi qu'il a tué en premier, il aurait fait une bonne action. Alors maintenant, si tu veux pas que je termine son œuvre tu vas nous laisser rentrer et fermer ta grande gueule, est-ce claire ?
Desalvo ne repondit pas.
-Mais, mais qu'est-ce qui vous a pris ? S'exclama Schreiber.
-Vous,la ramenez pas. Entrez !
Ils entrérent laissant Desalvo Ko au sol.
-Mais pourquoi vous l'avez frappé ?
-J'vous ai dit que les gosses étaient frappés ici ? Et bien lui m'a pas raté, considérez ça comme une vengeance.
L'orphelinat avait viellit, et les enfants qui étaient présent étaient de moins en moins nombreux.
Joseph regarda autour de lui, tout semblait normale, il se souvint juste de se qu'il avait vu à l'intérieur, c'est petit coin de piéce où il y avait certainement des manigances étranges.
Puis soudain son attention fut détournée par une énorme tour en pierre qui s'élevait vers les cieux.
-Qu'est-ce que….Fit-il a Ester en la montrant du doigt.
-La prison Lacuste, je vous fait pas un dessin sur son utilitée…Que voulez vous au juste ?
-Des livres, je veux étudier se qui se trame ici.
Schreiber se mit a fouiller, fouiller et encore fouiller, il trouver des registres, des rapports et des bibles, il prit tout.
-Bon c'est bon ? on peu partir, demanda Ester sur un ton agressif.
-Oui, oui ….
Schreiber jeta un dernier coup d'œil à la tour de pierre qui le narguait et suivis Ester.
Desalvo reprit peu a peu ses esprits, il jura de buter cette salope une fois qui la croiserait, puis, commmença a se relever doucement.
Quand il se prit soudainement –et surtout violement- une porte en pleine figure.
L'impacte de sa forte corpulence avec le sol produisit un nuage de neige important.
Ester s'arréta un instant laissant Schreiber partir devant.
Elle le regarda de haut.
-Alors ça fait quoi d'étre à la place des gamins que tu martyrises ?
Il ne répondit pas, Ester se contenta de lui donner un coup de pied dans le ventre.
-Et ça c'est pour c'que t'as fait à Walter.
Elle partit refermant la porte derriére elle.
Alors qu'il marchérent tout les deux dans la neige Schreiber s'arréta un instant.
-Dites, Walter est entérré pas loin, vous voulez qu'on aille…
C'est là qu'elle eu cette étrange sensation…Elle eu l'impression d'apercevoire au loin Walter Sullivan l'appelant a se receuillire sur sa tombe, alors que dans sa tête une voix la suppliait de ne pas y aller, cette voix qui ressemblait tant a celle de Walter, elle avait l'impression que si elle y allait, elle ne se remetrait jamais de cette sombre visite.
-Non, on a déjà assez perdus de temps.
Alors que la petite voix intérieure avait vaincus elle se précipita vers la voiture avant de changer d'avis.
Pourquoi avait-elle été si tiraillée par cette stupide idée d'aller voir la tombe de Sullivan ?
Cette question elle se la posa durant tout le trajet du retour.
Arrivé chez elle, ou plutot chez Richard, il faisait déjà presque nuit. Elle se contenta de s'affaler sur le canapé en poussant un longe soupire.
-Vous m'avez l'air éreintée.
-J'le suis…quel angoisse !
-C'était si terrible ?
Ester regarda un instant Richard d'un air triste.
-Oui…souffla-t-elle.
Il lui posa une main sur l'épaule d'un air compatissant et lui proposa de se reposer, elle acquiesa.
Il faisait terriblement noire et humide, la brise qui soufflait dans les arbres était une brise étrange, lourde et malsaine.
Elle était allongée dans un amas de feuilles poisseuse et elle se releva en sursaut quand elle s'en rendit compte.
Elle recconus rapidement cet endroit, ce petit chemin de terre, tout ses arbres et ses buissons, ces étranges lumiéres qui éclairaient le chemin, elle était bien dans « cette forêt »
Dans l'espoire de voir son visage d'enfant, Ester se regarda dans une flaque d'eau et eu la déception de voir son visage du moment.
-Pas encore, se fit-elle.
Elle entendit alors des cris au loin, peu étre un animal ? Mais ce qui l'intriguait le plus etait le malsain de l'endroit.
La fôret avait beau étre effrayante de nature, elle n'était pas du tout rassurée de sentir qu'elle était encore plus effrayante qu'a son habitude.
Elle suivit alors le chemin de terre, sachant que se n'était pas en restant là qu'elle sortirait de ce foutu cauchemard.
Elle arriva alors devant une porte…
-Oh non, pas ça…souffla-t-elle.
Entre
Elle poussa la porte, tel un zombie, une marionette qu'on manipulait a son aise et entra dans un cimetiére.
Une foule de tombes y étaient éparpillées, des écritures anciennes, récentes, toutes sortes d'epitaphs.
Elle stoppa net, choquée par ce qu'elle vit.
Une tombe au loin semblait avoir été pillée.
Elle se précipita vers celle ci et s'agenouilla pour regarder.
Elle vit alors le cerceuil, un cerceuil de bois…qu'elle avait reconnus…
C'était la tombe de Walter Sullivan.
Son attention fut alors attirée sur quelque chose inscrit sur le cerceuil, elle frotta la poussiére pour essayer de lire, mais impossible, comme si sa vue refusait de lire se qui avait de gravé.
Mais pourquoi la tombe était ouverte ?
Alors qu'elle allait se poser la question plus loin que ce lieu malsain elle remarqua avec horreur quelque chose.
Ester se remis a genoux dans la poussiére et…angoissée par ce qu'elle allait trouver, se prépara a ouvrir le cerceuil.
Elle posa ses deux mains de part et d'autre du couvercle en bois, et, se persuadant qu'il était fermé souleva d'un coup sec.
Elle tomba en arriére le couvercle entre ses mains.
Se rendant compte que ses craintes devenaient de plus en plus réelle, Ester se releva aussitôt et regarda à l'intérieure.
Ce qu'elle vit provoqua un choc tel qu'elle se réveilla.
Assise sur le canapé du 207 elle n'en revint pas, elle pria au fond d'elle le ciel de l'avoir réveillée…
To be continued….
